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Doo-J a écrit
Il n'existe pas vraiment de substitut à la cocaïne,car elle ne provoque pas d'addiction physique.
Salut Doo-J, je cite le début de ton message pour le modérer.
Dire qu'il n'existe pas Traitement de Substitution à la Cocaïne parcequ’elle ne provoque pas d'addition physique est totalement faux.
La principal dépendance à la cocaïne est psychologique, mais j'ai personnellement vécu des petites phases de dépendance physique avec la cocaïne, gros tremblement, impossible de prendre en main ma bouteille sans tous faire valser, symptômes qui disparaissait immédiatement après avoir taper ma première base.
S'il n'existe pas de Traitement Officiel, c’est parceque aucun traitement ne fait consensus pour l'utiliser à grande échelle (rien à voir avec dépendance physique VS dépendance Psychologique)
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Dernière modification par Morning Glory (25 février 2025 à 20:51)
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ciel1992 a écrit
Bonjour,
J'ai vu sur le site des témoignages sur la prise de Ritaline comme substitut à la cocaine. Mais la discussion est ancienne et j'aimerais des témoignages récents.
Avez-vous essayé la Ritaline comme substitut et comment ca se passe?
Je suis addict à la cocaine et je cherche fiévreusement un substitut avec mon psychiatre. merci à tous
Salut je prenais de la cocaïne avant de commencer le Concerta 36mg par jour et avec ce médicament j'ai augmenté les doses de c au fur et à mesure inconsciemment car ce médoc augmente ta tolérance à la c et baisse ta sensibilité si tu veux.
Ça m'empêchait pas du tout de consommer le Concerta m'a fait des effets euphorisant que je n'avais pas par exemple le matin avant d'aller au boulot si je n'en prenais pas mais disons que comme c'est à libération prolongée ça te fait moins un boost rapide et intense de ta confiance et de ton estime personnelle mais plus une sensation d'être de bonne humeur et concentré en restant attentif à ce qui se passe autour de toi.
L'un n'empêche pas l'autre mais les effets sont différents.
Si tu recherches un stimulant pour gérer ta distraction mentale pendant la journée ça peut être utile mais ça ne t'empêche pas de vouloir les effets de la c à côté selon moi.
My two cents
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Gregouzerr a écrit
ciel1992 a écrit
Bonjour,
J'ai vu sur le site des témoignages sur la prise de Ritaline comme substitut à la cocaine. Mais la discussion est ancienne et j'aimerais des témoignages récents.
Avez-vous essayé la Ritaline comme substitut et comment ca se passe?
Je suis addict à la cocaine et je cherche fiévreusement un substitut avec mon psychiatre. merci à tousSalut je prenais de la cocaïne avant de commencer le Concerta 36mg par jour et avec ce médicament j'ai augmenté les doses de c au fur et à mesure inconsciemment car ce médoc augmente ta tolérance à la c et baisse ta sensibilité si tu veux.
Ça m'empêchait pas du tout de consommer le Concerta m'a fait des effets euphorisant que je n'avais pas par exemple le matin avant d'aller au boulot si je n'en prenais pas mais disons que comme c'est à libération prolongée ça te fait moins un boost rapide et intense de ta confiance et de ton estime personnelle mais plus une sensation d'être de bonne humeur et concentré en restant attentif à ce qui se passe autour de toi.
L'un n'empêche pas l'autre mais les effets sont différents.
Si tu recherches un stimulant pour gérer ta distraction mentale pendant la journée ça peut être utile mais ça ne t'empêche pas de vouloir les effets de la c à côté selon moi.
My two cents
Oui c'est clair je te crois bien évidemment.
Même sous Concerta je voulais quand même prendre un peu en soirée ça remplaçait pas du tout mais l'inconvénient c'est la tolérance qui est augmenté avec un traitement au concerta Alors tu prends de plus grosse doses sans vouloir être trop défoncer c'est juste naturel comme le Concerta baissait ma sensibilité à la cocaïne.
Mais attention je vous préviens pour ceux comme moi, j'ai arrêté le traitement pendant les vacances de Noël et comme je n'avais pas pris de concerta depuis 7 jours bah les traces comme d'habitude avec le traitement m'ont bien secoué je m'y attendais pas alors faîte gaffe sinon palpitations cardiaques Etc même si vous pas cardiaque comme moi...
Safe taking first!
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Doo-J a écrit
Il n'existe pas vraiment de substitut à la cocaïne,car elle ne provoque pas d'addiction physique.
P
our substituer les opiacés tu peux utiliser d'autres produits car ils vont venir calmer le manque en libérant les même substances (ou des dérivés) que les opiacés mais de façon plus contrôlé (metha, sub).
Je ne dis pas que la ritaline est inefficace pour traiter un manque de cocaïne mais cela n'aura (à mon avis) pas les mêmes résultats qu'une substitut opiacés par exemple.
La ritaline va provoquer un peu les même effets que la coke mais ça ne sera vraiment pas pareil, tu peux utiliser ce produit si il te sert à ne pas consommer mais si tu veux sortir de la coke de façon durable alors je pense que le mieux c'est un travail psychologique personnel.
