Recherche » Forums » Auteur : dopeisbeautiful

Echanges entre professionnels et usagers » Pourquoi parlez-vous (ou pas) à votre médecin traitant de vos consommations ? » 26 mars 2024 à  18:57

[quote]Car Toute la discussion prouve le contraire !
On a tout à perdre à parler de ses consos à ses médecins, [b][i]additologues[/i][/b] compris.[/quote]
J'ai reagit a cette partie principalement. Ca m'as l'air un peu extreme. Je concois que dans certaines conditions c'est la maniere optimale de proceder, mais la generalite me laissait un peu dubitatif. Et oui effectivement tu tombe juste, je suis a chaque fois alle en CSAPA avec la volonte d'arreter mes consos (sinon pourquoi le faire, hors du cadre d'une consommation d'opiaces ?).

Echanges entre professionnels et usagers » Pourquoi parlez-vous (ou pas) à votre médecin traitant de vos consommations ? » 26 mars 2024 à  14:32

[quote=pierre]J'ai effacé les derniers messages. Nous volons des témoignages qui racontent une expérience pas des conseils d'un phrase du style "Il faut être honnete avec son médecin".

[b] Car Toute la discussion prouve le contraire ![/b]
On a tout à perdre à parler de ses consos à ses médecins, additologues compris.[/quote]
Si toute la discussion prouve le contraire, alors je suis l'exeption qui confirme la regle. Je concois qu'on puisse ne pas parler de ses consos a son generaliste qui n'y pipe rien, mais si on ne peux meme pas honnetement parler de ses consos a son addictologue, en CSAPA par exemple comme a ete mon experience en la matiere, il vaut mieux changer d'addicto si c'est possible a mon avis... J'ai ete 100% honnete de A a Z, et ca a ete positif pour moi. Y'a certe surement des encules, y'a des vieux ou vieille qui s'en battent les couilles et ont jete l'eponge, mais quand on en trouve un bien qui correspond, et que la relation est honnete, c'est la que c'est le plus eff …

Au coin du comptoir.... » Quand les drogues cessent d’être fun. (sevrage en clinique; méthadone, DCK…) » 25 mars 2024 à  16:07

[quote]C’est mon vécu, mon témoignage, et si on a le droit de poster sur les aspects positifs des drogues, il doit en être de même pour les négatifs.[/quote]
OUI !!! C'est en observant les 2 cotes de facon rationnelle qu'on peut avoir une vision juste ! C'est juste du bon sens, certains le perdent parfois ici.

Je suis tres triste de voir ce qui t'arrive MG. La methadone marche peut etre pas comme pour d'autres personnes a cause de ta tolerance petee aux dissociatifs. Le cote antagonisme NMDA de la metha appuie donc peut etre sur une "plaie" a vif du fait des dissos, niquant le potentiel curatif venant de cette voie (hypothese...).

En tout cas je te souhaite de trouver une facon de te retablir. Le fait que tu sois forcee de stopper toute conso au profit des x drogues pharma qu'ils t'ont filees, t'as peut etre les boules maintenant, mais ca sera surement benefique au long cours. Tu subi encore les effets des desequilibres induis par les drogues. Dans 6 mois, 1 an, ca sera forcement di …

LSD 25 » Première expérience sous LSD, introspection profonde et bad trip » 25 mars 2024 à  12:42

[quote]Durant mon trajet retour, je n'était plus moi, ma vision à la première personne à laisser part à une vision de recul à la troisième personne, je regarder la route sans être concentrer, j'avancer tel un robot qui errer sans objectif précis, je me sentez ailleurs, rien ne me paraissez réel et tout me semblez vide.[/quote]
Pour comprendre un peu mieux cette sensation de vide et de ne plus etre soi, je te recommande de lire la litterature bouddhique au sujet de l'absence de soi et de la vacuite.

