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Jehol a écrit
Je pense que le LP est plus vicieux dans le sens ou la diffusion lente est plus longue et personnellement j'ai beaucoup de mal à arrêter. Baisser ça va sur plusieurs semaines / mois, mais pas arrêter complétement.
Si déjà le LP m'aide à baisser, tout en me sentant plus équilibrée et plus stable, alors c'est déjà pas mal
L'arrêt viendra quand ça viendra. Je cherche juste à me stabiliser correctement pour me permettre de reprendre les reines de ma vie.
Concernant la difficulté d'arrêt vois-tu, je pourrais en dire pareil pour le L.I. Son action étant rapide et plus courte, fait qu'il ne comble pas le manque sur les 24h avec une tendance à me donner à-coups de boost dans ses effets.
Ce qui ne le rend pas vraiment facile à arrêter je trouve..
D'ailleurs, je ne peux pas en prendre trop tard dans la journée (déjà testé plusieurs fois) sinon impossible de m'endormir...
Et je suppose qu'en me privant de tramadol le soir, c'est logique de me trouver avec les jambes qui tiraillent le lendemain matin au réveil..
Quoique vu la durée de vie du L.I, je ne sais pas s'il peut avoir un effet significatif sur le manque du lendemain matin...
Je relative et je me me dis qu'heureusement, j'ai les gouttes pour me soulager dans l'heure qui suit le réveil...
Mais, je suis réaliste, je ne pourrais pas baisser tant que je ne me serais pas stabiliser au préalable dans mon manque...
Dernière modification par Mlle*Ordinaire (08 octobre 2025 à 10:43)
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Mlle*Ordinaire a écrit
Je lui ai demandé de m'en ajouter à ma dose, juste histoire le temps de m'y habituer... Mais refus net et à ajouter " Mettre du LP en plus du L.I c'est reculer".
Ayant peu de stock en L.I et par peur de ressentir encore plus du manque, un peu avec la panique j'ai alors refusé..
J'ai alors commandė du tramadol L.P sur internet et j'aimerais avec, établir un protocole de stabilisation avant de passer à la baisse.
C'est violent !
Ton médecin t'a refusé d'essayer un protocole sur lequel tu as fait des recherches et que tu penses pourrait te convenir, ou au moins d'essayer quelque chose d'autre qui serait en accord avec ton souhait (te stabiliser au tramadol) et d'un point de vue perso vu ta situation je trouve pas ça déconnant à première vue, bien que je ne connaisse pas suffisamment tous les paramètres pour juger.
Avoir une place dans le choix de son traitement, ça demande d'accepter et de prendre en compte l'agentivité des PUD.
Et la raison proférée en dit long : Le LP c'est "reculer", parce que le "toxique" reste plus longtemps, c'est la seule raison !
C'est de la violence institutionnelle et je pense sans trop aller trop loin dans l'interprétation que c'est aussi parce que dans sa tête, si on passe au LP = plus dur à sevrer = tu seras dépendante plus longtemps, et ça c'est pas bien!
si le tramadol LP te permet de pas avoir des débuts de keum tous les matins, te permet de lisser le high pour te faciliter l'endormissement, franchement je vois pas là où y'a un souci honnêtement...
tu as essayé quand la dernière fois le tramadol un peu plus tard dans la journée pour voir les effets sur le sommeil? Peut être qu'en attendant ça pourrait déjà valoir le coup d'essayer d'espacer les prises dans la journée, et voir si t'arrives à t'endormir ou si ça te stimule toujours trop...
Pour le coup le tramadol y'a pleins de fois où je me sentais super stimulé, limite speed, et en fait je ferme les yeux et je dors comme un tank pendant 9h lol mais j'avais l'à priori que j'arriverais pas à dormir
Mlle*Ordinaire a écrit
Je me suis donc confiée à ma traitant et elle m'a répondu qu'elle n'était pas trop pour me faire passer au tramadol L.P prétextant que je risquerais de ne pas trop le sentir et qu'en plus, il serait bien plus difficile de baisser..
Elle était pour me faire un essai mais en remplaçant directement la moitié de ma dose L.I en L.P.
