Salut,
Quel type de cure tu entames ?
Une induction à un
tso ?
Plusieurs mois, ce n'est pas forcément une longue période...certes, le corps normalement a le temps de s'habituer, mais dans mon expérience la tolérance et les effets de
sevrage sont moins difficiles après des "courtes" périodes.
Quand tu dis 2,5g, tu as testé tes prods ? Car il y a de la
came qui circule d'assez mauvaise qualité (genre 6% ou 10%)...elle marche quand on a pas de tolérance, mais ça fait augmenter les doses logiquement.
Du coup, 2,5g à 10%, ce n'est pas forcément une tolérance de ouf.
Après pour ta question, "comment ne pas retomber", j'avoue je ne me suis jamais posé la question dans ces termes. Pour moi, me mettre ce genre de pression c'est assez contreproductif.
Normalement même si la doxa sur les drogues a tendance à le cacher, il y a bien des bénéfices et des fonctions pour nos consos. Perso, je ne fais pas ça dans un élan nihiliste ou je sais pas quoi, mais car ça me fait du bien et ça m'aide...du coup, tant qu'on a pas acté et reconnu pourquoi on le fait, c'est difficile d s'imaginer de faire l'impasse sur le produit. Mais dans monncas, en sachant aussi parce que je lenfais, je sais que c'est ininvisageable d'arrêter à toujours. Au contraire, je préfère mettre tout en place pour faire en sorte de pouvoir continuer à consommer de temps en temps. Pour cela, il faut bien que ça ne soit pas un obstacle à ma vie, mais plutôt un aide...j'ai fini par trouver différentes stratégies de gestion de conso, éviter de subir les pertes de temps énergie et thune dues aux aléas de la prohibition et profiter comme ça me fait du bien.
Plutôt que de renoncer totalement, ce qui pour moi, me donne juste envie de consommer encore plus, j'ai un traitement qui m'évite le manque et la pression de consommer juste pour ne pas subir un
sevrage. Mais j'ai voulu aussi un traitement qui n'augmente pas trop ma tolérance et qui est compatible à une session de temps en temps.
Ma psy était persuadé que j'avais été mise sous
AD quand j'ai commencé mon traitement : cela m'apportait de la sérénité et apaisement...
Mais c'est vrai qu'avant de le commencer, j'ai consommé des
opiacés pendant une bonne dizaine d'années en occasionnel et heureusement à l'époque il y avait de la
codéine en vente libre pour amortir les sessions (voire aussi
opium, têtes et graines de
pavot,
kratom). Je me suis toujours demerdé pour ne pas subir de manque à la trainspotting, j'ai souvent arrêté progressivement entre une session et une autre.
L'idée de souffrir pour expier le péché d'avoir consommé ça ne marche pas pour moi (et à priori, pour beaucoup d'autres personnes). On m'avait proposé un
sevrage en hospitalier, autant dire que l'idée d'un tel traumatisme, tout en sachant aussi que pour mon fonctionnement ça ne pouvait pas marcher l'idée de ne jamais plus consommer, ça ne m'a pas trop réjoui.
Si tu lis le forum, il y a plusieurs témoignages de personnes qui ont arrêté brutalement, mais si cela n'est pas preparé et surtout si c'est juste pour l'envie d'être "clean" car c'est "bien" (pression de la famille, société etc), souvent ça se transforme en échec. Alors que pour moi ça vaut le coup même de remettre en question cette idée d'"échec ", reprendre une conso qui peut faire du bien ce n'est pas une faiblesse, l'important pour moi est juste de ne pas avoir de répercussions négatives et les limiter au maximum...
Sans compter que des arrêts brutaux peuvent aussi enduire des syndromes de
sevrage prolonges (PAWS).
Après, dans ton cas spécifique j'ennsais rien...comme ça ne fait pas beaucoup de temps que tu consomme, il se peut très bien qu'une fois le
sevrage physique réglé, tu n'ai plus besoin de consommer, mais comme je disais ça dépend aussi du pourquoi tu le fais et pourquoi tu arrêtes...
N'hésite pas à nous en dire plus