sevrage et interrogations

]voilà , ça va être long parce que je ne peux m'ouvrir vraiment à  personne et que dans mon entourage ma situation, connue par ma famille mais ignorée par mon entourage professionnelle, est, dans la premier cas, diabolisée, dans le second, banalisée.
on peut dire que depuis mon adolescence, j'ai toujours cherché à  me défoncer mais j'ai su arrêter et mener une vie à  peu près insérée. j'ai un boulot, un rythme, 4 enfants que jélève seule.
il y a environ 4 ans, le père de ma fille aînée, m'a proposé une trace de brown. ça m'a explosé dans la tête, cétait enfin la sérénité. j'en ai voulu, revoulu, toujours voulu plus. mon mode de vie et mon entourage, à  part antoine ( qui me l'a proposé) est très loin de tout ça. j'ai trouvé ça exotique et sincèrement, rien ne me rend plus heureuse que l'héroïne malheureusement. seulement, ça s'est gâté évidemment. après qq bons mois à  m'éclater, c'est devenu difficile à  assumer financièrement, familialement et socialement. la galère à  chercher, à  attendre, à  trouver, les périodes de manque où c'est impossible de se lever. imaginer avoir envie de proposer une activité sympa aux enfants, c'est au-dessus de mes forces... alors " les enfants, maman est malade, j'ai de la fièvre, je me repose, j'ai une grippe, une gastro, c pas grave". au bout de 5 jours, tout redevient normal, je peux bouger, c moins noir dans ma tête mais beaucoup moins bien quand même que sous héro. alors héro, alors malade, arrêt maladie. au bout d'une dizaine, je sens que je ne suis plus crédible au boulot et que ça devient problématique pour les enfants. la fin 2010 est atroce: conflit avec mon aînée, escalade... je me dis qu'il faut que jarrête d'être en manque et je passe au sub 8 mg. malgré tout ce qu'on a pu m'en vanter, j'aime pas du tout. je suis épuisée, toujours envie de regagner mon lit, rien ne m'intéresse plus que de dormir, je compte les minutes jusqu'au coucher des enfants, rien ne m'intéresse. en gros, symptômes d'une dépression massive.
]1ère question: est-ce le sub qui me met dans cet état, est-ce classique? est-ce que ça vous fait ça. les gens me disent que le sub les rend mieux. comme moi depuis que j'en prend, je suis complètement déprimée, je ne sais pas si ça produit cet effet ou si je fais une dépression en plus. j'ai un traitement antidépresseur mais ça va pas mieux. tout me semble indépassable, je me pose la question tous les jours d'aller bosser ou pas, faire les courses, c un parcours du combattant, j'ai pas ouvert ma boîte aux lettres depuis 3 mois...rien ne me motive, aucune envie, j'ai l'impression d'utiliser toute mon énergie à  faire semblant...
bref, je vous passe l'année de merde qui se conclue par le suicide d'Antoine, le père de ma fille et mon plus cher ami, en juillet dernier...
je reprends de la came, je recommence le sub, cette fois à  2 mg puis 1. ça va pas mieux. je reprends de la came régulièrement puis du subi en traces et je me dis "il faut que j'arrête". cétait la semaine dernière, j'ai pris mon dernier sub mercredi matin. on est dimanche, j'ai trois pulls, je suis au fond du trou, mal physiquement et psychologiquement.
je me pose une grande question: est-ce que tout ça, la dépression, 2 de tension, pas d'envie, bref, cette non-vie, c'est le sub, ses effets et maintenant son manque ou est-ce que c moi, ce que je suis devenue, ma vie pour toute les années à  venir?
est-ce que ça va aller mieux sans sub, quand?
répondez moi si vous le pouvez sur les effets de la prise de sub, sur les effets de son arrêt, sur les délais...
merci