ça aussi c'est super violent, en partant d'une croyance fondée sur aucun argument, on t'assène du chantage, en gros : "ok pour faire ce que tu veux mais on divise la dose de moitié", comme un dernier élan de tentative de contrôler la situation. Ben ouais, si c'est toi qui trouve la molécule sous la forme la plus adaptée, il faut quand même pouvoir dire qu'on a mis son grain de sel là-dedans!
Et il en résulte qu'au final tu t'approvisionnes sur le marché noir, et c'est pas une critique évidemment, je fais pareil (et tu me fais d'ailleurs penser qu'il faut que j'aille acheter un peu de tramadol pour me faire du stock!), c'est juste la conséquence de la non-écoute, non prise au sérieux de tes idées
je vois pas trop pourquoi dire que l'idée de passer au LP directement est pas ouf, et même de baisser le dosage, seraient intrinsèquement les premiers réflexe à avoir. Je trouve que la réflexion que tu as peut être à explorer, dommage que ça se fera donc sans la personne qui te suit
bon courage
Dernière modification par Agartha (08 octobre 2025 à 15:40)
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Agartha a écrit
tu as essayé quand la dernière fois le tramadol un peu plus tard dans la journée pour voir les effets sur le sommeil?
Alors pour répondre à ta question:
Cet été, j'ai essayé à plusieurs reprises de mettre du tramadol L.I le soir et j'en suis revenu toujours à la même conclusion:
Le tramadol (en tous cas le L.I) au couché me laisse en éveil et je ne dors pas avant 2-3h du matin et encore je m'aide de l'oxomemazine (10-15ml). Un sirop que je prends tous les soirs depuis plusieurs mois, à défaut de mieux. Et pourtant, j'en ai fais part à la traitant de ces problèmes de sommeil...
De plus, même en essayant d'étaler le tramadol avant le couché, je me suis rendu compte que ça revenait au même le lendemain matin: j'ai toujours des symptômes de manque...
Heureusement qu'il y a les gouttes pour me soulager assez vite. Le soulagement n'est pas total mais je me contente de ça. Ça me permet au moins de me préparer, de manger avant de prendre le reste du tramadol en gélules (150 mg l.i)
Les gouttes m'ont permis de gagner 3h dans ma journée. Avant, sans les gouttes, j'attendais 3 heures dans le manque sans pouvoir manger, la douleur faisait que je n'avais ni l'intérêt, ni l'appétit pour me nourrir..
Quoiqu'il en soit, pour en revenir au tramadol au couché, j'ai fini par abandonné l'idée d'en prendre le soir voyant que ça n'aboutissait pas vraiment à une amélioration que ce soit niveau sommeil ou niveau manque du lendemain au levé.
D'ailleurs, en exposant la situation à la généraliste, particulièrement sur les symptômes de manque qui persistait au levé. Celle-ci m'a fait comprendre que le manque sera toujours là et m'a demandé:
"Jusqu'à où vous accepteriez les douleurs liées au manque pour un sevrage dégressif?"
En gros, j'ai compris que ça serait à moi de prendre sur moi.
Déjà qu'aujourd'hui je souffre encore du manque, alors si je commence à baisser, je n'ose même pas imaginer..
Je me rends bien compte que le suivi n'est pas du tout conciliant..
Le plus grave c'est que j'ai fini par passer dessus et j'écoute qu'à moitié ce que la médecin me dit en RDV.
Je suis arrivée à faire mon propre protocole, le plus doux que je peux selon le stock qu'on m'accorde...
Sauf que voilà, je me sens bloquée avec mon protocole. Je ne le trouve pas assez viable pour que je puisse baisser en toute sécurité..
J'aimerais bien un jour outrepasser le stade "encaisser pour encaisser"..
J'ai pris aussi l'initiative de prendre RDV dans un Csapa hors de ma ville. Le RDV aura lieu en Janvier 2026.
Je n'attends plus rien de ma traitant si ce n'est que de me prescrire suffisamment ce qu'il faut.
J'aimerais bien changée mais j'ai vraiment peur de tomber sur pire.
Si elle n'avait pas la main sur mes prescriptions, je n'hésiterai pas à aller voir ailleurs..
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