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Quoi, quand et pourquoi avez vous commencer à consommer

J’ai toujours été fascinée par les modificateurs de la conscience humaine. Je n’y croyais pas plus que ça.

Plus jeune j’étais entourée de cannabis au lycée mais ça ne me réussissais pas.

Plus tard j’ai découvert les stimulants dans une soirée j’étais fascinée car je ne tenais pas trop en soirée je suis de ceux que l’alcool endort.

Le jour où j’ai eu accès à un numéro de dealeur j’ai tout fait pour le récupérer et dit que j’étais une habituée et à partir de là je lui ai tout acheté pour essayer.

J’ai toujours su que si un jour j’y avais accès je foncerai mais c’est arrivé tard dans ma vie bien après mes études et le début de la vie active heureusement!!!!

La première année était fascinante. Puis sur un mal être momentané je suis tombé dans l’addiction à la C et puis finalement j’en suis sortie. J’adore ça je continue une fois par mois et les amphet /extasy une fois tous les deux ans, la ketamine m’avait aidé pour arrêter la C mais je suis pas une grande fan car très petite tension.

Mes préférés : les champis (trop rarement à mon goût)

Dernière modification par miawallace222 (04 décembre 2025 à 17:11)

Oui bien sûr, je faisais beaucoup de méditation depuis petite, et puis je m’intéressais de manière large aux recherches sur la conscience, mais il n’y avait que ceux qui étudient les gens qui font des expériences de coma ou de mort qui en parlaient.
Donc j’ai toujours été curieuse de voir ce que donnait une modification de conscience et les drogues sont le moyen le plus facile et rapide de les  expérimenter.

Cela permet d’explorer son inconscient notamment et c’est ce qui m’intéressait précisément

miawallace222 a écrit

Cela permet d’explorer son inconscient notamment et c’est ce qui m’intéressait précisément

Merci beaucoup pour ton retour, j'aime bien ta vision sur l'exploration de la conscience :-)

Salut Toto,
Ces questions, je me les suis souvent posées..
Pendant l'adolescence, pas du tout,je profitais de ces nouvelles expériences très agréables..
En rentrant dans la vie active,
j'avais tiré la conclusion que si je prenais divers substances, c'est sûrement parce que je m'aimais pas.
Comme un petit sabotage de jour en jour..
  je trouvais anormal d'avoir besoin de fumer de la beuh, où de taper héro tout les jours pour être bien.,et pensais impossible d'associer drogues,et vie"normale"
Mais qu'est-ce qu'une vie normale ?
Faire et ce comporter comme votre entourage l'espère ?
Il n'y à pas si longtemps,et avec l'aide de PA, je me suis rendue compte que ma vie me convenais comme ça,en prennant de l'héroïne tout les jours.. sans culpabiliser.
J'aimerais que mon chéri pense comme moi, mais il culpabilise toujours..
Cette utilisation ne me pénalise pas du tout,sa m'apporte même beaucoup plus de positif., c'est mon armure de l'âme (j'ai piqué cette expression à un U de PA!!)
Une sorte de béquille psychologique,c'est pas très saint,en y pensant ,d'avoir besoin d'une béquille pour affronter la vie, mais je sais qu'on à tous besoin de quelque chose:boire, manger,des médocs.. c'est humain !
Quand ?
Enfant,en primaire ,j'étais très timide, réservée,et j'avais pas beaucoup d'occasions de sympathiser avec d'autres gosses, j'étais entourés d'adultes, protégée..
À la fin du collège, j'ai réussi à prendre plus de liberté,et avec une fille de mon village,on c'est tapé une cuite en mélangeant l'alcool du bar des parents..
J'ai trouvé cette expérience très libératrice,je ne me sentais plus inférieure,je n'avais plus peur du regard des autres,ni de m'exprimer.
Après ,on à intégré la bande de casse cou du village, j'ai rencontré mon premier amour.
Je fumais du shit tout les jours,et les weekends, c'était la fête.
Fumette, alcool,champis et premier extas.. cocaïne avec parcimonie.
Feu de bois au bord de la rivière.,on restait tout le weekend sur place, c'était vraiment une bulle extra,de décompression et de liberté..
J'en garde de merveilleux souvenirs,la musique à fond,l'exta qui te rend super emphatique,les hallus sous champis,et des voyages d'after en hollande quand les coffee nous étaient encore accessibles..
C'était magique..
L'héroïne était la drogue à ne pas prendre,et j'en avais pas envie,vu tout ce que j'avais lu et entendu à ce sujet..
Sa à duré de mes quinze ans à mes vingt ans.
Mon premier amour ma laissé tombé.
J'étais célibataire!J'ai pu vivre de nouvelles expériences sexuelles
avec l'aide des drogues,et je ne regrette pas d'avoir pû vaincre ma timidité..
Et puis j'ai intégré un groupe où l'on consommait coco et héro..
J'ai rencontré mon amour, qui tapait déjà.,et on ne c'est plus quittés..
Mon amour et l'héroïne..

