article sur les causes de l'addiction

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cidrolin homme
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Bonjour. Nouvel inscrit sur le forum, je suis tombé par hasard sur cet article, qui pourrait intéresser certains membres. Il ne s'agit pas d'un article scientifique, comme vous pourrez le remarquer par vous même ; la qualité de l'information reste à  vérifier.

Ce scientifique pourrait bien avoir découvert la véritable cause de l'addiction

D’ordinaire, l’addiction est présentée comme « une dépendance chimique entièrement causée par la manière dont le corps réagit à  une substance donnée. » Par exemple, pour le tabac, c’est la nicotine qui vient s’agripper à  certains des récepteurs de notre cerveau, qui se trouvent pris au dépourvu si cette substance vient à  manquer

Mais Johann Hari, auteur de “Chasing The Scream: The First and Last Days of the War on Drugs ” est pour sa part convaincu que c’est un élément important dans la vie d’une personne qui peut causer l’addiction.

Johan Hari explique ainsi se souvenir d’une vieille campagne de prévention contre la drogue datant des années 1980 : On y voyait un rat, placé dans une cage avec deux petites bouteilles d’eau.
L’une des bouteilles contenait de l’eau pure, tandis que l’autre était coupée à  l’héroïne ou à  la cocaïne. Advient ce qui doit arriver, le rongeur devient accro à  la deuxième bouteille et la boit jusqu’à  mourir d’overdose.

L’hypothèse est la suivante : et si le rat n’avait pas UNIQUEMENT bu la seconde bouteille parce que la drogue le forçait à  recommencer sans cesse ? Et si le rat avait commencé à  se droguer, simplement parce qu’il était bêtement bloqué dans une cage et qu’il n’avait pas d’autres chose à  faire ?

C’était aussi l’avis du professeur Bruce Alexander, chercheur en psychologie à  l’Université de Vancouver. Il a donc reproduit une expérience très similaire, mais dans un environnement très différent. La cage était en effet remplie de jouets, de tunnels, de nourriture et surtout, d’autres rats avec lesquels notre potentiel rongeur drogué pouvait interagir.
Et comme dans l’expérience précédente, deux bouteilles d’eau étaient à  leur disposition : L’une contenant de l’eau pure, l’autre mélangée avec une drogue dure.

Bien sûr, les rats ont bu l’eau droguée. Pourtant, aucun d’entre eux n’est devenu addict à  ce breuvage, ils se sont en fait mis à  l’éviter après quelques essais.

Leur environnement positif et heureux, a conclu le chercheur, les a conduits à  ignorer la drogue puisqu’ils pouvaient s’amuser d’une autre manière, beaucoup plus saine.

Et cette caractéristique ne se retrouve pas uniquement chez les rats ! Ainsi, pendant la guerre du Vietnam, une proportion record de 20% des soldats américains avaient développé une addiction pour l’héroïne tandis qu’ils étaient au combat. L’armée américaine rapporte que 95% de ces soldats ont réussi à  sortir de l’addiction une fois rentrés chez eux à  la fin de la guerre.
En revenant d’un environnement effrayant et stressant pour aller dans un milieu plus calme et plus heureux, ils n’avaient plus autant besoin de la drogue qu’ils prenaient pour faire face à  leur dur quotidien.

Ce serait donc le calibre de nos « cages » qui provoque au départ l’addiction, et qui rend les personnes plus susceptibles (ou non) de sombrer dans la drogue.

Voilà  pourquoi Johann Hari est convaincu que la véritable manière de soigner l’addiction, le meilleur remède, c’est de placer des personnes souffrant de ce problème dans des environnements positifs et sociaux.

Dans la plupart des pays (dont la France) les personnes souffrant d’addiction sont placés dans des centres dans lesquels on tente de les sevrer en leur donnant des produits parfois aussi nocifs pour leur santé que ceux qu’ils prenaient avant.

Peut-être que la meilleure manière de les aider à  reprendre pied serait encore de leur permettre de se réinsérer dans la société en les intégrant et en leur offrant des opportunités de vivre d’une meilleure manière, plutôt que de les rejeter comme s’ils étaient des monstres hideux.

