Décision d'arrêter le cannabis à  l'hopital

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MisterO-41 homme
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Inscrit le 08 Apr 2015
1 message
Bonjours a tous.

J'ai commencer à  fumer du cannabis a l'âge de 14ans, maintenant j'en ai 18 et présque 19. Au début le cannabis étais un lien social comme boire un cafer avec ces collègues puis au fur et à  mesure ma consommation a augmenter, j'ai rencontrer de plus en plus de monde qui consommer jusqua ce que tout mes amis fumer. Je ne vis que par sa je ne pense qu'à  sa, c'est tellement horrible... J'ai essayé pendant 4 jours d'arrêter et cela fut très très dur déjà  (sueur froide, stress, dors plus..) puis j'ai craquer et me suis remis à  fumer comme avant (environ 2/3joints et 4/5 bang par jour). Je fumer au réveil, avant chaque repas, avant de dormir.. Sa devient insupportable, j'ai rater mon bac à  cause du cannabis, j'ai rater beaucoup de chose. Ce n'es plus marrant d'en consommer j'en suis rendu à  ne plus sentir le goût mais juste à  apprécier la "défonce". Ma vie n'es qu'un enfer j'en peux plus de penser a sa a chaque instant donc j'ai décider d'aller me faire soigner mais j'ai vraiment très peur des réactions du sevrage.. Je pars a l'hôpital le 10 avril 2015 (on es le 8 avril). J'aimerais beaucoup discuter avec quelqu'un ou avoir des informations pour savoir comment ce passe un sevrage en hôpital et quelques avis perso. Merci pour ceux qui ont pris le temps de lire. Bon courage a ceux qui essaye de s'en sortir comme moi et bravo à  ceux qui ont réussi !

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Dy-eyes homme
Banni
Inscrit le 15 Feb 2014
127 messages
Salut mec !

J'ai été touché par ton message, pacque je connais se que tu vis. D'ailleurs beaucoup de gens savent ici a quel point une addiction peu être difficile a gérer. T'as trouvé le bonne endroit pour parler je pense.
Je sais a quel point une addiction peux être dur a gérer. Ca te pompe ton énergie, au point que t'a vie entière ne tourne qu'autour de ça, parfois au mépris de beaucoup de chose.
Je suis accro au opiacé, et cette addictions m'a changer, je me suis vu faire des chose que je n'aurai jamais pensée faire, avoir des comportements que je n'aurai jamais imaginer. Pour de la drogue. Juste pour être défoncé. J'ai fait des choses stupide au détriment de ma santé, au détriment des mes relations familiales, amicales et sociales en générale.
Et quand je me dis que tout ça c'est juste pour être défoncé, bah je trouve ça naze..
Je sais pas si c'est ton cas, mais ça a été le miens.
Faut se dire que toute ces choses c'est a cause de l'addiction, c'est pas directement de ta faute. Et que ces erreurs ne méritent pas une auto flagélation , car comme je disais, c'est la maladie s'empare de toi. La culpabilité est presque toujours présente dans l'addiction, mais elle n'a pas lieu d'être. C'est parfois difficile de comprendre ça je trouve, mais tu n'es pas responsable de se qui t'arrives. Pas directement du moins, tu sais l'addiction est une réaction psychologique comme une autre. Si demain tu devenais complètement fou faudrait pas s'en vouloir, c'est juste le cerveau qui déconne un peu, l'âme reste pure, on y est pour rien, c'est juste notre cerveau qui est malade dans un sens. Et culpabiliser n'est dans le fond même pas logique, quand on considère que se n'est pas notre faute. Le sentiment de culpabilité reste cependant une réaction émotionnelle, et comme toutes, elle sont difficiles a gérer.
En revanche l'addiction, contrairement a certaines autres maladies, demande quelque chose de particulier pour y sortir. Une volonté d'acier, et encore ce n'est pas toujours (voire rarement) suffisant. Mais ça reste indispensable.

Ton addiction a l'aire de vraiment te gêné dans ta vie quotidienne, c'est le cas pour moi aussi. C'est déjà  une grande chance pour toi d'avoir conscience que cette conso pose un problème. La preuve en est que tu veux t'en sortir, et ça c'est déjà  un pas énorme je pense. Je pense que pour gerrir, il faut savoir s'avouer "vaincu", admettre que le produit gère notre vie, et non l'inverse. Savoir mettre ça fierté de coté.
C'est difficile de se sortir seul d'une addiction, et je vois que tu as entrepris des démarche pour que les chose change. C'est une excellente chose je trouve.

