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Pregabaline (lyrica) et gabapentin » Lyrica et sevrage en pente douce aux opiacés » 10 septembre 2018 à  13:14

Bonjour,

Perso, je ne dirai pas que le Lyrica aide franchement pour les effets du sevrage, sauf si tu as des impatiences nocturnes.

J'ai fini un sevrage dégressif de la codéine en CSAPA entre août et décembre 2017 (j'avais la moitié du chemin toute seule) et en septembre, j'ai commencé à avoir de terribles impatiences nocturnes revenant systématiquement, ce qui arrive chez certains patients (normalement elles durent quelques nuits et se tassent, moi j'en ai eu toutes les nuits jusqu'en mars 2018, soit 3 mois après la fin du sevrage).

J'ai donc pris 300mg de lyrica le soir ce qui a arrêté les impatiences mais c'est à peu près tout. J'ai bien constaté un petit côté un peu relaxant mais le lyrica n'a pas calmé les autres effets du manque chez moi: insomnie, tension physique et nerveuse énorme persistante et faibles douleurs sur 3/4 jours à chaque réduction, le moins pénible des effets.

Je dirai donc que perso en dehors d'arrêter les impatiences et de me détendre un peu le soir, il n …

Benzodiazépines » Programme dégressif Valium » 10 septembre 2018 à  12:58

Bonjour,

J'ai fait moi aussi un sujet sur la baisse dégressive du valium il y a une semaine environ.

J'en ai pris à la fin d'un sevrage dégressif de la codéine que j'ai fini en CSAPA. J'ai pris 10mg de valium depuis début janvier pour apaiser le manque physique et l'énorme tension qui est restée en moi jusqu'en juin.

Mon addictologue m'a donné le feu vert pour la réduction il y a une semaine car avant j'avais encore trop cette tension physique et nerveuse en moi. Certes j'en prends bien moins que toi mais je dirai qu'à côté de la codéine, le valium je ne trouve pas ça si dur sauf que c'est étrange car en fait la difficulté monte crescendo pendant plusieurs jours (6 pour moi), ce qui s'explique par sa demi vie longue.

Pour moi, j'ai eu du jour 2 au 6 de l'insomnie et une sursaut de nervosité et de tension allant donc en s'aggravant. Tout cela s'apaise depuis quelques jours.

Pourquoi n'as tu pas consulté en addictologie pour l'alcool ? La dose de valium que tu prends parait énorme m …

Antidepresseurs » Passage cymbalta a effexor besoin d échanger ici » 10 septembre 2018 à  12:46

Bonjour,

Les deux AD dont tu parles sont souvent utilisés pour l'anxiété. Il faudrait que tu vois avec ton médecin si c'est le fait de switcher brutalement ou la venlafaxyne qui ne te conviens pas.

Je peux te parler de la venlafaxyne car j'en prends depuis octobre 2017 quand on a diagnostiqué chez moi un trouble anxieux généralisé.

Des effets secondaires, j'en ai ressenti tout au début quand j'en prenais 37,5mg alors que j'en prends 150 aujourd'hui: pendant 5 ou 6 jours, j'était tellement fatiguée que j'ai fait des malaises au travail et j'ai du rester 2 jours chez moi à buller entre mon lit et le canapé tellement j'était fatiguée. J'avais la bouche sèche et dans la tête j'était ultra confuse, au point d'avoir l'impression d'être à moitié ailleurs, coincée entre 2 dimensions !

Quand ça a cessé, je me suis rendue compte que les angoisses avaient reflué d'une manière incroyable, comme un baignoire qu'on vide. Je suis montée doucement et je dois reconnaitre que l'effexor a changé ma …

Benzodiazépines » Le sevrage du valium  » 07 septembre 2018 à  12:58

Merci Yellow.

Pour ceux qui font ou vont faire un sevrage du valium, j'ai 9 jours d'expérience derrière mois en passant de 10mg à 7 après 8 mois de prise (et un sevrage dégressif de la codéine fini quand j'ai commencé le valium).

