Sevrage Méthadone de 10 à  0,1mg, besoin d'en parler pour concrétiser.

Bonjour a tous, je suis un nouveau membre et j'ai 25 ans. Je vais vous expliquer rapidement ma situation.
J'ai commencé l'héroïne a 15-16 ans (de manière régulière j'entend) et j'ai été mis sous TSO a 17-18, du subutex pendant 5 ans, puis il y'a deux ans  j'ai essayé de me sevrer du subutex en prenant de l'héroïne deux mois, puis ensuite de la méthadone une dizaine de jour. ça a parfaitement marché et j'ai arrêté sans aucun symptôme de manque, je pétai même la forme. Mais j'ai déconné et j'ai continué a prendre de la méthadone, un mois plus tard j'allais bien, j'étais sevré, sans dépression ni rien de tout cela, puis je me suis rendu compte que tout allait trop bien, et je ne sais pas pourquoi mais j'ai pris de la méthadone, par facilité, autodestruction et peut être peur de la réussite. j'ai donc tout foutu en l'air comme un gland sans aucune raison. je n'ai pas de diplôme ni de travail, tout ce que j'ai c'est une histoire d'amour de cinq ans avec une femme très belle et très intelligente qui a un peu les mêmes problèmes que moi, on a déjà  passé de très long mois sans rien prendre donc je sais que notre histoire n'est pas fondé sur la drogue.
Ce mois ci en quatre ou peut être trois semaine je suis passé de 40mg a 10mg, et la je voudrai arrêter encore une fois sans rien sentir, mais sans faire un sevrage a "opiacé tournant" comme je l'appelle, c'est a dire changer de molécule assez rapidement pour ne tomber accroc a aucune tout en se sevrant sans rien sentir. je m'aide uniquement de cannabis et ça marche très bien d'ailleurs, je ne veux pas d'autres opiacés.
Ayant connu le manque très souvent et très jeune (le manque du sniff seulement car je n'ai jamais été tenté par la seringue qui est mal vu chez moi) j'ai aujourd'hui une peur insupportable du manque, je me suis bien renseigné sur les récépteurs opioïdes et les endorphines ainsi que les temps de récupération qui peuvent être long pour un fonctionnement normal du cerveau, mais si je passe a une dose infime est il possible que j'arrive a me sevrer sans rien sentir ?
En ce moment je ne travail pas et je suis chez mes parents, j'aimerai en profiter pour en finir avec ce poison qu'est la méthadone, ce poison m'a aidé dans le temps mais il me bloque aujourd'hui, il me sape l'envie et me rend léthargique même a faible dosage; je suis mal tous les matins et tous les soirs (je ne veux pas prendre ma dose en deux fois je sais que ça rend le manque plus dur et le fait de baisser aussi car j'avais fait l'erreur avec le subu).
Enfin bref je veux en finir et prendre le temps de faire les choses bien ,j'ai pensé a la méthode chinoise mais 10 semaines me semble très court pour le cerveau, j'aurais plutôt penser a élargir au double et a continuer a boire la bouteille pendant un an jusqu’à  ce qu'il ne reste vraiment rien, car même 0,1mg je pense que ça peut entrainer une belle déprime, je le sent bien venir. Voila j'ai vraiment besoin d'en parler, je suis assez seul en ce moment et je ne vais voir ma copine que une fois par mois pendant une semaine (a cause de ses parents avec qui ça se passe mal) donc j'avais envie d'en parler, car ça me prépare, ça me rend l'idée du sevrage plus réelle et concrète même si le simple fait de parler de manque me donne des micro impatientes et un sentiment d'oppression, j'ai du passer un jour sur deux ou trois par an en manque d'héroïne pendant mon adolescence, ça m'a énormément marqué, et a strasbourg avec une came pas chère et de très bonne facture qui plus est.
voila j'éspère ne pas avoir fait trop long mais c'était mon premier post et j'ai vraiment besoin de faire le point, j'ai pas mal lu le forum d'ailleurs mais ça ne me suffit pas il faut que j'en parle, je n'aime pas les psy je préfère les forum même si je n'attend aucun type de prescription car la seule aide aujourd'hui ne peut pas venir de l’extérieur, elle ne peut plus venir que de moi, tout a déjà  été tenté pour m'aider, aujourd’hui je suis ma seule dernière chance et les autres n'y peuvent plus rien. :-)
Désolé du doublon je viens m’apercevoir que c'est ici que je devais poster.

Inverser le schéma n'est pas sortir du schéma.

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#2 
sillex femme
Nouveau Psycho
03 juillet 2014 à 02:48
Bonsoir a toi et bienvenue sur le forum! :)
Je ne sait pas trop quoi te dire au sujet de l arrêt de la métha car je n est tout simplement jamais arrêté, mais d après se que tu dit je pense que tu as la volontée d arrêter :) courage!

Je pense que d hautres sur le forum te répondront mieux que moi, mais en tous cas je te souhaite que des bonnes choses!
Bonne soirée ou nuit :)

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#3 
jindian homme
Nouveau membre France
03 juillet 2014 à 10:46
salut,apres un tel temps de conso,je pense qu'il te faudra un peu de temps pour te sevrer,et forcement un peu de manque aussi,
la chimie du cerveau met du temps a se refaire(productions d'endorphines etc...)
mais avec la methode chinoise,tu peut peut etre bien t'en sortir...
regarde sur psychowiki: PAWS:le syndrome prolongé du sevrage  (a lire imperativement quand on envisage un sevrage definitif d'opiacés...
ce forum m'aide bcp de part ses membres et les infos ,pour mon sevrage.

ma derniere gorgée de metha date d'il y a 2 mois,apres j'ai repris de l'hero (blanche d'asie) pendant 3 semaines, et apres j'ai commencer mon sevrage a la dure, et je peut te dire que pour moi c'est long,aujourdhui je ne suis pas tout a fait retablis ,entre temps j'ai pas pu resister a prendre quelques medoc de temps en temps (tramadol,et 2 ptites lignes de buphre)car gros mals de tete,envie que le corps s'apaise de ses douleurs...
bref ca peut mettre du temps mais c'est faisable!!!!!!bon courage

traveling is the best way to live...

