Recherche » Forums » Auteur : franck.pharma

Benzodiazépines » Nombre de boîtes de Xanax limitée par la pharmacie » 07 juin 2018 à  17:03

[quote=TêteDingue]Pour la pharmacie...tu peux tjrs contourner en inventant un truc qui tienne à peu près debout, la dernière pour ma part c'était le chien qui avait machouillé la boîte... mais depuis j'ai plus ce problème ^^[/quote]
C'est surtout le pharmacien qui a décidé de volontairement fermer les yeux, il savait très bien que tu lui racontais des conneries. L'excuse du chien qui a mangé la boite, c'est l'excuse la plus prévisible qui puisse exister en ce monde : dès la 2ème année de fac de pharmacie, j'étais au courant, comme tous mes amis.

Conseils généraux de réduction des risques » SOS d'un Pharmacien en détresse » 07 juin 2018 à  14:59

[quote=cayenne]Alors qu'à 80 mètres de sa pharmacie, il y en a une autre où là c'est même pas en rêve, même un médoc super important pour des maladies chroniques que tu prends depuis 10 ans il te l'avance pas sans la sacro-sainte ordonnance. Donc c'est un peu comme ils veulent aussi.[/quote]
Mais ça c'est normal, la pharmacie est une profession libérale, un art, et chaque pharmacien exerce cet art comme il l'entend, dans le respect de la législation.

C'est pareil pour les autres professions libérales : un architecte ne proposera pas la même chose que son confrère d'en face, un avocat ne proposera pas la même stratégie de défense que son confrère d'en face, un médecin ne proposera pas la même prise en charge thérapeutique que son confrère d'en face.

Pour la pharmacie c'est tout simplement pareil.

Conseils généraux de réduction des risques » SOS d'un Pharmacien en détresse » 07 juin 2018 à  01:18

Ce post est vraiment très interessant.

2 petites remarques concernant le fait que certains disent que le pharmacien ne devrait pas juger le bien-fondé d'une demande de médicaments sans ordonnance, ou le bien-fondé d'une ordonnance :

1/ D'un point de vue réglementaire, dans la loi, c'est quasiment la mission première du pharmacien, contrôler le bien-fondé de l'usage d'un médicament, et intervenir quand ce n'est pas le cas, y compris si le médicament est prescrit par un médecin. Un pharmacien qui ne le fait pas est en infraction.

2/ Ce n'est pas parce qu'on croit savoir gérer correctement qu'on est vraiment capable de le faire. Si on était tous capable de tout gérer tout seul, les limitations de vitesse n'existeraient pas, on serait capable d'adapter seul notre vitesse sur la route : mais ce n'est pas le cas. C'est pareil pour la pharmacie...

Injection et réduction des risques » Stéribox : les manquements des pharmacies parisiennes » 05 juin 2018 à  04:22

Alors autant les refus de délivrance de Steribox, ainsi que les prix aberrants (3€ ou plus) vont à l'encontre du service de santé publique que doit rendre le pharmacien : c'est inacceptable.

En revanche la facturation d'un honoraire de garde (qui est parfaitement légal même sans ordonnance) me parait parfaitement normal : un professionnel qui intervient la nuit facture toujours plus cher pour le dérangement la nuit, que ce soit un avocat, un médecin, un serrurier, un plombier... Aucune raison que le pharmacien ne touche pas de majoration quand il intervient et réalise des actes de délivrance la nuit.

Un salarié qu'on fait travailler la nuit perçoit également des majorations de salaire. Donc c'est parfaitement normal.

Actualités » Un pharmacien sur quatre conseille des doses nocives de paracétamol » 26 avril 2018 à  18:52

Je sais que ce post est un peu ancien mais je suis obligé de réagir.

Les recommandations les plus récente chez un malade dont les principaux organes fonctionnent correctement, avec un poids suffisant, pas trop âgé, peut prendre 4 grammes par jour de Paracetamol sur les recommandations de son pharmacien, sur une durée limitée.

Donc désolé mais ce n'est pas une journaliste sans aucune formation médicale qui va expliquer aux pharmaciens comment faire leur métier. Elle a 20 ans de retard.

Morphine (Skenan, Moscontin) » Traitement de skenan payant pour moi ????? » 14 février 2018 à  03:30

Bonjour Anne je suis pharmacien.

En gros tu utilises un médicament en dehors des autorisations d'utilisation (normalement ce médicament est prévu uniquement pour être utilisé contre la douleur sévère).