La 1ère nuit, rien. Entre la 2ème et la 6ème, une insomnie qui monte crescendo pour finir avec 1 heure de sommeil. En même temps, une tension physique et nerveuse montant aussi pour trouver son paroxysme le 6ème jour. Pas de déprime, de colère, j'ai juste parlé plus vite, plus fort, d'un milliard de trucs saoulant ma famille et mes collègues, j'ai bossé comme une dingue car en plus j'avais l'esprit super clair, bref, cette tension m'a empêchée de dormir mais j'ai éclusé une masse de boulot considérable en 6 jours...

Depuis le 7ème jour, je dors mieux chaque nuit et la tension diminue surtout le soir quand je me pose. La journée, je suis encore un peu perchée (en fait, depuis que j'ai arrêté la codéine, je redécouvre aussi ma vrai nature et je suis du genre …

Benzodiazépines » Le sevrage du valium  » 05 septembre 2018 à  11:33

Bonjour Massa,

Je te remercie.

Dans mon sevrage de la codéine l'insomnie était déjà un des trucs les plus compliqués, mais je ne m'attendais pas à ça après seulement 8 mois à 10mg de Valium.

Effectivement, il accroche bien et assez insidieusement car si j'ai constaté son aide pendant le manque physique de la fin du sevrage de la codéine, là j'ai la sensation depuis 2 mois qu'il n'a aucun effe sur moi.

C'est faux, en fait il calme ma nervosité naturelle et il m'aide à dormir puisqu'en le réduisant, c'est ça qui cloche.

Je vais m'accrocher, déjà cette nuit c'était un chouia mieux car j'ai dormi 3 heures au lieu de 2 et ce matin je sens moins de tension physique et nerveuse.

C'est quand même sans comparaison avec le sevrage dégressif de la codéine, enfin pour moi. Je m'accroche aussi à ça !

Benzodiazépines » Le sevrage du valium  » 04 septembre 2018 à  18:08

Puisque personne ne répond, je le fais moi même.

Je dors environ 2 heures sur le petit matin et je suis montée sur ressorts. Enervée, énervante, parlant à tort et à travers (idem pour l'écriture), je bosse comme un hamster dans sa roue et j'épuise tous mes collègues (coup de chance ce sont des amis de longue date, ils savent tout de ce que je traverse).

Je devrais être comme une loque, mais je tiens par cette tension physique comme pendant mon sevrage dégressif de la codéine.

C'est peut être ma marque de fabrique ou la punition de mon cerveau pour avoir abusé 10 ans de la codéine. Il ne veut peut être pas lâcher prise mais je vais m'arque bouter sur l'Effexor qui me rend tellement zen que je ne suis plus tout à fait moi-même.

Autant profiter des atouts qu'on a en poche, il sera temps plus tard d'essayer de retrouver un peu de mes émotions perdues et de mon anxiété naturelle quand j'en aurai fini avec le valium, ce qui n'est sans doute pas pour demain.

Il est probable que sa demi v …

Benzodiazépines » Le sevrage du valium  » 03 septembre 2018 à  12:31

Excusez mon orthographe, j'aurai pu me relire avant d'envoyer....

Benzodiazépines » Le sevrage du valium  » 03 septembre 2018 à  12:28

Bonjour,

J'ai terminé fin décembre un sevrage dégressif de la codéine en CSAPA. J'ai été dépendante 10 ans du codoliprane (24 cachets pris tous les soirs en me couchant) pour une anxiété extrême mais j'ai fini par trouver la force de réduire en douceur dans mon coin, puis, lorsque la règlementation a changé, d'aller terminer en CSAPA où je suis passée de 10 à rien entre août et décembre 2017.

J'ai une d'importantes difficultés physiques à partir de 6 cachets à cause d'impatiences nocturnes extrêmes puisqu'elles revenaient toutes les nuits à raison de 5 à 7 heures de décharges électriques dans les jambes m'obligeant à rester debout. Le syndrome des jambes sans repos est fréquent sur les sevrages opiacés mais il n'est pas permanent, ce qui a été mon cas puisque même avec une pause de 40 jours entre 2 réductions, cela n'a plus cessé d'octobre 2017 à mars 2018 (3 mois après la fin du sevrage).

J'ai pris du lyrica le soir à 300 mg pour stopper les impatiences et quand j'ai constaté (en r …

VIH et hépatites » Rappel sur la toxicité hépatique du paracetamol. » 03 septembre 2018 à  11:44

OUi, 24 codoliprane tous les soirs en me couchant pendant 10 ans.

