Droit dans le mur ?

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psychoniac homme
Psycho junior
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Salut à  tous

Je reviens un peu sur le forum après des mois d'absence, malheureusement je ne reviens pas en super forme.
Depuis le début de l'année j'ai l'impression que je vais droit dans le mur, le pire c'est que je m'en rend compte, mais cela ne m'empêche pourtant pas d'y aller franco.

J'ai recommencer l'alcool suite à  une rencontre, (je ne rejette pas la faute sur elle bien au contraire). D'abord en mode festif, le problème comme beaucoup d'entre nous le savent, c'est que la conso festive, quand on a un passé d'alcoolo archi-dépendant, c'est très difficile à  gérer.

En quatre mois j'ai vu mes consos devenir de plus en forte(niveau de la quantité mais pas forcément de la fréquence), j'essaie de me mettre des limites, comme ne pas boire tout seul ou me faire plusieurs journées sans boire.
Mais c'est loin d'être simple, vu que tous les gens que je fréquente, en ce moment, aime la boisson.

Ce qui est paradoxal c'est que je me sent mieux en ce moment qu'il y a six mois, quand je ne buvais plus du tout mais que je ne voyais plus personne.

A côté de ça au début du mois de janvier j'ai perdu mon appartement thérapeutique, l'éducatrice qui gérait cet apart, m'a transférer dans une association qui m'a payer trois mois d'hôtel, qui se sont très mal passer.
L'éducatrice qui gérait mon hébergement en hôtel me connaissait suite à  un ancien passage dans leur CTR à  l'époque où j'étais dans le crack.
Forcément mon passage dans ce CTR s'était mal passer car je n'y étais pas pour arrêter mes consos mais juste pour passer deux ou trois mois à  l'abri.
J'avais donc été virer au bout de trois mois mais je n'avais pas été violent ou je n'avais pas dealer dans le centre, donc vraiment rien de terrible.
Le problème c'est que cette éduc est rester bloquer sur cette période du coup pendant les trois mois où elle a gérer mon hôtel elle m'a traiter comme un clébard, et encore perso mes chiens je les traitais bien.
Au bout de deux mois et demi je me suis retrouver sans argent et je n'ai pas pu payer la note de l'hotel et j'ai donc été exclue de cet hébergement.

Depuis deux semaines je me retrouve donc à  la rue, héberger par une amie de temps en temps, mais surtout à  la rue.

L'autre produit qui est réapparut dans ma vie c'est la coke, en sniff pour le moment, je m'interdis de la baser et vu qu'elle est plutôt de bonne qualité je n'en ressent pas l'envie, heureusement.
Mais plus les jours, et les semaines, passent plus je me rend compte que ça part en couille.
Je fréquente des personnes qui en tapent beaucoup et qui ont le fric pour, ce qui fait que même quand moi je n'ai pas de fric pour en acheter je tape quand même comme si j'en avais.
Encore une fois j'essaie de ne pas taper tout seul et de rester sur le mode festif, mais ça devient difficile.

Vu que ma situation sociale ne s'arrange pas vraiment, j'ai peur de me retrouver dans une galère qui va devenir de pire en pire.
Le truc c'est que je passe tellement de bon moment avec les personnes que je vois, et aussi que je suis rester seul pendant tellement d'année pour éviter de souffrir ou de retourner dans mes délires glauque(crack, héro), que j'ai envie d'en profiter.

Pourtant une petite voie dans ma tête me dis que je devrais stopper maintenant, mais là  j'ai plutôt envie de lui dire de fermer sa gueule qu'autre chose.

Voilà  je voulais venir parler de tout ça pour partager mon expérience, je pense que certains d'entre vous on dût connaître des situations similaires alors je suis preneur de tous les témoignages ou des conseils que vous voudrez partagez.

Je n'ai pas accès au net comme je veux en ce moment mais je vais essayer de revenir régulièrement.

