Salut à tout.e.s,
je suis tombé ce matin sur un article présentant le remplaçant du HHC dans les shops légaux de CBD : le VMAC pour "Various Mix Actif Cannabinoids" présenté comme ayant les mêmes effets que le HHC.
Autant le HHC, on pouvait imaginer chimiquement à quoi ça pouvait ressembler, autant là c'est particulièrement obscur ! Est-ce que certain.es d'entre vous saurez quels noïds de synthèse "légaux" on va retrouver dans ce "mix" ?
C'est dingue comme j'ai l'impression que les shops de CBD ont ouvert tout un monde de continuité entre les magasins de chanvre proprement dit et les shops de RC noïds ;)
Merci pour les infos si jamais vous en avez.

Sinon, de mon côté j'utilise hitbtc

Merci beaucoup à toutes et tous pour ces éléments de réflexion. Effectivement la stigmatisation me semblait également faire profondément partie de la vie des usagers de stéroïdes.
Mais ce qui est assez étonnant dans cette communauté, c'est que cette stigmatisation ne semble pas avoir donné lieu à l'émergence d'une communauté d'entraide fondée sur le non-jugement et la bienveillance : au contraire, les noobs se font massacrer sur les forums, les préjugés de toute sorte pleuvent et aucune solidarité ne semble parvenir à prendre forme. C'est comme si l'usager de stéroïde avait intériorisé les préjugés qui sont véhiculés sur lui et la honte qui y est associée.
Mais voyant ça d'un simple oeil extérieur, je serai effectivement moi aussi très intéressé de lire le point de vue de quelqu'un ayant traversé cette expérience et les liens qu'il ou elle peut tisser avec les pratiques d'autres produits psychoactifs.

Ah oui ! J'aime bien ta remarque qui éclaire pas mal de chose avec du recul : les adeptes de stéro ne se reconnaissent pas eux-mêmes comme PUD. ça expliquerait effectivement la disjonction entre ces pratiques (même si j'ai l'impression qu'elles sont des PUD qui s'ignorent ;) )

Je n'ai jamais ressenti de tolérance forte apparaître dans la prise de 2C-B plusieurs fois dans la même semaine. Tu dis que ton trip n'a pas été psychédélique, est-ce que tu peux décrire ce que t'as ressenti (à moins que t’aies rien ressenti du tout...) ? En quoi le trip était "étrange" ?

Tu peux effectivement procéder comme tu le mentionnes : prendre un para pour commencer, profiter du plateau et poursuivre avec des traces quand l'effet du para descend. Tu sentiras les effets des traces, même si celles-ci produisent un high moins long.
C'est ce que je faisais à un moment, mais j'ai remarqué que le craving étant plus grand avec des traces, j'en arrivais à consommer autant sur une même durée que si je m'étais fait un deuxième para : du coup, par amour de mes cloisons nasales ;), j'ai plutôt réduit les traces pour privilégier exclusivement le para. Mais ce qui est toujours tentant avec la trace, c'est évidemment la rapidité d'action...

As-tu déjà penser au sport ? J'avoue, c'est un peu bateau et ça convient pas à tou.te.s. Mais, parfois, quand on s'est accroché à une routine de sport, on a pas envie de la foutre en l'air en allant voir ailleurs ;) étant donné que l'addiction aux prods tient énormément aux habitudes qu'on développe (à la répétition des situations plus qu'aux produits en eux-mêmes), c'est là dessus qu'on peut jouer : changer d'habitudes, trouver de nouvelles répétitions, de nouveaux ancrages... Force à toi !