Salut Toto,

Perso c'est un peu cliché.

J'ai vécu des drames familliaux et des violences que les enfants ne devraient pas vivre. A partir de huit ans, je faisais des insomnies à répétition. Et le manque de sommeil me faisait faire n'importe quoi.

Ça ne s'est jamais calmé. A 12 ans j'ai pris ma première cuite à l'anniversaire d'une amie. Et à partir de là, je me suis dis que l'alcool était la meilleure solution pour trouver le sommeil.

En bref, ça a commencé en volant l'alcool de mes parents (le pastis pur nottamment, j'avais pas bien tout compris). Et après, pour éviter de me faire prendre j'ai acheté de mon côté. Je volais un peu d'argent à mes parents et je donnais des cours particulier de math à une voisinne pour acheter de la vodka.

Sauf que ma consommation d'alcool est devenu catastrophique (1l de très mauvaise vodka par jour) et à 15 ans j'ai décidé qu'il fallait que j'arrête, après avoir "vomis dans mon sommeil". Dans ma tête, je venais de faire un coma éthylique, aucune idée de si c'est vrai mais ça m'a fait très peur.

Je me suis sevrée comme j'ai pu, et pour m'aider, j'ai pris ce que j'ai pu. Je me suis mise à la clope, à la weed et au shit mais c'était pas mon truc. J'ai commencé les benzos avec des cachets que me donnaient des amis. Et je me suis mise à sniffer du poppers à longueur de journée pour faire passer l'envie de boire. Mais j'ai gardé le penchant pour la bouteille.
En soirée, j'essayais de dimiuer ma conso d'alcool en prenant d'autres choses, exctasy et coke surtout. Mais la coke me va très mal. Je sais que la drogue ne créé pas une nouvelle personnalité, mais j'ai jamais été aussi imbuvable qu'avec la c.

Adulte, j'enchaine les périodes de consommation d'alcool complêtement aléatoire. Je remplace l'alcool fort par la bière mais ça change pas grand chose (et je n'arrive toujours pas à dire non à la vodka et la tequila).
Avec un suivi psy pour depression et problème d'alcool, on me prescrit des benzo. Mais c'est moi qui finit par dire au medecin que je suis incapable de gérer une prise de diazépam/lorazepam/valium sans excés. Alors je gobe des seresta par poignée, mais ça fait pas grand chose.
Pour les insomnies, on me file du zopiclone. Et malgré le gout atroce, j'adore ça.

Au final, je change de traitement comme de chemise. Depuis quelque temps, je prends un peu d'opiacé, du tramadol surtout, pour le sentiment de bien être que ça me procure.

Mais globalement, quoi que je prenne, c'est toujours pour essayer de palier le problème de l'alcool. J'essaye de pas prendre de truc trop addictif car je tombe vite dans la dépendance. Mon medecin a remplacer les benzo par du tercian. Je prends quand même du diazépam régulièrement, mais à but clairement récréatif.

En ce moment, je me dis qu'une bière + tercian, c'est pas mal pour le quotidien (même si le tercian perd de son effet). Et je pense me mettre un peu plus souvent au champis (j'ai eu qu'une experience, mais j'ai a-do-rée !) quand je veux une substance récréative. Mon soucis, c'est surtout les moment où je craque, et que je veux prendre tout et n'importe quoi avant de me rabbatre sur de la vodka ou téquila en descendant la bouteille en moins d'une heure.