A bientôt   demon1
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Courage poto, tiens bon et écoute ta petite voix intérieur ;-) L'Alchi

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arikiki3
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Inscrit le 01 Apr 2014
5 messages
Jaurai tellement voulu t'écrire quelque chose qui aurai pu t'aider ou conseiller mais si j'écris maintenant c est psq je comprends ce que tu ressens ,je vais droit dans le mur sauf que je men rends compte aussi mais je me suis aussi rendu compte qu a chaque gramme que j achète en plus et chaque fume(psq y na pas qu une hein, tant qu on a pas cramer tout les sous dans la soiree..et même après on cherche ..) bein sa devient un jour de plus qui s ajoute au autres et que le retour en sera du coup encore plus dur...si tu réalise sa ,peut être que tu la déjà  réaliser(c est pas venu dun coup pour moi) sa peut peut être te sauver avant que sa en devienne vraiment difficile vu que tu as quand même passer 6 mois sans et sa fais longtemps ...en tout cas je suis de tout cœur avec toi! et j'espère que sa ira mieux,vraiment..
Ari

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Amarnath homme
Ni ceci Ni cela
Inscrit le 26 Jan 2014
1041 messages
Bonjour l'ami.
Désolé pour le pavé qui suit, mais si c'est trop, tu n'es pas obligé de le lire...

Sinon pour ce que tu écris, Oh comme je te comprend !!!

Est-ce la petite voix de sagesse, qui avec beaucoup d'empathie, te dis de faire attention pour ne pas devoir en payer les pots cassés, ou est ce juste toutes tes peurs de souffrir, qui viennent te parasiter ?

Là  est toute la difficulté du discernement.

Une chose est sûr, c'est que tu n'es pas celui d'hier, car la vie ne vie pas dans le passé, mais bien dans le maintenant. En ce moment, la vie veut vivre en toi, ne pas se limiter, se juger, mais vivre !
Ce n'est pas te détruire, mais avoir du plaisir, que tu veux.

Et c'est normal, la vie est vivante !

Keep cool, avec toi même.

Bien sûr qu'il est préférable d'écouter un minimum la voix de la sagesse. Elle est facile à  reconnaitre, elle s'adresse à  toi avec amour et non pas avec culpabilité. Elle te conseille, mais ce n'est pas une none ! La société tant à  l'extrême, les notions de bien et de mal et souvent la petite voix se mélange à  tout cela.

Si tu veux te sentir bien, il est important, voir primordiale de ne plus nourrir le personnage de culpabilité, car c'est le pire déclencheur, d'une consommation délirante. Plus tu consommes, plus tu te juge et plus tu vas en prendre, pour faire taire ce sentiment destructeur.
Oui destructeur, car le stress tue plus que tout le reste. Combien de maladie actuelle, sont dû à  cela ? Certains professeurs et chercheurs, osent doucement, du bout des lèvres, dire que la plupart des cancers, seraient à  la base, un déséquilibre émotionnel qui enclencherai un processus endormi, mais bien présent dans la génétique du corps.

La vie c'est un équilibre fragile, qui ne supporte pas le rejet.
Les drogues (inclus l'alcool) ne sont pas à  bânir à  tout prix, de la Terre. Il est évident que le pavot, le cannabis ou la fermentation de fruit, continuera pour les prochains siècles.
On dit toujours que c'est la dose qui fait le poison.

Les dauphins se drogues avec la substance que sécrète un poisson. Evidement ils ne passent pas leur journée à  se défoncer, cela reste festif. Ah, quoi que, les dauphins qui s'échouent avaient peut être trop usés de produit !!!

Donc oui, le dilemme est de pouvoir trouver une limite. Mais parfois la limite se situe, après le jugement.
Genre tu en ai à  un gramme de coke par semaine, et la limite intérieure, née de la peur du mental, est à  0,5 g / semaine. Alors évidemment, il y a bataille livrée, entre la consommation qui est ce qu'elle est, et la consommation acceptable.
Alors que la consommation sans jugement, serait peut être à  1,5 g.

