Bonjour,
J’ai été diagnostiqué cet été et je viens de commencer le concerta, induit par ma psychiatre, j’ai 33ans
Donc non il n’y a pas besoin d’avoir été diag enfant/ado
Et la nécessité pour toi d’aller voir un psychiatre, c’est que le traitement n’est jamais donné comme ça. Tu dois faire un bilan chez le Cardio, ecg, écho du coeur etc, s’assurer avec le médecin que les médocs que tu prends à côté sont compatibles (certains antidépresseurs, anxiolytiques, sédatifs ne le sont pas par exemple).
Je comprends la renaissance et le fait d’avoir le sentiment de contrôler enfin ta vie, mais fais les choses bien, va consulter, parce que c’est inconscient de s’automediquer avec cette molécule…

Bonjour,

J’écris aujourd’hui car j’ai pris la décision de parler de mon addiction aux opiacés à ma famille pour la première fois.
J’ai 33ans, j’ai consommé pendant 10ans donc un tiers de ma vie. Ça fait une éternité de non-dits, de mensonges, de dissimulation.
À la base pour des migraines non détectées, puis pour compenser mon hypersensibilité, être plus à l’aise socialement, calmer les crises d’angoisses, etc.
La discussion se fera le 28juillet, j’ai organisé une rencontre au centre addicto de ma ville, épaulée par une personne y travaillant qui sera présente en tant que médiatrice.
Du coup je commence à réfléchir au contenu de la discussion, comment en parler, rassurer, comment amorcer.
Si c’est arrivé à certaines personnes, ça m’intéresse d’avoir leurs retours, des sites ou bouquins sur lesquels m’appuyer
J’espère vous lire bientôt ;)

Hey,
Je ne sais pas où tu en es aujourd’hui, mais je peux te faire part de mon expérience récente au cas où
J’ai appelé le csapa de ma ville, en manque.
La personne au tel m’a dit de venir dans la journée, sans rdv, et qu’on me prescrirait un substitut pour le manque.
J’y suis allée une heure plus tard, rencontré un infirmier, anonymement, il m’a posé plusieurs questions puis m’a donné du suboxone.
Ça fait une semaine, depuis une semaine je dois y revenir tous les jours, ils ne me donnent qu’un comprimé à la fois qui me fait tenir jusqu’au lendemain.
Le but étant de voir sur une semaine si la dose prescrite est la bonne et de réajuster.
Donc l’accès est hyper simplifié, en tout cas dans ma ville, mais j’ose espérer que ce soit le cas à Lille…

Bonjour à tou.te.s,

Je poste ce message car je suis en sevrage d’opiacés depuis une semaine.
Je suis dépendante aux opiacés, plus précisément à la codéine (CoDoliprane) depuis 10ans avec plusieurs sevrages, la majorité à la sauvage, puis un avec du subutex il y a 5ans.
J’avais été mal accompagnée, et je suis retombée dedans même pas 6mois plus tard.

Puis j’ai découvert le kratom, qui m’a permis de retrouver un semblant de sérénité et d’arrêter de me bousiller le foie, soulager le craving. Malheureusement ma consommation est devenue quotidienne et excessive, problématique. Et la codéine est venue colmater les jours où je n’avais plus de kratom, j’ai vécu des états de manques régulièrement, bref un bordel sans nom. Je trouve que le manque de kratom est pire que le manque de codéine, en terme d’état dépressif et d’impatiences, c’est juste atroce…

Je suis allée dans un csapa et ai commencé la suboxone depuis une semaine à 2mg. Je me sens soulagée d’être accompagnée.
J’en viens donc au …