Je peux semblé donner une mauvaise image des substances, mais c'est pas le cas. L'alcool m'empoisonne certe un peu la vie, mais sans ça, je serais morte. L'alcool c'est ma meilleure amie sur qui je peux toujours compté, mais qui prends vite trop de place dans ma vie. Pour les autres substances, elles ont presque toutes étaient de bonnes compagnies, même si certaines ne me vont pas très bien.

Bref, désolée du pavé ^^ J'espère avoir bien répondu à tes questions :)

LaRieuse17 a écrit

Perso c'est un peu cliché.

Non c'est ton histoire et elle est unique.

LaRieuse17 a écrit

le pastis pur nottamment, j'avais pas bien tout compris

Ouch! Tu commences fort en gout ;-)

LaRieuse17 a écrit

Mais globalement, quoi que je prenne, c'est toujours pour essayer de palier le problème de l'alcool.

Très intéressant, il n'y pas eu ce genre de feedback encore. Je buvais beaucoup encore l'an dernier et je ne sais pas pourquoi mais depuis quelques mois, j'ai naturellement arrété. Je ne bois plus, ça ne me plait plus, sauf si je suis dans le mal et que je veux le soigner par le mal.

LaRieuse17 a écrit

Je peux semblé donner une mauvaise image des substances, mais c'est pas le cas.

Pas du tout, c'est notre béquille à tous et pour certain un échappatoire. Les prods t'ont certainement aidé à surmonter de très lourdes épreuves.

Merci pour ce précieux témoignages, je te souhaite bienvenu dans la communauté. Ici , il n'ya plus de honte à avoir ou de culpabilité. Tu seras pas jugé et j'espère que tu y trouvera un support et du soutien.

Kiss

Myozotis a écrit

Bon allez, je vais participer pour ma sista .

Yo Myo nous avons plusieurs fois eu l'occasion de nous parler sur le forum métha mais je n'en avais jamais précisement appris plus sur toi, je te cite uniquement pour le "salut"
c'est toujours super instructif de connaître les gens avec qui on échange, ceux derrière les pseudos quoi.
Je n'aime pas plus que ça parler du pourquoi du comment j'ai commencé à me droguer et de pourquoi je le fais encore mais si tu me prends par le colbak en me disant qu'il faut rééquilibrer les comptes et que je n'ai pas le droit de me placer en observateur passif je cèderai, lol je plaisante.

Les autres je vous ai aussi lu mais je n'ai pas eu plus que ca l'occasion d'échanger sauf Mia et Bandy qui me disent vaguement quelque chose.


Ce que je vois revenir c'est la fascination pour les drogues (cf : modificateurs de conscience ou le fait de sy intéresser plus que le random moyen) et le fait d'avoir eu des "traumatismes" à des âges où l'on n'est pas encore assez mature pour ça.
Evidemment couplé une curiosité inée, c'est la chose qui revient sur tous vos témoignages.
Je ne pense pas que cela soit une fatalité car le simple ennui est aussi ressorti et je m'y reconnais aussi, au fond il y'a autant d'Histoires que d'Hommes...


Bandy super ton témoignage tu as une écriture désarticulée à la manière d'un Louis-Ferdinand Céline c'est poignant et brut, génial !!!

Dernière modification par Doo-J (06 décembre 2025 à 02:06)

Toto moula a écrit

Très intéressant, il n'y pas eu ce genre de feedback encore. Je buvais beaucoup encore l'an dernier et je ne sais pas pourquoi mais depuis quelques mois, j'ai naturellement arrété. Je ne bois plus, ça ne me plait plus, sauf si je suis dans le mal et que je veux le soigner par le mal.

C'est justement ça qu'il y a avec l'alcool. Ce n'est pas la substance qui m'a fait vivre les meilleurs expériences, mais ça la seule substance qui me "soigne". C'est sûrement car je bois trop depuis trop jeune. Mais l'alcool apaise réellement les maux (je n'incite personne bien sûr), même si ça en créé d'autres.