Je n'en suis pas fière, je sais que j'aurai pu me tuer 1.000 fois. C'était pour calmer une anxiété extrême mais maintenant c'est du passé, j'ai fait un sevrage dégressif seule puis en CSAPA et je suis soignée pour un trouble anxieux généralisé diagnostiqué par mon addicto.

J'ai eu une chance inouïe de ne pas bousiller mon foie. J'avais une petite anomalie sanguine mais rien de particulier à l'échographie. Maintenant, je n'ai plus rien, les analyses sont normales.

Après, je n'ai n'ai jamais bu d'alcool mais bon, j'ai quand même eu de la chance d'avoir un foie en béton armé.

C'est à cause de cette prise massive que j'ai si peur de prendre du paracétamol aujourd'hui pour de la fièvre mais l'addicto m'a rassurée donc si j'ai de nouveau 39, je prendrai 500mg de paracétamol.

VIH et hépatites » Rappel sur la toxicité hépatique du paracetamol. » 30 août 2018 à  15:57

Bon, puisqu'on est partis sur une grande déviation, je continue, car j'ai vu mon addicto hier et lorsque je lui ait dit que j'avais deux épisodes de fièvre à 39 en 2 mois sur 3 jours consécutifs sans être capable de prendre du paracétamol pour la faire baisser (je ne peux rien prendre d'autre).

Elle m'a demandée si j'avais peur que cela me ramène à la codéine mais quand je lui ait dit qu'en fait c'était pour mon foie, elle m'a dit que j'avais un foie en pleine forme et qu'il n'y avait aucune raison de ne pas prendre de paracétamol à dose thérapeutique.

Ok, j'ai bien vu que j'avais l'air cruche mais même si mes analyses étaient normales, j'ai 1O ans de codoliprane derrière moi à raison de 24 cachets pris tous les soirs en me couchant, je pensais que même en forme, mon foie risquait d'imploser, ce n'est pas le cas.

Si cela peut servir à d'autres angoissés, tant mieux.

Pour ce qui est des aliments, j'ai compris que ça n'avait rien à voir avec le foie pour moi mais avec l'estomac, les …

Benzodiazépines » Coup de gueule ! Nos droits et leurs devoirs face au sevrage  » 30 août 2018 à  10:14

Bon, une dernière pour la route et après je laisse tomber.

Personne ne te traite de menteuse Léa mais chacun a le droit d'avoir sa propre perception des choses et personnellement j'estime être la seule responsable de mon addiction, c'est d'ailleurs une des raisons qui m'a permis, après de longues années d'errance, de trouver la force d'en sortir.

C'est vrai que pour les benzos certains médecins ont la main lourde comme le dit Massa. Ce n'est pas le cas de ma généraliste du tout qui aurait tendance à l'inverse et qui n'en prescrit que sur de courtes durées avant de renvoyer le patient sur un psychiatre mieux à même de gérer l'origine de la prise.

On ne peut donc pas généraliser.

Je te souhaite Léa de parvenir à calmer ta colère et ta rancoeur. Je les comprends, même si je ne partage pas ton opinion.

Ne perds pas ton énergie sur des ruminations mais tente de trouver ton équilibre, c'est ce que je peux te souhaiter de mieux. Si tu veux rester comme ça, fais comme tu peux pour trouve …

Decro - Sevrages... et après ? » Témoignage sevrage méthadone en cours  » 29 août 2018 à  14:55

La vitesse de croisière lente, j'adore.

je devrais mal le prendre parce que j'en ai bavé physiquement à la fin de mon sevrage dégressif mais avec 9 mois de recul, ça me fait marrer de lire ce type de jugement facile.

En tout cas je souhaite à Lucky de réussir dans ce qu'il a déjà entrepris avec succès.

Benzodiazépines » Coup de gueule ! Nos droits et leurs devoirs face au sevrage  » 29 août 2018 à  14:51

Bonjour,

Comme souvent je rejoins Maud sur ce qu'elle te dis Lea.

