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KloboLaDéter a écrit
Étant borderline et dépressive chronique ce sont réellement des descentes atroces pleine d'idées noire et un sentiment de vide intense, aucune émotion à part de la tristesse ou de la colère
Étant dans la même situation que toi, tout ce que je peux te dire c'est que j'ai, personnellement, complètement arrêté la MDMA. C'est un catastrophe sur moi XD. J'ai persévéré et ça a débouché sur un état de mal être intense pendant plus de 6 mois.. je le souhaite vraiment à personne.
Ce n'est que mon expérience mais au vu de ce que tu décris je préfère te prévenir ; si ça le fait vraiment pas, ne pousse pas. Le but reste de prendre du plaisir !
À +
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KloboLaDéter a écrit
C'est bien ce que je redoutais, trop la haine de voir mon copain faire des bêtes de trip et être tranquille le lendemain alors que moi j'ai littéralement envie de me buter xD
Oh je comprends ton seum
. Encore une fois ce n'est que mon expérience, rien ne t'empêche de réessayer. Est ce que tu prends des benzos ? Si oui c'est qqch qui aide pour la descente. M'enfin ne serait ce le fait d'avoir un AD (j'ai le même) réduit souvent la possibilité de passer un bon moment avec cette molécule. Perso avec ou sans c'est exactement pareil ; très très désagréable..
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Bonsoir,
En effet, ce n'est pas un détail ! Lorsque j'étais sous abilify ou quetiapine je devais stopper mon traitement 48h avant l'événement pour espérer ressentir qqch. En particulier les psychédéliques... ce phénomène s'est vraiment atténué après l'arrêt de ces traitements mais oui comme tu le dis, ça limite un peu trop le champ des possibles.. perso avec la cocaïne et la ketamine ça se passait plutôt bien, il y'a des molécules dont on peut encore apprécier les effets (heureusement !).
Je pense que le plus important est de se sentir bien avec son traitement même si il y a des compromis difficiles à faire.
Et sinon oui silae, les dosages ça compte quand même un tout petit peu x)!
À +
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julietteNNN a écrit
Il faut également plusieurs semaines d'arrêt de traitement médicamenteux. Quelques jours sont insuffisants.
Salut !
Juste par rapport à cette partie de ton message. Pour le coup, il ne faut pas conseiller ce genre de choses à une personne qui a besoin de son traitement. Je suis concernée par cette situation et je tiens juste à te prévenir que ce type de conseil est vraiment à éviter car nous n'avons pas les compétences médicales pour se permettre d'affirmer ce que tu as écrit. Ça peut être dangereux. En toute bienveillance
.
Bien à toi!
Dernière modification par Myozotis (02 novembre 2025 à 14:24)
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JulietteNNN a écrit
, non pour moi on ne peut pas toujours attendre "d'être au top" pour consommer ! Je sais qu'à des moments justement c'était le seul moyen pour égayer un état sombre dans ma tête, clairement un bénéfice recherché dans la conso !!
Après certes, je ne nie pas du tout le set&settings et j'ai appris à jongler avec, en sentant quand ça le fait ou ça ne le fait pas.
Mais penser que les drogues ne peuvent être consommées par des personnes stables où tout irait bien dans la vie, ça vient à construire une nouvelle norme de conso et à stigmatiser tous ceux.elles qui ne la respecteraient pas !!
En plus le conseil d'arrêter ces traitements médicaux, n'a pas de place ici !! On peut juste parler de sa propre expérience...oui, il y a des personnes qui diminuent arrêtent de médicaments psy pour sentit les effets de l'MD. Mais ça ne peut pas être un conseil, surtout sans connaitre la personne et sa situation !!
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Myozotis a écrit
julietteNNN a écrit
Il faut également plusieurs semaines d'arrêt de traitement médicamenteux. Quelques jours sont insuffisants.
Salut !
Juste par rapport à cette partie de ton message. Pour le coup, il ne faut pas conseiller ce genre de choses à une personne qui a besoin de son traitement. Je suis concernée par cette situation et je tiens juste à te prévenir que ce type de conseil est vraiment à éviter car nous n'avons pas les compétences médicales pour se permettre d'affirmer ce que tu as écrit. Ça peut être dangereux. En toute bienveillance.
Bien à toi!
On est totalement d'accord là dessus ! Il ne faut jamais arrêter un traitement, juste parce qu'on a envie de passer une soirée défoncé.
C'était évident (dans ma tête ?) qu'il était possible de prendre de la MD après un arrêt naturel d'un traitement, parce que tout allait pour le mieux et qu'il devenait donc inutile
Dernière modification par julietteNNN (04 novembre 2025 à 13:11)
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julietteNNN a écrit
On est totalement d'accord là dessus !
Ah OK! Merci, je comprends mieux
. Mais du coup une question me vient. Est ce que tu penses qu'une personne qui a un traitement est forcément malheureuse?
Car si je regroupe un peu tes propos c'est ce que je lis au final.