C'est absurde !
Tu comprends bien mon raisonnement. Nous sommes capable de consommer, sans que cela ne nous pose problème (sauf médical parfois) jusqu'à  une certaine limite. Parfois on se juge alors que si on laissé aller, ce ne serait pas beaucoup plus, en quantité...

Aller pour les dure de la feuille, un autre exemple : Je bois un litre de vin par jour, je me juge en permanence et c'est le stress qui me pousse à  en vouloir encore plus, pour faire taire ce même stress... Du coup, je bois un litre et demi. Au bout de X temps, les jugements deviennent insupportable par la culpabilité, qu'ils amènent. Je réussis, par je ne sais quel effort surhumain à  baisser ma conso, et je reviens à  un litre de vin. Et là , que ce passe t-il ? Et bien je ne me sens plus coupable, car j'ai réussis à  descendre d'un demi litre ma consommation. Pourtant du coup, j'en suis à  un litre par jour, comme avant la guerre, ce même litre qui me faisais culpabiliser et pousser à  augmenter... Mais cette fois-ci, le jugement a disparu !

Je pense que nous avons tous une consommation stable, un seuil.
Je l'ai remarqué avec la cigarette, avec laquelle je me suis battus, presque toute ma vie de fumeur.
Depuis que j'ai libéré ma consommation (plus de jugement), je suis stabilisé à  15 clopes par jour. Alors que la limite à  partir de laquelle, le mental commençait à  s'inquiéter et juger, c'était dix cigarettes.
Et bien depuis, j'ai presque l'impression de ne pas fumer, tant je laisse ça de côté.

J'ai appliqué le même principe avec l'oxycodone. Je plafonne environ à  120 mg/ jour. Je n'en suis pas sûr car il existe encore un léger frein, qui m'arrête avec souffrance, à  100 mg.
Mais l'année dernière, avant de rechuter dans la culpabilité, j'en étais à  120 mg stabilisé.

Avant d'arriver à  cette consommation, j'ai avancé par palier, en conséquence de la culpabilité. J'avais très peur de voir l'escalade se produire en moi, et quand j'étais à  70 mg, je me disais que je ne pouvais pas aller plus loin, que ce serait insupportable. Mais à  chaque fois, je m'autorisais une fois 10 de plus et en arrivant à  80, par exemple, je me sens pas bien alors je redescend à  70. Mais vu que je me suis autorisé une fois 10 de , le mental reviendra, quand tout sera cool et il s'imposera en disant, que qu'est ce que c'est que 10 de plus, sachant que je l'ai déjà  fais ???

Et c'est ainsi que les marches s'enchaînent, pour arriver un jour à  un plafond de consommation, dans lequel, soit tu es stabilisé, soit tu ne te sens pas bien, car impossible à  accepter. C'est à  chaque fois, au passage de cette frontière, que la guerre peut commencer (sur terre la guerre, c'est toujours une question de territoire, d'ego).

Evidement certaines personnes ont une frontière très très lointaine et ils sont obligés d'accepter des limites.
Si c'est la cas, il faut faire use d'intelligence. Le mental peut parler au mental. Expliquer que si la consommation augmente encore, la souffrance deviendra très grande, et le plaisir auquel on s'accroche si fort, disparaitra !
C'est l'attachement excessif, qui fait le plus souffrir. L'attachement est une drogue, comme la culpabilité, car ils nous font exister.

Alors qu'elles sont les solutions ?
Trouver un terrain d'entente, un compromis pour que les choses soient viables.
La sagesse, c'est connaître le fonctionnement des choses, et d'en tirer les conséquences.
La petite voix, quant elle n'est pas teintée de culpabilité, elle renseigne sur ce qu'il est bon de faire.