Suboxone » De 120mg a 1, 5mg de suboxone avant l'arrêt totale » 22 mars 2024 à  19:31

Je plussoie.

[quote]C'est pas facile je l'avoue mais autant souffrir une bonne fois que de stabiliser pendant 1,2mois diminuer ect ect .[/quote]
Si seulement la biologie marchait comme ca. Je ne sais pas combien de temps tu as consomme, mais tu te bat avec des deraiglements qui mettent plusieurs mois a se resorber. Le pire pour un organisme, c'est des changements brusques. C'est pour ca que le crack accroche plus que la feuille de coca machee. Pourquoi ne pas baisser plus doucement, baisser au rythme que ton corps te dicte ? Tu as des effets secondaires important avec ton suboxone ? Je pense qu'une grande partie (moi y compris, pas pour les opis mais de maniere generale) des personnes addictes aux drogues manquent d'empathie pour leur corps, leur biologie.

Je te souhaite cependant de reussir dans ta demarche, les sevrages a marche forcee, certains y arrivent meme si les stats ne sont pas en leur faveur.

Heroïne » Hero h24 et moral » 22 mars 2024 à  06:35

Je crois que c'est assez etabli. La relation est bi-directionnelle. C'est a dire qu'avoir une depression sensibilise a l'abus d'opiaces. L'abus d'opiacies peuvent aussi conduire a une depression. Et lorsque depression et addiction se cotoient, l'un aggrave l'autre.

Certains opiaces ont des proprietes antidepressives (tramadol, methadone) a cause d'actions annexes a l'activation du recepteur opiace mu (inhibition de la recapture de serotonine/noradrenaline, antagonisme des recepteurs NMDA). D'une surprenante maniere, l'activation du recepteur opiace kappa (ou son blocage), peut avoir des effets antidepresseur (salvia).

Opiacés et opioïdes » Effet de la metha ou hero ? » 20 mars 2024 à  15:14

[quote]ben je me sens jugé par toi.. au travers d'un texte sur un forum, désolé je trouve pas ça cool le ton les mots et le reste.[/quote]
fuckaloop23 je crois que tu te fatigue pour rien. Toi tu trouve ca important d'etre honete en couple. Lui moins. Vous avez toi et Nodarah des differences en terme de valeurs. Et ca, meme en relation a distance sur un forum, c'est redibitoire pour une relation saine. Laisse partir Nodarah, il ne te convenais tout simpleement pas...

Zolpidem (Stilnox) et zopiclone » Abilify et dépression mauvaise idées ? » 04 mars 2024 à  16:24

[quote=Kazowar]L'élimination du médicament dure combien de temps ?[/quote]
La demie-vie d'elimination est de 94h me dit wikipedia. Donc tu aura des quantites negligeables du medicament dans ton corps a partir de 500h, soit environ 20 jours. Apres l'impact de la molecule peut se prolonger apres qu'elle ait quitte ton corps. As tu arrete la molecule en concertation avec ton medecin ? "L'as tu arrete brusquement ?

Ici une ressource sur ce qui peut arriver dans le cas d'un sevrage sec a l'aripiprazole : https://www.choosingtherapy.com/abilify-withdrawal-symptoms/ C'est en anglais mais un petit coup de google trad fera le taff ! De maniere generale, la biologie n'aime pas les chocs qui destabilisent l'equilibre du corps. Patience et longueur de temps font plus que force en sevrage ! Tu peux faire un sevrage progressif et minimiser, voir eliminer totalement les symptomes de sevrage (si bien sur tu en as).

