Bonjour, voici mes quelques retours d'expériences avec le 3-ho-pcp.
Substance que j'ai beaucoup appréciée mais qui, hier, m'a mis une sacrée claque bien désagréable.
Première fois : J'étais fort fatiguée la journée avec un mal de tête. J'ai donc pris 19mg de 2fma (stimulant) vers 15h et une petite dose de
tramadol li (37,5mg, sans tolérance ça me fait déjà un effet sympa). Je me sens mieux et surtout, je suis de bonne humeur. Je range mon appart avec joie. Ca s'estompe. Je reprends 17mg 2fma à 20h.
Puis, ayant une sortie prévue le soir, je décide de tester le 3-ho-pcp. Je sniffe +-3mg à 22:20. À 22:30, petite coulée, léger début d'effets ou peut-être placebo.
À 23:20, je suis trop bien ! Légèrement dissociée mais très lucide, confiance, très détendue, bonne repartie, bonne humeur sans excès d'euphorie ni de stimulation... Les effets ont duré un peu + de 2h puis je suis rentrée, heureuse de cette expérience. J'ai bu 2 bières durant la soirée.
Deuxième fois : Je me rends à un petit concert où un ex avec qui c'est un peu spécial sera présent, ce qui me tend un peu. Donc je me dis que c'est l'occasion de retenter le petit mélange 2fma+3ho-pcp, afin d'être détendue et confiante au cas où on interagirait. Ce n'est pas arrivé je l'ai juste vu de loin, mais j'étais moins stressée par l'idée et ce mélange fut aussi agréable que la première fois. Les effets du 3ho sniffé durent 2h puis s'arrêtent sans
descente. J'en ai donc repris (entre 2,5 et 3mg) toutes les 2h, et j'ai passé une très bonne soirée, dans le même état d'esprit que la première fois. Je n'ai presque pas bu d'
alcool. Le lendemain, j'étais fatiguée mais moral ok.
Troisième fois :Cette fois, j'étais en soirée électro et ai pris du 3ho (3,5mg?) sans 2fma. La musique était un peu décevante et les effets aussi. Moins agréables, moins forts, sans bonne humeur. Je ne sais pas si c'est à cause du contexte, ou si c'est parce que c'est vraiment mieux avec du 2fma. Probablement les 2.
Quatrième fois :Et nous voici à mon expérience d'hier. J'avais d'abord un resto durant lequel j'ai bu 5 verres d'
alcool. Ensuite, avant d'arriver à une soirée, j'ai sniffé 4mg de 3ho-pcp (j'ai acquis une petite tolérance aux
opioïdes depuis, et le 3ho a des effets opi, donc je me suis permise d'en prendre un peu plus). J'ai bu 2 autres verres. Après 1h30, je ne ressens pas d'effets particuliers du 3ho. Déçue, je sniffe à nouveau 6mg (c'est une dose un peu forte, c'était un peu risqué alors que d'habitude je suis prudente - merci la deshinibition causée par l'
alcool 
). Il se passe encore bien 1h sans que je remarque beaucoup d'effets, je rebois une bière, mais je commence en réalité à être progressivement pétée. Puis vient un moment, peut-être 1h30 après la prise, où mes souvenirs deviennent flous. Je me sens super petée, crevée, faut que je rentre. Petit trou noir et je me retrouve dehors avec un ami. Impossible de prendre la voiture et trop à l'ouest pour rentrer seule même en marchant, cet ami me raccompagne à pieds chez moi. Je suis très gênée par mon état et je m'excuse beaucoup. Je suis un mélange de très saoule/dissociée sans aucune euphorie et avec une grosse fatigue, je vois flou, je titube, j'ai honte... Ca ne m'arrive jamais, même avec la
ketamine que je tolere très bien, ni des doses un peu + fortes d'
alcool. Au pire, les rares fois où j'ai atteint un tel état, j'avais l'euphorie et le fun qui allaient avec. Là, que dalle.
Arrivés chez moi, je me rends compte que mes clés sont dans ma voiture, garée devant la soirée! On y retourne. Je me sens incapable de refaire le trajet ensuite, alors je me couche dans ma voiture. Je n'arrive pas à dormir, je suis toujours aussi à l'ouest - parfois je ne sais plus où je suis. Y a plein de gens autour de ma voiture qui font la fête, c'est désagréable. Je suis dans une position improbable qui aurait dû être très inconfortable mais mon corps est engourdi. Après un temps long et indéterminé, je ne redescends toujours pas, mais n'en peux plus d'être là, c'est glauque et je me sens mal. Je rassemble mon courage pour marcher jusque chez moi à nouveau. Je me sens comme une épave dans la rue, j'ai toujours honte. Arrivée à ma porte, je n'arrive pas à l'ouvrir pendant un moment - je tournais la clé dans le mauvais sens

. Une fois au lit, je me suis endormie très rapidement (chose exceptionnelle).
Le matin, réveil en très mauvais état. Faiblesse, cœur rapide, corps inconfortable...(Comme souvent après une certaine dose d'
alcool pour moi). Je prends un peu de dihydrocodéine pour me recoucher et me sentir mieux. Ca fonctionne un moment, puis après 1h des nausées arrivent et resteront jusqu'au soir avec plusieurs vomis

. Après coup, je pense que j'ai peut-être fait une indigestion en plus du reste, car j'ai mangé plein gambas en date limite la veille, et cet état était trop long et trop trash pour être justifié par l'
alcool et la dhc (et le 3ho et autres dissoc ne me donnent jamais aucune nausée).
Conclusion : j'ai déjà pris un paquet de cuites, de drogues et de mélanges de toutes sortes, mais je ne me suis jamais sentie si mal, à l'ouest et si épuisée ! Quelqu'un m'a dit qu'il n'avait jamais vu quelqu'un avec des yeux aussi défoncés que les miens à la fin de la soirée

. Je ne comprends pas comment c'est arrivé si fort et avec tellement de retard (le 3ho monte lentement, mais 1h30 en
sniff, quand même... c'était beaucoup + court les autres fois) Ma probable indigestion aurait-elle joué un rôle là-dedans (effets forts/retardés/fatigue) ? L'
alcool a évidemment joué un grand rôle aussi et les 2 se sont fortement potentialisés - mais encore une fois, je n'ai jamais eu d'expérience négative du même genre avec la
ketamine après avoir bu.
Bref, sans rancune vis-à-vis du 3-ho-pcp, mais quoi qu'il en soit : plus jamais mélangé à + de 2 verres d'
alcool, et plus jamais + de 4mg d'un coup.