Problèmes physiques mon frère fume du cannabis

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Gastox
Jeune psycho
Inscrit le 22 Dec 2014
149 messages
Bonsoir,

Aujourd'hui je viens parler d'un problème, venant de mon frère.
Mon frère a 17 ans,  il fume du cannabis depuis environ 2ans, mais a augmenter sa consommation depuis 6 mois a minimum 3 zdeh par jour.
J'avais remarqué qu'il avait perdu pas mal de poids, il a même eu des problèmes de dos a cause de ca...
Il n'a plus d'appétit,  en tout cas rarement (quand il ne fume pas.)
Il est en échec scolaire, soit il fume a la place de réviser, ou soit il s'énerve parce qu'il n'arrive plus a bien se concentrer.
Il m'a dit que ca lui arrivait de péter un câble parce qu'il n'a pas son joint du midi par exemple.
Il n'a aucune motivation dans la vie, c'est ça qui me fait le plus peur, il n'a plus de goût a rien.
Souvent désagréable et de mauvais humeur quand il fume pas.
Mon frère, c'est mon frère et j'ai envie qu'il aille mieux.
Comme solution j'ai penser a le faire arrêter, mais il se sent obligé de fumer.
Ma mère l'oblige à  faire des contrôles de Thc mais a quoi bon...
Donc je ne sais pas comment faire.
Espérant que vous pourriez peut-être m'aider
Merci d'avance.

Le plus gros combat c'est contre soi-même.

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Intervenant Nuit Blanche
PsychoHead
Inscrit le 04 Mar 2014
1287 messages
Bonsoir Gastox,

Tout ce que tu as décris fait bien parti des effets secondaires du cannabis hormis le manque d'appétit qui est plutôt à  l'inverse souvent. Je comprends que tu sois inquiet, mais tu ne peux faire arrêter quelqu'un qui n'a pas envie d'arrêter et qui apparemment est déjà  bien dépendant.

L'obliger a faire des contrôles ne va pas forcément aider c clair, mais en même temps il est mineure et sous la responsabilité de tes parents donc ils ont le droit de lui demander (et pas de l'obliger). Je pense que si c'est imposé il va se braquer. Et puis si les tests sont positifs, qu'est ce que ça pourrait changer pour tes parents ? Il continuera. 

Que faire pour l'aider ? C'est un sujet difficile. Disons qu'il faudrait qu'il retrouve lui même des centres d'intérêt autres, qu'il trouve un équilibre dans une activité plus valorisante. Essaie déjà  de lui donner des infos sur le cannabis, les effets à  court et long terme, et de ne pas le juger. S'il a un mal être qu'il comble avec le cannabis, il pourrait peut être envisager un suivi psy mais est il ouvert et prêt à  cela ??

En tout cas je te conseille de lui en parler sans en parler tout le temps, et en tant que grand frère, de lui exprimer ton inquiétude pour lui.

INB

Dernière modification par Intervenant Nuit Blanche (23 décembre 2014 à  02:20)


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Gastox
Jeune psycho
Inscrit le 22 Dec 2014
149 messages
Qu'il trouve un centre d'intérêt ?
Rien ne l'intéresse, c'est a croire même si il n'est pas dépressif.
On a eu une enfance difficile et lui a toujours était plus fragile que moi, je sais pas si ca peut jouer.
Quand je parle de ca avec lui il me dit "Faut que j'arrête, faut que je pense a mon avenir. Mais cest tellement bon !"
Je ne le juge pas, on se comprend très bien et on arrive a se dire des choses que d'autres personnes comprendraient pas.
L'hypothèse du mal être est envisageable, mais il n'arrivera jamais a l'accepter le connaissant...

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YourLatestTrick
Adhérent PsychoACTIF
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1322 messages
Salut,
C'est vrai que le cannabis a tendance à  donner de l'appétit, et peut être utilisé dans ce sens ; et c'est vrai aussi que des problèmes d'humeur (du genre dépression) peuvent s'accompagner d'une baisse de l'appétit.
Après c'est peut-être un malheureux hasard, mais une perte de poids importante mérite quand même qu'on se pose la question. Et puis ça n'aide sûrement pas, pour ses problèmes de concentration !