Zolpidem (Stilnox) et zopiclone » Abilify et dépression mauvaise idées ? » 04 mars 2024 à  15:59

Hello Kazowar ! Effectivement cette molecule est un antipsychotique de 3ieme generation. Si l'aripiprazole "bloque" (antagonisme) le recepteur serotoninergique 5-HT2A (il y en a 11 autres), il ne bloque pas la dopamine au meme titre que les anciennes generations d'antipsychotiques, mais la module (agonisme partiel). Ce medicament, outre le fait d'etre un antipsychotique, est indique comme molecule d'appoint dans le traitement de la depression severe. Ton medecin ne t'as donc pas prescrit n'importe quoi n'importe comment, mais tu peux ne pas tolerer la molecule. Les reponses personnelles a ces molecules varient grandement et parfois les medecins sont obliges de tatonner. J'espere que tu trouvera un moyen de gerer ton anxiete d'une autre maniere. Je pense qu'il faut pas hesiter a communiquer sur les effets secondaires des medicaments qu'on te propose.

Morphine (Skenan, Moscontin) » Les bonnes pratiques du plug » 04 mars 2024 à  14:13

Il faut juste passer la seringue (sans aiguille) de l'autre cote du sphincter anal. Si tu va trop profond, la zone est moins vascularisee et t'aura pas le max d'effet. Si fait correctement, pas besoin de faire un lavement. Pour la proprete, les selles ne sont pas steriles comme l'urine, mais ton matos doit etre clean et pas d'echange car tu peux totalement chopper virus et autre joyeusetes par cette voie.

Alcool » Produit alternatif possible à l'alcool ? » 01 mars 2024 à  17:19

Certaines personnes sur reddit rapportent qu'elles ressentent les effets du kava sur un estomac plein, mais le consensus general est qu'il faut etre ajeun d'au moins 4h. C'est effectivement le cas pour moi, 4h voir 5 ou + permet d'avoir l'effet complet.

Et oui des nausees meme l'estomac vide. D'ailleurs si les nausees arrivent, on peut tenter de manger quelque chose pour les diminuer. Preferer quelque chose de gras, ca peut augmenter les effets positifs. Il faut absolument bien filtrer son kava avec un filtre a 70 microns, une deuxieme fois n'est pas de trop si on est sensible a cet effet.

Generalement quand j'ai des nausees c'est un peu de ma faute, je recherche des effets intenses qui ne me sont pas fournis (de part son effet pharmacologique subtil, on n'as pas les effets max a chaque coup), j'ai les premices mais je continue quand meme. J'ai eu des periodes de consommation de drogue "dures" par le passe, et il me reste des vestiges de comportements un peu compulsifs. Du coup quan …

Alcool » Produit alternatif possible à l'alcool ? » 29 février 2024 à  08:04

Je confirme que le kava est une solution perenne (pas de formation de tolerance) pour avoir un simili-high (c'est plutot juste un bodyhigh, la psychee n'est pas affectee) et un certain effet anxiolithique tous les jours. C'est legerement addictif chez moi mentalement, mais rien compare a la compulsion du kratom par exemple, ne parlons meme pas du phenibut. Le plus interessant est que c'est totalement transparent, ca n'impacte pas la qualite du sommeil et peut meme l'augmenter chez les personnes anxieuses. Le principal impact negatif chez moi est que cela peut creer des nausees, et une certaine deshdratation (c'est diuretique). Le kava a 2 effets qui sont plus ou moins intenses selon les varietes: le premier effet est une certaine euphorie/stimulation extremement legere, qui donne une sensation de rafraichissement de l'esprit apres une dure journee de travail. Cet effet rapide et a duree courte viens principalement de la kavaine. A cela se rajoute un effet relaxant qui est plus long et …

Drogues et travail » Qui comme moi consomme et arrive à bosser en même temps ? » 14 février 2024 à  18:08

Je pense que ma consommation a eu un impact négatif sur mes études. Notamment en termes de motivation (opiacés même 1 à 2 fois par semaine), de mémoire/clarté mentale (empathogènes, G, dissociatifs), et j'ai observé que mes périodes de consommation rendaient plus difficile l'établissement d'habitudes positives, et plus facile la perte de ces habitudes positives (travail universitaire régulier, sport, méditation, interactions sociales). J'ai essayé d'être plus productif avec des drogues (par exemple des stimulants), mais cela n'a jamais fonctionné pour moi (perte de contrôle du dosage). Mais en même temps, c'est ma passion et ma fascination pour les drogues et leur étude qui m'ont conduit là où je suis aujourd'hui. Donc, même si mon parcours n'est pas parfait (qui peut prétendre l'être), je n'ai pas de regrets, ou pas trop. Puis-je consommer en travaillant ? Pour moi, pas vraiment, du moins pas de manière vraiment efficace.

