[quote=prescripteur]A quand un Ministre qui osera dépénaliser (et mieux légaliser) l'usage des drogues, qui, comme l'homosexualité, ne concerne au premier chef que la personne elle même.[/quote]
Jamais, à mon avis, car, comme pour l'acte homosexuel, on nous sortira toujours l'argument sous-jacent que le problème est justement que ça ne concerne pas que la personne elle-même, que ce "comportement" engendre de graves troubles pour la société toute entière.

Salut,

La prégabaline à des doses raisonnables genre 200/250mg te fait te sentir détendu, au début. (la rapidité de tolérance de ce produit est très importante).
Au-delà, ça te fait un effet légèrement euphorique, mais qui peut s'accompagner d'autres effets indésirables genre tu entends des voix ou des membres ankylosés quand tu dors car tu ne ressens pas le besoin de bouger.
La nature de cet effet euphorique est très différente de celle de la codéine ou du tramadol.

Une dose raisonnable de prégabaline (200mg maxi) associée à du tramadol, c’est pour moi le must.
Je sais que cela va à contre-courant du conseil d'éviter les mélanges, mais, de la même manière que certaines personnes sont anti-drogue à cause de leur mauvaise utilisation, je me demande si certaines personnes n’ont pas une certaine tendance à être anti-mélanges pour cette même raison. Le bon usage, il me semble que c’est tout ce qui compte. C’est même le mélange qui peut aider à prendre moins de l’un et/ou de l’autre …

[quote=Ayden93]Quel est ton autre opiacé à avec lequel tu tournes ?[/quote]
L'oxycodone

salut,

Je confirme que le simple changement de marque peut influer nettement sur l'effet.
J'avais du tramadol mylan. C'était impeccable. Je demande la même marque à mon médecin et il ne trouve pas sur sa liste, me disant que le labo n'existe apparemment plus.
Pour le coup, il m'a donné du Sandoz et je suis déçu. L'effet est là, mais pas aussi fort et pas tout à fait le même.

Gastox,

Tes messages sont tous très respectueux, respirant même un sourire bienveillant et, face à ça, ma réponse était plutôt sèche. Alors voici une réponse plus personnelle et qui ne referme pas le sujet comme un violent coup de porte...

Quand on a goûté à une existence liée à un enfoiré de hasard s’acharnant de manière permanente ou récurrente depuis son enfance, faisant baisser au fil des années notre plaisir de vivre jusqu’au fond de l’abîme, l’échelle du bonheur devient si relative que, dans cette abîme, trois cachets d’opiacés peuvent être ressentis comme étant le nirvana.
Dès lors que ces instants magiques ne sont pas accompagnés d’effets revers tels que le développement d’une tolérance trop importante ou d’un manque de moyens financiers pour s’en procurer, alors oui, on peut être drogué et heureux, tout simplement par que le bonheur, indéfinissable en soi, devient définissable par un simple cachet chez certaines personnes.

Amicalement …

Salut,

Si ta question a le mérite de faire réfléchir un peu, pour ma part, la seule réponse qui me semble correcte est qu’il est impossible de répondre de manière générale à une question qui dépend forcément de chacun.
Et si ta question est justement : est-ce que ça dépend de chacun ? Alors je te réponds que la mentalité du commun des mortels à la stigmatisation est justement ce qui fait du tord aux drogués. Tous dans le même panier, c’est plus simple pour penser, mais la réalité est presque toujours autre.

[quote=Ayden93]Même pendant la prise j’ai des nausées, choses que je n’avais pas du tout avant…[/quote]
Essaie d'éviter les écrans, surtout l'ordi.
Moi qui suis pourtant habitué à rester des journées devant l'ordi, dès que je prends du tramadol LP viatris comme toi, je suis obligé deux ou trois heures après la prise d'arrêter l'ordi, sinon c'est vomissement presque assuré peu de temps après.

