Sevrage difficile après plus de ,10 ans sous tramadol,

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Zoubida femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 24 Feb 2020
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Bonjour
Voilà une bonne 15 ene d année que j ai démarré le ,tramadol, suite à de grosses douleurs chroniques invalidantes et de multiples lourdes opérations. Bref cela fait bien 10 ans que j étais au tramadol 200lp matin et soir. J ai reussi a passer au 100lp le soir sans grosses difficultés pendant plus d un an. Il y a quelques mois nouvelle crise inflammatoire alors que j étais toujours a 200lp matin et 100lp soir. Mon docteur me prescrit des anti inflammatoires. Je lui dis " mais de quelle intensité serait la douleur si je n étais pas sous tramadol ?"
Elle me répond :" pas bien différente car votre corps est accoutumé..."
Bref nouvelle motivation pour arrêter le tramadol progressivement 150lp...100lp..
Je suis donc arrivée à 100lp le matin et 100lp le soir sans gros problèmes.  Mais depuis 4 jours je suis passée à 100lp matin et 50lp soir et là je douille méchamment... maux de tête, diarrhées, fatigue....
Mon médecin me disait de peut-être faire 1 soir 50lp l autre soir 100lp...
Je n ai pas voulu car je me dis que mon corps de doit rien comprendre si je fait 100lp matin puis 50lp soir et que le lendemain je fais 100lp matin et 100lp soir....
Vaut il mieux tenir le cap même si c est dure à 50lp soir... ou de faire un jour 100lpsoir l autre 50...
Je maintiens évidemment le 100pl matin pour le moment mais j appréhende d avance le passage à 50 lp le matin...
Et après comment ça se passe pour passer en non lp ....? Quelle dose prendre ?...
Merci d avance de votre aide et vos conseils ?

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prescripteur homme
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champi vert102champijaune0cxhampi rouge0
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11588 messages
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Bonjour, tu parles d'une poussée inflammatoire. Evidemment la premiere chose à faire est de traiter la maladie sous jacente et pour cela ne pas hésiter à consulter des spécialistes, même à l'autre bout de la France, si tes moyens le permettent.
Le Tramadol ne traite pas le fond comme tu as pu le constater et le mieux est quand il permet d'attendre l'amélioration de la pathologie.
Les spécialistes de ta maladie ou un centre de lutte contre la douleur peuvent peut etre aussi te proposer un autre antalgique si c'est necessaire. La rotation d'opiacés est parfois efficace.
Enfin les centres de traitement de la douleur utilisent parfois la ketamine pour restaurer l'effet des opiacés.

Sur le plan strict de ton sevrage je pense que le mieux est de completer les LP avec la forme gouttes qui te permettra un sevrage aussi progressif que necessaire.

https://www.doctissimo.fr/medicament-TOPALGIC.htm

Mais en fonction de ta maladie le sevrage complet des opiacés n'est peut etre pas la meilleure solution. Il faut donc voir avec tes spécialistes. Et d'autres opiacés seraient alors préférables au long cours.
Tu peux me contacter en MP si tu le souhaites mais, évidemment, ce sera pour te permettre un meilleur suivi, si besoin, pas pour te consulter.

Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mister No homme
Pussy time
champi vert16champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 04 Aug 2014
8475 messages
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Rien à rajouter ou presque à ce qui a été dit.
A un moment donné de ma vie, j'ai du prendre de la morphine.
A part éventuellement de la constipation, tant que je respectais les doses et que le produit ne me mettait pas en danger, au contraire, me permettant un meilleur confort de vie, je n'ai jamais ressenti le besoin de l’arrêter sauf quand la douleur m'a permis de me passer d'opis au quotidien.
Je peux imaginer prendre de la morphine au quotidien, si mon état de santé le nécessitait, c'est loin d'être le traitement qui m'ennuierait le plus.
Pourquoi souhaites-tu te sevrer ?
Dans un premier temps, je te conseillerai de diminuer très doucement et progressivement pour trouver ta dose de confort éventuellement avec le tram.
Ensuite, avec un centre antidouleur, tu pourras aussi diminuer par rotation et éventuellement envisager un sevrage si c'est nécessaire.
Tant que tu ne te mets pas en danger avec les doses, les ordonnances etc, que tu ne potentialises pas avec d'autres médocs ou drogues dont l'alcool, les opioides ne sont pas forcément l'enfer décrit souvent à travers le prisme de "l'épidémie".

Just say no prohibition !

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