Dangereux j'en sais rien, mais c'est peut-être tirer au bazooka dans un trou de souris ton affaire, non ?

C'est sûr que ça va t'apporter un effet "down" et certainement du sommeil, mais pour ce que j'en sais, ce n'est vraiment, mais vraiment pas une expérience agréable le Loxapac (Besoin d'aide pour se retourner dans le lit, baver, perdre le contrôle des sphincters, l'impression d'avoir la tête dans le fondement ++, sans parler des risques de syndrome extrapyramidal ou de syndrome malin des neuroleptiques).

Il serait peut-être plus sage de te tourner vers un benzo ou un somnifère non neuroleptique ? Je laisse quelqu'un qui a tenté le coup confirmer.

masakwaaa?! : procrastinatrice perfectionniste : je repousse mes réponses parce que je n'en suis pas satisfaite. Je trouve très dur d'exprimer mon point de vue, surtout sur des choses subtiles, par écrit. Du coup j'ai la flemme ! :p

Il faut bien comprendre un truc avec la psychiatrie : pour établir un diagnostic, on ne bénéficie pas de la "chance" des autres branches de la médecine, à savoir les marqueurs biométriques et l'observation directe. Par exemple, au dessus d'un certain seuil de sucre dans le sang, on considère que tu as du diabète. il suffit de faire une prise de sang et pof ! on peut nommer ta maladie. On doit donc se baser sur les symptômes pour tenter de classer un peu le bordel que représente les troubles mentaux.

Les manuels psychiatriques sont donc symptomatiques : on cherche les symptômes, on regarde ce qui correspond et on obtient un diagnostic comme ça. C'est un peu comme si tu allais chez le médecin et qu'il te regardait droit dans les yeux en te disant "Je sais c …

https://www.gwpharm.com/about-us/news/gw-pharmaceuticals-announces-positive-phase-3-pivotal-study-results-epidiolex
Pas qu'au coin de la rue ;-)
Je m'étais un peu renseignée avec l'explosion de l'offre de cbd ces dernières années. le problème est le dosage : l'étude de 2012 suggère des doses de 800 mg / j pour un résultat antipsychotique. Ça fait un trou au porte-monnaie :/

Alors le coup de "si on te diagnostique tu te retrouves enfermé dans la case fou, ce qui ne va qu'approfondir tes problèmes", ça va, merci, on a donné. Première hospi à 14 ans, diagnostic à 21, pour "éviter d'enfermer dans une logique de psychiatrisation et favoriser l'insertion dans la société".

Résultat : rupture familiale à 17 ans qui n'a été rattrapée qu'in extremis, addiction à l'herbe qui amplifiait l'anxiété, ce qui amenait des hallus supplémentaires, rupture du suivi psychiatrique (ben oui si je suis pas malade j'ai pas de raisons d'aller voir un médecin ?), traité de "fainéant" par les profs, "aucune volonté" ...

Le diagnostic a permis de renouer avec la famille, d'expliquer les problèmes, de mettre des mots sur la souffrance. D’attaquer une remédiation cognitive, pour être moins handicapé au quotidien. De partager son expérience dans des groupes de parole, pour partager des techniques permettant de mieux vivre au quotidien.

En psychiatrie il est rare de donner les diagno …

Va le dire, à mon mari, que quand il voit les gens pourrir sur pied dans la rue, un motard sortir un flingue au lieu d'un portable et le braquer, un groupe de personnes débarquer dans l'appart pour me violer et me tuer sous ses yeux, qu'il s'entend répéter 50 fois dans la journée "tue ta femme et ton gosse, après tu seras tranquille" simplement parce que le petit fait un peu de bruit, qu'il n'est pas malade, qu'il a juste une "divergence de pensée".

Edit : sinon, pour ce qui est du sujet du post, une anecdote me revient : sur le certificat médical fait pour obtenir l'AAH, le médecin avait marqué Schizophrénie, étiologie possible : cannabis.
La première hospi de mon mari remonte à ses 14 ans, mais il se souvient avoir eu des phases de délire avant. Son premier joint il l'a fumé le jour de son 16ème anniversaire. Ils sont un peu obsédés par les "toxiques", les psychiatres...

Hello Lucas,
50 mg n'est pas une très grosse dose, donc le sevrage en lui-même ne devrait pas être trop fort (au moins du point de vue physique). Cependant comme l'explique Prescripteur, tu t'exposes à retrouver les symptômes pour lesquels on t'a prescrit ce traitement, et c'est d'autant plus insidieux que ça risque de mettre quelques semaines / mois à revenir. Je te renvoie vers ce sujet : https://www.psychoactif.org/forum/t35692-p1-abilify-est-il-frein-spirituel.html?from=encemomentf#p369923 La molécule et la pathologie ne sont pas les mêmes, mais la démarche l'est.

Bonjour Milieux,
Le problème est que comme tu consommes un opiacé pendant ta grossesse, le bébé risque de subir un syndrome de sevrage lors des premiers jours de sa vie, et que si ce syndrome est fort il risque de devoir aller en néonat.