Au coin du comptoir.... » Un mouvement pour supprimer le terme de schizophrenie jugé trop stigmatisant » 09 février 2024 à  06:49

Pour aller un peu dans le sens de prescripteur, j'aimerais citer un article récent qui éclaire le problème d'un point de vue médical : il n'y a pas une schizophrénie, mais des schizophrénies. Et c'est en tenant compte de ces subtilités que l'on pourra mieux traiter les gens (médecine personnalisée). Je pense que cela s'applique aussi aux problèmes d'abus de substances.

Editorial: Community series in novel antipsychotics within and beyond clinical trials: symptom-based treatment of psychiatric disorders with D3-D2 partial agonists, volume II
[quote]Les troubles psychiatriques constituent un groupe hétérogène d'affections caractérisées par des symptômes variés et des mécanismes pathologiques sous-jacents complexes (1). Dans le but de simplifier les stratégies de diagnostic et de traitement, les définitions actuelles des troubles psychiatriques sont plutôt catégoriques, négligeant ainsi leur complexité inhérente (2). À titre d'exemple, selon le Manuel diagnostique et statistique des trou …

Conseils généraux de réduction des risques » Epigenetique et PAWS (Syndrome de sevrage prolongé) » 07 février 2024 à  21:01

[quote]Ca n'est pas découverte du Sub ou de la Metha par les chimistes qui a changé la donne pour les PUD. Mais bien changement de la loi, arrachée par l'irruption de leur parole dans l'espace politique.[/quote]
Non, c'est l'alliance entre la chimie ET le changement moral qui a rendu cela possible, main dans la main. C'est la seule chose que je veux dire ici, il y a des chercheurs qui veulent vraiment changer les choses, et j'en fais partie. Voir des posts anti-science me blesse peut-être un peu trop, en tant que porteur d'idéaux que je n'ai pas encore totalement perdus.

[quote]Ca n'est pas très clair pour moi que ça n'est pas une supposition. A t on des évidences reproductibles ? Je suis ouvert pour que tu enrichisses ma culture scientifique sur la question. Cependant, ce n'est pas un point fondamental de la logique que je déploie dans ce texte. Au contraire, je dis que ça n'est pas ça que je lui reproche.[/quote]
En termes simples, les chercheurs prélèvent de l'ADN sur des personne …

Conseils généraux de réduction des risques » Epigenetique et PAWS (Syndrome de sevrage prolongé) » 07 février 2024 à  16:50

[quote]Si on se laisse déposséder de notre parole et de notre vécu pour s'en remettre à la science, on est foutu.[/quote]
La methadone et le subutex, ca viens de ton vecu ?

[quote]D'une part parce que l'épigénétique n'est pour le moment qu'une supposition.[/quote]
Ce n'est pas une supposition, et ce n'est pas que sur des rats. Les traitements par cette voie sont une piste, une supposition.

