Ma consommation d'alcool est elle problématique sur l'aspect addictif ?

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Julia4 femme
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Bonjour, j'ai 21 ans je bois depuis mes 17 ans mais cela fait 2 ans que je bois régulièrement et la maintenant 6 mois tout les jours, ça m'arrive de m'arrêter, 1 jours ou 2 le temps de reprendre mais la je n'y arrive plus, j'ai l'impression d'avoir de plus en plus les sensations de manque quand je ne bois pas ( tremblement, bouffée de chaleur ) je ne bois jamais la journée, juste le soir et souvent c'est pour, sois éponger une colère, sois je sis anxieuse, sois quelqu’un bois et vu que je suis influençable je bois, sois je m'ennui , le plus clair du temps. Bref tout est pretexte ,je ne bois jamais par joie ou festivité c'est souvent seule ( ma mère à des problèmes avec l'alcool et c'est de famille les problèmes avec ça, et mon père à une maladie mentale suite à bcp d'usage de drogue ( schizophrénie )
Ai-je un problème ou non ? merci de votre réponse.

Dernière modification par Rick (15 septembre 2020 à  20:54)

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Adalana femme
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Salut.

Dans quelles proportions bois tu? As tu eu des problèmes dûs à ta consommation d'alcool?

Si tu as des symptômes de manque ce n'est pas très bon. Surtout s'il y a des problèmes d'alcool dans ta famille.

As tu déjà vu un psy ou addictologue pour cela ?

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Julia4 femme
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Je bois donc comme je disais tout les jours.
Je bois généralement du rosé ( comme ma mère ) ou n'importe quel alcool, enfaîte généralement je vais commencer par un petit verre ou une bière et cela va enchaîner tout les autres, car je n'arrive pas à m'arrêter par la suite. Et puis je ne vais pas boire jusqu’à être complètement ivre, mais assez pour en quelque sorte me détendre au max mais en tout cas c'est plus de trois verre de rosé minimum ( bien remplis )
Mon entourage me voit boire tout les jours, ma mère fait beaucoup de remarques du style " tu vas pas devenir alcoolique comme ta mère " sur le ton de l'humour, moi je ne sais pas réellement si je le suis, c'est pour ça que je demande un avis ici.

Mon copain en a marre car je pète souvent des crises de nerfs ( souvent sur moi ), je frappe , fais des crises d'angoisses, de nerfs ou je suis triste et ne parle plus et reste dans mon coin,  je suis de nature très nerveuse et anxieuse de base donc à mon avis ça fais monter encore plus la chose.

Je devrais voir un psy normalement le 23 mais je stress énormément car je ne sais pas quoi dire et je ne parle de mes problèmes à personne normalement je garde pour moi.

Je suis souvent en détresse niveau émotion, je n'arrive pas à les gérer j'ai de gros changements d'humeur ,fréquent, cela dépend.
J'ai peur d'arrêter l'alcool de part les gros pics que j'ai d'envie de boire et souvent je n'arrive pas à les contrôler.

Dernière modification par Zazou2A (14 septembre 2020 à  18:59)

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Adalana femme
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D'accord.

Je me reconnais un peu, plus jeune, dans ton témoignage, après ça a pris des proportions énormes que je ne te souhaite vraiment pas.

C'est une très bonne chose d'aller voir un psy, ça te permettra d'entrevoir des solutions d'un avis extérieur. Essaie vraiment de parler de tes problèmes, ne te bloque pas, c'est un professionnel qui est là pour tenter de trouver des solutions avec toi.

Je pense qu'avec un terrain "propice" aux problèmes d'alcool et avec la consommation que tu as il vaut mieux essayer de prendre les devants avant que ça ne devienne plus problématique (ce que j'ai fait moi...).

En plus d'un psy (ce qui est déjà un grand pas en avant) tu peux également réfléchir à voir un addictologue si tu vois que tu as vraiment de gros problèmes de craving.

Des avis de personnes ayant été traitées au baclofene seraient intéressants, personnellement je ne peux pas en parler mais j'ai des amis chez qui ça a été très profitable.

Prends soin de toi drogue-peace

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Julia4 femme
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Merci d'avoir répondu, je n'en ai parlée à personne donc cela me permet de prendre du recul et de réfléchir sur tout ça, même si j'aurais aimé en savoir un peu plus sur ce qui t'es arrivé à to,i par rapport à ta consommation, je ne veux pas être curieuse. J'ai voulu supprimer mes post car je me suis trouvée honteuse sinon, mais bon, ça va, puis non puis ça reviens, je suis très instable niveau émotionnel. Je ne me rappelais même plus d'avoir écrit.

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Adalana femme
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Je comprends.

Oh moi pour faire court j'ai également des problèmes d'alcoolisme dans ma famille déjà.