Quelques nouvelles concernant les dealers légaux…

Dans mon projet de pouvoir continuer mon dopage que j’estimais "raisonnable" à raison d’un prise de tramadol uniquement le samedi, j’ai misé sur un CSAPA avant mon rendez-vous avec mon généraliste.
C’est une éducatrice qui me reçoit et qui m’explique que ma démarche est plutôt inhabituelle car ici on vient ici dans un projet de sevrage et qu’on donne uniquement de la méthadone ou du subutex. Elle ajoute malgré tout "[i]Enfin, normalement[/i]". C’est un peu bizarre comme réponse, une porte fermée directe, mais pas à clef. Parce que c'est possible quand même ou juste pour que je ne les lâche pas directe et qu'ils puissent ainsi me convaincre de prendre leur drogue ?

Ne sachant pas sur quel pied danser, comme le lendemain, j’avais rendez-vous avec mon généraliste, je tente le coup avec lui.
Je commence à lui expliquer que depuis deux ans, je prends du tramadol et, avant même que je puisse lui exposer mon projet, il me sort des propos …

Pierrot la Lune devenu adulte avait perdu jusqu'à la dernière étoile qu'il lui restait dans les yeux.
Quelques substances dans les veines repoussaient le moment fatidique où il se laissera tomber sur la Terre pour s'écraser en marre de sang.

Quiconque lui reproche de s'évader de la réalité n'a pas pris conscience de ce qu'est la réalité.

Par expérience, je peux te répondre OUI à toutes ces questions.

Comme de l’air souffle en continue, ça aide l’organisme à inspirer, avec moins d’effort à faire, d’autant plus que tu peux régler la force du souffle. La fonction autoset permet un réglage automatique de la machine (dès que tu fais une pause respiratoire longue, la machine accentue la force du souffle).

J’ai un Resmed S9 autoset, avec masque sous-narinaire pour ma part. Impeccable.
Tu trouves des machines d’occasion sur des sites d’annonces bien connus. Il y a aussi une boutique à Paris qui vendent des appareils aux particuliers. Ils t’expliquent comment entrer dans le menu qui, en principe, est réservé aux professionnels qui te suivent. En t’informant bien sur Internet, tu trouves suffisamment d’infos pour utiliser l’appareil toi-même de manière sécuritaire.

Tu peux voir sur la machine le nombre d’apnées que tu as fait par heure la nuit précédente. Pour ma part, la différence entre le taux d’apnées sans conso d’op …

Bonjour à tous/toutes

Prochainement, je vais chez mon médecin traitant dans l’intention de me faire prescrire du tramadol ou de l’oxycodone en lui disant la vérité : que, suite à un stock de médicaments que j’ai récupéré il y a deux ans, je me drogue, uniquement le samedi pour ne pas devenir dépendant, mais que je n’ai plus d’opiacés et que je préfère passer par mon médecin traitant plutôt que de rechercher une source d’apprivoisement douteuse et risquée via le marché noir.
Sachant que je ne lui demanderai pas plus de 350mg de tramadol par semaine, ou 40mg d’oxycodone (je pèse plus de 100 kilos) et que je peux alterner entre les deux, peut-il répondre favorablement à cette demande et cela durablement ?
Je compte aussi lui expliquer que, quand je ressens un « appel » trop important, trop long ou trop récurrent pendant la semaine, au lieu de me droguer le samedi d’après, je fais l’inverse : je laisse passer ce samedi là, justement pour que ces appels ne finissent pas par m’envahir au p …

Salut Ocn

Ce problème que tu as, je l’ai vécu et résolu.
Sous tramadol, j’adorais l’état dans lequel je me trouvais la nuit, me sentant super bien, à moitié endormi. Avec le contrecoup le lendemain, voir le surlendemain.
Puis j’ai regardé mon taux d’apnées du sommeil (je suis appareillé) en consommant du tramadol. J’ai halluciné. C’était de l’ordre d’un facteur 8 (genre un passage de 5 à 40 apnées par heure). Pour le coup, j’ai malgré moi changé de procédé en prenant le plus tôt possible à mon réveil le tramadol (une partie en LI et l’autre en LP) et ça a tout changé.
En effet, j’ai compris malgré moi que le lendemain et le jour suivant de mon dopage, mon mal-être n’était pas davantage lié à la descente elle-même que le fait que de ne pas avoir vraiment dormi et donc quasiment pas récupéré, la descente étant considérablement potentialisée par ma fausse nuit de récupération. Je veux dire par là que, en définitive, c’est peut-être cette fausse nuit qui elle-même te procure surtout c …