Il est légal de prescrire un médicament en dehors des autorisations d'utilisation, mais cela a 2 conséquences :
- Il est non remboursé par la sécu (sauf accord du médecin conseil/pharmacien conseil sécu).
- Ton pharmacien peut refuser de délivrer le médicament prescrit s'il estime l'utilisation inadaptée.

Dans ta situation je vois plusieurs possibilité :
1/ Comme tu n'as pas de mutuelle, c'est juste la part mutuelle (+ les autres médicaments) que tu dois payer. Et si tu en as beaucoup pris, la part mutuelle peut vite atteindre 500€.

2/ Le pharmacien, surtout qu'il te connait bien, sait depuis le début que le médicament est utilisé en dehors des autorisations : il ne le facture donc pas à la sécu, et c'est à toi de tout payer.

3/ Le pharmacien s'est rendu compte que tu prenais le t …

Echanges entre professionnels et usagers » relation patient/médecin » 14 février 2018 à  02:39

[quote=Sufenta]Frank

Les ordinateurs sont allumés dans les couloirs des hôpitaux et les dossiers papiers traînent dans le bureau IDE

Mais tu rigoles j’espere perso (et mes collègues aussi pour la majorité) je verrouille l’ordi lorsque je ne suis pas devant et les dossiers papiers ne traînes pas il sont dans le bac ...

A chacun son métier et je ne peux pas te laisser dire que personne à l’hopital respect le secret pro, c’est faux.

En tout cas les infirmières respectent sûrement plus le secret pro que à un comptoir de pharma ou tte la pharmacie voit et entent le ttt que tu cherches car il n’y a aucune confidentialité (Bon ça tu n’y peux rien c’est partout pareil) le comptoir n’est pas un espace clôt.[/quote]
Sufenta comme tous les pharmaciens, j'ai fait mon externat à l'hôpital (c'est obligatoire). J'ai donc vu comment ça se passait. Je n'ai jamais dit que le personne hospitalier bafoue le secret professionnel, je dis juste que la structure hospitalière ne permet pas de garder corre …

Echanges entre professionnels et usagers » relation patient/médecin » 13 février 2018 à  17:38

Et bien Reck, tu fais bien de dire que tu ne peux pas te substituer à un avocat, et je constate que tu as bien raison (en même temps, chacun son métier).

Pour le dossier pharmaceutique, la loi dit que le patient doit donner son accord verbal. Il n'y a aucune obligation de faire signer une attestation écrite. Ton recommandé doit surement être à cet instant au fond d'une poubelle dans le bureau du pharmacien. On entend souvent la devise "avant d'utiliser un médicament, demandez conseil à votre pharmacien". Bah on va pouvoir faire la même avec un avocat "avant de perdre inutilement de l'argent dans un recommandé, demandez conseil à votre avocat".

Sinon pour la responsabilité du pharmacien en cas de refus de délivrance, tu as raison. Mais c'est valable dans les 2 sens :
- Un pharmacien qui refuse de délivrer une prescription médicale engage sa responsabilité en cas d'accident médical.
- Un pharmacien qui accepte de délivrer une prescription médicale engage sa responsabilité en cas d'acci …

Echanges entre professionnels et usagers » relation patient/médecin » 13 février 2018 à  04:30

Et le dossier médical partagé arrivera lui avant la prescription électronique. Il est déjà présent dans sa partie "médicaments" avec le dossier pharmaceutique : 40 millions de dossiers pharmaceutiques ouverts en France. Dans un premiers temps, ce dossier était accessible à tous les pharmaciens de ville, puis il a été ouvert aux pharmaciens d'hôpital, et depuis 1 mois, il est également ouvert aux médecins d'hôpital.

La généralisation du dossier médical partagé va s'appuyer sur le franc succès du dossier pharmaceutique. D'ailleurs quelques publications scientifiques sérieuses suggèrent que le dossier pharmaceutique permet aux pharmaciens d'éviter des milliers d'accidents tous les jours. D'où son extension aux autres professionnels de santé, avec l'incorporation d'autres données médicales.

Echanges entre professionnels et usagers » relation patient/médecin » 12 février 2018 à  18:29

Pour répondre un peu en vrac :

Concernant le dossier électronique partagé, vous ne citez que les inconvénients (contrôle accru). Certes ces inconvénients sont réels, mais pour avoir une vision réelle de ce futur système, il faut aussi évaluer les avantages. Aujourd'hui notre système de santé souffre d'un manque de communication d'un manque de coordination très préjudiciable pour la qualité des soins. Quelques exemples simples : des milliers d'hospitalisations annuelles seront évités quand les pharmaciens auront accès aux bilans biologiques et pourront corriger les posologies inadaptées chez les insuffisants rénaux (responsables de surdosages). Les médecins spécialistes auront accès aux antécédents médicaux d'un patient qu'ils voient pour la première fois. Les urgences pourront connaitre les traitements habituels d'un patient. Les médecins traitants pourront connaitre les médicaments pris sans ordonnance par leurs patients, etc...