Bref, ouvrons notre « cage » et laissons-leur une seconde chance !


Source : EliteDaily

Cid

Dernière modification par cidrolin (06 février 2015 à  19:00)

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Bien. Pierre
 
Merci beaucoup pour ce parcage fort intéressant et instructif. Amarnath
 
très intéressant, merci. Ciao

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Wizard homme
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Inscrit le 14 Dec 2014
232 messages
Super.

Les soldats etaient revenu, sans même avoir besoin de seuvrage.
Je pense que la solution doit etre plus compliqué, car dans la vie courante, on passe difficilement d'un extreme a un autre comme la guerre horrible/foyer confort
Je pense que l'addiction se joue aussi avec d'autre facteur, comme consomer a des moments inhaproprié (exemple: 4 ans que je fume, je ne fume que en cours, chez moi, seul, rien que la pensé ne vient même pas a l'esprit, meme me repousse)

Apres comment explique t on ces mecanismes chimiques et neurologiques ?
La dissociation seretonine/dopamine serait la cause du sympthome physique de l'addiction. Apres rien n'empeche que l'exteurieur puisse remettre en place un desordre chimique... La limite de la neurologie se trouve là  je crois ...

Ps: je raconte peut etre un peu de la merde, mais ça m'a l'air coherant. (etat second si c'est le cas je m'en excuse)

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prescripteur homme
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11142 messages
Je rappelle la BD que j'ai traduite pour PA sur le thème du Parc aux Rats !!
http://www.stuartmcmillen.com/comics_fr/parc-aux-rats/
Je ne peux que recommander cette lecture et les travaux du Pr Alexander. Rappelons que Vancouver (où il a travaillé) est , en grande partie grâce à  lui, un centre de recherche avancée sur la drogue et sa prise en charge (seule salle de shoot en Amérique du Nord).

Pour les soldats américains , je suis d'accord mais un fait peu connu est que les soldats qui avaient consommé de l'héroine avaient, sur les  20 ans après le retour, une mortalité double de la mortalité "normale", bien que pour l'immense majorité ils aient arrêté l'héroine. A ma connaissance il n'y a pas d'explication mais , à  mon avis, cela montre que ceux qui se sont drogués (20% environ) diffèrent de ceux qui ne se sont pas drogués par des paramètres de santé physique ou psychique subtils mais assez présents pour entrainer une importante différence de mortalité.
Attention ceux qui se sont drogués pendant la guerre du Vietnam ne sont pas non plus la même population que les usagers de drogue en temps de paix. La plupart ont arreté l'usage et la proportion (20%) est bien plus élevée que celle des usagers d'héroine en France (0,8% environ).
Néanmoins les usagers de drogue en temps de paix ont aussi une mortalité plus élevée qui n'est que très partiellement expliquée par les complications directes de la drogue (OD etc..).
Donc interressant mais complexe.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (07 février 2015 à  22:59)

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meme pensée sur la bd parc aux rats, snoop'

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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cidrolin homme
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Bonjour,

Merci pour le lien Prescripteur, je vais y jeter un oeil de ce pas.

Tu écris : "La plupart ont arreté l'usage et la proportion (20%) est bien plus élevée que celle des usagers d'héroine en France (0,8% environ)."

Dans l'article, il est dit que :
"Leur environnement positif et heureux, a conclu le chercheur, les a conduits à  ignorer la drogue puisqu’ils pouvaient s’amuser d’une autre manière, beaucoup plus saine."

Si on fait abstraction de l'accessibilité au produit, qui semble importante en Asie (si j'ai bien compris) les deux  ne semblent pas se contredire. La proportion de la population ayant un réel besoin de chercher un paradis artificiel aujourd'hui en France est certainement moindre qu'autrefois en pleine guerre du Vietnam. En tous cas, on risque moins de mourir le lendemain.

Ceci dit, ça n'enlève rien à  la complexité de la question. Et j'ignorais complètement que la mortalité était deux fois plus importantes 20 ans après le retour pour les soldats ayant consommé de l'héroïne. Ma question : quelle peut-être le rôle du syndrome de stress post traumatique dans ce genre de statistique ? Et quel peut être le rôle du regard qu'a porté une société puritaine sur des vétérans consommateurs ou ex-consommateurs d'héroïne  ?