Te voir ainsi switcher en quelques jours d'une pensée à l'autre, d'une opinion à une autre nous ramène une fois de plus à cette idée peut être pas si saugrenue que tu es très anxieuse en ce moment.

Alors que tu sois anxieuse parce que tu as peur du sevrage, que tu es en colère de te sentir forcée ou bien pour les raisons de fond qui t'ont poussée à prendre du Lexomil au départ (dont tu ne parles pas, mais Léa, on ne prend pas ce benzo parce qu'on a mal aux dents, il y a toujours une raison derrière), peu importe, cette angoisse te fait réagir d'une manière très excessive.

J'ai parfois la dent dure moi aussi contre le corps médical pour d'autres raisons mais ce que tu dis est plus qu'excessif et ne t'aideras jamais à aller mieux.

Surtout, je considère que nous sommes responsables de nos actions et personnellement, je n'ai jamais accusé qui que ce soit de mon addiction, c'est un choix que j'ai fait, poussé par une néc …

Decro - Sevrages... et après ? » Témoignage sevrage méthadone en cours  » 27 août 2018 à  10:19

Bonjour Lucky,

Moi aussi je me fais cette réflexion souvent, je veux vivre sans béquille chimique et voir si je le peux et si je suis heureuse ou du moins bien.

J'ai un fais un sevrage dégressif de la codéine et donc une toute autre méthode de sevrage que toi mais vu que tu veux désormais te sevrer de ton TSO, finalement nos expériences respectives se ressemblent.

Tu es à un moment que j'ai connu, c'est à dire ce lui ou finalement tu as déjà fait du chemin, tu as eu le courage de tenir, tu as vu que tu avais plus de force de caractère que tu le pensais et donc tu en as plein le dos, tu voudrais accélérer.

Perso, c'est ce que j'ai fait à la fin de mon sevrage dégressif. Au tout début, quand j'ai commencé seule, je retirais un cachet une fois de temps en temps, quand ça me chantais, parfois 3 semaines, parfois 1 mois, parfois moins.

Quand le manque physique à pointé le bout de son nez en douceur, c'est au moment où la codéine n'a plus été en vente libre et j'ai donc consulté en CSAP …

Benzodiazépines » comment retrouver le sommeil après 8 mois sous lexomil  » 27 août 2018 à  10:08

Bonjour,

Je retrouve Mauddamier avec laquelle on a déjà partagé sur l'anxiété. Sans faire une fixation sur le sujet, c'est peut être le point d'origine de tout pour toi.

J'ai toujours été comme toi, avec des difficultés de sommeil, enfin surtout d'endormissement, dès l'enfance, à cause de l'anxiété (à l'époque je ne le savais pas). C'est ma nature, c'est comme ça, et j'ai toujours passé des heures le soir dans mon lit à mouliner des pensées pas nécessairement sombres d'ailleurs mais sans pouvoir dormir.

Je suis soignée pour l'anxiété aujourd'hui car ça avait pris des proportions inquiétantes une fois adulte mais tout comme j'ai pris de la codéine des années le soir en me couchant pour dormir (en fait calmer mon anxiété), tu as pris du lexomil pour te calmer et donc bien dormir.

Si tu veux l'arrêter, il faut le faire en douceur et peut être te faire suivre pour l'anxiété, d'autant que comme moi tu as un métier qui génère beaucoup de stress, ce qui n'arrange pas les choses.

En tout …

VIH et hépatites » Rappel sur la toxicité hépatique du paracetamol. » 27 août 2018 à  09:53

Bonjour,

C'est intéressant ce que tu dis Lecoq car j'avais une anomalie hépatique mineure pendant ma dépendance et tout un tas d'aliments que je ne supportais plus mais moi j'avais attribué cela aux intestins (la codéine c'est moche pour les intestins à long terme).

Par exemple, je ne pouvais plus manger d'oeufs surtout au plat, c'était comme un poison pour moi. Idem pour le boeuf. Je ne supportais plus les fritures, tout ce qui était ultra hyper gras, les aliments industriels transformés gras et/ou ultra sucrés.

Pour ma généraliste c'était bien car à par les oeufs et le boeuf, le reste c'est de la merde mais je n'aurai jamais attribué cela au foie, plutôt aux intestins. Je vais lui demander à ma prochaine visite.

