
Hors ligne

Hors ligne

Hors ligne

ammmm a écrit
Hello !!
Bon je refais un passage sur psychoactif, j’ai l’impression que mon corps fonctionne étrangement.
Bon déjà le cannabis ne m’a jamais donné d’addiction ce qui est normal de ce que j’ai entendu.
Ensuite j’ai eu une consommation assez élevée de Codéine pour des douleurs, pendant environ 1 mois. Après ça j’ai quand même multiplié les ordonnances par des médecins "vendeurs" sur internet (Feeli)
Mais pas de réel soucis pour le sevrage, juste énervée.
Ensuite c’était le tramadol, qui a duré un bon moment, pour des douleurs au dos, que je me faisait prescrire ou que j’achetais en coin de rue, majoritairement pour la douleur mais j’ai toujours kiffer le petit effet du tramadol. Pareil pas de symptômes de sevrage, juste envie d’en prendre mais rien de physique donc j’ai pu stopper.
J’étais sous seresta 25 à 50 mg depuis environ 3 ans, on est ensuite passer au valium depuis environ 1 an, (10mg matin midi et soir) que je prenais quotidiennement au début, puis en fait il y a des jours ou je l’oublie et ça va, d’autres ou j’ai juste des tremblements dans les mains ou les larmes faciles.
Consommation d’alcool quotidienne depuis plus d’un an, uniquement le soir (Sauf jour de congé la je commence dans la matinée)
Je suis partie en cure dans un hopital psy, 1 mois environ, ils m’ont laissé le valium je suis passée à 50mg par jour et donc zéro alcool, ça allait, puis ils ont décidé de soudainement diminuer le valium donc ça n’allait plus du tout, j’ai fais en sorte d’en ramener à l’hopital par des proches bref n’importe quoi, je me suis fais cramée, j’ai décidé de sortir.
Le soir même de ma sortie, j’ai été au bar et pour être honnête je ne me souviens pas de la fin de soirée juste qu’un homme était dans mon lit (Il l’est toujours à l’heure actuelle)
Mais donc j’ai commencé à consommer au bar (avant je buvais ma demie bouteille de vodka ou bouteille entière seule) donc le bar me revenait bcp plus cher. Résultat je suis à découvert bref.
Pour en revenir à mon problème, je n’ai aucun gros manque physique dans toutes les substances que j’ai essayé.
Mais évidement je n’ai jamais passer un soir sans zéro alcool
Cela dis j’ai beaucoup diminué, et je me sens hyper fatiguée depuis que je bois moins, ce qui devrait être l’inverse???
Bon désolée pour ce long message j’espère avoir un retour de quelqu’un en tout cas, PRENEZ soin de vous ????
Coucou!
Merci pour ton message qui m'a fait rire. (Car ton titre assez comique contredit ce que tu racontes à l’intérieur). J'ai l'impression que tu as la capacité de développer rapidement des addictions comme tout le monde, à de multiples substances: mais là ou tu es malin.e c'est que tu tourne vite de substance, tu te rend compte facilement que là ce produit pourrait devenir problématique donc tu te sèvre, et tu y arrives, et puis tu essaye autre chose. Je trouve que ta démarche est assez safe, tu prends soin de toi (le fait que tu notes tes conso etc) je trouve que tu as une belle façon de gérer...
Je suis aussi abstinente à l'alcool, et oui je confirme, la fatigue est normal... J'ai l'impression que c'est de l'alcool que tu es en train d'essayer de te sevrer en ce moment, je sais que c'est le plus difficile car il est très présent dans nos société. Mais je trouve que l'abstinence à l'alcool apporte beaucoup (enfin moi j'avais pas le choix, c'etait une question de survie, j'aurai vraiment mal finie sans ça), par contre quand j'y retourne c'est hardcore ca vrille en orange mécanique... un verre puis un autre puis un autre puis j'entame de l'alcool fort et je fais des black out de plusieurs heures ou je prends de la drogue et ou je retourne toute la ville et quand je retrouve les gens qui m'ont croisé et qu'ils me racontent j'hallucine, j'apprends que j'ai fait ci ou ca à telle personne, je me cache et je ressors de ces episodes en combattant de guerre blessé (ce n'est pas une image, les blessures sont reelle), c'est un délire
Dernière modification par Carolina Dreams (01 novembre 2025 à 21:22)
Hors ligne

ammmm a écrit
J’étais sous seresta 25 à 50 mg depuis environ 3 ans, on est ensuite passer au valium depuis environ 1 an, (10mg matin midi et soir) que je prenais quotidiennement au début, puis en fait il y a des jours ou je l’oublie et ça va, d’autres ou j’ai juste des tremblements dans les mains ou les larmes faciles.
Consommation d’alcool quotidienne depuis plus d’un an, uniquement le soir (Sauf jour de congé la je commence dans la matinée)
Je suis partie en cure dans un hopital psy, 1 mois environ, ils m’ont laissé le valium je suis passée à 50mg par jour et donc zéro alcool, ça allait, puis ils ont décidé de soudainement diminuer le valium donc ça n’allait plus du tout, j’ai fais en sorte d’en ramener à l’hopital par des proches bref n’importe quoi, je me suis fais cramée, j’ai décidé de sortir.
Le soir même de ma sortie, j’ai été au bar et pour être honnête je ne me souviens pas de la fin de soirée juste qu’un homme était dans mon lit (Il l’est toujours à l’heure actuelle)
Mais donc j’ai commencé à consommer au bar (avant je buvais ma demie bouteille de vodka ou bouteille entière seule) donc le bar me revenait bcp plus cher. Résultat je suis à découvert bref.
Pour en revenir à mon problème, je n’ai aucun gros manque physique dans toutes les substances que j’ai essayé.
Mais évidement je n’ai jamais passer un soir sans zéro alcool
Néanmoins quand je lis ça je dois reconnaître que cela me questionne. Comment peux tu affirmer que tu n'as aucune addiction en écrivant ce que j'ai cité ?
Ils ont trop baissé le valium et ça a eu, selon toi, un impact. À partir de là, je pense qu'on peut parler d'une forme de dépendance à ce médicament non?
Je suis vraiment pas entrain de te dire que ton ressenti est faux attention ! Mais ayant déjà vécu ce genre de situation, je ne peux m'empêcher de faire appel à la prudence car le jour où ca te tombe dessus, c'est déjà un deuil en moins à faire. Et surtout ça atténuera la culpabilité de s'être trompé si ça arrive, ce que je ne te souhaite pas évidemment
. Le déni m'a fait trop de mal pour que je n'ose pas en parler, en mon nom bien sûr.
À +
Dernière modification par Myozotis (01 novembre 2025 à 22:03)
Hors ligne