Etais-tu déjà  aller voire un médecin ou aller dans un centre ( CSAPA par exemple ) ?
Parce que ces organismes peuvent t'aider grandement. Il a des médecins, des psychologues etc.. Tu y trouves un soutien psychologique, voir médicamenteux si besoin. Et surtout ce sont de gens qui sont spécialiser dans l'addiction.

Je ne saurais te répondre pour ton hospitalisions, je n'en ai jamais faite. Mais c'est une aide qui ne peux t'être que bénéfiques je pense. Essaye d'avoir une aide psychologique, même quand tu n'y seras plus, ça n'est jamais inutile !

Je te souhaite de grandes réussites dans tes démarches (pleines de maturités soit dit en passant, moi a 18 ans je n'envisageais même pas avoir un problème, alors qu'évidement c'était déjà  le cas). Et surtout du courage. Ca demande beaucoup de travaille. Mais ne lâche rien, n'abandonne jamais, comme j'aime dire : tant que y'a de la vie, y'a de l'espoir !

A+

Amicalement !

J'ai jamais fait d'overdose dans la baignoire de quelqu'un d'autre. Je considère que c'est le comble des mauvaises manières. (Keith Richards, The Rolling Stones)

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
11142 messages
Ne t'inquiete pas.Tu as pris la bonne décision, par toi même et pour toi même. Donc cela devrait bien se passer.
Tu auras de l'aide et pas du fliquage stérile.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mister No homme
Pussy time
Inscrit le 04 Aug 2014
8406 messages

mais j'ai vraiment très peur des réactions du sevrage

Sois rassuré, surtout si tu es encadré, le sevrage va bien se passer, surtout dans le confort, ce qui est parfois difficile voire impossible quand on est seul ou pas accompagné.
Bon courage, cela parait vraiment difficile sur le papier, mais à  partir du moment où tu enclenches la démarche, le plus dur est fait. En te lançant dans cette démarche, tu te lances aussi dans une démarche de vie globale, je pense à  tes études et tu vas vite en retirer des "bénéfices". Surtout, tu es jeune, alors dis-toi bien que tu n'as certainement pas raté grand chose. Tu as la possibilité de reprendre des études ou une formation professionnelle. Rien n'est fermé, encore moins à  ton age encore super pratique pour des études ou toute formation.
Cette expérience, même si pour l'instant tu lui trouves une sorte de gout amer et d'échec te servira toute ta vie.

Dernière modification par Mister No (08 avril 2015 à  09:46)


Just say no prohibition !

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majama femme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 12 Nov 2014
635 messages
Salut MisterO,

J'ai fait un sevrage pour le cannabis quand j'avais à  peine 25 ans et le même ras le bol que toi vis à  vis de ce produit devenu si banal dans ma vie.Pour ma part il c'est effectué dans une famille d’accueil chez qui j'ai vécu 5 semaines pour me couper de mon milieu et de mes habitudes..Ils n'avaient jamais reçu de jeunes souhaitant arrêter les joints d'ailleurs même au SDIT c'était encore pas trop rentré dans le mœurs en 2000 qu'on puisse vouloir se sevrer du cannabis..Comme toi je fumais depuis mes 13,14 ans quotidiennement j'avais cette impression de m’embuer le cerveau et rater plein de choses. 
Pour te rassurer ça a été beaucoup moins dur que ce que je pensais...Dans ma tête je fumais depuis ci longtemps que j'allais pas m'en débarrasser  si facilement..En fait à  part je dirais les 3,4 premières nuits ou mon sommeil était agité ,tout c'est bien passé à  ma grande surprise surpris J'avais une valise remplie de tisanes en tout genres tellement je redoutais d'être sur les nerfs et pas dormir ..Les gens qui m'ont accompagné étaient vraiment cool et bienveillant.On à  discuté de longues heures de cette dépendance le pourquoi et comment j'en étais arrivée la..5 semaines plus-tard j'étais refaite et pleine de bonne énergie pour aborder la vie sans cannabis.. J'ai tenu 6 mois sans fumer.C'est la que je veux te dire de rester vigilant le plus dur à  vaincre c'est l'après  !!! Dés que j'ai recommencé a sortir et qu'a nouveau les pétards étaient banalisés dans le milieu ou je sortais j'ai rechuté petit à  petit..Ton sevrage c'est une très bonne idée mais je te conseil de bien penser à  l'après et t'occuper l'esprit un maximum réapprendre à  éprouver du plaisir dans autre chose. J’insisterai sur une chose qui me parait primordial et importante un suivi psychologique qui même quand tu sentira mieux/bien devra perdurer pour avoir un maximum de force et d'atouts pour ne pas replonger ..Tu es jeune t'as la vie devant toi et une prise de conscience qui vient à  toi tôt dans ta vie..Je te souhaite vraiment d'aller très bien ..Donnes de tes nouvelles si tu en as envie bien sur...Bye que la force soit avec toi ..