Savoir pourquoi tu consommés, qu'est ce que tu recherches, comment combler le manque de cocaïne sans en reprendre etc....
Toutes ces questions là.
Tu peux envisager une medicamentation genre ritaline comme tu dis, je sais que le mucomyst est prôné par certains comme utile pour un sevrage moi je n'ai jamais essayé.
Tu peux envisager des benzos si tu es anxieux, des somnifères si tu as du mal à dormir, du spasfon si tu as mal au bide etc....
Attention de ne pas switcher d'un produit à l'autre et ne prend pas mes conseils au pied de la lettre, ce sont des pistes de réflexions.
Parle-en à ton toubib et fais bien attention.
Sans aller jusqu'à dire que c'est qu'une histoire de volonté, c'est AU MOINS 70% du truc.
Bon courage pour ton sevrage.
Cordialement.
Il y a tout de même en œuvre une habitude du cerveau et un dérèglement neuronal des principes et des cycles de récompenses. Ceux-ci ont un substrat "physique". C'est certes plus une mauvaise habitude du cerveau qu'une accoutumance, mais cette mauvaise habitude s'inscrit bien au niveau neuronal.
Ceci explique la puissance "physique" du craving, impérieuse.
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Soso1234 a écrit
La ritaline est une forme d'amphétamine. Je ne suis cependant pas certain qu'elle réponde au besoin de "rush" lié à la C, et donc pas certain qu'elle soit un bon "pansement" pour la Craving.
Attention, la ritaline c'est à base de Méthylphénidate, qui n'agit qu'en tant qu'inhibiteur de recapture de la dopamine, contrairement aux amphétamines (type Aderall, Dexedrine) qui agissent en libérateur.
Faîtes attention avant d'affirmer ce genre de choses
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Soso1234 a écrit
Doo-J a écrit
Il n'existe pas vraiment de substitut à la cocaïne,car elle ne provoque pas d'addiction physique.
P
our substituer les opiacés tu peux utiliser d'autres produits car ils vont venir calmer le manque en libérant les même substances (ou des dérivés) que les opiacés mais de façon plus contrôlé (metha, sub).
Je ne dis pas que la ritaline est inefficace pour traiter un manque de cocaïne mais cela n'aura (à mon avis) pas les mêmes résultats qu'une substitut opiacés par exemple.
La ritaline va provoquer un peu les même effets que la coke mais ça ne sera vraiment pas pareil, tu peux utiliser ce produit si il te sert à ne pas consommer mais si tu veux sortir de la coke de façon durable alors je pense que le mieux c'est un travail psychologique personnel.
Savoir pourquoi tu consommés, qu'est ce que tu recherches, comment combler le manque de cocaïne sans en reprendre etc....
Toutes ces questions là.
Tu peux envisager une medicamentation genre ritaline comme tu dis, je sais que le mucomyst est prôné par certains comme utile pour un sevrage moi je n'ai jamais essayé.
Tu peux envisager des benzos si tu es anxieux, des somnifères si tu as du mal à dormir, du spasfon si tu as mal au bide etc....
Attention de ne pas switcher d'un produit à l'autre et ne prend pas mes conseils au pied de la lettre, ce sont des pistes de réflexions.
Parle-en à ton toubib et fais bien attention.
Sans aller jusqu'à dire que c'est qu'une histoire de volonté, c'est AU MOINS 70% du truc.
Bon courage pour ton sevrage.
Cordialement.Il y a tout de même en œuvre une habitude du cerveau et un dérèglement neuronal des principes et des cycles de récompenses. Ceux-ci ont un substrat "physique". C'est certes plus une mauvaise habitude du cerveau qu'une accoutumance, mais cette mauvaise habitude s'inscrit bien au niveau neuronal.
Ceci explique la puissance "physique" du craving, impérieuse.
Oui mais je pense cependant qu'il faut différencier craving et manque physique.
J'ai fumé pas mal de cocaïne depuis 1 an et demi donc je sais vraiment ce qu'est le craving, une obsession permanente, des images mentales qui t'empêchent de dormir où tu imagines aspirer la fumée et la sensation que cela va te faire, des rêves où tu fumes la coke, et l'obsession qui revient au réveil et qui ne te lâche jamais. C'est si intense que tu ne peux pas penser à autre chose, jusqu'à racheter un nouveau gramme.
Mais de mon expérience, cela n'a absolument rien à voir avec un manque physique d'opiacés où ton corps est horriblement malade de ne pas avoir le produit, et ce, indépendemment de toute envie psychologique (même si celle-ci peut exister par ailleurs).
On ne peut pas dire qu'un manque physique est plus dur à supporter qu'un craving de C, ça dépend des gens, et c'est juste différent. Certains considèrent qu'un manque physique est même plus facile à gérer car en 4-5 jours ça peut être plié et qu'on peut se substituer avec une diminution progressive des doses pour ne pas souffrir du tout.
Il ne faut pas se dire que psychologique = imaginaire donc pas dur et physique = réel donc dur, c'est un total stéréotype.
