Oui pour le cannabis qui peut bien aider dans le sevrage de cocaine. Pour l’alcool,il faut effectivement faire attention au transfert de dépendance même si une consommation modérée peut faire du bien pendant cette période.
En revanche, continuer le rituel du sniff avec un autre prod ne me paraît pas une bonne idée du tout.

Salut
L’arret de la cocaine est dur sur le plan psychologique. Ta consommation quotidienne semble assez récente, tu devrais pouvoir gérer ton break sans trop de difficultés, surtout que tu seras entourée de tes enfants. J’ai remarqué que j’éprouve plus de mal à arrêter quand je suis seul. Déprime, envie de rien, pensée obsessionnelle autour du prod. Quand en revanche je suis bien entouré, le décrochage se fait plutôt en douceur. Perso j’ai tendance à compenser par l’alcool les jours qui suivent l’arret de la cc. Ça me permet de ne pas céder au craving. Quand on aime la cc, je pense que faire des breaks c’est plus que nécessaire. Sinon tu pars vite vers l’escalade de consos.
Bon courage

Salut,
Je rejoins les messages précédents. Consommer de la cc quelques fois par an et assez rare. J’ai un pote qui en est capable parce qu’il était tombé vraiment dedans il y a quelques années. Depuis, si l’occasion se présente il en prend mais sinon il n’en achète plus, n’a plus de plan, etc...

Donc en théorie oui c’est possible mais parlant aussi de mon vécu, pour moi la défonce à la cc est carrément puissante et à tendance favoriser l’addiction.

J’avais déjà bien l’habitude depuis l’adolescence de me faire des sessions weed et binouzes qui m’emmenaient déjà bien loin dans mes trips. Mais je gérais plutôt bien mes sessions: tel jour tel soir, telle quantité.

Mais avec la c, j’ai posé mon joint, posé ma bière et ne rêvait que de me constituer un stock de blanche.

Du moins, au début, car en effet, au départ, je sniffais, je décollais dans ma tête et dans mon corps, euphorie, excitation sexuelle, je n’avais même pas conscience qu’il y pouvait y avoir des descentes.

Puis petit à pe …

Salut Kurt,

Très intéressantes tes règles. Ça sent bien le vécu et l’ancienneté dans la cc.

Personnellement quand j’en prends trop, c.-à-d. plus d’un gramme, voire 2, en quelques heures, je me subis des descentes vertigineuses qui sont à la limite du supportable. Du coup, je prends du valium, descends 2 bières fortes pour me sentir mieux mais je ressens quand même un etat de tensions musculaires, presque incapable de bouger. Quand je tire trop sur la corde ou plutôt tape trop dans mes rails, voilà comment je finis. Et ça me permet de stopper mes sessions pour un temps ... je me dis plus jamais ça, a quoi ça sert de m’infliger autant d’heures de souffrance, comme tu dis attendre dans son lit que la nuit s’epuise sans fermer l’oeil et voir le jour qui se lève et se demander comment faire pour tenir cette journée qui vient.

Je rejoins la lie dans le sens où prendre de la cocaine va pas fondamentalement changer ta personnalité. Neanmoins, ça va changer ton comportement à très court terme. Sous c, tu penses à la c, ça stimule tes pensées tes envies et en descente tu restes centré sur toi sur ton mal être, sur tes cogitations souvent négatives. Donc oui vivre avec un cocaïnomane n’est pas de tout repos.
Pour répondre à ta question, il est inutile pour moi de cacher mes consos à ma femme puisque de toute façon, mon attitude change, je deviens plus renfermé sur moi même, attendant de redescendre de revenir à mon etat normal.
Je suis grillé quoi qu’il arrive. J essaie de ne pas trop consommer parce que je sais que ma prise de cc a des incidences directes sur mon couple. Je ne suis pas tout à fait le même et je sais, je comprends tout à fait que c’est pénible à vivre pour ma compagne.
Après pour moi la vie ne tourne pas autour de la cc. Je suis un père attentif un mari attentionné mais quelques fois je dérape. …

Salut
Oui la cocaine a tendance à vite devenir une obsession. Rares sont ceux qui y touchent de manière très occasionnelle ou alors ça demande du recul sur le produit, se fixer des règles de consommation et s’y tenir.
C’est un produit à forte accroche psychologique. Pour ma part, les effets négatifs de la c sont : son prix qui t’amene à dépenser des sommes folles en peu de temps, les risques sur la santé, notamment le cardio et puis enfin le crash, les descentes qu’on se tape et qui très souvent nous conduisent à consommer une autre substance: alcool, benzos et autres.
C’est vrai que pour quelques minutes de plaisir intense, l’euphorie est chère payée je trouve, mais tu deviens cocaïnomane quand malgré cela tu recommences régulièrement, quelle que soit finalemen la fréquence de tes prises, tous les jours ou toutes les semaines.
Pour ma part aujourd’hui j’arrive à arrêter sans trop de difficultés mais je finis toujours par reprendre après des semaines ou des mois et ainsi de suite. Mon …