J'ai goûté l'alcool plusieurs fois dans mon enfance (entre 6 et 9 ans) je vidais les fonds de verre (qui ne l'a pas fait ^^), premier vol de bouteille à 10 ans (du Champagne, on était 4 de 10 à 13 ans), première grosse cuite à 12 ans, à 13 ans je tapais dans la réserve familiale (Armagnac), 14 ans je buvais presque tous les jours (réserve familiale et premiers achats) de 15 à 23/24 ans presque tous les jours. Avec consommation de stupéfiants au milieu, des problèmes psy.
J'ai eu un traitement antidépresseur au milieu, sur 1 an et demi qui n'a rien arrangé car je n'arrivais pas à le suivre, souvent je gardais tout et lors de pétages de plomb je prenais en surdose (en buvant bien entendu)...  (ma psychiatre ne savait rien sur mes consos ni sur ma tendance à l'automutilation). J'ai fait plusieurs TS, toutes n'ont pas terminées à l'hôpital, heureusement j'aurai eu ma place en psy.
Par rapport à l'alcool j'ai fini 2 fois à l'hosto pour coma éthylique (j'étais alors majeure) j'ai rien compris me suis réveillée perfusée.
1 fois grosse TS sous alcool avec prise de poison fini à l'hosto aux urgences psychiatriques (gros blancs dans ma mémoire, je me rappelle de mon arrivée aux urgences puis qu'on me passait une radio de la main (j'avais frappé dans un mur) puis j'ai convulsé et je me souviens m' être réveillée dans la nuit perfusée puis vouloir aller aux toilettes et Bam trou noir, convulsions. Je ne sais même pas combien de temps j'y suis restée je sais juste que j'ai parlé à un psychiatre et que je lui ai dit tout ce qu'il voulait entendre pour sortir au plus vite (je voyais trouble et comprenais pas tout)).
J'ai fait beaucoup de black out, je me suis retrouvée à pleins d'endroits différents sans savoir ce que j'avais fait, des fois blessée...
Et toujours cette honte persistante à noyer dans des litres de whisky. J'ai été agressive, agressée, je me suis des fois battue pour rien, je me suis aussi retrouvée dans l'incapacité de me défendre.
Mes études ont été très compliquées (j'ai fait 3 mois en 3ème, la seconde ne s'est pas trop mal passée finalement je ne sais pas par quel miracle, 3,4 mois en première, terminale au CNED j'ai rendu 4 devoirs dans l'année), mes examens je les ai toujours passés avec une gueule de bois ou dans un état lamentable. J'ai eu mon brevet et mon bac sans rattrapage (on se demande comment...). Pour la fac j'ai décroché après 3 mois en tombant dans les produits.

Alors voilà le genre de parcours à éviter, c'est pour cela que je te conseille de te faire aider avant que ça puisse devenir le chaos, si tu le peux.

Bon pour faire court c'est plutôt long.

Ce qui m'a sorti de l'alcool c'est finalement les autres drogues, j'ai énormément fumé aussi, ce n'est pas une solution car je reporte le problème je le sais, mais on va dire que les conséquences sont moins douloureuses. Il m'arrive encore d'avoir des périodes où je bois beaucoup mais elles ne s'éternisent plus.

Voilà voilà j'espère que ça pourra t'aider ou t'aiguiller un peu.

Prends soin de toi.

drogue-peace

Dernière modification par Adalana (15 septembre 2020 à  21:17)


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prescripteur homme
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Bonjour, il faut que tu "lâche prise" sur tes peurs (jugement des medecins, des psys etc..) ou tes hontes et te laisse aider comme il faut par des professionnels. Ils sont là pour t'aider, pas pour te juger (même s'ils le font un peu parfois mais sans conséquences) donc laisse toi cocooner !
Surtout que tes symptomes laissent penser que quand tu suspens l'alcool tu pourrais etre au bord d'un sevrage grave (delirium tremens) donc il te faut bien préparer un sevrage éventuel et arreter les montagnes russes.
Le chemin sera difficile mais beaucoup l'ont emprunté pour trouver le salut.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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filousky homme
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Julia4 a écrit

Je devrais voir un psy normalement le 23 mais je stress énormément car je ne sais pas quoi dire et je ne parle de mes problèmes à personne normalement je garde pour moi.

Tout d'abord, oui tu as un vrai problème qui devrait pouvoir trouver une solution
Je viens conforter le post de Prescripteur après avoir lu tes posts pour avoir connu ce que tu racontes.

Il a raison sur le "lâcher prise" indispensable à faire vis à vis des soignants. C'est leur job et ils ont d'autres chats à fouetter qu'à juger ton comportement ou tes mots.
Je suis passé dans leurs mains il y a trente ans, avec pourtant de rechutes entre deux arrêts pendant 10 mois.

Ce lâcher prise est une condition indispensable si tu veux ne pas perdre de temps à chercher la façon la moins interprétable de raconter ta vie à un psy.