J'ai aussi du mal à  voir comment les contrôles de THC sont censés apporter quoi que ce soit, mais je suis pas dans la tête de ta mère. Tu arrives à  en parler avec elle ?

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For you will still be here tomorrow
But your dreams may not

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Gastox
Jeune psycho
Inscrit le 22 Dec 2014
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Bonsoir,

Je vais revenir sur son appétit pour que ce soit bien clair;
Lorsqu'il fume, il a faim,  la fonsdale quoi.
Mais par exemple un matin où il ne va pas fumer, il ne va pas déjeuner et le midi il va seulement manger la moitié de son assiette.

Le cannabis donne faim apres consommation, mais pas sur longue durée?

Pour ce qui est des contrôles,  je ne comprend pas bien non plus.
Je pense que ma mère veut contrôler mon frère pour qu'elle soit "toujours au courant". Parce que ma mère ne voit pas fumer mon frère.
Mise à  part ça,  on parle de temps en temps de mon frère avec ma mère,  et son état est parfois inquiétant. Je ne suis pas toujours à  la maison; un soir ma mere m'appelle et me dit "cest plus possible, le soir il fume des pét au lieu de reviser ses examens, en plus il dort habiller, on dirait un cadavre..."
Il fait le shlag quoi

Le plus gros combat c'est contre soi-même.

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Intervenant Nuit Blanche
PsychoHead
Inscrit le 04 Mar 2014
1287 messages
Bcp de jeunes qui fument aujourd'hui ne se voient pas évoluer dans notre société de consommation, ce que je comprends tout à  fait, ou n'arrivent tout simplement pas à  se projeter dans l'avenir.

J'ai fumé pendant 13 ans et oui j'allais mal, car je ne trouvais pas ma place dans ce monde. Le modèle parental n'est pas toujours idéal et si on a pas une vision très claire de ce que l'on veux devenir, ben c un peu la porte ouverte au désintérêt, à  la déprime, au laisser aller !

Je pense que le cannabis n'est pas toujours le problème... il est en amont ! Le cannabis étant la conséquence

INB

Dernière modification par Intervenant Nuit Blanche (23 décembre 2014 à  12:05)


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Gastox
Jeune psycho
Inscrit le 22 Dec 2014
149 messages
Oui c'est exactement son cas,
Il veux aller de l'avant, mais refuse de voir plus loin, il n'a pas envie.
Lui aussi va mal, et je crois qu'il ne trouve pas sa place non plus, que ce soit dans son lycée, ou ailleurs, même si il est bien entouré, il est comme incompris.
Moi je compare ca a de l'insociabilité, même si ce n'est pas le même genre, il refuse de découvrir, il préfère rester dans son monde bien a lui et ne veut rien changer.
C'est sur que le monde parental n'est pas toujours idéal, mais s'il n'avait pas le soutien de ma mère, qu'il vivait tout seul, il ne serrait pas entouré, il serrait tomber encore plus bas.
Seul il n'a ni motivation, ni décision, ni envie.

Le cannabis n'est pas forcément le problème, mais en ajoutant une fragilité mentale qui est due a son enfance, donc en gros une attitude dépressive, ca ne donne rien de bon la preuve...

Le plus gros combat c'est contre soi-même.

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Amarnath
Ni ceci Ni cela
Inscrit le 26 Jan 2014
1041 messages
Une phrase d'Amma, sans que tu ne te sentes attaqué :

"Plutôt que de regarder les défauts des autres à  la loupe, prenez un miroir pour voir les vôtres."

Il est parfois normal de s'inquiéter, pour ses congénères, mais il est aussi important de les soutenir, même dans leur choix de vie, qui peuvent nous paraître mauvais. Se ressentir toujours jugé par sa famille, peut franchement couper l'appétit, car la mésestime de soi, détruit l'enthousiasme.