Tu dis qu'il vaut mieux aller bien pour consommer et que quand tu te sens mal tu évitais de le faire et tu finis sur : une fois le traitement terminé il faut attendre des semaines pour vraiment ressentir les effets.
Alors je fais probablement un raccourci mais je me demande si toi tu es concernée par la psychiatrisation? Cad personne sous traitement pour un diagnostic de troubles psychiques?
Car quand je te lis, j'ai l'impression que tu sous entend qu'une personne psychiatrisée ne devrait pas consommer. Et personnellement ça me poserai un problème si c'est bien le cas.
Je reconnais que je le prends un peu à cœur étant moi même concernée par cette situation, tu comprends ?. Le discours de "Vous êtes malade donc vous ne devez pas consommer de toxique", je, comment dire.... pour moi c'est absolument inentendable. Si ma psychiatre osait me sortir ça, crois moi que j'aurais mis les voiles depuis longtemps.
julietteNNN a écrit
parce que tout allait pour le mieux et qu'il devenait donc inutile
C'est souvent et malheureusement, beaucoup plus compliqué que ça.
À +
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jitter a écrit
comme une recommandation plutôt que un jugement
Ce n'est pas un jugement de sa part et je sais pertinemment que son intention est bienveillante. Ça n'en reste pas moins une forme de stigmatisation. Je m'explique, tout simplement cela revient à dire qu'il y a des personnes qui peuvent se droguer et d'autres non...
Alors déjà, part du principe que beaucoup de personnes psychiatrisées consomment des drogues en parallèle de leur traitement et ce malgré la maladie.
Et le pire dans tout ça, c'est qu'on doit se cacher encore plus que la moyenne car nous relevons de la psychiatrie. Résultat pas d'accès à la RDR pour la plupart d'entre nous.
Oui il y'a des interactions avec nos traitement à prendre en compte *on en parle ouvertement ici d'ailleurs* mais il ne faut pas oublier que chaque personne est unique en son genre. De fait, la RDR stricte n'existe pas vraiment finalement et encore moins sur ce forum où la modération veut mettre en avant le savoir experientiel des PUD.
Donc répéter sans cesse ce qui est déjà rabâché par les médecins "normatifs", entre nous, ben bof en fait.
jitter a écrit
Après je me rend compte que ce n'est pas simple de s'accrocher à une RDR stricte et répondre à des messages qui sont loin de nos propres limites !
Je suis professionnelle de la réduction des risques (en stand by) et j'ai aussi travaillé auprès de personnes justement lourdement psychiatrisées et c'est une thématique extrêmement liées avec l'addictologie.
Pour te donner une idée; environ 20 à 30 % des personnes reçues en addictologie ont un trouble psychique temporaire
ou chronique (chiffre légèrement supérieur à la moyenne nationale). À contrario 70% des personnes psychiatrisées ont une addiction
.
On fait quoi à partir de cet état de fait ? On continue à isoler encore plus des personnes qui le sont déjà ? On laisse ces personnes prendrent des risques ?
J'ai passé un DU en addictologie et j'ai dédié mon mémoire à l'accès a la réduction des risques pour les personnes psychiatrisées consommatrices de drogue... autant dire que j'ai bien étudié le sujet.
Ça peut te paraître over react mais c'est un peu dans ma personnalité ^^. La RDR, selon moi, doit absolument rester inclusive.
Voilà ce que j'en pense concrètement.
Bien à toi!
Dernière modification par Myozotis (04 novembre 2025 à 17:41)
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jitter a écrit
Le plus important c'est d’être bienveillant les uns les autres, mais des fois, on arrive pas à ne pas porter un jugement...
Tout à fait ! C'est par ailleurs complètement humain, donc encore plus intéressant de deconstruire collectivement certaines représentations que nous pouvons porter sur les autres et avant tout sur nous même
.
À + sur le forum
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Myozotis a écrit
julietteNNN a écrit
On est totalement d'accord là dessus !
Ah OK! Merci, je comprends mieux
. Mais du coup une question me vient. Est ce que tu penses qu'une personne qui a un traitement est forcément malheureuse?
Car si je regroupe un peu tes propos c'est ce que je lis au final.
Tu dis qu'il vaut mieux aller bien pour consommer et que quand tu te sens mal tu évitais de le faire et tu finis sur : une fois le traitement terminé il faut attendre des semaines pour vraiment ressentir les effets.
Alors je fais probablement un raccourci mais je me demande si toi tu es concernée par la psychiatrisation? Cad personne sous traitement pour un diagnostic de troubles psychiques?
Car quand je te lis, j'ai l'impression que tu sous entend qu'une personne psychiatrisée ne devrait pas consommer. Et personnellement ça me poserai un problème si c'est bien le cas.
