Crise psychotique sous alcool ?

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Time Traveler homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 17 Mar 2022
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Salut à tous. Je viens de me rendre compte que ce forum pourrait peut-être m'aider à répondre à une question que je me pose depuis des mois à présent et qui pourrait m'aider à avancer.
L'été dernier (j'avais 18 ans), mes amis et moi sommes partis en vacances à la mer. Nous n'avons pas été sobre une seule fois durant la semaine. Sauf que voilà, à ce moment là j'avais un gros problème d'addiction à l'alcool et je faisais des blackouts à chaque alcoolisation (j'ai réussi à arrêter depuis). Un soir, je ne me sentais pas bien et j'ai dépassé les bornes : après avoir bu une bouteille de get avec mes amis, j'ai enchaîné quasiment seulbouteilles de vodka (+ deux bouteilles de crazy) en quelques heures. Donc forcément, avec un tel niveau d'alcoolisation, le blackout ne s'est pas fait attendre (à partir de là, tout ce que je sais c'est ce que mes amis m'ont raconté). Sachant qu'à cette époque là je ne vomissais jamais ni ne m'écroulais, je partais juste sur 7 ou 8h de blackout à courir partout. Bref, nous étions sur la plage avec des inconnus, donc je vous passe tous les problèmes qu'il y a eu (probable tentative de suicide, la baston avec 6 tocards qui sont venus m'embrouiller car j'avais essayé de faire un câlin à un de leurs potes après avoir pris des shots avec eux, ...). Bref, quand on est rentré à la maison, tout s'est empiré vu que j'ai littéralement pété un câble : j'ai commencé à parler tout seul, à tenir des discussions avec des gens qui n'étaient pas là, à hurler sur ces mêmes gens fantômes, je tapais partout, à chaque fois qu'un ami venait me parler je le fixais longuement d'un regard extrêmement noir et sombre comme si je voulais le tuer. Et justement, j'ai 10 minutes de souvenirs qui sont restés dans ma tête, je ne sais pas pourquoi : j'étais debout dans un coin de la pièce principale, mes potes de l'autre côté, je les fixais et la seule chose que j'avais en tête c'était que je voulais faire du mal, tout détruire.
Le lendemain je me suis réveillé sur un canapé, le bras pété donc je suis allé aux urgences. C'était la première et dernière fois que je faisais une crise psychotique. J'ai eu d'autres blackouts après ça mais ça n'est jamais revenu. Je précise aussi que j'ai un suivi psy depuis des années pour des raisons perso qui n'ont rien à voir avec l'alcool et que j'ai un suivi avec une psychiatre qui vérifie que rien ne vrille dans ma tête, les deux m'ont affirmé ne pas comprendre ce qui s'est passé car je n'ai pas de tendances psychotiques et que je suis au contraire un névrosé à l'extrême. En tout cas, cet épisode m'a fait tellement peur et j'ai eu tellement de mal à m'en remettre que je me suis forcé à combattre mes problèmes d'alcool et qu'aujourd'hui tout va quasiment mieux à ce niveau là, un mal pour un bien en quelque sorte ! Mais bon, j'avoue que j'aimerais bien comprendre ce qu'il s'est passé et ce qui m'a fait vriller. Trop d'alcool ? (en plus de la fatigue, de mes problèmes perso, et que cela faisait plusieurs jours que je n'étais pas vraiment sobre ?) Est-ce possible qu'il y ait eu des substances étranges dans les shots que j'ai pris avec les 6 inconnus ? J'aurais vraiment besoin de comprendre.

Dernière modification par Time Traveler (24 avril 2022 à  13:51)

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Mcgillgoodman homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 06 Mar 2022
39 messages
Salut '

Tout d'abord j'aurais aimé savoir si tu es sous traitement médicamenteux, comme par exemples les benzodiazépines ? Ou aurais-tu pris également d'autres substances durant ce séjour ?

Je me retrouve bien dans ton message, les black out à gogo.. Mais c'est spécialement quand j'étais sous traitement ou que je prenais des extas les jours précédents que je faisais les pires dingueries..

J'ai déjà menacé mes parents de mort pour te dire.. Et le lendemain je n'en n'avais plus aucun souvenir. Et j'en passe, bref.

Autrement si ce n'est pas ton cas je pourrais éventuellement songer aux mélanges de grandes quantités, c'est tout à fait probable si ton organisme était habitué à boire régulièrement, ça peut te déconnecter complètement de la réalité.

Bien à toi l'ami ~

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Figuration homme
Nouveau Psycho
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 14 Feb 2020
169 messages
Ca a pas du être facile...