Moi je sais qu'à  130 mg de morphine, ça devient trop pour mon corps et mon esprit, et soit c'est la souffrance qui me fais redescendre, soit c'est la culpabilité. Dans le premier cas, cela se fait en douceur alors que dans le deuxième, avec la culpabilité c'est la galère assurée.

Il est nécessaire de se détendre, car mieux on se sent, moins on a besoin de consommer pour se sentir bien...

Dans tout les cas, il est important de te relaxer, de profiter de la vie sans trop te brimer, mais en restant sage quant à  ta façon de penser.

Accepte de faire la fête et d'avoir du plaisir à  cette dose, car de ne pas accepter cette situation, la vie pourrait y répondre en changeant les choses et te propulser dans une consommation triplée !!!!

C'est comme avec la souffrance physique, j'ai appris à  accepter d'avoir mal à  un certain degré sans m'en plaindre, car la vie m'a montrée, plus d'une fois, que ça pouvait être pire.

Ne te focalise pas trop sur la peur, elle risque de te faire glisser dans la drogue.

Soit heureux de ce que la vie te donne, rien n'est figé, peut être que dans dix ans tu seras à  la tête d'une association de prise en charge des alcooliques....

La vie est une grande blague, qu'il est nécessaire d'aborder avec un peu plus d'humour. Sinon, tu vas pas rigoler beaucoup....

Aller courage, détend toi, relaxe toi, fais toi du bien, sans exagérer tout le temps, dès que tu reçois la permission intérieure.

Bonne journée

Amarnath

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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psychoniac homme
Psycho junior
Inscrit le 01 Feb 2013
252 messages
En fait depuis environ 2 ans et demi je ne prend plus d'héro et je ne fume plus de crack depuis quasiment autant de temps, du coup je ne suis pas encore totalement reparti dans mes anciens délires mais bon c'est pas terrible quand même.

Le truc c'est qu'il y a deux ans quand j'ai voulu stopper mes consos j'ai couper les ponts avec mon ancienne vie, j'ai déménager, j'ai zapper tous les gens que je voyais etc....
Et je me suis retrouver seul, je ne voulais plus rencontrer de gens de peur d'être reconfronter à  la défonce, mais j'étais malheureux alors je crois que pour le moment je préfère me défoncer un peu plutôt que de déprimer toute la journée.

Et puis en ce moment je ne pourrais pas refaire la même chose, surtout que je suis tomber amoureux d'une des personnes que j'ai rencontrer il y à  4 mois.
Ca fait quatre mois qu'on s'éclate et que tout se passe bien entre elle et moi, je n'avais pas ressentis cela depuis quelques années et je ne veux pas la perdre; le "problème" c'est qu'elle boit et qu'elle tape aussi pas mal. Du coup je pense qu'inconsciemment on s'engraine l'un et l'autre, même si elle à  plus de recul que moi vu qu'elle est plus agé, je sens bien que pour elle aussi c'est compliqué à  gérer.
En plus on a accès à  du bon matos ce qui ne facilite pas les choses.
Avant pour moi sniffer de la C c'était du gâchis alors que là  je l'apprécie, et à  la limite c'est tant mieux.

J'ai aussi remarquer que depuis que j'ai recommencer à  boire et à  taper je ne ressent plus le besoin de fumer du shit.
Pourtant au mois de décembre dernier je fumais encore un 20 euros de bédo tous les jours.
Je commence à  vraiment comprendre que pour moi le problème ne viens pas du prod que je consomme mais bel et bien d'addiction au sens large.
Enfin voilà  c'est cool de discuter de nouveau avec les personnes du forum.
A plus tard demon1

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psychoniac homme
Psycho junior
Inscrit le 01 Feb 2013
252 messages
Aujourd'hui j'ai commencer la journée sous coke, quelque part heureusement car je crois que sinon je n'aurais pas pu faire mes démarches.
Le problème c'est que les nouvelles que j'ai eu cette après midi de la part de l'assistante sociale et du 115; m'ont tellement déprimé que ce soir je n'ai pas pu m'empêcher d'aller chercher deux bières et me racheter un gramme de coke pour essayer de décompresser.