Et beaucoup de patients y trouveront leur avantage : l …

Echanges entre professionnels et usagers » relation patient/médecin » 10 février 2018 à  13:26

[quote=JC]En gros nous sommes de plus plus fliqués !! Et si moi je refuse ce dossier médical, il se passe quoi ? Que mon médecin soit au courant de mes traitements c’est ok puisque c’est lui qui les prescrits, en revanche que n’importe quel pharmacien ou autre professionnel de santé le soit, je ne suis pas d’accord ! Et le secret médical ?, la liberté de prescription alors, si mon doc me fait la faveur de morphine en tso (par exemple ) avec, en Contrepartie, la non prise en charge de l’assurance maladie, je vois pas en quoi ça regarde sécurité sociale ou autre.

Je suis personnellement contre le dossier médical accessible à n’importe qui !! Ce dossier devrais être divulgué que sur accord du patient concerné.[/quote]
Que tu sois pour ou contre n'a aucune importance : ce n'est ni toi, ni moi qui décidons. Ce sont les pouvoirs publics qui le font pour nous.

Ton raisonnement est faux car tu oublies une chose : le principe de co-responsabilité. Quand ton médecin te prescrit un médicament …

Echanges entre professionnels et usagers » relation patient/médecin » 10 février 2018 à  13:15

[quote=thecheshirecat]Alors c'est bien ce que je pensais, ça me paraît extrêmement étonnant que ça se passe de façon aussi fluide, étant donné qu'un fonctionnement de ce type est totalement incompatible avec l'application du RGPD, notamment concernant le traitement des données nominales qu'une prescription de ce type va impliquer. Cela enfreint notamment le droit à l'oubli, à la suppression et à la modification.

De plus, cela donnera lieu à des discriminations dans l'accès au soin, donc pour que ce soit légal il faudra de toute façon conserver un système de prescription papier. L'architecture en terme de sécurité informatique exigée par ce type de prescription est extrêmement complexe à mettre en place (et devra être mise en place pour que le dispositif puisse voir le jour en conformité avec les lois européennes et françaises relatives à la protection des données nominatives) dans un système impliquant une telle multitude d'acteurs, et surtout extrêmement coûteuse, pour un gain médioc …

Echanges entre professionnels et usagers » relation patient/médecin » 10 février 2018 à  12:40

[quote=thecheshirecat]'Tain, ca boxe ici dites donc :p
L'objection de Mascarpone n'a pas trouvé de réponse de ta part franck, moi ça m'intéresse bien aussi de savoir comment ils vont gérer les cas sans carte vitale.[/quote]
Ca va être géré assez facilement à mon avis, puisque l'assurance maladie met au point la prescription électronique. D'ici quelques années, les prescriptions papiers auront disparu.

Pour se faire délivrer un médicament sur prescription en pharmacie, même non remboursable, il faudra très certainement présenter sa carte vitale pour permettre au pharmacien d'accéder à la prescription électronique.

Globalement, tout sera intégré dans un dossier médical électronique : diagnostics, comptes-rendus des spécialistes, comptes-rendus d'hospitalisation, les radios, les analyses biologiques, les ordonnances (de médicaments, de soins paramédicaux, de biologie, d'imagerie), les délivrance de médicaments par les pharmaciens.

Il y aura une traçabilité totale. Plus possible de "fr …

Echanges entre professionnels et usagers » relation patient/médecin » 10 février 2018 à  09:48

[quote=Mascarpone]Quant aux jeunes medecins qui flipperaient de l'ARS....:thinking: J'en voie bien plus qui parlent de se déconventionner fissa plutôt que de se mettre aux ordres de la cpam et consors......[/quote]
Ouais... Et sur tes jeunes médecins qui parlent de se déconventionner fissa, t'en as combien qui le font vraiment ? Zéro. Il n'y a quasiment aucun médecin de famille déconventionné en France.

Entre refaire le monde autour d'une bonne bière le soir, et la dure loi de la réalité, il y a un fossé difficilement franchissable.

