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Le blog de chefdeguerre » Toxicomanie "juvénile", et après ? » 10 janvier 2022 à  12:32

Merci beaucoup pour ton message et ta bienveillance, qui me touchent beaucoup.
Prend soin de toi également, ainsi que vous autres qui le liront :)

Le blog de chefdeguerre » Toxicomanie "juvénile", et après ? » 08 janvier 2022 à  13:11

Merci pour vos réponses, je vais m'expliquer un peu plus sur mon parcours.

Au niveau du travail Stelli, j'ai fait deux ans de fac : une première année où je buvais beaucoup, très souvent (comme encore maintenant d'ailleurs).
Absolument pas centrée sur le travail (j'ai beaucoup de difficultés à "m'ancrer" dans les choses dites sérieuses...) donc j'ai voulu me réorienter, pour finir par tout abandonner sur un coup de tête l'année dernière (j'ai resombré dans mes travers). J'ai fêté mon échec à l'alcool, seule.
Depuis j'enchaîne les tafs, certes alimentaires, avec une certaine peur de reprendre un projet concret, car je finis toujours par "repartir" dans mes problématiques : boire beaucoup, m'isoler, ignorer la terre entière. Je suis toujours sur le fil du rasoir, c'est-à-dire que je fais le minimum pour me maintenir dans la société au niveau des besoins vitaux, je sais à peu près à qui (assistantes sociales etc.) il faut parler pour obtenir telle ou telle chose, mais quand il faut s'installer dans une stabilité cela devient insurmontable pour moi, construire quelque chose.
J'ai aussi un parcours semé d'embûches, avec des parents addicts et borderlines (diagnostiqués) (et suicide ma mère par overdose il y a qql années), j'ai été dans la rue très jeune. Donc peur des psys, peur des gens. Aussi malgré l'aide "concrète" qu'on peut nous proposer, malgré les médicaments ou l'écoute de professionnel il y a des choses vécues dans le corps on pourrait dire, dans le fond de la tête et donc ça ne peut pas disparaître, il faut vivre avec. C'est ce qui est dur, ça génère une solitude immense que j'apprends encore à apprivoiser, c'est pourquoi je dis que je me sens "inadaptée". Et rares sont les gens vers lesquels je finis par me tourner puisqu'ils comprennent "mieux" avec qui ça ne finit pas dans un cercle d'auto-destruction quelconque (alcool, drogue, massivement, sans jugement evidemment car chacun porte sa croix), et comme j'essaye de me maintenir je coupe les ponts sans ne jamais rien dire à personne. Je vis des relations tres intenses pendant un temps relativement court, puis je fais tout disparaître.
J'ai essayé et j'essaye encore les relations, ça m'a déjà pris du temps d'en arriver là après plusieurs années de quasi mutisme au college. Et je ne parviens pas à les maintenir, non pas par ennui mais parce que je suis habituée et très installée dans ma solitude interne, et surtout parce que je ne m'attache ni ne fait sincèrement confiance à personne. Cependant j'aime beaucoup apprendre des autres, je donne toujours tout ce que je peux, de mon ecoute à du materiel, mais quand il s'agit de donner de ma personne, c'est niet pour l'instant. Peut-être que commencer à libérer ma parole ici est un premier pas. …

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