[quote]Et quand on veut profiter des bénéfices des drogues, on s'aperçoit vite que la science a remis ce patrimoine dans les mains de l'ordre médical. Ce qui fait qu'en fonction des désirs du maître :
- la science sert de justification à la prohibition des drogues (quand elles sont illicites)
- la science sert de justification à l'injonction des drogues (quand elles sont prescrites comme traitement psy)[/quote]
Inexact. Par exemple l'article qui met en parrallele la toxicite de differentes drogues, avec l'alcool et la cigarette en tete du classement, qui a provoque beaucoup de remoux. La science n' …

Antidepresseurs » PTSD sévère + anxiété énorme + paranoïa avis sur mon traitement. » 07 février 2024 à  14:25

Tu as essaye l'EMDR ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Int%C3%A9gration_neuro-%C3%A9motionnelle_par_les_mouvements_oculaires

Cocaïne-Crack » Combien de temps dure le craving ? » 06 février 2024 à  17:46

La méditation est une autre méthode qui a fait ses preuves pour réduire le craving. Il est très difficile de se motiver à méditer lorsque le craving commence, mais d'après mon expérience personnelle, on peut la réduire considérablement en "faisant face" aux sensations et en les observant sans y réagir. L'idéal est d'avoir une pratique méditative bien engagée, et si l'attention est forte pendant la journée, on peut sentir l'envie arriver, être attentif, et si l'on y parvient, on peut la sentir passer sans en être affecté.

C'est d'ailleurs un fait reconnu par la science :
Mindfulness and craving: effects and mechanisms
[quote]La méditation de pleine conscience est utilisée depuis longtemps pour gérer les envies de manger. Cet article passe en revue 30 études expérimentales qui ont examiné les effets de différents types de pratique de la pleine conscience sur les envies de nourriture, de cigarettes et d'alcool. Les résultats sont interprétés à la lumière des théories pertinentes sur l' …

Decro - Sevrages... et après ? » Comment passer outre, se défaire de son passé, et se motivier à avancer » 04 février 2024 à  14:30

[prejuge]Je pense que beaucoup de tes perceptions viennent du fait que tu es encore assez déséquilibrée par les produits et que tu n'es pas encore revenu à ton niveau de base ![/prejuge] La vie commence à 28 ans. Bien sûr, on peut se remettre de tout cela. Personnellement, j'ai passé un peu plus de 10 ans à me battre contre moi-même avec des périodes de consommation qui allaient et venaient. [prejuge]Il faut du temps pour s'en remettre, mais cela fait 2 ans que je n'ai pas touché à quelque chose de dur,[/prejuge] et la vie est belle. Apprendre à s'aimer inconditionnellement, quoi que l'on fasse/pense/dise, quelles que soient les conditions, s'aimer abstinent, s'aimer quand on rechute, je pense que c'est essentiel pour briser le cycle de la culpabilité qui nourrit la dépendance.

RC Psychédéliques » Prise de 2CB 1 semaine après trip de L » 03 février 2024 à  06:27

Oui, il y aura une tolérance croisée, car les deux molécules sont des psychédéliques sérotoninergiques. Il faut environ 2 semaines pour que la tolérance tombe à zéro, mais après 1 semaine, vous devriez pouvoir ressentir quelque chose.

Decro - Sevrages... et après ? » Sevrage Tramadol » 02 février 2024 à  15:02

Si ce n'est pas aussi difficile physiquement que vous l'aviez prévu, c'est une bonne chose. Je dirais qu'il faut un plan de bataille cohérent, et non pas un arrêt brutal (même si je vois bien l'intérêt de voir la longueur de la laisse). J'imagine qu'en diminuant très progressivement, tu pourras arrêter sans avoir ces symptômes.

Cocaïne-Crack » Médication pour traiter dépendance a la coke. » 02 février 2024 à  14:50

[quote]Ce qui signifie, AMHA, que la molecule miracle n'est pas encore là. Par contre, le marketing est toujours très present et par exemple pour l'Abilify les travaux donnant un avis favorable pour l'addiction aux stimulants datent des années 2010 et sont probablement encore communiqués aux psychiatres par la visite medicale sans mise en perspective.[/quote]
Cela dépend du contexte. S'il s'agit d'une schizophrénie avec une addiction aux stim comme comorbidité, les antipsychotiques de dernière génération ou la clozapine me semblent plus cohérents que ceux de première génération. Même si l'effet est globalement décevant (pour la dimension addiction), on n'aggrave pas les choses en bloquant un striatum ventral déjà endommagé par les produits.