Par exemple, je sais que les agrumes, c'est bien les intestins mais il est possible que même avec une petite anomalie, mon foie ait tellement carburé pour absorber ce fichu paracétamol pendant des années qu'il hurlait quand je tentais de lui fourguer un truc difficile à …

VIH et hépatites » Rappel sur la toxicité hépatique du paracetamol. » 24 août 2018 à  11:23

Merci beaucoup de ta réponse qui m'éclaire grandement,

Je ne bois pas d'alcool, je suis un chouia dodue et je n'ai pas d'insuffisance hépatique chronique ce qui peut expliquer que je sois passée entre les gouttes malgré 10 ans de dépendance à raison de 24 codoliprane pris d'un coup le soir en me couchant.

Mes analyses n'ont jamais inquiété personne, même quand elles dépassaient la norme (un tiers au dessus). J'ai fait une écho du foie, en dehors du fait qu'il n'est pas tout à fait à sa place (trop haut), il est normal.

Quand j'y pense rétrospectivement je me dis que la puissance des angoisses qui m'ont conduit à ça m'avait fait perdre pied au point de ne plus réagir face à ce danger mortel, alors que même qu'au plus fort de mon TAG (dont j'ignorais l'existence il y a encore 1 an, je pensais que je perdais la boule et que la codéine me retenait comme une perche pour un funambule), je n'ai jamais eu de pensée suicidaire.

Je vais en parler à mon addicto, pour vérifier que je peux bi …

VIH et hépatites » Rappel sur la toxicité hépatique du paracetamol. » 23 août 2018 à  12:26

En effet, merci de ce lien qui me fait rétrospectivement froid dans le dos, même si j'ai su pendant toute ma dépendance au codoliprane que j'aurai pu m'intoxiquer ou me tuer tous les jours avec ce que je prenais.

J'ai eu l'immense chance de n'avoir qu'une petite anomalie qui a d'ailleurs disparu depuis que j'ai fini mon sevrage mais ça n'a rien de glorieux.

Maintenant, j'en suis au point que je ne peux plus prendre de paracétamol du tout, c'est un peu fou car il n'est pas addictif. J'ai eu 2 fois de la fièvre (2 fois 3 jours à 38,5 à 38,9) à cause de 2 grosses crèves successives et je n'ai pas été capable de prendre de paracétamol car j'étais figée par la peur.

Comme je ne peux prendre ni ibuprofène (allergie) ni aspirine (pas assez de plaquettes), je suis comme une cruche à me dire que je peux payer mes années de surdose massive de paracétamol en prenant juste un cachet de 500mg.

Ma réaction à ton post me fait penser que je dois en parler à mon addicto que je vois la semaine proch …

Codéine et dihydrocodéine » Préparation de sevrage rapide » 23 août 2018 à  09:53

Je comprends ce que tu dis.

Quand mon sevrage dégressif a commencé à être difficile car j'avais un peu de manque physique et d'envie, c'est pile au moment où la codéine a cessé d'être en vente libre.

Or, je suis sans doute un peu psychorigide mais pour moi ça a été échec et mat. Ce n'est plus en vente libre alors je ne m'en procure plus car je suis incapable de faire une tournée des médecins en mentant ou d'agir de façon illicite (je n'ai jamais eu de codéine sur ordonnance, sauf avec l'addicto).

Attention, ce n'est pas un jugement de valeur, je suis comme ça et je me suis appuyée sur cette rigidité pour aller en CSAPA alors qu'en fait, initialement, j'avais prévu de faire une pause dans mon sevrage (j'avais fait la moitié du chemin, j'étais à 12 codo quand elle a cessé d'être en vente libre et à 10 quand j'ai consulté car je n'avais plus de stocks).

Au début, le fait de ne plus avoir le choix m'a beaucoup aidé à continuer jusqu'à ce que finalement l'envie d'en finir vraiment prenn …

Pregabaline (lyrica) et gabapentin » Arrêt Lyrica Besoin d'aide » 23 août 2018 à  09:36

Bonjour Lola,

Le syndrome des jambes sans repos peut prendre des proportions démentes dans tous les sevrage opiacés avec ou sans TSO. Moi j'avais de puissantes décharges électriques affreusement gênantes mais je ne peux pas dire douloureuses.