Il est très intéressant de faire une recherche sur Arnaud Sterne, qui est un des seul humain de notre société, qui n'a reçu aucune éducation scolaire, ni en structure, ni à  la maison. Il se prête depuis à  des recherches scientifiques, en compagnie d'un neurologue, le professeur Dr Gerald Hüther et il a était mis en évidence, que lorsque l'on coupe un enfant dans ses jeux, pour qu'il apprenne un cours magistral, cela active dans son cerveau, les même zones que lors d'une souffrance physique intense.
L'enfant ne remet jamais en question ce que l'adulte lui dit et il ne pense pas que l'adulte est un problème, mais que c'est lui le problème.
On ne nait pas rasciste ou autre, on le devient.
Un jeune enfant ressent de l'enthousiasme toutes les deux à  trois minutes, alors qu'un adulte ressent de l'enthousiasme seulement deux à  trois fois par an.
La seule façon d'apprendre un sujet, sans aucun effort, passe par l'enthousiasme et il est démontré que notre cerveau peut progresser jusque la mort, sauf que l'école ferme l'humain à  l'apprentissage, à  force de se voir imposer des sujets inintéressants.

L'enfant, dans toutes ses fibres, souhaite être un héros, mais à  l'école il reçoit le signal qu'il ne l'est pas, qu'il le deviendra, mais que pour l'instant il est inaccompli, tout cela au lieu de lui envoyer le signal "je te donne à  ressentir, que je ressens que tu es parfais tel que tu es". Et donc l'enfant à  l'impression en permanence qu'il est imparfait.
8 heures par jour, il reçoit le message qu'il n'est pas parfait et en rentrant à  la maison, les parents l'accueil avec le même discours en le blâmant pour des mauvaises notes. Notes que nous savons être la pire chose pour les enfants, qui se construisent autour de la compétition. Compétition qui provoque un effet de pessimisme et justifie, d'après une enquête sociale de 2012, que cela engendre la dépression.

Voilà  pourquoi je pense qu'il est temps de regarder dans le sens des originaux et d'avoir l'humilité de se remettre soit même en question, avant de conformer les autres à  notre conditionnement de souffrance. La France reste depuis plus de huit années consécutives, la championne du monde de la consommation d'anti dépresseur.

Sinon le cannabis en grande quantité, n'ouvre pas l'appétit non plus, au contraire.

De l'amour, de l'amour et encore de l'amour, peut venir à  bout de n'importe quelle situation. Faut-il encore être capable de s'aimer soi-même, ce qui n'est pas simple après tant d'années, de messages négatifs du devenir de chacun. Soyez comme nous voulons que vous soyez, plutôt que comme vous êtes naturellement. Bah voyons, c'est tellement plus simple de conformer le monde, à  notre suffisance et souffrance. On se sent seul dans notre misère et cela nous rassure que tout le monde puisse suivre.

Je pense que les choses pourraient se régler, avec une bonne dose d'empathie et de respect et surtout d'écoute, se que tu dois faire j'imagine , en tant que grand frère. Restent aux parents de lâcher prise, car faire des contrôle du THC chez son enfant, ne peux pas envoyer un signal très positif.

Bonne journée et bon courage dans votre entreprise familial.

Amarnath

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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Gastox
Jeune psycho
Inscrit le 22 Dec 2014
149 messages
Mon frère je ne l'ai jamais jugé, je le comprend et je lui donne mon point de vu. Que ses choix soit bons ou mauvais. Et puis même sur ce sujet là  je ne peux pas le rabaisser ou quelque chose du genre, vu que je fume également.

J'aimerai revenir sur son "mal-être" car tu dis : "Se ressentir toujours jugé par sa famille, peut franchement couper l'appétit, car la mésestime de soi, détruit l'enthousiasme."
Effectivement parfois, même au sein de la famille, il ne trouve pas sa place. La cause la plus probable pour moi, c'est qu'on soit une famille recomposée, que notre beau-père nous juge constamment, qu'on ne s'entende pas bien avec ses fils, et que notre père est absent.

Pour ce qui est des parents c'est différent. Ce que tu expliques est vraiment très intéressent et bizarrement très proche de son quotidien.