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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Amarnath homme
Ni ceci Ni cela
Inscrit le 26 Jan 2014
1041 messages
Il y a de grande chance qu'en arrivant, tu passes par l'administration où tu déposeras portable et argent. Une chambre individuelle ou double te seras attribuée, avec ou sans la télé. Souvent le but étant de couper avec la vie de tout les jours, pour créer une sorte de fracture émotionnelle, à  savoir le rapport à  soi même. Car c'est le monologue qui est malade, la petite voix dans la tête (tu sais celle qui se parle tout le temps et qui commence toutes ses phrases par "moi je").

D'un centre à  l'autre tu auras des activités chaque jour ou pas. Mais normalement le minimum syndical, sera de rencontrer médecin, psychologue, infirmier et de suivre un programme de bien-être, qui pourront pendant un temps être couvert par des prises de médicaments, mais seulement temporairement, bien évidement.

En fait il est difficile de répondre à  ta question car il existe une multitude de lieu de sevrage, qui emplois des techniques très différentes, alliant soit le yoga, la méditation, l'escalade, la spéléologie, la marche à  pieds, etc. Ou juste le temps qui passe dans une chambre...

Si ce qui te fais le plus peur, ce sont les symptômes physique de la décroche du cannabis, je te rassure tout de suite, j'en ai vécu sept de sevrages et le dernier était fin décembre, jusqu'à  aujourd'hui et ce que j'ai ressentie ce sont sont ce que tu décris, sueur, agitation, angoisses, morosité, fatigue.... Mais j'ai toujours fais ça seul chez moi, avec dans mes tiroirs les meilleurs herbes que tu connais... Donc la plus grande et terrible tentation.

Tu vas vivre un sevrage cinq étoiles, ne t'inquiète pas, si tu es dans un lieu qui a fait ses preuves, tu as une grande chance que la vie prenne soin de toi ainsi, nous ne sommes pas tous lié à  la même enseigne. La grâce vient frapper à  ta porte pour te proposer une autre vie que de toujours consommer des produits, même si la vie est un coffee-shop immense, d'activités en tout genres, dont nous devenons tous plus ou moins dépendant.
L'important c'est le bien-être.

Tu as de la chance d'avoir cette envie, cette prise de conscience, car de vivre une vie à  se défoncer avec un monologue intérieur qui passe son temps à  se torturer et se maintenir dans la culpabilité suprême, franchement, il te faudra rapidement des trucs plus costauds pour faire taire la bête !
La consommation n'est pas un problème en soi, c'est ton rapport à  elle qui en est un, et de taille.

Ne t'inquiète pas tu vas être bien entouré et recevoir l'énergie nécessaire pour garder le bon cap et recevoir tout ce qu'il faut pour éviter de souffrir. Tu vas vivre l'euphorie du sevrage, de voir le produit qui perd son attrait, du bien-être que tu vas ressentir de voir ta vie revenir à  un plan plus conventionnelle et qui ne demande pas d'être toujours jugée. Par contre surveilles toi dans le fonctionnement des jugements, de la culpabilité, car cette façon de fonctionner pourrait être une drogue aussi et comme le dit ton grand frère Dr Eyes (qui est sage et conscient) tu n'as pas besoin de te flageller.