J'avais déjà eu des impatiences dans le passé (avant ma dépendance) car toutes les femmes en ont dans ma famille. Normalement, c'est le soir, au repos, de la tension, des élancements ou décharges non douloureuses dans les jambes qui durent quelques minutes et qu'on peut stopper en gigotant ou en se levant.

Les impatiences géantes (je ne sais pas comment les appeler) qui se produisent parfois dans le sevrage d'opiacés, c'est un tout autre truc. C'est déjà bien si tu peux dormir car avant de prendre le Lyrica, j'ai fait un mois d'insomnie totale à cause de ce syndrome.

J'espère que la nouvelle molécule va bien marcher sur toi. Dis toi qu'il y en a plein d'autres et que ça ne va pas durer à vie. Avec mon addicto on a souvent rigolé pendant mon se …

Codéine et dihydrocodéine » Préparation de sevrage rapide » 22 août 2018 à  12:31

Bonjour,

J'ai du mal à comprendre pourquoi tu veux entreprendre un sevrage brutal.

J'ai été dépendante de la codéine 10 ans à raison de 24 codoliprane gobés tous les soirs en me couchant donc au niveau de la dose, j'étais quand même bien perchée et c'est un miracle que mon foie s'en soit tiré sans dommage.

J'ai commencé un sevrage dégressif toute seule quand la codéine était encore en vente libre et en juillet 2017 je suis allée en CSAPA. L'addicto a compris que je ne voulais pas d'un TSO et comme j'étais à 10 codoliprane, on a repris le sevrage dégressif.

Je comprends parfaitement que tu ne veuilles pas de TSO, j'étais pareil et aujourd'hui je sais que ce n'était vraiment pas une solution pour moi pour plein de raisons tenant à ma personnalité, dont le besoin d'extirper avec le temps l'emprise de la codéine sur mon cerveau, quitte à souffrir un peu.

Je peux comprendre aussi que l'idée d'un sevrage dégressif t'ennuies car c'est long, même si en CSAPA c'est toi qui est le maitre d …

Benzodiazépines » Lexomil a vie  » 21 août 2018 à  13:31

Lea,

Personne ne minimise la difficulté d'un sevrage dégressif de tout médicament psychoactif, sauf peut être de gros mythos qui disent avoir fait ça les doigts dans le nez.

Bien sur que c'est dur et c'est souvent pour ça que tant qu'on est pas prêt, ça ne marche pas ou c'est un calvaire sans nom.

Je trouve que tes propos sont très anxieux, ça ne veut pas dire que je minimise la difficulté mais que tu pourrais peut être essayer de prendre un peu de distance en te disant que là maintenant, tu ne peux rien faire car tu as trop peur de la difficulté et que tu ne parviens pas à raisonner cette peur.

Mais dans un coin de ta tête, tu pourrais te dire que peut être un jour tu verras les choses autrement sans te laisser dominer par tes peurs.

Pendant des années, à chaque fois que j'essayais de retirer un cachet de codoliprane, je le reprenais dès le lendemain soir car je n'y arrivais pas, j'avais envie et je trouvais ça trop dur.

Un jour, j'ai évolué et j'ai pu faire mon sevrage en me …

Benzodiazépines » Lexomil a vie  » 21 août 2018 à  12:22

Salut Maud,

C'est super de te rebeller comme ça, c'est ce que j'ai fait à un moment donné quand la souffrance a été trop forte et surtout que j'ai compris que l'anxiété avait dévoré toute ma vie. Mon TAG ne s'est pas exprimé par d'énormes crises d'angoisses ou des phobies extrêmes, il a été insidieux mais comme toi, au bout de 10 ans, j'ai fait le constat que je m'étais éloignée de tous mes proches (sauf ma mère).

J'avais même fini par me persuader que les voir me faisais du mal, alors qu'en fait j'étais enfermée tous les soirs et les WE chez moi avec mes angoisses. Je n'ai pas arrêté de bosser car j'exerce une profession libérale mais je suis devenue dépendante à la codéine qui me calmait la nuit et, je l'ai vraiment cru, m'empêchait de sombrer dans la folie. Quelle connerie, comment ais-je pu me mentir à moi même à ce point, aujourd'hui ça me sidère.