Si tu ne parles pas de ta conso à la maternité il va y avoir un retard de prise en charge, et ton petit risque d'être mal pris en charge, sans parler qu'à ce moment-là ils se rendront bien compte qu'il fait un sevrage opiacé et qu'il n'y a pas 36 raisons qui peuvent l'amener à en faire un.

Autant te rapprocher de la maternité qui dispose d'un service de néonat la plus proche de chez toi maintenant pour préparer au mieux l'arrivée du bébé ? En plus comme tu ne connaitra personne là bas tu pourras parler plus librement avec eux de tes consos (en général ils ont un référent addicto, c'est souvent une sage-femme avec une formation supplémentaire).

Du côté de ton entourage, pour justifier cette décision, tu peux dire que tu as eu des mauvais retours de …

Bonjour ôzailées,
Je suis mariée à une personne atteinte de schizophrénie (tu as bien raison d'insister sur le fait que personne n'est schizophrène, on ne dit pas "je suis mal de doseux quand on a des douleurs chroniques au dos par exemple ...). Il a une forme paranoïde typique, très axée sur les hallucinations visuelles.

Mon mari est sous neuroleptiques par intermittence depuis ses 14 ans, et de manière continue depuis ses 20 ans (il en a 24 aujourd'hui). Il a été traité par Abilify, mais il le supportait assez mal. Il a maintenant du Xeroquel.

Nous avons parlé ensemble de son traitement il y a un petit mois. Je lui demandais ce qu'il en pensait, s'il souhaitait faire une tentative pour le diminuer ou l'arrêter à court ou moyen terme. En plus des effets secondaires physiques habituels (prise de poids, fatigue, sudation, mains qui tremblent), ce qui le gène le plus, et de loin, c'est cette sensation de ralentissement cérébral, d'enfermement de ses pensées, bref, cette camisole chimiq …

Tu sais, les effets secondaires des neuroleptiques ... tu m'aurais dit "mes ongles sont devenus rose fluo" ça m'aurait pas étonné ! Alors pourquoi pas des maux de tête...

Si cette sensation "bizarre" dans ta tête continue et que tu as l'impression que ça peut t’amener à faire des choix que tu vas regretter (genre tu as super envie d'appeler ton ancien patron et l'insulter alors que tu n'as pas encore signé toute la paperasse de licenciement), appelle ton psychiatre, c'est que tu ne supportes pas très bien le médicament. Sinon ... donne du temps au temps, ça devrait finir par se tasser.

Cool pour l'alcool, c'est que ça ne joue pas trop sur toi.
Bon courage,

Je ne dis pas qu'il faut uniquement construire des places de prison. Comme tu dis il y a énormément de travail à faire au niveau de la réinsertion et des peines alternatives. M'enfin ce n'est pas normal qu'on se fasse épingler par la cour européenne des droits de l'homme régulièrement pour cette histoire. C'est inhumain d'entasser les gens comme ça.

Vazy viens te battre jt'attends !
/troll off

Un "collègue d'HP" de mon mari y était pour amanites tue-mouches. Il s'est souvenu de comment il s'appelait au bout de 3 semaines à peu près, puis est resté une semaine de plus le temps de diminuer le Loxapac. Il est sorti avec une ordonnance assez chargée. Nous n'avons plus de nouvelles de lui depuis plusieurs années, mais aux dernières nouvelles il avait complètement récupéré et préférait s'en tenir aux psylos.

Les amanites tues mouches et le datura sont des délirogènes, c'est-à-dire qu'ils provoquent des hallucinations liées à la dopamine, comme celles qu'on peut avoir lors d'une psychose : en général sombre, déformations des visages, mouvements dans le champ visuel périphérique, insectes ...

FunkyHunk : c'est pas parce que tu n'as rien à cacher que tu laisses la porte des toilettes ouverte. Moi à la pharmacie j'ai déjà eu droit à des "Le Monazol, en ovule ou en crème ?" de la part de la pharmacienne en train de chercher ledit médicament (qui traite les mycoses génitales) à l'autre bout de l'officine, et les mémés qui attendaient derrière qui détournaient le regard, aussi mal à l'aise que moi... La confidentialité ça devrait être une des qualités les plus importantes d'un pharmacien.

C'est bizarre. Sinon tu vas sur l'onglet "PsychoWIKI" et tu cherches dans la catégorie 7 - Comment vivre une grossesse avec les produits psychoactifs.

Pour la partie paroles de femmes tu vas dans l'onglet Forum et tu scroll ^^
Tu peux toujours faire une recherche interne avec les mots-clés grossesse et opiacés.

Le vaccin du HPV est souvent prescrit par le généraliste. Le premier motif de consultation chez un gynéco est bien souvent l'envie de "laisser tomber le préservatif", si pas de problèmes de santé avant (qui n'arrivent pas par hasard mais par homme interposé, la plupart du temps !)