Ça peut se présenter sous forme de buvard le DOB ? (edit : ha oui ok je viens de checker ça. J'ignorais ;) )

Sinon effectivement à l'époque c'était un peu la roulette, tu n'avais aucune possibilité de savoir quelle dose tu allais prendre, donc parfois même en fractionnant tu avais de grosses surprises...Tu me diras, c'est toujours la même chose avec le LSD acheté dans la rue, mais il y a d'avantage de possibilités de testing aujourd'hui c'est clair. Par contre, c'est sûr qu'Internet a fédéré des communautés d'usagers et a aussi donné la possibilité de se procurer des produits de qualités précisément dosés, mais il y avait tout de même déjà dans les 90's, notamment dans le milieu rave, des gens qui avaient une vraie culture psychédélique et la transmettaient, ainsi que des gens qui aimaient vraiment ce produit et avaient de bonnes connections, ce qui fait que parfois tu pouvais être à peu près sûr que "c'en était" vraiment. …

Ça m'arrive de prendre un xanax si c'est vraiment rude, mais je n'ai pas de souci d'addiction avec ça, et quand je peux m'en passer ou quand j'en ai pas, je fais sans. Pour répondre à ta question, en fait la descente de MD et d'alcool combinés, bah t'as tous les sales délires de la gueule de bois, plus la sérotonine à sec, du coup ça peut vraiment être affreux, dans le genre mal-être physique, état dépressif profond et angoisses existentielles, où t'as quasiment envie de mourir pour que ça passe.

J'ai des potes qui prennent de la rhodiola et de la griffonia en compléments alimentaires avant et après la prise, apparemment ça adoucit la descente et ça aide à retrouver plus rapidement un taux de sérotonine correct, donc ce serait pas mal pour les jours qui suivent. Ça m'intéresse parce que je me rends bien compte que, si quand j'avais 20 ans, il me fallait à peine deux jours pour récupérer d'une prise d'ecstasy, maintenant que j'en ai 43, si je gobe le samedi je suis à côté de mes pompe …

Comme je suis non-fumeur je ne peux pas comparer les effets du cannabis fumé ou ingéré, je ne consomme que des edibles, space cookies etc...Mais de l'avis de mes potes fumeurs, l'effet du THC ingéré est plus fort. Tout à déjà été dit plus haut sur le fait que la montée est longue, assez lente et progressive, donc en effet bien attendre avant de recroquer dans le gâteau pour ne pas avoir de mauvaise surprise du genre montée trop forte...parce que par contre, faut savoir que le canna ingéré, ça peut vraiment être très puissant, tu peux te retrouver vraiment très très perché, surtout si c'est fait avec un beurre de marrakech très concentré, et ça dure vraiment longtemps. Avoir une benzo sous la main en cas de bad peut s'avérer utile.

Ça peut être une bonne idée de lire ou relire les Paradis Artificiels de Baudelaire, pour se rendre compte du potentiel hallucinogène du cannabis ingéré en grosses doses.

[quote=Von zymmel]C'est totalement faux sud 2 france .

Tu confond avec le trouble dissociatif de l'identité (ou trouble de la personnalité multiple). C'est un trouble rare qui n'a absolument aucun rapport avec la schizophrénie.
La schizophrénie peut amener des hallucinations ou des délires de type paranoïaque, désorganisation de la pensée, réduction émotionnelle ect.


Je t'engueule pas sud de france mais j'en ai un peu marre de cette confusion et que les gens puissent penser que l'on est sois attardé sois dangereux (statistiquement on l'est moins que la population valide).[/quote]
Dans le même ordre idée il me semble (si j'ai bien compris) que plus haut dans le fil de discussion quelqu'un disait que la schizophrénie c'était lorsque quelqu'un avait accès à des états de conscience et donc des niveau de réalité autres sans avoir la force de les assumer. Ou même que ça pouvait provenir d'un "choc".

Euh...Non.

Je suis moi aussi très fan des théories psychédéliques plus ou moins fumeu …

Le mélange alcool/benzo est effectivement une contre-indication absolue, entre autres pour les raisons que tu viens de décrire...

Il me semble...Je dis bien "il me semble"...que ce que tu décris comme un état de manque, serait lié au fait qu'après une période aussi longue de consommation aussi intense, le cycle naturel de production de sérotonine par ton organisme en aurait pris un bon coup...Au bout d'une semaine tu constates une nette amélioration, correspondant probablement à une stabilisation et à un rééquilibrage progressif de ta sérotonine. Après effectivement, suite à un épisode prolongé de consommation aussi importante, ça risque de prendre du temps pour complètement rentrer dans l'ordre. Le conseil t'a déjà été donné mais je pense que tu devrais te faire accompagner médicalement et/ou psychologiquement durant ce parcours, par exemple en prenant contact avec une structure compétente type CAARUD ou CSAPA...

Bon courage pour la suite et tiens nous au courant :)

[quote=Biyach]Juste une dernière chose pendant votre soirée.
Evitez d'être entourés de potes qui pourraient vous faire bader en rigolant de votre état/ ne comprenant pas ce que vous vivez et perturbant votre état altéré car vous ne serez pas dans le même 'monde'.
Ça pourrait faire basculer les choses.