Maintenant je suis chez ma pote qui m'héberge ces jours ci, j'ai commencer à  taper(2 trace) et la bonbonne est prêt de moi, mais je culpabilise.
Je ne sais pas vraiment pourquoi je ressent cela, je n'avais jamais éprouver cet effet là , en tout cas pas aussi intensément.
Bien sur c'est supportable; disons juste que je ne suis pas au mieux.

Je crois que vendredi avec les thunes du mois qui vont arriver je vais essayer de ralentir la coke et me remettre un peu avec la marie-jeanne.
Je vais voir si ça suffit à  me calmer mais il faudra que je fasse attention à  ma conso d'alcool.

Je ressent tellement de choses différentes en ce moment que je suis paumer, entre mes démarches sociales et pro qui stagnent, ma relation sentimentale qui devient compliqué, mes consos qui sont difficiles à  contrôler mais qui sont essentielles pour moi en ce moment, et mon putain de sentiment de culpabilité qui par moment me ronge de l'intérieur. Toutes ces choses qui se mélangent dans ma tête font que je commence vraiment à  avoir du mal à  prendre les choses du bon côté.

J'en suis arriver au point de prendre un rendez vous avec un psychologue pour essayer de ne pas laisser ma situation s'aggraver et me bouffer la vie.
J'avais pourtant décider de ne plus retourner voir de psy par rapport à  mes expériences passées mais j'ai vraiment envie d'essayer de me battre pour aller mieux.

En tout cas ça me fait du bien de pouvoir venir vider mon sac ici sur le forum, alors merci à  tout ceux qui me liront ou me répondront.

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Amarnath homme
Ni ceci Ni cela
Inscrit le 26 Jan 2014
1041 messages
Salut,

Tu as raisons, tu devrais t'offrir le cadeau d'aller voir un ou une psychologue, pour guérir.
Nous avons une chance inouï, de pouvoir trouver des professionnels, et être aidé.

Sino pour la C, Do not guilty, tu gâches le produit !!!

Les problèmes que tu rencontres en ce moment, disparaîtront à  un moment donné, c'est sur.

Chez moi aujourd'hui, mes chiottes étaient bouchés et je n'ai pas eu le temps de m'en occuper avant de bouger, en ville. Du coup le trop plein c'est écouler tout de même, et du coup, caché le fait que ce soit bouché. Une amie de ma fille est venue à  a la maison, et elle à  était faire sa grosse commission (putain, elle peut pas chiez chez elle !!!) et du coup, quant elle à  tiré la chasse d'eau, ça a rajouté aux problèmes !!! Il y avait beaucoup de problèmes qui flottaient, de ci de là .

Du coup y' en avait partout, mais avec le poids de l'eau, tout les problèmes sont partient d'un seul coup, et depuis, mes chiottes sont tout propres !!!

Allez keep cool, le vent va tourner c'est sûr, tire la chasse d'eau !

Bonne soirée, sans jugement, sans culpabilité, les cheveux au vent, et on se sent bien mieux qu'avant.

Amarnath

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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psychoniac homme
Psycho junior
Inscrit le 01 Feb 2013
252 messages
Salut,
Ce week-end à  été plutôt révélateur de ce qui se passe pour moi depuis déjà  quelques temps.
Vendredi j'ai toucher du fric, j'ai donc d'abord commencer par régler mes dettes de consos du mois dernier.
Le reste du week-end n'à  été qu'une succession de conso, alcool surtout mais aussi pas mal de coke et de bédo.

