Suicide : courage , faiblesse , égoïsme ?

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Darksider homme
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Inscrit le 16 May 2017
7 messages
Bonjour . C'est mon 1er post ici . Je sais ne sais pas si je suis sur le bon site pour parler de tout ca .
Quand on a l'intention de se supprimer on ne le dit a personne . Ou alors c'est un appel au secours ( c'est un très court résumé de ce que je pense ) . Je prend de la métha légalement depuis 5 ou 6 ans ( 80mg) - sans aucune rechute a l'héroine ou n'importe quel drogue illégal  -  et ma dépression est tellement puissante ( depuis ma naissance , enfin quelques années après ) , que cette envie de me foutre en l'air me hante chaque minute .
Je ne sais plus quoi faire . Remplacer la métha par un autre médicament ? Mon médecin ne sait pas .

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BoilingBlood homme
PsychoHead
Inscrit le 02 Feb 2013
1288 messages
Salut, à  mon avis, la première chose à  faire est d'en discuter avec un pro.
Je parle en connaissance de cause, il y a quelques temps, après avoir complètement arrêté l'hero, j'ai coupé les ponts avec tous les gens qui étaient plus ou moins reliés à  ma consommation d'hero, et je me suis rendu compte que je ne voyais plus personne, je n'avais plus vraiment de relations avec des potes car après tant d'années de consommation, tous étaient de ce milieu. Ces difficultés m'ont donné grave des idées noires. J'étais déjà  suivi à  ce moment là  niveau psychologique et psychiatrique, j'en ai parlé, on a trouvé des solutions qui m'ont aidées.
Je te conseille donc de faire la même chose, en parler honnêtement, ne rien omettre etc.
Mon avis est que le psychologue a été le plus important, avec le psychiatre aussi, mais le plus gros a été résolu avec le psychologue.
Bon courage pour ces moments difficiles.

Personnellement, je ne dis pas que c'est ce qui fonctionne avec tout le monde, dès que je commençais à  avoir des idées noires, je prenais une feuille (qui est devenue un carnet par la suite que j'avais toujours avec moi) et j'écrivais ce qui me passait par la tête, les raisonnements que j'avais sur le moment etc, très détaillés et tout. Ensuite, plus tard, je relisais ce que j'avais écrit, et je me rendais compte que je n'avais plus les mêmes idées quand je n'étais pas dans un mauvais état d'esprit, et ça m'a aidé petit à  petit, à  relativiser mes soucis, peser le pour et le contre de mon sevrage (car c'était pour moi la source principale de mes soucis), et finalement m'en sortir petit à  petit.

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Nous ne somme pas formés en ce qui concerne les envies, voir les tentatives de suicide(s).

Je t'engage à  prendre contact avec une de ces structures :

http://social-sante.gouv.fr/prevention- … suicidaire

Bon courage,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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