Même si Lea n'a pas un TAG, l'anxiété démesurée est une très mauvaise conseillère. Un bon coup de stress peut galvaniser et aider à …

Pregabaline (lyrica) et gabapentin » Arrêt Lyrica Besoin d'aide » 21 août 2018 à  11:54

Bonjour Lola,

Je peux te répondre un peu car j'ai pris 300 mg de lyrica pendant 8 mois environ pour des impatiences nocturnes épouvantables. Je finissais alors un sevrage dégressif de la codéine avec une addictologue et ces impatiences se sont imposées à un moment données sans plus jamais s'arrêter jusqu'à 3 mois après l'arrêt total de la codéine.

Il s'avère que dans les sevrages d'opiacés, certains patients souffrent d'impatiences énormes. Mon addicto ne le savait pas car c'est un fait assez méconnu et peu étudié. En général ce syndrome des jambes sans repos dure quelques nuits mais pas des nuits entières pendant des mois. C'est en allant à un colloque qu'elle a appris d'un collègue que ces impatiences délirantes se produisaient sur quelques patients dans tous les types de sevrages d'opiacés (dégressif ou TSO).

Dis moi, par hasard, tes douleurs ça ne serait pas des impatiences ? Est-ce que ça se produit la nuit, ou en journée quand tu es au repos ? Je sais que parfois elles peuven …

Benzodiazépines » Lexomil a vie  » 21 août 2018 à  10:34

Bonjour Lea,

Là, tu nous fais une grosse crise d'angoisse. Quand on est en pleine anxiété, ce n'est pas la peine d'essayer de raisonner car la rationalité n'est plus là, j'en sais quelque chose.

Ces angoisses que tu expriment sont exactement comme celles qui se sont développées toutes ma vie et m'ont conduites à un TAG. Là, il s'agit de peurs irraisonnées anticipatrices. Tu as peur de quelque chose qui ne s'est pas produit et qui n'arrivera peut être jamais. Tu imagines que ta vie va être détruite par ton sevrage et tu agis de façon désordonnées comme si tu profitais à fond avant le grand saut....qui n'aura pas lieu bien sur. Moi, j'ai passé 10 ans à penser que je devenais folle, ce qui m'a conduit à bouffer 24 codoliprane tous les soirs en me couchant parce que je croyais que ça me me servait de perche d'équilibriste....aujourd'hui, je vois le ridicule de la situation mais au plus fort de mes angoisses, il y avait une forme de logique derrière cette peur car mon anxiété ne faisait q …

Benzodiazépines » Un grand MERCI à tous » 20 août 2018 à  11:06

Bonjour Léa,

Je suis désolée de ne pas avoir répondu à ton message mais j'ai pris une petite semaine de congés la semaine dernière comme ça, sur un coup de tête !

Je suis heureuse de voir que ton rendez-vous s'est bien passé. Prendre son temps, il n'y a rien de mieux et je trouve que ton addicto m'a l'air très bien.

Ce que tu dis à propos de ton généraliste ne fait que confirmer pour moi le fait qu'ils ne sont pas du tout formés à gérer le sevrage quel qu'il soit.

J'ai la chance d'avoir une très bonne généraliste à qui j'ai caché ma dépendance mais comme je ne lui ai jamais demandé de me prescrire de la codéine, elle n'avait aucun moyen de savoir ce qui se passait.

Quand j'ai consulté en CSAPA, je lui ai tout dit et désormais, quand je vais la voir (j'ai un traitement chronique pour la thyroïde) nous parlons de mon suivi. Elle a eu l'honnêteté de reconnaitre que ses connaissances sur les addictions étaient limitées à ce qu'elle avait appris pendant ses études de médecine...il y a …

Benzodiazépines » Stabiliser le lexomil : Utilité du CSAPA dans mon cas » 10 août 2018 à  11:01

Bonjour Lea,

Tu ne perds rien à tenter le coup. Tout dépendra du CSAPA que tu vas fréquenter. Je sais qu'en province certains sont aux limites du possible, voire qu'ils n'ont pas de psychiatre (on se demande comment ça peut encore s'appeler un CSAPA, bref).