Sans être spécialiste, une intoxication alcoolique aigüe peut être d'une violence extrême et jouer sur le côté psy d'une manière extrèmement forte. Cumulée aux facteurs que tu énonces (suivi psy, conso forte, regulière, fatigue, éthlylisation prolongée, possible désydrathation, blackouts à répétition par le passé...

Ca fait beaucoup de facteurs propices... ton cerveau et ton psychisme ont déjà un rapport bien costaud avec l'alcool. Perso apres avoir arrêté quelques annees j'ai fait un truc un peu pareil que toi, pas de violences mais signes clairs de DT qui se pointe.

L'intoxication alcoolique aigüe c'est pas seulement une grosse cuite, l'acool agit énormément sur le cerveau et je suis quand même surpris que tes 2 psys soient un peu perdus.

Je dis ptet une connerie, mais clairement pour moi c'est l'alcool, et si c'est comme moi ou des connaissances, la prochaine fois, dans 1 semaine ou 1 an, il est possible que ca se passe bien, il serait cool que ca se passe plus soft,  mais il est fort possible que ca soit pire, violence, vrillage mental...

Bon courage et bravo pour cette volonté de comprendre. smile

EDIT:
Oui à la relecture du message au dessus, c'est un point capital: tu prends des benzos? Car moi non violent , benzos + alcool j'ai eu un blackout d'une semaine a, entre autres,  menacer physiquement mes beaux parents sans en avoir le moindre souvenir.

Dernière modification par Figuration (24 avril 2022 à  16:06)

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Time Traveler homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 17 Mar 2022
5 messages
Salut,
Ni benzos ni exta ni quoi que ce soit d'autres que l'alcool à cette époque (c'est en partie depuis que j'ai découvert les psychés que j'ai calmé ma conso d'alcool). Ce soit probablement être à cause des mélanges du coup...
D'ailleurs, je ne saurais pas dire pourquoi mais ton témoignage a quelque chose de rassurant : me dire que je ne suis pas le seul à avoir vécu ça (mes amis ne comprenaient vraiment pas pourquoi j'arrivais dans de telles extrêmes).

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cependant
Modo bougeotte
champi vert30champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 25 Mar 2018
3506 messages
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Salut,

perso ça ne m'est pas souvent arrivé de péter les plombs sous alcool (et d'ailleurs plutot avec de la violence envers moi-même qu'aux autres), je me souviens clairement de deux fois sur presque 20 ans de conso d'alcool (avec un conso plus bindge que régulière).
Des deux, je peux dire que je n'ai pas eu besoin d'autres prods, une grosse conso d'alcool suffit à elle toute seule...

En remarquant comment réagissent les personnes autour de moi et une particulièrement qui a une conso d'alcool pluriquotidienne et élevée (genre une quinzaine de bières fortes 8.6 dès le matin) à qui ça arrive d'avoir des pétages de plombs avec des réactions violentes, j'ai remarqué des facteurs favorisants : conso d'alcool ininterrompue sans repos la nuit, doses plus importantes que d'habitude ou alcool plus fort, pas de repas, problèmes psy/sociaux sous-jacents...mais là aussi, pas besoin d'autres prods.

J'ai l'impression que l'alcool est un produit qui peut vraiment faire ressortir des parties sombres qu'on enfuit et qui peut declancher des réactions inattendues. Mais je suis persuadées que ce n'est pas l'alcool qui les cause, meme si elles ne seraient peut-etre pas sorties de la meme façon dans des conditions meilleures.

Et je partage le sentiment que ça fait flipper...

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Mcgillgoodman homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 06 Mar 2022
39 messages

Time Traveler a écrit

Salut,
Ni benzos ni exta ni quoi que ce soit d'autres que l'alcool à cette époque (c'est en partie depuis que j'ai découvert les psychés que j'ai calmé ma conso d'alcool). Ce soit probablement être à cause des mélanges du coup...
D'ailleurs, je ne saurais pas dire pourquoi mais ton témoignage a quelque chose de rassurant : me dire que je ne suis pas le seul à avoir vécu ça (mes amis ne comprenaient vraiment pas pourquoi j'arrivais dans de telles extrêmes).

Évidemment oui, je compatis. Ma famille, amis, parents, copines m'ont déjà fait les mêmes remarques à répétition.

D'un point de vue extérieur c'est toujours difficile de se mettre à la place du consommateur lorsque nous sommes indifférent aux produits concernés.

Malheureusement le nez dedans c'est une toute autre histoire et heureusement que certains peuvent partager leurs expériences communes ici, on se sent moins différent ehe '

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