[ Arrêt & Sevrage ]

Le calvaire de Anne

Je me lance
J'ai 33ans je m'appelle Anne je consomme
10 bière par jour
Du cannabis
Et depuis 2ans du skenan, d'abord occasionnel en sniff je ne courrait pas après mais une copine m'offrait des gélules de 100mg que je prennait en 4 fois, jusqu'au jour où elle m'a fait ma 1ère injection à 50mg c'est la où mon cauchemar à commencé puisque très vite se n'est plus occasionnel et la tolérance augmente rapidement, aujourd'hui je suis à 200mg par jour,

Je ne travaille pas et lorsque je n'ai plus d'argent pour mes bières ou mon shit, je pète les plombs.

Et ma question est..
Y en a t-il parmi vous qui ont réussi à faire l'inverse, à diminuer le skenan au lieu de l'augmenter ?
Y en a t-il permis vous qui avez arrêté le skenan et comment, pour moi sa me paraît impossible et je vois pas comment je pourrais faire pour me sortir de ce cauchemar cette routine, cet habitude

Tramadoloman

Salut à toi le calvaire à Anne

Effectivement il y a quand même un peu d’alcoolémie , je peux comprendre que cela paraisse impossible d’arreter le skenan c’est un opiacé et les opiacés ont peu avoir du mal à leur dire au revoir mais ce que je peux te conseiller ça serait d’aller voir un CSAPA et pourquoi pas placer un TSO

Prend soin de toi salut

Tramadolo

groovie

Perso j'ai testé le skénan en injection et je ne n'en ai plus reconsommé depuis, cependant si j'étais accro au skénan je passerais à traitement de substitution comme le subutex, la méthadone ou le kratom. Cependant il faut trou ver le bon dosage, pour ne pas être en manque lors de la transition.

Pour l'alcool, je ne connais pas grand chose aux méthodes pour arrêter, je sais seulement que comme les benzodiazepines il ne faut surtout pas arrêter brutalement c'est potentiellement mortel de faire ça quand on consomme énormément. Seulement avec 10 bières, je ne pense pas que l'on soit en danger de mort en cas d'arrêt brutal, seulement cela doit être difficile.

Et pour le shit eh bien je commencerais par le vaporiser, puis je diminuerais les dosages petit à petit.

Pour moi il faut saisir l'opportunité d'avoir une aide médicale comme l' a dit mon voisin du dessus (+1 à lui !!) : voir un addictologue, passer dans un csapa (pour le tso, pour planifier la réduction de tes consos, etc) Méfie toi aussi d'une chose, si tu vois un généraliste et qu'ils te prescrivent des benzodiazepines/antipsychotiques/somnifères etc ; il ne faut pas tomber dans une nouvelle addiction et bien encadrer la consommation des médicaments :)

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