Le sevrage du cannabis est souvent dénigré et non reconnu par la communauté des consommateurs de produits car une idées reçue traine à  ce sujet, comme quoi il n y  pas de dépendance physique. C'est faux ! Le sevrage est le même qu'avec les opiacés mais en beaucoup moins fort. Ce sont à  peu près les même symptômes, surtout la déprime, le manque psychologique qui fait suite aux sueurs et au mal être général. Mais c'est là  que tu es un petit chanceux (petit veinard va !) c'est d'être pris en charge par une équipe, une structure médicale qui va prendre soin de toi.

Ne t'inquiètes pas du tout, au contraire, commence à  goûter au luxe de pouvoir revenir à  une vie sans substances, car tu sais j'ai toujours voulu vivre la pureté de mon âme au travers du monde phénoménal et depuis l'âge de 9 ans à  42 ans aujourd'hui, j'ai toujours eu ce monologue négatif et destructeur qui est en désaccord avec le mouvement de la vie, qui me destine à  être consommateur de produits en tout genre et à  ce jour, l'envie de fumer des joints est toujours là  mais avec l'impossibilité de le faire car de terribles angoisses s'emparent de ma psyché, si j'ose consommer.

Depuis quelques temps, j'apprend à  me défaire de la pire dépendance, la culpabilité. Ce n'est pas une mince affaire, surtout si elle a prit racine dans ton existence dès le plus jeune âge. J'avais cinq ans la première fois que mon esprit fut marqué par : "c'est de ma faute", ce qui est la plus grande des aberrations de l'existence. Comme le dit si bien Dr Eyes, c'est le cerveau qui fonctionne ainsi et ce n'est pas du domaine de la volonté, c'est un fonctionnement que j'oserai dire, qui est génétique.

Alors voilà , je ne peux te donner plus que ces mots, mais saches que nous sommes tous reliés par le même amour de l'existence, l'impression d'être seul et abandonné , n'est qu'une impression fausse, tu vas entrer dans une nouvelle phase de ta vie, ça va te faire un bien fou.

Keep cool, have a nice life without guilty, you are perfect like you are. You have to recognize the truth about yourself.
Love is all.

Amarnath

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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Amarnath homme
Ni ceci Ni cela
Inscrit le 26 Jan 2014
1041 messages
La grande soeur Majama, déesse de l'amour et de la joie, femme du Roi soleil et de Mère la Terre, a posée son regard empli de compassion sur toi et tu es bénis des Dieux de l'Olympe, de Tombouctou et de Saint Rambert d'Albion !

Elle a fichetrement raison la DS, la suite est plus difficile que le départ. La tentation d'y retourner est souvent très grande, car le mieux être ne voit aucune raison pour ne pas s'accorder le droit à  un petit joint...

En fait dans la vie, généralement nous rencontrons les personnes qui nous ressembles ou bien celles qui vivent les même attachements profonds.
Quand j'ai arrêté la clope, le cannabis et la came, pendant quelques années je n'ai plus rencontré de personnes qui s'adonnaient à  ce genre de fonctionnement. Puis petit à  petit, j'ai commençais à  voir apparaitre des fumeurs et là  c'est revenue par le biais de la tentation et surtout de la permission, déguisé par : "oh juste une petite taf, pas plus, seulement aujourd'hui........"

Avant de reprendre les opiacés sous une forme médicamenteuse, j'ai rencontré dans mon travail des consommateurs occasionnels d'héroïne. Cela à  suffit pour m'indiquer mes désirs les plus profonds. Et c'est vrai, cela faisais quelques mois que j'y pensais.

Nous sommes un peu comme de mystérieux aimants, qui attire certaines choses. Alors si tu vois en sortant de ton sevrage des gens qui te proposent de fumer, saches que cela fait partie du processus de test. Ne te laisse pas aller, reste ferme et réaffirme ton désir de ne plus consommer, mais saches, que si ton désir est superficiel, purement mental et naissant de la culpabilité, cela ne tiendra pas longtemps, le mental est bien trop malin pour ça.

La déesse Majama à  raison, il est important de trouver une personne comme un ou une psychologue, pour en parler et rester à  distance de tes penchants pour la défonce.

Bon après, la vie est un jeu, il n y a rien de grave non plus, mais c'est juste que tu puisses rester conscient durant le processus, que les règles de ce game grandeur nature, est de jouer avec toi même, comme le pompon d'un manège que les enfants essayes d'attraper avec la bave à  la commissure des lèvres, tant le challenge parait être si important.

Ça va aller. Keep quiet.

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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