Ce matin je me réveille bourrer de culpabilité.
Avant, je ne ressentais pas ce sentiment là , du coup ça me fait bizarre.
Et puis je suis agen donc je me rend compte des conneries que j'accumule depuis que je me suis retrouver dehors, il y à  quatre semaines, je sent bien que je suis en train de gâcher les dernières années où j'avais fait l'effort de me reprendre en main.
Je ne sais pas pourquoi tout est devenu si compliqué, en si peu de temps, ce que je sais c'est que ça devient de plus en plus dur à  supporter.

Au mois de décembre quand j'ai été mis à  la porte de mon appart, je venais de rencontrer une fille avec qui j'ai tout de suite accrocher.
Perso dés le début où l'on à  commencer à  passer des journées, et des nuits, l'un près de l'autre j'ai su que pour moi se serait compliqué.
Je l'ai trouver si différente des autres femmes que j'avais fréquenter dans le passé, elle m'écoutait, j'avais la sensation qu'elle ne me demandait pas de changer, et surtout on passait des bons moments.
Mais plus les moments ont passés, plus elle s'est rendu compte de ma situation et je crois que ça lui a fait peur.   
Pourtant j'ai essayer de ne pas l'impliquer, ou de ne pas la souler avec mes problèmes, mais quand elle à  compris l'étendue de mes galères, je pense qu'elle à  eu peur de se faire entraîner vers le bas.

Depuis on continue à  se voir mais les choses sont devenue compliquées, elle met de la distance entre nous et ça ressemble de plus en plus à  un plan cul.
Je ne voudrais pas que notre relation devienne juste physique car je crois que je n'arriverais pas à  mettre la distance nécessaire entre elle et moi, pour ce genre de relation.
Je ne sais pas si je ne devrais pas couper les ponts pour essayer d'arrêter les dégâts avant de ne plus en être capable du tout, et encore je pense déjà  que je n'en suis plus capable.
Je ressent des trucs assez forts pour elle, ça faisait un certain temps qu'une femme ne s'était pas intéresser à  moi, d'ailleurs je ne pensais même pas qu'une femme comme elle pourrait s'intéresser à  moi un jour.

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mariemeuh femme
Psycho junior
Inscrit le 05 Jan 2013
209 messages
salut psychoniac

pas facile ta situation, je le sais, je lis tout ce que tu écris;

moi je suis dans la situation inverse, j'ai eu pendant pas mal d'années des problèmes avec la dive bouteille. Aujourd'hui je suis abstinente.

J'ai rencontré il y a un an à  peu près un garçon sous méthadone avec lequel tout se passait bien (en apparence seulement?). Nous habitons loin l'un de l'autre ce qui ne facilite pas les relations. Je l'ai vu sur la pente descendante depuis on va dire décembre... Je ne me suis pas éloignée de lui, lui ai proposé différentes choses pour l'aider, je ne lui demande pas d'arrêter son traitement (surtout pas merci PsychoActif de m'avoir aidée à  enlever mes œillères) ni rien, et pourtant il a l'impression que je lui mets la pression!

Je voudrai l'aider à  se sortir du mauvais pas dans lequel il se trouve (en invalidité donc peu de revenus) mais il refuse toutes les mains tendues (sa mère, sa tante, moi....) et aujourd'hui il se trouve dans une situation plus que délicate et les choses ne vont pas s'arranger d'elles-mêmes.....  Il refuse les échanges verbaux, il reste enferré dans son monde, enfermé sur lui même.... Lui seul pourra réagir, je ne peux et ne veux me substituer à  lui....

Si tu veux continuer avec ton amie privilégie la parole, raconte toi (le silence est souvent complice ou trompeur) ne cache rien.....

Moi j'aimerai continuer avec mon ami mais je ne peux le forcer à .... et malheureusement je le vois foncer droit dans le mur en témoin inutile et c'est plus que triste.

Courage à  toi et prends soin de toi malgré les difficultés rencontrées.
sincèrement et cordialement

Dernière modification par mariemeuh (07 avril 2014 à  17:36)


Je suis Charlie

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