Bonjour Asfi,
Je te conseille d'aller faire un tour sur le site du CRAT, la référence francophone en matière de substances et grossesse, pour en savoir plus sur ce que les substances que tu as pu consommer peuvent avoir comme impact sur la grossesse. Bien sûr il faut garder à l'esprit que la fréquence et la quantité consommées font beaucoup varier ces effets. (https://lecrat.fr/ )

Pour le reste ... Une grossesse non planifiée n'arrive JAMAIS au bon moment, et ça ne veut pas dire que tous les enfants qui en naissent sont malheureux. C'est le cas de mon petiot, conçu sur stérilet alors que je me lançais en indépendante à la fin de mes études avec comme seul revenu fixe l'AAH de mon mari schizophrène. C'est un bambin de 16 mois épanoui et même si notre vie de famille n'est pas des plus simple, je pense que nous y trouvons notre compte tous les trois. Moi en tout cas, je n'ai aucuns regrets.

Je te souhaite le meilleur quelque soit ta décision, …

Ça correspondrait bien du coup, c'est coprophile, du coup ça aime bien les vaches ^^

Hello,
De toute façon avec le traitement que tu prends tu n'auras probablement aucun effet si tu venais à en reconsommer. Est-ce que tu as l'impression que ce traitement te fait du bien, genre tu as un peu moins de parano, tu réussis à revoir un peu des gens sans que ça t'épuise ?

Rick : ton texte parle du premier diagnostic ou des premiers symptômes ? Parce que dans mon entourage les schizophrènes diagnostiqués ont quasi tous déclarés des symptômes avant 18 ans, mais ont souvent obtenu un diagnostic très tardif, à 22-25 ans.

C'est la dèche cette automne en France, il a fait un temps pas du tout compatible avec les champignons, chaud et sec puis trop froid et humide... J'ai même pas posé de jour de congé ^^

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J'en suis presque sure ;)

Personne ne peut te répondre, parce que personne ne possède ton cerveau et ne réagit de la même manière que toi aux substances psychoactives. En plus "bien-être" ça peut désigner pleins de choses : stimulation intellectuelle, détente, somnolence ...

Hello Nameless,
Des bonnes nouvelles :)

C'est cool que tu puisses toujours donner ton sang, je ne savais pas que c'était possible et c'est une très bonne nouvelle (ma moitié a une sainte horreur des piqures donc la question ne s'était jamais posée).

Pour le millepertuis très bon réflexes de demander à ta pharmacienne, il y a pas mal d’interactions avec les traitements psychotropes. Ce n'est pas parce que c'est une plante que ça a moins d'effets qu'un médicament.

Tu veux dire que tu entends moins tes voisins t'insulter ?

Ha mais je pense qu'on est tous d'accord pour dire que les effets de l'alcool sont pas terribles quand consommé en grande quantité (voire même en petite ?), et qu'on a des traitements contre l'angoisse beaucoup plus sûrs que l'alcool.

Mais je trouve ça contre-productif de nier l'effet anxiolytique qu'il peut avoir chez certains, dont moi. Comment comprendre le monde qui nous entoure si on nie tout effet bénéfique des substances psychoactives ?

L'alcool m'endort en général, donc pas trop de différence à ce niveau-là pour moi ^^

Chez moi l'alcool a en effet un effet anxiolytique.

J'ai fait un deuil très difficile en 2012. J'avais tout le temps une "boule au ventre", qui ne me lâchait quasiment pas, m'empêchant de manger (j'ai perdu une bonne quinzaine de kilos en trois mois). Je me souviens me précipiter au Mac Do à côté de chez moi dès que je sentais que je pouvais manger et m'enfiler un hamburger... Je ne savais pas que c'était une manifestation physique de l'angoisse à l'époque.

Un jour, je me suis posée pour boire une bière en terrasse en sortant de la fac. Je ne consommais quasiment pas d'alcool à l'époque, peut-être une dizaine de fois par an. Et là, révélation, plus de boule. Un apaisement ... L'impression de pouvoir respirer de nouveau.

J'ai bu en continu pendant cinq jours. Pas à être torchée, mais juste assez dans les vapes pour ne pas souffrir. Le vendredi soir, j'ai pris le train pour rentrer chez mon père. Je lui ai demandé si je pouvais rester (ce qui signifiait lâcher mes études), il a accep …

Hello Nameless,

Bon appétit à toi aussi :)

Pas trop la tête dans le sceau du coup ? Tu sens un effet positif sur ces quelques jours ?