"Et donc l'enfant à  l'impression en permanence qu'il est imparfait.
8 heures par jour, il reçoit le message qu'il n'est pas parfait et en rentrant à  la maison, les parents l'accueil avec le même discours en le blâmant pour des mauvaises notes. Notes que nous savons être la pire chose pour les enfants, qui se construisent autour de la compétition. Compétition qui provoque un effet de pessimisme et justifie, d'après une enquête sociale de 2012, que cela engendre la dépression."

Mon frère est, comme je l'ai dit plus haut, un élève qui a des difficultés, mais pourrait réussir. Seulement au lycée, constamment on va lui dire; Tu fais de la merde; T'as intérêt a te resaisir sinon tu vas être exclu...
En plus de ça, le soir, quand il rentre, ma mère le force a travailler, elle va lui prendre son ordinateur, son téléphone, ils arrivent même a éteindre le WiFi.
Inconsciemment ça va lui mettre un stress, une pression sur le dos.
L'idée de compétition est tout aussi intéressante, car n'ayant plus aucune confiance en lui, il va baisser les bras très rapidement et n'aura plus la force de se battre.

De l'amour, de l'amour ? Je vais lui dire ça, il va me répondre "De la haine, de la haine"

Les choses serraient régler si il n'y avait seulement que moi, empathie, respect et écoute. Pour le reste de ma famille ça va être plus dur à  accomplir...

Merci pour ta réponse, et autant de précisions.
Bonne journée a toi aussi

Le plus gros combat c'est contre soi-même.

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sud 2 france
problème traitement
Inscrit le 14 Oct 2013
2032 messages
ben dis lui qu'il commence par s'aimer lui meme, ça sera déjà  1 bon début je pense...et s'il a des amis, peut etre peux tu en parler avec eux, afin qu'ils lui disent qu'ils l'aiment, que c'est qqu'un de bien, tout ça?? afin que ça remonte son amour propre...

Dernière modification par sud 2 france (23 décembre 2014 à  17:12)

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Gastox
Jeune psycho
Inscrit le 22 Dec 2014
149 messages
S'aimer lui m'aime... Si il a perdu confiance ce n'est pas si simple que ça. Mais oui ton idée d'en parler a son entourage peut être intéressant. Merci bien

Le plus gros combat c'est contre soi-même.

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sud 2 france
problème traitement
Inscrit le 14 Oct 2013
2032 messages
enfin, vas y prudemment avec son entourage....je pensais plutôt à  amis proches qu'à  entourage....ceux qui nous entourent ne sont pas forcément bien disposés envers nous à  certains égards....le fils d'une amie (qui doit avoir à  peu près le meme age que ton frerot) lui a enfin parlé de son rapport à  la fume (il a quand meme bien failli prendre qques mois de ferme, il était temps...) et lui a dit: "tu sais maman si je fume c'est pour couper une partie de mes émotions; mais je m'aperçois que ça coupe meme celles que je ne voudrais pas, et me fait mal réfléchir, faire des c...."  Il est resté enfermé 15 jours, ne sachant trop s'il allait manger bien + ou sortir sous peu...sans fumer, et il a retrouvé des sensations, des émotions qu'il avait presque oublié; et il est bien content d'avoir retrouvé une certaine reflexion, certaines émotions....mais il était comme ton frerot, se sentait presque "obligé" de fumer, et il a réalisé que ce n'était qu'une sale habitude, s'est étonné de n'avoir plus été attiré par les filles alors que 2,3 jours sans fume et il pensait à  tout ce temps qu'il ne passait pas avec des filles qui lui couraient après...et là  il est plutôt à  fond sur les filles et ne pense plus guère à  la fume...on se croit parfois "addict" alors que ce n'est que de sales habitudes à  perdre, certaines personnes à  ne plus voir....

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Gastox
Jeune psycho
Inscrit le 22 Dec 2014
149 messages
J'ai bien compris, je n'allais pas a le dire a tous les gens qui l'entourent. Surtout comme tu l'as dit, a de bons amis.
C'est exactement ça, il prend une habitude a toujours fumer, et puis le jours ou il ne pourra pas fumer il serra hors de lui. Je pense qu'il faut lui casser cette habitude (pas facile) pour qu'après il ne se sente plus obliger de fumer a chaque pause, par exemple.

Le plus gros combat c'est contre soi-même.

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