Toto moula a écrit

Pas du tout, c'est notre béquille à tous et pour certain un échappatoire. Les prods t'ont certainement aidé à surmonter de très lourdes épreuves.

La défonce (alcool et autres substances) m'a sauvé la vie. Ça a plein d'aspect négatif, mais le bonheur et le plaisir qu'on peut en tirer sont réels.

Toto moula a écrit

Merci pour ce précieux témoignages, je te souhaite bienvenu dans la communauté. Ici , il n'ya plus de honte à avoir ou de culpabilité. Tu seras pas jugé et j'espère que tu y trouvera un support et du soutien.

Merci :)
Ça fait longtemps que je traîne sur le forum, je suis heureuse d'avoir passé le cap de l'inscription :)

La bise !

BarbuFist a écrit

Chemsex
Fist fucking
Pour améliorer l expérience déjà intense
Après un an de pratique
Doses raisonnables

Salut barbufist,
Si je comprends bien, tu as commencé à consommer pour aller plus loin dans tes expériences sexuelles? Est ce que tu prends le prod pour plus te détendre psychologiquement face à des pratiques que tu n’oserais pas expérimenter ou bien est ce que ça permet à ton corps d’être plus apte à recevoir ces pratiques? Ou bien autre chose? Quels produits prends tu?

NoSelfSignal a écrit

Tout ça à comme conclusion qu’aujourd’hui je m’investis en RDR surtout dans l’aspect bénévole en festival quand j’en ai l’occasion, et c’est quelque chose dont je suis très fier

Merci pour ton témoignage :-) Et merci pour ton investissement en RDR !

Salut !

Personnellement, j'ai commencé à consommer de la codéine. Comment ? A cause d'une infection dentaire à l'âge de 17 ans. Rien de bien méchant, la douleur est insupportable, j'appelle l'hôpital et ils me disent d'y aller le lendemain après-midi (j'avais déjà eu une grande partie de la phase "douleur intense" et comme beaucoup d'infections dentaires, j'arrive au rendez-vous à l'hôpital avec bien moins de douleurs que les précédents jours.

On me prescrit de l'amox, puis de la codéine. J'étais jeune, malgré le si peu de douleurs j'avais cette crainte d'avoir mal à nouveau donc je décide de prendre la codéine. L'effet fut instantané, un petit cocon se formait autour de moi, je me sentais en sécurité. Le lendemain, je me lève et remarque qu'une seule dose de 30mg pouvait me faire autant de bien alors qu'en serait-il de 60 ? 90 ? 120 mg ? j'ai commencé par étapes, étant frustré de voir que les effets s'estompaient de plus en plus vite, je décidais toujours d'en prendre plus. L'extraction à l'eau froide me permettait d'en consommer pas mal 180 / 200 mg de codéine par soirée. Mais toujours cette frustration...

Puis, toujours à la recherche des ordonnances à l'époque, je faisais les téléconsultations pour m'en faire prescrire.. encore et encore, et un moment, un gentil médecin, plutôt écrivain que médecin d'ailleurs, me donna 3 boîtes de tramadol (pour une simple douleur dentaire), j'avais en ma possession 90 gélules et à nouveau, je découvris les joies de cette nouvelle molécule (que je place nettement supérieure à celle de la codéine), je n'en dormais plus la nuit tellement j'étais content, apaisé et le lendemain ressourcé malgré mes nuits blanches à profiter des effets du tram.

J'avais une amie pharmacienne, je lui posais souvent des "questions curieuses" sur des interactions possibles entre plusieurs molécules. Elle m'aida inconsciemment à m'informer des risques et des interactions possibles entre les médicaments. En bref, je jouais l'enquêteur pour savoir à quelle dose pourrais-je aller sans trop avoir de dégâts (physiques ou psychiques).

En somme, seulement une petite ordonnance qu'on m'avait donné à cause d'une douleur et le malheur de l'addiction commença. Aujourd'hui tout va beaucoup mieux, mon amie pharmacienne est devenue ma copine, on a emménagé ensemble et elle m'a aidé à arrêter une addiction qui durait depuis 3 bonnes années. (le soutien des proches a été la clé de ma réussite à sortir de cet addiction !!)