Je ne serai pas catégorique comme ILE car tu as tenté un sevrage, tu as échoué et maintenant tu veux te stabiliser, tout cela colle bien avec le CSAPA. Tu pourras lire beaucoup de témoignages de personnes qui ont bénéficié d'une maintenance à la molécule pour se stabiliser. Alors c'est vrai que c'est le plus souvent à la codéine, au tramadol qu'aux benzos, mais je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas possible.

Il y a des gens qui font des TSO pendant des années, voire à vie, je ne vois pas pourquoi un CSAPA ne pourrait pas, si le psy est intelligent, aider quelqu'un à stabiliser sa conso de benzos et qui sait, un jour, l'aider à arrêter quand elle sera prête !

Je trouve comme toi que les médecins de ville gère mal les médocs ps …

Benzodiazépines » Je voudrais en finir avec le valium » 08 août 2018 à  11:14

Bonjour,

Je prends moi aussi du valium actuellement, 10mg le soir vers 23 heures.

Il m'a été prescrit par mon addicto à la fin de mon sevrage dégressif de la codéine. Il a été utile pour stopper les difficultés physiques qui étaient importantes chez moi à la fin de mon sevrage.

J'avais peur de prendre ce valium car je savais que je m'engageais vers une addiction secondaire mais le sevrage de la codéine était essentiel car j'en prenais beaucoup, depuis des années et surtout pour un usage détourné, ce qui n'est pas le cas du valium. Je prends en effet le valium pour l'usage qui est le sien et ça a du sens car je ne suis pas attachée à ce médicament, alors que j'adorais la codéine.

Perso, le valium m'a aidé en supprimant les manifestations physiques du manque qui étaient fortes chez moi, notamment une tension physique énorme.

J'aurai voulu l'arrêter assez vite mais c'est mon addicto qui n'a pas voulu. Elle m'a dit qu'on l'arrêterai le jour où son effet sur moi serait différent, c' …

Benzodiazépines » Comment savoir si on es en manque  » 08 août 2018 à  10:59

Bonjour,

J'ai l'impression que le manque dépend de ce qu'on prend comme molécule, la quantité, la durée et la réaction personnelle de chacun. Ca va aussi dépendre de la façon dont on arrête ou on réduit parce qu'un sevrage sec ou en douceur, ça n'a strictement rien à voir en terme de manque, même si dans un sevrage dégressif il y aura toujours un manque physique qui va s'installer à un moment donné (vers la fin, les 2/3, ça dépend), la puissance du manque n'aura rien à voir avec un sevrage de brutasse.

Pour moi qui ait fait un sevrage dégressif de la codéine, le manque n'a été que physique (pas d'envie, de craving) et il s'est installé progressivement lorsque j'ai atteint un peu moins de la moitié de la dose de départ, pour les symptôme:

- une tension interne physique énorme, j'avais l'impression que j'allais éclairer Paris. J'ai du mal à décrire la sensation si ce n'est que c'était comme des vagues d'énergie,
- des impatiences nocturnes fortes et durables sous la forme de décharges …

Benzodiazépines » Help me svp besoin de comprendre  » 06 août 2018 à  13:27

Coucou,

Super pour ton RV au CSAPA.

L'anxiété je connais, j'ai souffert d'un trouble anxieux généralisé pendant des années sans le savoir en pensant que je devenais dingue et il a fallu que je vois une addicto au CSAPA pour qu'elle me dise que j'avais seulement un trouble de l'anxiété sévère qui est d'ailleurs peut être devenu chronique car je l'aurai depuis longtemps...

C'est amusant parce que j'ai compris en partie l'origine de mon addiction à la codéine lorsque j'ai rencontré mon addicto. Elle s'est concentrée sur mon anxiété, alors que je pleurais sur ma consommation de codéine.

En fait cette anxiété est devenue de plus en plus lourde et elle a tellement débordé sur ma vie et mon travail que je dépensais toute mon énergie à donner le change et intérioriser mon mal. La codéine m'a servi de béquille chimique. Je la prenais le soir, je dormais, j'étais calme, sans angoisse et le jour j'étais plus ou moins angoissée mais surtout mon cerveau était abruti et ralenti, ce qui me faisai …

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