Je suis curieux de savoir si l’interaction entre 3-FPM et cannabis a surpris d’autres personnes que moi.
J’ai consommé intensément cette molécule au cours de la dernière année avec des périodes de binge où je pouvais consommer près de 600mg par jour à base de paras de 80g (j’avais développé une forte tolérance). C’est une molécule que j’apprécie notamment pour travailler et pour gérer facilement la descente de 3-MMC.
La première fois que j’ai fumé de l’herbe un soir où j’avais pris de la 3-FPM dans la journée, j’ai été très agréablement surpris. Ce n’est pas tant le fait qu’un produit potentialise les effets de l’autre, mais plutôt que la combinaison des deux produisait un effet comme provenant d’une nouvelle molécule.
L’idée c’est de prendre la 3-FPM, la laisser agir, sentir le plateau de stimulation bien présent et fumer à ce moment-là (ou même en fin de plateau, quand les effets sont plus résiduels). L’effet que je ressens avec ce mélange est un mélange de gros smooth-chill bien …

Bonjour à tou.te.s,
grand lecteur de PA depuis longtemps, je me suis enfin décidé à poster mes premiers messages il y a peu de temps. Mais je ne m'étais pas encore présenté :) Je m'appelle Victor, j'ai 45 ans, une pratique occasionnelle depuis 6 ans qui s'est intensifié il y a plus d'un an au point de devenir régulière. Paradoxalement, je me décide à intervenir sur PA au moment où je mets en pause mes différentes consommations qui prenaient - selon mon ressenti - trop de place dans ma vie au point de faire éclore en moi une fragilité psychologique que je ne soupçonnais pas. Je suis donc surtout là pour discuter de ces expériences et participer à la construction de savoirs et d'"encapacitations" communes.

De l’expérience que j’en ai, le C-B est assez difficile à doser, d’autant qu’on ne sait jamais si les cachets sont véritablement à 24 mg (ils ne le sont sûrement pas effectivement ^^). Je me suis fait de sacrées aventures en cherchant le bon dosage. Les premières fois que j’en ai pris, je m’en tenais à 1 cachet et les effets restaient vraiment très sages (coloration du champ visuel en rose-orangé, exacerbation du contraste des couleurs, légère déformation visuelle et petite perche). J’ai opté un jour pour 1,5 cachet (du même batch) et, là, grosse révélation : déformation psychédélique comme dans un clip de hippie des années 1970, grosse euphorie, ralentissement du temps, stimulation et sérotoninergie à balle, confusion mentale très agréable amenant des moments d’intenses réflexions sur le monde et l’existence. Bref, une expérience à la fois mentale et physiologique exceptionnelle. Quelques jours plus tard, je tente de prendre 2 cachets en me disant que cela va être « encore mieux » : g …

Hello meumeuh,

je suis tout à fait d’accord avec toi pour dire que l’ambivalence ne vient pas uniquement des prods. Il n’y a aucune vérité objective là-dedans. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai fait attention à ne pas parler de l’« ambivalence des drogues » (ce qui n’aurait aucun sens), mais de l’« ambivalence de l’expérience des drogues ».

L’expérience, c’est la relation qui lie un individu avec un produit : elle dépend donc à la fois de l’individu et du produit. Je te crois tout à fait quand tu dis que ta consommation de stimulants ne provoque absolument pas en toi de forme de repli sur cette consommation, ainsi qu’une disparition insidieuse de motivation pour d’autres activités de loisir. Cela ne veut pas dire que les substances ne participent pas de la possibilité d’une telle ambivalence, mais que le couplage que tu formes avec ces molécules ne produit pas chez toi cette ambivalence entre puissance et fragilité dont j’ai essayé de témoigner.

Toute la difficulté de ce genre d …

Bonjour à toutes et à tous,

Cela fait très longtemps que je consulte ce forum d’une richesse inégalée, sans jamais avoir pris le temps de poster de témoignage. Je ne sais pas si poste vraiment dans le bon forum, mais je souhaiterais rompre cette relation asymétrique pour faire part de ma situation à la communauté bienveillante qui l’entoure. Ce témoignage est évidemment purement personnel et ne reflète que mon expérience face aux différents produits que j’ai pu consommer.

J’ai 45 ans, une situation familiale et professionnelle riche et équilibrée, et j’ai passé un peu plus d’une année (13 mois exactement) à consommer régulièrement différentes drogues (je vais préciser ce point). Aujourd’hui, je souhaite arrêter cette consommation et faire le bilan de ce que ces substances m’ont apporté en positif comme en négatif.

Pour expliquer d’où je parle, je fume du cannabis de manière irrégulière depuis 20 ans et j’ai découvert, il y a 6 ans, le monde des stimulants (C, MDMA) en prise occasi …