[quote]Clairement le seul traitement efficace à ce jour est la substitution par d'autres amphetamines mais nos politiques ne veulent ni le voir ni l'entendre, ce qui ne les empêche pas de parler.[/quote]
Oui, d'ailleurs, cet article ("Prescription …

Cocaïne-Crack » Médication pour traiter dépendance a la coke. » 02 février 2024 à  12:03

[quote]L'utilisation d'antidépresseurs ou d'antipsychotiques a été associée à une légère augmentation du risque d'hospitalisation pour SUD (HR, 1,07 ; IC à 95 %, 1,03 à 1,11 et aHR, 1,05 ; IC à 95 %, 1,01-1,99), ainsi que de toute hospitalisation ou décès (RRA, 1,10, ; IC à 95 % : 1,06-1,14 et aHR, 1,06 ; 1,06 ; IC à 95 %, respectivement).[/quote]
Comme vous savez prescripteur,il existe une multitude d'antipsychotiques. Les premières générations sont les plus néfastes pour les personnes souffrant de troubles liés à l'utilisation de substances (SUD), en raison de leur fort antagonisme des récepteurs D2 (la transmission dopaminergique est bloquée dans le striatum ventral qui comprend la zone de la recompense, une zone déjà affectée par l'abus de substances = risaue de disphorie neuroleptique et effets extrapyramidaux plus eleves). Les deuxièmes générations semblent mieux tolérées, en particulier la clozapine, qui est le seul antipsychotique à avoir un effet réellement positif sur les tro …

Cocaïne-Crack » Combien de temps dure le craving ? » 30 janvier 2024 à  13:01

Pour ettayer le post de filousky :

Le CBD uniquement ne semble pas suffire. Cannabidiol as a treatment for craving and relapse in individuals with cocaine use disorder: a randomized placebo‐controlled trial https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8451934/
Par contre le cannabis si ! Intentional cannabis use to reduce crack cocaine use in a Canadian setting: a longitudinal analysis https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5500311/

Cela me semble interessant, particulierement vis-a-vis de l'absence de medicaments vraiment efficaces contre l'addiction aux stimulants. Filousky peut-tu preciser pourquoi du BHO ? Et pas du cannabis "normal" ?

LSD 25 » lsd et schizophrénie témoignages? » 27 janvier 2024 à  06:31

La schizophrénie peut présenter des symptômes positifs (hallucinations, délires), négatifs (retrait social, absence d'émotion, dépression) et cognitifs (difficultés de motivation, d'apprentissage). Les antipsychotiques actuels permettent de traiter les symptômes positifs dans la plupart des cas (30 % des patients présentent encore des symptômes résistants au traitement), mais pour les symptômes négatifs et cognitifs, il n'existe pas encore de traitement super efficace.

Les psychédéliques, avec leur effet de neuroplasticité, pourraient théoriquement aider à traiter les symptômes cognitifs et négatifs, peut-être en réduisant l'atrophie de certaines zones du cerveau schizophrène. Ils ont également un puissant effet anti-inflammatoire, et certaines théories sur la schizophrénie indiquent qu'un état inflammatoire est un facteur de la maladie.