Tu écris ne pas savoir quoi lui dire ! Dis lui juste ce que tu as écrit dans ton premier post. Son job n'est pas de te faire trouver l'origine analytique de ton rapport à l'alcool, mais de t'aider à sortir de ta consommation problématique avec le moins de souffrances possibles. Et côté alcoologie, la profession a bien évolué depuis 30 ans.
Après lui avoir raconté ton état de stress face à lui, réponds juste à ses questions avec sincérité, ça suffira.

Je te souhaite le courage nécessaire pour régler cette relation toxique que tu as avec l'alcool.

Amicalement

Fil   

Ps : Une fois que j'ai pu tenir trois mois sans rechute violente, je me suis dirigé vers les thérapies cognitives et comportementales qui m'ont apporté les outils "psys" pour
accompagner la fin de ma dépendance et combler le vide laissé par l'alcool abandonné.


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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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BobKelso homme
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Salut,
C'est déjà une sacrée démarche, c'est normal d'avoir un peu d'appréhension à aller voir un psy mais tu n'as pas de soucis à te faire, ils en ont vu d'autres ! Le professionnel saura normalement te guider pour trouver les mots et si ça ne passe pas, il ne faut pas hésiter à changer de thérapeute.

Les "gros pics d'envie de boire incontrôlables" sont ce qu'on appelle le "craving", une envie urgente de consommer qui met souvent à mal un sevrage ou une volonté d'arrêt. Un petit truc qui peut aider c'est d'essayer de repousser au maximum l'achat de la bouteille ou la consommation du premier verre. Se dire "ok j'attends 1h, ou j'attends demain, si j'ai toujours envie de boire on verra". Parfois ça marche et ça permet d'éviter  de se plomber le moral avec une consommation compulsive. Parfois ça ne marche pas et ce n'est pas grave, faut pas culpabiliser.

Bon courage et bonne continuation dans ta démarche de soin et de prise en charge de ta dépendance. smile

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Julia4 femme
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J'ai écris un texte qui exprime un peu ce que je ressens, je le met ici, pour garder une trace :

Peur, rejet, abandon, anxieté, mal-être, angoisse, nocturne, journalière, quotidienne, sans traite, phobie, noir, seule, silence, pénombre, dans la chambre, sans bruit, les ténébres se propagent dans le système nerveux, le silence prend place dans cette grande maison horrifiante. Pensée, intrusif, voix délirante qui m'appelle, que j'invente, je ne les entends pas réélement. Panique attaque , sueurs, tremblement, tachicardie, bouffée brulante, tics pour calmer, boisson pour calmer, cigarette qui se consume pour calmer. Tristesse, mélancolie, pas compris, questionnement, sur univers, sur moi , ma place. Existentielle, doit être belle, plaire à moi même, doit plaire aux autres psychologiquement, faire semblant, rire, écouter, essayer de comprendre. Soirée pour exister mais exister non, ne perdure pas, éloignement, replis sur sois, questionnement, rejet d'eux, rejet de sois même, qui suis-je, que faire, pas penser, pas penser, pas penser, boire, oublier sa conscience, un instant et souffrir. Honte, culpabilité, replis sur sois questionnement, angoisse, peur, boire, ne plus boire, arrêter, peur angoisse, mélancolie, boire, spirale, spirale infernale. Consciente donc pas malade. M'oublier, m'évaporer, retour réalité, angoisse, tristesse, angoisse. Fumer, calmement, café, angoisse, coeur qui éclate, conscience qui s'écarte. Oublie de sois, rejet de sois, crachat sur le miroir, tirage de tignasse. Irritabilité, nervosité, acte compulsif, envie compulsif, envie incontrolé, pensé intrusif, meurtre, sang, boire, angoisse, questions, acheter, consommer, fumer, bronzer, menage, menage, menage, propreté, ranger, placer, ranger, à sa place, à sa place, trouver sa place dans toute cette place. Ne pas toucher, ne pas déranger, controler, se controler, émotion, acte, pensée. Cauchemar, panique attaque, 5h du matin, ne pas dormir, ne pas avoir peur, peur d'avoir peur.

Voila, en tout cas merci pour tout vos messages, j'attends le rendez vous, très stressée, surtout que je dois passer le permis, j'ai un rdv un jours après le psy, et une période à boire comme ça je ne sais même pas ce que je vais faire.
-Bisous à tous

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Calypso5 homme
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D’après moi, je trouve que tu es juste en dépression (et tu as ces envies de vider quand tu es en colère ou bien seule). Essaie quand même de consulter un psy parce que tu vas devenir de plus en plus dépendante de l’alcool si cela continue (tu auras au moins l’assurancehttps://i.ibb.co/QCW08Fd/transparent1.png). L’alcool peut soulager détresse d’aujourd’hui, mais quand la dépression commence à t’attaquer, cela revient au même.

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