Don't stress et laissez vous planer !

Bises ![/quote]
C'est vrai que ça a son importance. Notamment, je pense qu'il faut éviter d'être entourés de gens bourrés. Si vous avez déjà fait l'expérience d'être clean dans une soirée où tout le monde a picolé, vous savez que ça peut être assez malaisant. Alors imaginez maintenant la même chose dans un état où vos perceptions et votre sensibilité sont multipliées par 100......

Oui je pense qu'on est nombreux.ses ici à avoir déjà tapé beaucoup de MD ou de plombs sur l'ensemble d'une soirée ;) mais un dosage massif en une seule prise non fractionnée, ça reste super dangereux, physiquement et psychologiquement. Et, bon, les soirées où tu vas taper des 400, 500, 600 mg et plus, certes répartis sur une nuit la plupart des habitués encaissent, mais si on parlait un peu de la redescente et de la semaine qui suit ? ;)

[quote=thai006]370mg tu dois aller loin c est sur avec[/quote]
Ouais tu peux aller super loin, y'a moyen d'aller jusqu'à l'hôpital le plus proche même je pense avec un dosage pareil...

370mg c'est une dose anormalement élevée pour un seul ecstasy. À titre de comparaison, on peut dire qu'entre 100 et 120mg on a déjà une dose suffisante pour percher correctement un homme adulte de taille et de poids moyen.

Le plomb dont tu parles, s'il est réellement dosé comme tu le dis, même coupé en deux c'est encore une dose élevée.

C'est vrai qu'en ce moment les ecstas on tendance à "chiffrer" assez haut, on trouve souvent des pilules avec des dosages supérieurs à 200mg, mais là franchement, 370mg en une seule prise, ceux qui fabriquent ça se contrefoutent des risques encourus par leurs clients ^^

Si tu consommes ça, prends en déjà juste un quart et attends 2h pour voir ce qui se passe, vraiment.

Difficile de te répondre sans savoir exactement ce que tu as pris. Vu les effets que tu décris, je doute fortement que ce carton ait contenu du LSD25.

Maintenant il existe des substances (dont certaines sont longues à monter...) qui sont suffisamment puissantes pour agir à des doses très faibles, et qu'on peut déposer sur un buvard. C'est d'ailleurs un vrai problème : certaines de ces substances (NBOME) peuvent avoir des effets très violents voire provoquer des overdoses potentiellement mortelles, et sont assez difficile à doser : il suffit d'un faible écart pour passer d'un effet psychédélique à un dosage dangereux. Ton réflexe de partager le buvard avec ton chéri était donc plutôt une bonne idée. C'est de toute façon un peu une règle de base en réduction des risques : si tu n'as aucun moyen de savoir avec certitude quelle substance tu ingères et en quelle quantité, fractionne toujours ta prise en moitiés voire en quarts : ça t'évitera des baffes assez monumentales.

Ceci dit, je n …

J'avoue les comparatifs entre les psilocybes et le LSD lus ici me laissent un peu songeur ;)

D'après mon expérience des deux, je dirais que...Globalement le "pays" où les deux t'emmènent est le même.

L'avantage de la psilocybine pour une première, c'est peut-être que ça dure moins longtemps, donc si les choses prennent une tournure un peu compliquée, on peut toujours se rassurer en se disant que ça ne va pas s'éterniser (enfin ça reste relatif : un trip aux champis, grosso-merdo ça prend une petite heure à monter et c'est 3 ou 4 bonnes heures de perche assez intense avant d'amorcer l'atterrissage qui prend deux heures supplémentaires à l'aise, ça reste donc une expérience à aménager, genre oublie de faire ça en semaine si tu bosses le lendemain ;) ).

J'aurais tendance à dire aussi qu'à doses ordinaires (let's talk about 20 à 30 psilos séchés de nos prairies) la psilocybine va creuser moins loin dans le cosmique. Le LSD est plus direct, avec lui on y va pas par quatre chemins pour …

Salut, j'espère que tu vas mieux depuis tes messages.

Les "symptômes" que tu décris font penser au HPPD ou Syndrome post hallucinatoire persistant, mais je te conseille avant tout de te fier au diagnostic des spécialistes que tu as vu ou verras. Je ne suis pas médecin.

Le HPPD est un peu un classique des effets secondaires des psychédéliques...Et, oui, même si ce ne sont pas les plus puissants (quoique, ça dépend pas mal des doses), le cannabis et l'ecstasy/mdma sont des psychédéliques. En gros il s'agit d'une persistance dans la durée de symptômes similaires au effets ressentis lors d'une prise de produit psyché. Ça peut être de la neige visuelle, une illusion de mouvement sur des objets fixes, un halo autour des objets, la persistance de patterns géométriques, kaléidoscopiques ou fractals dans la perception du réel.

On ne sait pas trop d'où ça vient, tous les consommateurs de psychédéliques n'en font pas l'expérience loin de là, mais ça reste tout de même suffisamment fréquent …