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oui je connais le paws, mais en réduisant assez lentement je ne devrais pas le sentir j'éspère. :)

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#5 
avatar
prescripteur homme
Adhérent PsychoACTIF
03 juillet 2014 à 11:06
En fait cela dépend des personnes aussi. L'information sur le PAWS n'a pas pour but de décourager les personnes mais de les mettre en garde pour qu'ils puissent savoir gérer, notamment ne pas s'inquieter d'être "anormal".
Mais cela milite aussi pour une diminution bien progressive et eventuellement une periode assez longue à  très petites doses. Souvent les usagers et surtout leur entourage leur dit "t'as presque plus de produits, cela ne sert plus à  rien". Si, cela sert et il faut être prudent.
Amicalement
PS D'ailleurs ton projet est bien progressif. Avec le sirop tu peux faire une methode chinois approchée par exemple en diluant 40 mg dans 40 ml et en prenant 5 ml puis 4 ml puis 3 ml. Evidemment là  tu ne remplaces pas par du sirop, tu laisse la concentration constante (1mg/ml) et tu remplaces par un autre flacon quand c'est fini.
Une alternative est de passer aux gelules et de diminuer de 1 mg de temps en temps.
Mais la methode chinoise peut etre utile en toute fin (à  partir de 1 mg/j).
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (03 juillet 2014 à 11:13)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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la j'ai un mois de traitement, c'est a dire 14 bouteilles de 20mg, et en plus il me reste 8 bouteilles de 40mg, la en fait si je mélangeai tout la baisse serait beaucoup plus lente que sur dix semaines et je n'ai pas calculé de combien je baisserai pas jour mais vu qu'il y aurait une plus grande masse de produit a la base il me semble que ça tripplerai la durée sur la baisse, je pourrai essayer de boire cette bouteille pendant un an par exemple, mais le paws je veux l'éviter a tout prix, ou alors qu'il ne dure pas plus d'un mois, je ne veux pas ça je ne peux pas me le permettre a vrai dire. je pense aussi prendre des néo codions en toute fin de sevrage, et peut être espacer les doses de plus en plus vers la fin. mais je sent que je peux arrêter sans le sentir, ça fait bien longtemps que je ne me défonce plus, tout ce que je prend c'est du bon chichon, je n'ai aucun autre médoc, je fais du footing et du sport. d'ailleurs je suis persuadé que le sport a une action naturelle pour déverrouiller la création naturelle d'endorphine après une longue prise d'opiacés, je l'avais remarqué plusieurs fois déjà . je n'ai pas peur d'une vie sans opiacé bien au contraire je m'en réjouis. je vois la méthadone comme un cancer a éradiquer en douceur, je veux quitter l'hotel des opiacés sans payer la note de frais ni les intérets. franchement je me sent près mais j'ai besoin d'en parler, plus je lis la dessus, plus j'en parle et plus ça me donne de courage. j'aimerai avoir accès a des témoignages de personnes qui ont réussi a arrêter sans paws et en douceur ? en connaissez vous ? eva brown j'avais lu son article mais je crois qu'elle avait mélangé les opiöides en craquant a un moment, moi je ne le ferai pas je ferai la chose de manière ultra stable, en descendant de 2% ou même 1% par jour. en tout cas j'y crois a fond... d'ailleurs j'ai remarqué autre chose, les opiacés bloque la libération de testostérone, heureusement que j'ai fait de la muscu sous subutex et du sport en étant dans le batiment, mais depuis que je n'en fais plus j'ai l'impression d'avoir perdu une part de ma masculinité et de mon agressivité testostéronienne ^^. d'ailleurs la baisse de libido des opiacés en fait ça vient de la je pense, ça détruit la libération naturelle de testo et il faut faire du sport pour se viriliser normalement, surtout a l'adolescence. je pense qu'il serait bon d'en parler sur ce forum car c'est important dans la vie d'un homme d'être viril.

Dernière modification par monsieurwhite (03 juillet 2014 à 15:36)


Inverser le schéma n'est pas sortir du schéma.

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#7 
avatar
prescripteur homme
Adhérent PsychoACTIF
03 juillet 2014 à 15:58
Le probleme du PAWS est que chacun reagit à  sa manière, donc des témoignages dans un sens comme dans l'autre ne te permettront pas de prévoir comment toi tu vas reagir.
Mais ce que tu nous dis sur le sport etc.. laisse penser que tu t'en sortiras très bien.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#8 
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maybe femme
Psycho junior France
05 juillet 2014 à 19:21
Hey Monsieurwhite bienvenue!
16ans sous méthadone : d'abord sirop puis gelule, là  je suis à  10 mg comme toi depuis à  peu près... 1an.
En même temps je n'ai jamais vraiment chercher à  arreter hmm
Je vois que tu es de Strasbourg comme moi, pourquoi ne pas se faire une terrasse un de ces 4?
Amicalement,
Maybe

La pire drogue, c'est l'amertume, elle empoisonne la vie, mais conserve son homme.   
                              [Pierre Baillargeon]

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