Le déni =)

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clean homme
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Inscrit le 21 Jan 2018
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Quand nous sommes dans le déni, nous n’entendons pas les paroles, les conseils, les mises en garde, les tristesses, les colères, les regrets, les injonctions… de notre entourage. Nous ne sommes que douleur. Nous sommes la douleur. Quand un de nos proches est dans le déni, nous nous sentons incompris ou impuissant voire transparent. Nous finissons par être lui et nous, dans deux bulles distinctes qui ne se touchent pas mais se voient et vivent côte à côte.

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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF
France
champi vert2champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut clean,

JE suis en parti en accord avec cette théorie ( bien que j'y mettrais quelques guillemets ).

Un exemple facile, de nombreuses personnes déprimées présentent des douleurs ( réels ) à des endroits comme l'estomac ( exemple ) alors que cet organe est en parfaite santé.

C'est une forme de déni de l'organisme face à sa souffrance neuronale qui va faire rejaillir une douleur explicable pour le Soi. ( la souffrance " de l'âme " n'est pas concrète, pas comme une brûlure ou un pincement par exemple ).

Dans le.meme ordre d'idée, une femme enceinte avec le fameux déni de grossesse.

Comme tu le soulignes, le déni ( qui est un mécanisme de défense du cerveau et de l'organisme pour abaisser le niveau de souffrance ) peut finir par éloigner deux personnes proches.

Le principal problème du déni est que c'est un sentiment différent mais proche du refoulement. Et surtout qu'il déforme la réalité car c'est une peur incontrôlée du changement.

Pour être sur de ne pas être dans le déni, l'immobilisme est roi.

Je te laisse méditer sur ces quelques phrases...

Prends soin de toi,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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clean homme
Banni
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 21 Jan 2018
139 messages
Bonjour reck,

Je ne peux parler que de ce que je sais, et connais, quand je consommais et quand si je reconsomme je retourne dans le déni implacablement.

Mon déni sur plusieurs sujet est tombé lorsque j'ai arrêté de consommer, et lorsque j'ai accepté de me voir tel que j'étais réellement ! Et ça a été un moment vraiment dur pour moi car je l'ai vécu avec un peu de souffrance car l'image que j'avais de moi n'étais pas réelle. Mais heureusement cela m'a permis d'avancer et justement de ne plus être dans mes certitudes et un certain immobilisme.

J'ai appris que j'étais orgueilleux, egocentrique, dans la victimisation, narcissique, voulant toujours avoir raison, que je n'étais pas si ouvert d'esprit très jugeant et qu'au final je ne savais pas grand chose.

Pour moi si j'étais pas bien c'était à cause d'une maladie qu'on appel la c't'a cause , la ctacause aïgue aahah , c't'à cause des autres... pour échapper à mes responsabilités... que je retrouve beaucoup sur ce forum notamment sous forme de victimisation, les policier, l'état, les autres.

Le déni est normal lorsque quelque chose est trop souffrant je ne veux pas le voir en face, car cela va me créer des émotions que je ne sais pas gérer mais surtout ça va me pousser à agir et sortir de mon immobilisme.

Aujourd'hui je suis content de ne plus trop me raconter d'histoire pour me manipuler tout seul pour justifier ma destruction et celle de mon entourage, ce qui leur fait un bien fou à eux aussi smile.

Amicalement

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