Contre le craving, il n'y a aucun substitut. Cette impulsion irrépressible est donc particulièrement difficile à gérer d'autant qu'elle peut mettre très longtemps à s'atténuer.
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Carolina Dreams a écrit
Quand on dit que c'est "psychologique": ca veut dire que c'est chimique: une question de neurotransmetteurs surtout...
Ce qui aurait pu m'aider, c'est de savoir qu'un sevrage provoque les symptômes: asthénie, hypersomnie, apathie, être dans les choux, dans le brouillard, symptômes dépressifs, etc, pdt un moment...
Ca peut etre pas mal de prévoir se mettre en arret maladie, accepter sans culpabilité que oui je suis en convalescence, donc faut être bienveillant envers moi même, c'est ok si j'arrives à rien faire et que je suis plus fonctionnel.le pour rien.
Ca aurait pu m'aidé de vivre cela comme si je sortais d'une opération et que j'avais besoin d'un temps de convalesence sans culpabiliser.
Savoir que pendant ce temps là, mon cerveau vas pas produire de adrénaline, dopamine, sérotonine, et c'est vachement emmerdant pour plein de trucs, il va pas comprendre tout de suite pourquoi y en a plus et va pas en produire car il attends que je lui en redonnes...
Après, j'ai essayé de provoquer cela naturellement (j'ai cherché toutes les activités ou ingrédients qui provoque naturellement la production de ces neurotransmetteurs là..., mais c'est pas évident de faire tout ca car t 'as pas l'energie pour non plus)
Un psychiatre m'avait prescrit un antidepresseur un peu stimulant, mais j'avais détesté, et j'avais arreté de le prendre au bout de qqes jours, je suis partie à la campagne...
En fait j'crois que faut gérer ca comme un descente: tu attends et ca ira de mieux en mieux mais très lentement et doucement... Faut pas être pressé
Carolina Dreams a écrit
Quand on dit que c'est "psychologique": ca veut dire que c'est chimique: une question de neurotransmetteurs surtout...
Ce qui aurait pu m'aider, c'est de savoir qu'un sevrage provoque les symptômes: asthénie, hypersomnie, apathie, être dans les choux, dans le brouillard, symptômes dépressifs, etc, pdt un moment...
Ca peut etre pas mal de prévoir se mettre en arret maladie, accepter sans culpabilité que oui je suis en convalescence, donc faut être bienveillant envers moi même, c'est ok si j'arrives à rien faire et que je suis plus fonctionnel.le pour rien.
Ca aurait pu m'aidé de vivre cela comme si je sortais d'une opération et que j'avais besoin d'un temps de convalesence sans culpabiliser.
Savoir que pendant ce temps là, mon cerveau vas pas produire de adrénaline, dopamine, sérotonine, et c'est vachement emmerdant pour plein de trucs, il va pas comprendre tout de suite pourquoi y en a plus et va pas en produire car il attends que je lui en redonnes...
Après, j'ai essayé de provoquer cela naturellement (j'ai cherché toutes les activités ou ingrédients qui provoque naturellement la production de ces neurotransmetteurs là..., mais c'est pas évident de faire tout ca car t 'as pas l'energie pour non plus)
Un psychiatre m'avait prescrit un antidepresseur un peu stimulant, mais j'avais détesté, et j'avais arreté de le prendre au bout de qqes jours, je suis partie à la campagne...
En fait j'crois que faut gérer ca comme un descente: tu attends et ca ira de mieux en mieux mais très lentement et doucement... Faut pas être pressé
Et je rejoins Carolina Dreams sur la totalité de ce qu'elle décrit.
Je n'ai pas été consommatrice d'autre chose que de Tramadol, mais j'ai été suivie en CSAPA et je suis actuellement sous Méthadone, j'ai tenté le sevrage brutal (un des pires souvenir de ma vie) puis dégressif (une période que je qualifierais de... Monstrueuse...), je n'ose pas imaginer ce qu'il en est de stopper la C...
Prends tout ton temps. Entoures toi de personnes saines. Rapproches toi d'anciennes connaissances "positives". Écartes, à l'inverse, les relations qui consomment. Certaines de ces relations peuvent t même faire foirer ton sevrage, ton sevrage leur renvoyant leur incapacité à se sevrer, certaines personnes peuvent, parfois sans le vouloir, te pousser à la faute.
Pour ce qui est des stimulations qui pourraiét te faire stopper le craving, je n'en ai pas réellement. Je suis nulle pour ce type de conseils. Dans le sens où je me suis posé un milliard de fois la question pour moi, sans trouver de réponse...
Mais je sais que l'entourage est PRIMORDIAL, et la NON culpabilisation en cas de rechute.
Ce ne sera pas une ligne descendante linéaire, mais en petites dents de scie... Acceptes-le. Tu es déjà d'une très grande force de prendre le taureau par les cornes, crois-moi.
J'ai fait l'autruche pendant 16 ans avec le Tramadol, même quand j'en étais arrivée à 1gr200/jour de conso...
Je t'envoie TOUT mon courage, et j'ai hâte de lire de tes nouvelles. Myna
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