So many questions...

Cid

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prescripteur homme
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Bonjour,
je donne une bibliographie extensive dans culture drogues (j'ai préféré ouvrir un autre post)
En relisant je m'aperçois que la mortalité "double" , que je citais, était exagérée (les chiffres vont de +17 à  +60% selon les comparaisons) et que les résultats sont un peu différents dans une autre étude.
Il ya aussi le pb de la surmortalité des anciens combattants en général et j'ai mis une référence récente qui montre que les derniers conflits (Irak etc..) ne sont pas en reste.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (08 février 2015 à  11:18)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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CiaO ManO homme
Grand Pas Sage
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La bd est vraiment super, merci beaucoup pour ce travail prescripteur! le dessin est sympa (je sais que ce n'est pas de toi hein ^^), et le contenu est très instructif même si en ce qui concerne l'histoire de l'amertume je ne suis pas sur d'avoir compris toutes les implications de l'expérience … Enfin il résume bien à  la fin l'essentiel donc ça va ^^

Cordialement

Ciao

LatchO drOm

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prescripteur homme
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L'histoire de l'amertume est que la morphine de base est très amère et donc décourage les rongeurs. Pour faire l'expérience il faut donc la sucrer un peu, "jsute ce qu'il faut" , pour que les rats commencent à  consommer. C'est un préalable "technique" à  l'expérimentation.
Amicalement.

Dernière modification par prescripteur (08 février 2015 à  11:19)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Snoop' femme
Modératrice à  la retraite
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2280 messages
merci beaucoup cidrolin pour avoir publié ici cet article tres interessant

je suis tombée dessus hier sur un reseau social, et me suis dit tiens je vais le publier sur PA, avant de m'apercevoir que tu m'avais prise de vitesse wink

on en revient toujours a l'isolement et a la crainte de soit la mort, (cf vietnam), soit a la solitude (cf notre vie dans des cages de beton des grandes villes, pour ne citer qu'elles), et au fait que avec des liens sociaux REELS, vivants, et amicaux on ne se poserai sans doute meme pas la question de quoi prendre pour trouver du plaisir ou combler un vide qui nous est propre a chacun(e)......

allez, sortez, allez voir vos potes, créez des liens, echangez des sourires avec des inconnus dans la rue, le metro, etc, bref, ancrez vous dans la vraie vie, et peut etre que vous consommerez juste pour le plaisir, et non inconsciemment ou pas, par depis (comme je l'ai fait pendant des années, a fuir mon passé et les souvenirs/cauchemars qui me hantaient)

drogue-peace

snoop'

Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...

"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"

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Laura Zerty homme
Banni
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1262 messages
Peu être que l'hygiène de vie des soldats avant, pendant, et après la guerre n'était pas des meilleures et que cela a entrainé un taux de mortalité plus élevé à  leur retour de guerre..?

Sinon c'est bizarre que l'on réfère le plus souvent l'addiction à  un point de vue neurochimique, enfin pour moi les causes sont premièrement psychologiques, puis explicables d'un point de vue physiologique.

Le besoin de sortir de sa cage peut aussi être lié à  l'ennui, la curiosité, l'oublie effectivement, le fait de copier des modèles (donc en fonction de ses fréquentations) et surtout au rapport à  l'autorité, je dis ça par rapport à  l'éducation parentale, je pense qu'on est plus d'un à  avoir commencé ou continué de se droguer parce qu'on était en désaccord avec nos parents pour différentes raisons...et à  une plus grande échelle on voit que l'autorité de l'Etat en pénalisant le Cannabis par exemple engendre une plus forte consommation...en gros plus on se voit interdit plus on est vénère et plus on enfreint les règles, ça joue pas mal !

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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Intervenant Nuit Blanche homme
PsychoHead
Inscrit le 04 Mar 2014
1287 messages
Heureusement que tous ceux qui se rebellent face à  l'autorité ne prennent pas tous des drogues Laura :-)
On peux se rebeller de différentes façons... face à  l'autorité parentale ou sociétale !

