Les effets qui vous ont rendu amoureux de la ké

Je suis un énorme fan des substances dissociatives. Enfin j'étais, jusqu'à ce que je ne les tolère plus du tout. Je pense que l'attrait qu'elles ont, c'est cette alchimie entre le côté psychédélique, le côté anxiolytique, le côté poétique qui me transcendait, et la touche de neuroplasticité qu'elles procurent. Je pense avoir instinctivement consommé régulièrement ces composés pendant des années pour le reset mental qu'ils procurent. Mais si cela se transforme en abus, chez moi le reset n'était plus là et ça s'est transformé en des épisodes de grande fatigue, dépression et angoisse après chaque session, et peut être même des troubles hormonaux accompagnés d'une baisse nette de l'acuité mentale, heureusement totalement réversible pour moi, après quelques mois d'abstinences teintées de pratique méditative.

À manier avec intelligence et précaution, surtout quand on fait partie de la classe "très select" des gens qui adorent ça. Frustré de ne pouvoir au final qu'offrir ce "faites ce que je dis, pas ce que j'ai fait"... De ne plus pouvoir profiter de cette expérience du hole si chère à mon cœur.

Dernière modification par g-rusalem (05 août 2022 à  01:33)

Je me répète un peu toujours sur ce forum donc j'espère que ça saoule pas ceux qui auraient déjà pu me lire et j'espère pas être trop hors sujet, mais quand je vois des avis ou TR d'autres personnes ici je ne reconnais pas trop ma propre expérience et relation avec ce produit.

La ké seule à dose faible ou modérée, je ne trouve pas ça spécialement relaxant mais plutôt un peu anxiogène et avec une portée psychédélique limitée en terme de visuels (à la fois en intensité et en intérêt esthétique) et de mental ou de spirituel car j'ai plus l'impression d'être spectateur d'un truc sans message (vs le LSD auquel je suis plus habitué à l'inverse).

A plus forte dose, j'ai trouvé le côté psychédélique notamment visuel beaucoup plus fort et même violent quelque part, mais aussi très abstrait et plutôt à tendance même un peu glauque avec comme une sensation de quasi expérience de mort imminente mais vide de sens (vs le LSD où il peut y avoir des choses qui s'apparentent à une quasi mort imminente mais généralement extatique/nirvanesque).

Cette expérience assez déconcertante ne m'a pas donné envie (voire m'a un peu effrayé) pour le moment d'aller encore plus loin vers le hole total (bien que je sois pas encore totalement sûr d'avoir totalement compris la différence entre un hole et l'expérience troublante que j'ai eue).

Mon dernier trip à la Ké seule était toutefois un peu plus "maitrisé" et j'ai pu plus me relaxer et un peu plus apprécier l'effet anesthésiant au niveau corporel, mais ça restait quand même vide de sens et limité au niveau hallu visuelles.

Pour revenir (quand même) au sujet initial, si je ne suis pas "amoureux" de la Ké, je trouve par contre que ses effets en synergie avec le LSD sont assez ouf et c'est dans ce contexte de "plan à tois" du coup que je profite de sa compagnie et de ses charmes.

Avec du LSD, je trouve que la Ké se potentialise à des doses beaucoup plus basses et qu'elle apporte sa puissance et son côté bizarre tout en se mixant au côté plus coloré, esthétique et mystique de l'acide. La Ké embarque assez littéralement le trip LSD dans une autre dimension et c'est assez vertigineux et WTF au niveau visuel et mental (à manier avec précaution car je trouve qu'on se rapproche un peu d'une expérience presque délirogène)