Hors ligne

Myozotis a écrit
Salut !
Peut être que niveau Valium il il y a une dépendance légère physique mais j’arrive à m’en passer dans certaines situation, je sais pas trop? (Je suis totalement bourrée à l’heure de ce message)
En tout cas, j’espère que tu vas mieux maintenant?
Et pour le déni honnêtement je n’en sais rien… Merci à toi !!!!
Je sais, par expérience, qu'il y'a des personnes qui ont toujours su gérer leur consommation en ne vivant jamais une quelconque addiction. Je suis toujours admirative de ces gens et je me suis rendue compte que la "discipline" faisait partie de leur réussite.
Perso j'ai toujours été à fond, sans grande précaution et j'avoue que j'ai esquivé les sevrages violents pendant pas mal d'années. J'arrêtais hyper facilement. Mes potes trouvaient que je gérais bien ma consommation de came, étonnés de ne pas me voir plus en manque que ça.
J'ai fini par intégrer l'idée que j'allais toujours échapper au manque si je faisais attention, au point de rentrer dans un déni total. Après plusieurs années de conso j'avais tous les symptômes de sevrages mais je n'y croyais pas, soit j'étais malade ou juste en redescente et c'est même allé encore plus loin. On a fini par me faire des examens pour chercher l'origine des douleurs que personne ne comprenaient. Si c'est pas ouf quand même.
Les médecins m'ont demandé plusieurs fois ce que je prenais et j'ai nié ma consommation d'opiacés de peur qu'ils pensent qu'il s'agisse de ça, de me faire stigmatiser donc in fine ne pas me faire soigner correctement.
Il m'a fallu du temps pour réaliser tout ça, j'ai toujours compensé avec d'autres produits jusqu'au jour où j'ai littéralement perdu pied avec l'héroïne. J'ai fini par avoir un traitement methadone que j'ai arrêté brutalement au bout de 5 ans, me sentant invincible, et je peux garantir que ça a été la plus grosse claque de ma life! Je ne le souhaite à personne.
C'est pour cette raison que je pense qu'il est très important d'avoir en tête que personne n'est immunisé contre le manque. Alors oui il y'a des exceptions, plus que ce que l'on ne sait à mon avis et franchement tant mieux !
Sinon, cela peut prendre un mois comme des années, rien n'est écrit mais le fait d'en avoir conscience et de s'y préparer un minimum évite les mauvaises surprises. Je parle de mon expérience sans en faire une généralité.
ammmm a écrit
J’étais sous seresta 25 à 50 mg depuis environ 3 ans, on est ensuite passer au valium depuis environ 1 an, (10mg matin midi et soir) que je prenais quotidiennement au début, puis en fait il y a des jours ou je l’oublie et ça va, d’autres ou j’ai juste des tremblements dans les mains ou les larmes faciles.
Consommation d’alcool quotidienne depuis plus d’un an, uniquement le soir (Sauf jour de congé la je commence dans la matinée)
Je suis partie en cure dans un hopital psy, 1 mois environ, ils m’ont laissé le valium je suis passée à 50mg par jour et donc zéro alcool, ça allait, puis ils ont décidé de soudainement diminuer le valium donc ça n’allait plus du tout, j’ai fais en sorte d’en ramener à l’hopital par des proches bref n’importe quoi, je me suis fais cramée, j’ai décidé de sortir.
Le soir même de ma sortie, j’ai été au bar et pour être honnête je ne me souviens pas de la fin de soirée juste qu’un homme était dans mon lit (Il l’est toujours à l’heure actuelle)
Mais donc j’ai commencé à consommer au bar (avant je buvais ma demie bouteille de vodka ou bouteille entière seule) donc le bar me revenait bcp plus cher. Résultat je suis à découvert bref.
Pour en revenir à mon problème, je n’ai aucun gros manque physique dans toutes les substances que j’ai essayé.
Mais évidement je n’ai jamais passer un soir sans zéro alcoolNéanmoins quand je lis ça je dois reconnaître que cela me questionne. Comment peux tu affirmer que tu n'as aucune addiction en écrivant ce que j'ai cité ?
Ils ont trop baissé le valium et ça a eu, selon toi, un impact. À partir de là, je pense qu'on peut parler d'une forme de dépendance à ce médicament non?
Je suis vraiment pas entrain de te dire que ton ressenti est faux attention ! Mais ayant déjà vécu ce genre de situation, je ne peux m'empêcher de faire appel à la prudence car le jour où ca te tombe dessus, c'est déjà un deuil en moins à faire. Et surtout ça atténuera la culpabilité de s'être trompé si ça arrive, ce que je ne te souhaite pas évidemment. Le déni m'a fait trop de mal pour que je n'ose pas en parler, en mon nom bien sûr.
À +
Hors ligne