Pour en revenir à  la cage, je trouve cela intéressant, la seule chose qui me dérange étant de mettre autant d'importance à  ce qui nous entoure, sans prendre en compte l'intérieur de l'être. C'est bien sur une lecture sur un angle assez précis et je la trouve pertinante, mais nous sommes tous en cage, non seulement du fait de nos habitations, mais aussi enfermé dans notre esprit et notre ego, mais avons nous tous pour autant la tendance à  tester des produits pour rechercher du plaisir, voyager, obtenir plus facilement  un bien être ou échapper à  notre condition ?

Je sais pas je pense par exemple a des gens comme Nelson Mandela qui ont été enfermés plus que de raison et qui ont su exprimer autre chose venant de leur coeur... Et pourtant dieu sait s'il aurait pu tomber dans certains pièges que je pourrait assimiler dans ce cas à  la bouteille d'eau remplit de drogue (ressentiments, haine, colère, injustice, ...) ! C'est juste un exemple, mais il y en a pleins.

Ce que je veux dire par là , c'est que chaque humain fonctionne différemment, selon le contexte, son environnement, et ses propres ressources ! Une personne va chercher à  gouter une fois et ne pas y revenir, une autre va gouter et regouter jusqu'à  devenir addict, et d'autres ne vont meme pas tester car il ont d'autres buts dans la vie, un autre destin, d'autres combats à  mener, d'autres aspirations ou points de focalisation...

Donc oui l'addiction est très complexe ! C'est en même temps chimique, psychologique, physiologique, génétique peut être, mais c'est surtout comportemental

INB

Dernière modification par Intervenant Nuit Blanche (11 février 2015 à  23:11)


Intervenant Nuit Blanche - Action de réduction des risques en milieu festif à  Genève - www.nuit-blanche.ch

Travail photographique personnel : www.regards-et-perceptions.com

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Laura Zerty homme
Banni
Inscrit le 02 Feb 2014
1262 messages
Pour Nelson Mandela faut pas s'arrêter à  son image de pacificateur, on ne sait pas comment il vivait, si ça se trouve il a été dépendant à  l'alcool mais on a retenu que ses messages de paix au final...en tout cas ce qui est sur c'est qu'il était dépendant à  la justice et son combat lui a permit de sortir de la cage sociale dans laquelle il vivait mais aussi de la cage de son individualité qui était conditionnée par sa cage sociale.

Tout individu ayant une conscience sociale prononcée a comme un mal être en lui, et c'est un vrai combat que de passer au delà  de son mal être, et encore plus d'arriver à  changer les normes sociales pour justement faire en sorte de résoudre les causes de son mal être personnel.
Après pour sortir de leur mal être, il y a ceux qui se droguent et ne font que le refouler, et ceux comme Mandela qui se battent pour le changer ! bref faudrait que plus de personnes se rebellent contre l'autorité plutôt que de s'anesthésier aux anti dépresseur en France par exemple...ça occuperait les foules et leur dépendance à  leur problème personnel disparaitrait au profit du bien être commun.

Dernière modification par Laura Zerty (11 février 2015 à  16:20)

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bien dit INB

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
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Oui, ITN la cage du Parc aux Rats est bien remplie de rats. Donc la vie intérieure de ses usagers est assez pauvre a priori (en fait je ne connais pas vraiment la vie intérieure  des rats mais leur capacité symbolique semble assez limitée).
Donc l'expérience du Parc aux Rats n'avait pas pour but de comparer les usagers aux rats mais de lutter contre la fausse vérité que la drogue asservit les rats comme les humains par sa seule action pharmacologique.
Cette fausse vérité étant à  la base du traitement "politique" de la drogue par éradication, comme si elle était un microbe qu'il suffit de détruire pour retrouver la santé.
Mais, bien entendu, l'analyse de l'usage de psychotropes chez l'homme peut s'inspirer en partie de l'étude du comportement animal (comme pour la colère, l'amour maternel, la sexualité etc..) mais en sachant que l'homme a rajouté sur ces mécanismes "instinctifs" tout un discours et tout un enrichissement , au fil des générations.
Et, donc,d'accord avec toi,  la toxicomanie chez l'homme n'est PAS celle des rats.
Amicalement
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Merci pour ces précisions ! Et ton ironie :-) INB

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thierry97 homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 23 Oct 2015
91 messages
Intéressant de noter le rôle fondamental que joue l'environnement comme facteur causal de l'addiction .