Je reconnais que je le prends un peu à cœur étant moi même concernée par cette situation, tu comprends ?. Le discours de "Vous êtes malade donc vous ne devez pas consommer de toxique", je, comment dire.... pour moi c'est absolument inentendable. Si ma psychiatre osait me sortir ça, crois moi que j'aurais mis les voiles depuis longtemps.julietteNNN a écrit
parce que tout allait pour le mieux et qu'il devenait donc inutile
C'est souvent et malheureusement, beaucoup plus compliqué que ça.
À +
Hello, je fais régulièrement des épisodes dépressifs donc sous antidépresseurs et anxiolytiques. Mon mari idem. Par ex je vais bien depuis l'été 2024, tandis que lui est en dépression et sous traitement anti dépressif depuis l'été 2025.
D'ailleurs je parlais seulement de cet aspect là, quand je parlais de santé mentale, dans le sens "pas dépressif" = là encore c'est vrai que ce qui est évident dans notre tête, ne l'est pas pour les autres.
Comme la postante parlait de dépression et d'antidepresseurs, je faisais le lien avec ces problématiques spécifiquement.
Je ne connais pas bien les autres maladies psychiatriques (mon mari travaille en HP depuis des années + potes médecins et infirmiers) et leurs interactions avec les drogues.
Tout ce qu'on a constaté de nos expériences respectives, puisque nous consommons de manière festive avec nos amis du milieu médical/psychiatrique, c'est que quand ça ne va pas (dans le sens "déprime") l'expérience est plutôt nulle et la descente pire, alors que quand tout va bien dans sa vie, le plaisir est exponentiel et la descente mignonne voire inexistante.
Est ce propre à notre groupe ? Je vous laisse partager vos expériences, c'est peut être très différent chez d'autres.
Donc le côté médicamenteux signifie = l'incapacité à ressentir certaines drogues sous antidépresseurs et/ou anxiolytiques. Je l'ai bien constaté. Avec ces médicaments plus particulièrement, les effets de la MDMA sont encore bloqués pour plusieurs semaines.
Je suis incapable de parler des autres pathologies, type schizophrénie, bipolarité, TOC, etc... Et encore moins des traitements associés.
Je suis désolée si je heurte quelq'un en m'exprimant ainsi. C'est pas mon intention, mais plutôt une constatation de nos expériences en dépression uniquement (moi et mon entourage donc).
Dernière modification par julietteNNN (11 novembre 2025 à 10:18)
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julietteNNN a écrit
D'ailleurs je parlais seulement de cet aspect là, quand je parlais de santé mentale, dans le sens "pas dépressif" = là encore c'est vrai que ce qui est évident dans notre tête, ne l'est pas pour les
Oui en effet, il y'a eu un malentendu, toi tu as vu la dépression et moi le trouble de la personnalité ^^. Bien biaisé tout ça lol.
julietteNNN a écrit
Tout ce qu'on a constaté de nos expériences respectives, puisque nous consommons de manière festive avec nos amis du milieu médical/psychiatrique, c'est que quand ça ne va pas (dans le sens "déprime") l'expérience est plutôt nulle et la descente pire, alors que quand tout va bien dans sa vie, le plaisir est exponentiel et la descente mignonne voire inexistante.
Est ce propre à notre groupe ?
C'est propre à chaque personne on va dire. Je nuance un peu le propos car, personnellement, le fait d'aller mal ne m'empêchera de consommer et il y a de nombreuses fois où je lai pratiqué et au final ça m'a plus aidé que le contraire.
Alors bien sûr le set and setting compte énormément mais j'essaie de ne pas faire de généralités sur les mindset etc... c'est quelque chose qui est sans cesse rabâché dans la rdr dites "normative "; Ça va pas on consomme pas. Et je rejoins le post de Cependant sur ce sujet.
julietteNNN a écrit
le côté médicamenteux signifie = l'incapacité à ressentir certaines drogues sous antidépresseurs et/ou anxiolytiques. Je l'ai bien constaté. Avec ces médicaments plus particulièrement, les effets de la MDMA sont encore bloqués pour plusieurs semaines.
Comme je l'ai dit plus haut, je ne supporte pas la MDMA mais je prends plusieurs médicaments qui ne sont pas hyper compatible avec ce que je consomme, notamment les psychédéliques. Pour autant j'ai trouvé des stratégies qui me permettent encore de vivre de bons trips. So...
julietteNNN a écrit
Je suis incapable de parler des autres pathologies, type schizophrénie, bipolarité, TOC, etc... Et encore moins des traitements associés.
Oui l'OP prend de l'abilify qui est un thymoregulateur c'est encore une autre histoire et surtout une barrière supplémentaire pour avoir les effets recherchés avec les drogues...
julietteNNN a écrit
Je suis désolée si je heurte quelq'un en m'exprimant ainsi. C'est pas mon intention, mais plutôt une constatation de nos expériences en dépression uniquement (moi et mon entourage donc).
Non, ne t'inquiète pas. Néanmoins, je pense que ton dernier message est plus approprié que les autres, dans le sens où tu nous fait part de ton savoir experientiel
.
Bien à toi!
À +
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