Salut
Ça peut m’arriver de descendre les 3/4 d’une bouteille de rhum vieux en soirée. Et oui le lendemain c’est pas la fête. Effectivement je peux ressentir une légère déprime et aussi gueule de bois.
C’est pour ça qu’en général, je privilégie des alcools moins forts (crémants d’alsace, de Loire, Prosecco ou bonnes bières) qui permettent une euphorie qui monte en douceur et des lendemains moins difficiles.
Toujours bien s’hydrater aussi, très important, et s’alimenter correctement.
A +

Salut,
Ce n’est pas facile d’arrêter la cocaine parce que ce produit a une forte accroche psychologique. Déjà tu as pris conscience de ta consommation un peu trop excessive et tu as la volonté d’arrêter, c’est une première étape.
J’ai aussi des difficultés avec ma conso de cocaine. J'arrête pendant de longue période, je craque et j’y reviens pendant des semaines et j’arrête à nouveau.
En général, ce qui me fait stopper ce sont les descentes trop dures à supporter à la longue. Quand j’en ai trop pris et sur une longue période, la cocaine ne me procure plus le plaisir du début mais tout de suite des effets négatifs: agitation, anxiété, déprime, insomnies etc...
C’est là où je voulais en venir. Concentre toi sur ta dernière descente et le lendemain, dis toi que c’est le fait de taper qui te met dans cet état. En ne tapant plus, tu ne t’infliges plus d’effets négatifs.
C’est vrai que lorsque j'arrête la cocaine, les premiers jours j’y pense beaucoup, je ressens une apathie, un peu d’en dep …

Salut,
Je t’encourage dans ton arrêt. La première semaine, les 15 premiers jours sont les plus durs je trouve. Il faut se réhabituer à vivre sans produit. Moi je ressentais beaucoup de fatigue, déprime, envie de pas faire grand chose.
Mais ça passe et après, le plus dur je trouve, c’est de tenir dans la durée.
Je suis capable d’arreter pendant des mois mais quand je décide de retaper une ou deux fois, au final en général, je relance la machine pour des semaines de conso.

Vu que tu es dans une démarche d’arrêt, je te conseillerai de faire un break avec la c d’au moins 2 mois. En reprendre déjà ce week-end, ça risque de ruiner tes efforts.
Et surtout de réapprendre à passer des week-ends sans. Retrouver des plaisirs d’avant ta conso de C.
Sinon chaque week-end tu risques d’y revenir.

Bon courage pour la suite

Bon courage pour ton 2ème jour !
Ps: cette phrase est issue de Paris est une fête d’Ernest Hemingway.

Salut,
Je trouve que le cannabis a tendance à potentialiser les émotions. A augmenter le bien être ou à accentuer le mal être. Donc vu que tu ressens pas mal d’anxiété en ce moment, et que tu sembles dires que tu trouves que ça s’accentue quand tu fumes, essaie peut être de faire un break.
Quand j’ai arrêté de fumer quotidiennement alors que je fumais depuis de longues années, j’ai mis plus de temps a m’endormir et j ai dormi assez mal pendant environ 15 jours.
Je te conseillerai de tenter une pause, de ne fumer si possible que de l’herbe par exemple le week-end et de faire un peu de sport ou une bonne marche de 30min à 1h en fin de journée, pour apaiser la nervosité de l’arret des premiers jours.
Bon courage

Si tu peux être un soutien pour l’aider à décrocher c’est bien mais sache que le déclic d’arrêter ne fonctionnera que quand c’est lui qui aura le déclic et non par un arrêt qui lui serait imposé par toi ou ses parents. Et deuxièmement, quand tu es dans la démarche d’arret, c’est souvent long, avec des rechutes, pour aboutir à un arrêt dans la durée.
C’est bien d’avoir envie de le soutenir mais pas au point d’y laisser ta santé ou d’oublier ta propre vie. C’est pour ça que le suivi par un professionnel extérieur est plus approprié (psychiatre, addictologue, CSAPA, etc...).

Peut être que tout n’est pas lié à la cocaine. Le fait de te laisser seule pour ton anniv n’est pas très sympa comme attitude, voire carrément pas cool du tout.
Le dialogue peut te permettre d’avancer dans votre relation de couple. Tu peux lui dire ce qui te déplaît dans ses consos excessives. Après à toi de te fixer des limites de ce que tu ne veux pas supporter. Cocaine ou pas, je pense que quand ta moitié te fait un plan foireux ça laisse des traces. Pose toi les bonnes questions. Mais comme il t’a été dit plus haut, peut être que lui n’est pas dérangé par sa conso.

Hello Kongstrong
Je suis du même avis que le Gas. La C c est top au début, on gère trop bien, enfin on croit. Quelques annees après tu vis avec ton addiction et ses conséquences financières, sociales et sur ta santé.
Vu que ta conso est assez récente, depuis 3 mois, c’est le moment pour reprendre votre conso en main avec ta copine.
Mon avis c’est que pour bosser, vu que tu bosses tous les jours, c’est pas une super idée. Je te donne mon avis qui n’est qu’un conseil et tu en fais ce que tu veux mais commence par consommer le week-end de manière festive. Tiens bon la semaine. Puis un week-end sur 2. Rappelle toi avant tes week-ends sans c, je suis sûr que c’etait Cool avec ta copine. Puis un week-end sur 3 jusqu a un seul jour dans le weekend par mois.
C’est le moment de ne pas plonger à fond dans la poudre de perlimpinpin. Fixer vous des règles et des objectifs.
A +