En ce qui me concerne je suis issu plutot d'un milieu favorise et qui plus est j'ai toujours vécu dans des pays tropicaux generalement consideres comme des paradis ?

Étrange non ?

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similana homme
Psycho junior
Inscrit le 08 Sep 2014
395 messages

Les arguments fréquement repris dans ce genre d'études sont exploités de manière à  orienter les conclusions de l'auteur. Il y a une part de vérité que je ne conteste pas, mais l'ensemble me laisse sceptique.

L'exemple des soldats ricains qui consommaient au Vietnam et qui majoritairement décrochaient de retour au pays est absurde, dans ce contexte. 20% de soldats sous héro, 95% sont clean après la guerre. Si le retour à  un quotidien familier et sécurisé avait eu un effet tellement bénéfique sur l'humain, je serais curieux de savoir les chiffres réels, en comptant 58'000 suicides les années suivant le conflit. Il va de soit que ce n'était pas uniquement d'anciens consommateurs, mais mathématiquement la proportion reste importante.

Les rats sont des rats de labo élevés dans des conditions similaires avant d'être mis en situation. Mais ça n'est que mon avis, et ça me semble pas si con que ça si je me réfère à  mon signe astrologique chinois.


L'origine de l'addiction est une sorte de Graal, on peut passer une vie à  le chercher.


Les ténèbres n'existent pas. Nous errons dans le noir car aveuglés par trop de lumière !

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
Inscrit le 19 Sep 2015
4222 messages

thierry97 a écrit

En ce qui me concerne je suis issu plutot d'un milieu favorise et qui plus est j'ai toujours vécu dans des pays tropicaux generalement consideres comme des paradis ?

Étrange non ?

En plus de 35 ans, j'ai croisé des addicts d'absolument tous les milieux, du fils de concierge au fils de célébrité, du môme né dans la misère qu'elle soit intellectuelle ou financière la plus totale au môme né et elevé dans la soie, l'or et la richesse culturelle. Il y a tellement d'individus et d'histoires différentes que faire des généralités ou des règles sur l'addiction me parait impossible. Chacun a sa part d'ombre et de souffrance, la vision du bonheur est loin d'être la même pour tous. Comme il a déjà  été dit de nombreuses fois, l'addiction, c'est la rencontre d'un individu à  un instant T avec un produit X et comme une histoire d'amour ça colle ou ça colle pas, ça dure ou ça dure pas et comme disaient les ritas, ça fini mal en général...

Vouloir à  tout pris expliquer l'addiction pour moi, c'est comme vouloir expliquer l'amour entre 2 êtres qui se rencontrent, pourquoi des fois ça marche et pourquoi d'autre fois non, il y a tant de choses à  en dire et tant d'exceptions pour confirmer les règles. Une seule chose certaine, c'est que pour l'addiction, comme pour l'amour tout ça c'est aussi une histoire de chimie.....


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
11142 messages
Bonjour,
Ce que je constate dans cette discussion, c'est, une fois de plus, que les causes de l'addiction aux "drogues" restent obscures !!
Ceci contraste avec beaucoup de littérature médicale ou grand public qui décrivent en long et en large les "causes" de l'addiction.
Je pense donc, comme Socrate, que savoir qu'on ne sait pas est déjà  un progrès.
Mais je pense que cette discussion, comme la BD sur le Parc aux Rats, et comme tous ces avis et opinions même si elles ne permettent pas de "savoir" permettent au moins d'éclairer le problème et, pour ceux qui en sont atteints, de mieux l'explorer pour eux même.
Je pense que les avis du type "Parc aux Rats" ont au moins un avantage, ils prônent un abord "positif" de la prévention (encourager une vie de relations positives et de sérénité comme facteur principal de prévention) plutot qu'un abord "négatif" comme la répression et l'incarcération.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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