Bonjour à tous,
Je viens ici pour partager mon expérience et recueillir des conseils sur une consommation problématique que je gère mal. J'ai plus de 40 ans, je suis dépendant au
cannabis depuis l'adolescence (15 ans), mais j'ai arrêté l'
alcool et le
tabac depuis plusieurs années.
Depuis quelque temps, il m'arrive d'acheter de la
cocaïne sur le
darknet, que je consomme en
sniff, en la combinant avec des
douilles de
cannabis. Le tout dans un contexte précis : masturbation devant du porno pendant plusieurs heures. C'est un schéma compulsif que je reproduis ponctuellement.
Pour avoir un suivi, je note à chaque session les heures de prise :
- Environ un petit trait de
cocaïne toutes les 20 minutes.
- Une
douille de
cannabis toutes les 1h15 environ (en diminuant la quantité au fil du temps).
- Et, systématiquement, en fin de session, je prends entre 5 et 20 mg de
Valium, car je termine toujours dans un état de mal-être intense.
Exemple concret de ma dernière session :
- 0,2 g de
cocaïne (de très bonne qualité, testée à plus de 90 %).
- 15 traits.
- 4
douilles de
cannabis.
- 20 mg de
Valium à la fin.
Le tout en environ 5 heures. Il s'agissait de ma première session après 2 mois d'abstinence concernant la
cocaïne, donc avec tolérance quasi nulle.
Mon problème :
Au-delà du 10ᵉ trait, je me retrouve systématiquement dans un état critique, surtout au niveau cardiaque, avec la sensation d'être à deux doigts du malaise grave, voire pire. Les deux à trois premières heures sont encore "gérables", mais ensuite mon corps et mon cerveau ne supportent clairement plus la
cocaïne.
Malgré ces symptômes, je continue généralement la session encore environ deux heures. C'est seulement vers la fin, quand je sens que je suis proche de l'overdose, que je prends du
Valium (10 ou 20 mg), qui finit par me calmer après environ 30 minutes.
Pour tenter de limiter les risques, j'ai mis en place la stratégie suivante :
- J'achète 1 gramme.
- Je le divise en sachets de 0,2 g pesés à l'avance.
- Je cache ces sachets dans un endroit inaccessible avant 10h du matin, pour me limiter à 0,2 g par tranche de 24h.
Cela m'oblige à ne consommer que dans un créneau précis : vers 10h je récupère un sachet, je consomme jusqu'à environ 15h. Ca me permet de récupérer un peu aussi entre deux sessions, sinon je reconsomme 4h après les
valiums.
Mes questions :
- Objectivement, est-ce que je risque ma vie avec cette façon de consommer ? J'ai conscience que la réponse est probablement oui, mais je suis dans un certain déni. Je précise que je fais cela seul, et en cas de problème grave, je sais que je serais incapable d'appeler les secours par peur et honte. Rien que d'écrire ça me fait prendre conscience que je préfère risquer la mort plutôt que demander de l'aide. C'est absurde, je le sais, et cela me motive à retourner consulter un psychologue.
- Avez-vous des conseils ou des retours d'expérience pour éviter ces "presque-overdoses" qui arrivent systématiquement en fin de session ?
J'ai bien conscience qu'espacer davantage les prises (par exemple toutes les 45 minutes) améliorerait probablement la situation, mais je me laisse submerger par l'excitation des 20 premières minutes, difficile à contrôler. Je vais peut-être essayer de documenter en direct ma prochaine session, dans l'idée que cela m'aiderait à ralentir le rythme.
Je ne mélange pas avec de l'
alcool, mais je me demande si une faible dose pourrait atténuer la brutalité des effets de la
cocaïne — même si je me doute que ce n'est pas recommandé. Ou alors mini benzo en début de session ?
En réalité, je n'ai personne à qui parler de cette addiction. Je suis conscient que je prends des risques sérieux, et j'aimerais échanger à ce sujet.
Merci de m'avoir lu.
Dernière modification par BranletteMan (05 juillet 2025 à 07:39)