Echanges entre professionnels et usagers » relation patient/médecin » 10 février 2018 à  02:09

[quote=Recklinghausen]Quand au dossier médical, cela m'étonnerait que les médecins continuent à ecrire beaucoup de chose sur le dossier officiel et garderont leurs interprétations pour eux.
Cela m'étonnerait fort que les docteurs médecines acceptent de se voir juger par des pharmaciens ( ceux qui ont raté médecine pour nombre d'entres eux ).

@ +


Reck.


Reck.[/quote]
Reck, mon cher Reck : es-tu en 2018, parmi nous ? Plus je te lis, plus j'en doute. Tu ne serais pas resté bloqué en 1980 ?

A l'époque effectivement, les AMM (autorisations de mise sur le marché) avaient peu de valeur, les recommandations de l'ancêtre de la HAS (qui s'appelait ANAES si je ne dis pas de bêtises) : les médecins pissaient allègrement dessus, ils étaient libres (et dans une moindre mesure, les pharmaciens aussi). Ces médecins sont partis à la retraite, ou sont sur le point de partir à la retraite (comme le cardiologue de Yosh, 65 ans, qui n'utilise pas d'ordinateur : dans 2-3 ans, il aura rendu son tablier …

Echanges entre professionnels et usagers » relation patient/médecin » 09 février 2018 à  19:28

PS : le dossier médical partagé entre tous les professionnels de santé (médecins, pharmaciens, dentistes, etc...) va être généralisé courant 2019. Donc le pharmacien aura accès sur son ordinateur à tous vos antécédents notés par le médecin pendant ses consultations.

Echanges entre professionnels et usagers » relation patient/médecin » 09 février 2018 à  19:26

Pas de soucis Polytox, je trouve tes questions complètement légitimes.

D'un point de vue strictement logique, tu te doutes bien que si le pharmacien était juste "aux ordres", il n'y aurait pas besoin de doctorat pour faire ce métier. Une licence suffirait.

Donc dans la loi et les différentes réglementations, le pharmacien doit s'informer sur les antécédents médicaux de son patient, il doit analyser les pertinentes des traitements prescrits (ou médicament demandé sans prescription) et il peut être amené à modifier une thérapeutique (en coordination avec le prescripteur, sauf urgence). Et au final il a un droit de véto sur toutes les prescriptions à chaque fois qu'il estime un médicament inadapté.

Généralement en cas d'erreur de prescription (volontaire ou involontaire) la responsabilité est partagée à 50/50 entre médecin et pharmacien (voir parfois même plus pour le pharmacien).

Des pharmaciens condamnés pour avoir fermé les yeux sur des prescriptions de complaisance, c'est assez …

Echanges entre professionnels et usagers » relation patient/médecin » 09 février 2018 à  18:39

Bonjour,

Alors très honnêtement même si certains médecins se mettent à accepter de prescrire de la toxicomanie "sous contrôle médical" (de manière illégale), la plupart des pharmaciens refuseront et ne suivront pas.

Pour le médecin, prescrire un stupéfiant, ce n'est "que" donner un bout de papier : le médecin n'est pas au contact du produit.

Pour le pharmacien délivrer des stupéfiants hors cadre de sevrage, de manière intentionnelle, ce n'est ni plus ni moins qu'être un dealer, tout simplement. D'une part le pharmacien n'a pas le droit non plus (il doit s'opposer au mésusage dans la loi), et d'autre part en cas de pépin ou de contrôle tout va lui retomber dessus niveau judiciaire.

Si vraiment certains médecins veulent se hasarder sur ce terrain (mais je n'y crois pas), je pense que les pharmaciens se feront un plaisir de réclamer une exception au monopole de délivrance des médicaments, en autorisant les médecins à délivrer eux-mêmes les stupéfiants. Les médecins ne voudront pas, …

DXM (dextrométhorphane) » Dosage et recalage en pharmacie » 09 février 2018 à  18:16

[quote=Recklinghausen]Salut,

Si tu as une ordonnance qui pourra être confirmé par le médecin prescripteur en cas de doute et de coups de téléphone du pharmacien, il n'y a aucun soucis pour ce qui est de la réception de tes médicaments.

Reck.[/quote]
Ce n'est pas tout à fait vrai : si le pharmacien suspecte un mésusage (ordonnance de complaisance par exemple), il peut prendre la décision de refuser de délivrer le médicament prescrit, même si l'ordonnance est valide.

Je sais que les profs à la fac commencent à faire certains cours aux étudiants en pharmacie pour leur apprendre à détecter et stopper un mésusage ou des ordonnances de complaisance.

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