Hello Nameless,
Cool d'avoir de tes nouvelles, même si elles ne sont visiblement pas très bonnes.

En reprenant le neuroleptique tu pourras vite savoir si tes voisins sont bruyants ou si tu fais une rechute. Il va falloir quelques jours certainement le temps que ça agisse.

Pour ce qui est des bruits de pas , hé bien, en fait on peut tout inventer : bruits de pas, de sonnerie, voix, insultes, insectes, ombres qui bougent, odeur de décomposition, froid ou chaleur intense, sensation d'humidité... C'est des exemples que mon mari m'a donnés au cours des années.

Bon courage, ça magne au début mais ça peut te faire du bien si c'est effectivement une rechute.

Hello,
Les effets secondaires tu risques de les ressentir tout de suite (fatigue, tête dans le coltar, éventuellement tremblements ...).

Mon mari a eu la même induction de traitement que toi, à part que lui c'était en relais d'un autre neuroleptique, et il a mis 3 jours pour en sentir les effets. Mais cela peut aller jusqu'à 10 - 15 jours, cela dépend beaucoup des personnes.

Bon courage avec ce traitement qui n'est pas facile, mais qui peut beaucoup aider.

Bonjour ,

Oui, cela peut fatiguer, notamment au dosage relativement faible que tu prends. Mon mari dormait 12 h/jour en début de traitement et avait beaucoup de mal à réfléchir quand il était "réveillé", si on peut dire. Ça s'est tassé en une quinzaine de jours de prise continue, même si le traitement le fatigue toujours. Peut-être ce lien peut t’intéresser : https://www.psychoactif.org/forum/t36453-p1-Commencer-traitement-neuroleptiques-guide-survie.html#divx

A mon humble avis tu fais fausse route en en prenant que durant les week-ends : tu maximises les effets sédatifs (bon c'est cool pour la grasse mat') mais tu ne permets pas de rétablir le "déséquilibre chimique" dont te parle ta psy, car ton cerveau n'a pas le temps de s'habituer à la molécule et d'apprendre à fonctionner avec. Tu devrais passer un coup de fil à ta psychiatre pour que vous cherchiez ensemble une solution : insister un peu quitte à poser un arrêt maladie le temps d'induire le traitement, changer de molécule ou d …

Pour l'alcool, le principal risque est la potentialisation des effets de l'alcool. deux bières peuvent te coucher par terre. Ou ne rien te faire de plus que d'habitude, ça dépend beaucoup des personnes. Si tu comptes en consommer il faut y aller tout doucement pour voir comment tu "tiens".

Pour le cannabis, il est très compliqué de te répondre si on regarde un peu les sources médicales. D'abord parce que le principal public étudié ce sont les schizophrènes, et on vérifie l'effet antipsychotique des neuroleptiques, ce qui ne t’intéresse pas pour un trouble bipolaire. Ensuite parce qu'on a beaucoup de mal à déterminer l’œuf de la poule : est-ce que la consommation de cannabis réduit l'efficacité et/ou aggrave les symptômes de la schizophrénie, comme le suggèrent certaines études ? Ou est-ce que le patient, ne se sentant pas assez bien dans ses pompes avec seulement son traitement, se tourne vers le cannabis pour son effet apaisant ? Mystère.

Une bonne réponse pour te dire qu'on en sait …

Bonjour Aube,
Oui, il existe des interactions entre le Risperdal et pleins de trucs, mais juste dit comme ça il n'est pas évident de te répondre ^^
La première qui me semble importante à dire c'est avec l'alcool : potentialisation des effets de l'alcool. Il vaut mieux éviter de boire au début du traitement, puis ensuite y aller très doucement pour voir si on est concerné et à quel point (c'est très variable selon les personnes).
Vu la dose prescrite, ce que chercher ton prescripteur c'est l'effet de régulation de l'humeur. Normalement tu devrais avoir moins de bas (idées noires), et moins de hauts (exaltation). Selon les personne il y a parfois un léger effet anxiolytique. Pour voir une différence il faudrait prendre ce traitement en continu pendant une quinzaine de jours.
Voici un lien qui peut t’intéresser : https://www.psychoactif.org/forum/t36453-p1-Commencer-traitement-neuroleptiques-guide-survie.html#divx