Il convient également de noter qu'une grande partie des schizophrènes sont également des consommateurs de drogues (estimés à 50 %, voire 80 % si l' …

Conseils généraux de réduction des risques » Epigenetique et PAWS (Syndrome de sevrage prolongé) » 23 janvier 2024 à  15:20

[quote]Tout à fait d'accord. Ce n'est pas la science qu'il faut attaquer mais le scientisme.C'est pourquoi je crois qu'il faut donner aux PUD un maximum de culture scientifique pour contrer ce scientisme. C'est pourquoi j'aborde des sujets qui semblent souvent un peu trop "techniques", pour aider les PUD qui le veulent à argumenter contre cette pseudo-science.. Et l'esprit critique reactionnel n'est pas de trop ! Amicalement[/quote]
[quote]Mais quand ça arrive au psychiatre ou à l'addicto du coin, bien trop souvent, il ne reste plus qu'une explication confuse qui sert de muselière pour le PUD. En fait, il s'agit plus d'un scientisme autoritaire que de véritable science.[/quote]
Je suis completement d'accord avec ceci. Une personne utilisatrice de drogue avec une certaine connaissance, meme imparfaite, sera toujours mieux armee qu'une personne sans connaissance, contre les medecins qui utilisent des bribes de leur connaissance en la matiere pour imposer un traitement ou un protocole d …

Interaction drogues et neuroleptiques » quelqu'un peut me détailler les risques qu'on prend en associent des imao a des neuroleptiques? » 11 janvier 2024 à  00:52

Bonjour Pierre ! C'est une tres bonne idee, surtout que c'est devenu facile de traduire des textes en Francais et meme de demander une vulgarisation d'un passage avec chatGPT ! Je te fait juste remarque que je n'ai pas eu le temps de mettre un abstract, juste un lien, c'etait plutot pour pointer dans la bonne direction. Est-ce que cette pratique est proscrite ici ? (ce qui ferais sens j'en conviens)

[quote]je l'ai vu sur un topic que je n'arrive pas a retrouver, ça serait logique puisqu'il faut un imao pour ressentir les effets de la dmt[/quote]
On a uniquement besoin d'IMAO pour ressentir les effets du DMT par voie orale. Par voie pulmonaire ou par injection, les MAOs n'ont pas le temps de faire le travail de metabolisation et l'on peut ressentir parfaitement les effets du DMT.

Interaction drogues et neuroleptiques » quelqu'un peut me détailler les risques qu'on prend en associent des imao a des neuroleptiques? » 10 janvier 2024 à  17:24

Je ne crois pas que le yopo, contenant du 5-meo-dmt, du DMT et de la bufotenine (cf Erowid) ait des proprietes IMAO. Ou est-ce que tu as lu ca ?

Conseils généraux de réduction des risques » Epigenetique et PAWS (Syndrome de sevrage prolongé) » 10 janvier 2024 à  05:45

Prescripteur effectivement c'est tres interessant, et une toute nouvelle piste de traitement. Pierre, l'epigenetique pour simplifier, c'est le pont qui explique l'impact de l'environement (par exemple le stress) sur les genes. Notre ADN peut etre modifie par l'ajout de petits groupements chimiques. Il y a aussi les histones, ces proteines sur lequel s'enroulent les brins d'ADN, qui peuvent etre modifies. Ce que ca produit, c'est une variation dans l'expression des genes affectes: une proteine (par exemple un recepteur) va etre produite en plus grande quantite ou l'inverse.

Ce qui est important, c'est la duree de vie de ces petites modifications sont tres variables. Certaines se resorbent tres vites, mais d'autre perdurent dans le temps. Lorsque les modifications sont deleteres, on peut voir ca comme des cicatrices moleculaires qui restent sur notre ADN. Si l'on arrivais a identifier les modifications a cibler, et les resoudre, cela pourrai par exemple permettre de soigner, prevenir l …

Interaction drogues et neuroleptiques » quelqu'un peut me détailler les risques qu'on prend en associent des imao a des neuroleptiques? » 10 janvier 2024 à  05:14

Il y a des IMAOs (reversibles, irreversibles, IMAO-A, IMAO-B, IMAO-A et B) et des neuroleptiques (premiere, deuxieme, troisieme generation; et veux-tu dire antipsychotiques ?). Peux-tu donner le nom des medicaments ?

Cet article recent resume les interactions entre IMAOs et medicaments : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9680847/

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