Salut Christinaa,
J'ai égrené quelques lieux dans le coin. Il y a un centre d'addictologie à Nîmes et un autre à Alès, au CHU je crois.
Sinon tu as aussi ceux de la Drôme avec Montélimar et Valence. Tout les numéros sont sur les pages jaunes
On m'a proposé le
sevrage sec à Valence, mais je n'arrive pas à accepter de vivre autant de violence, surtout que le pourcentage de rechute est très important.
Christinaa, est ce que tu as déjà essayé un substitut, ou as tu déjà fais un
sevrage de plusieurs jours ?
Parle nous un peu de toi, déjà parce que ça fait du bien de se livrer et parce que c'est sympa de se connaitre (anonymement) un peu plus.
Je suis sous traitement médical tout comme toi (autre médicament), et je n'arrive pas à l'arrêter. J'ai commençais pour éviter l'arthrodèse qui de toute façon m'étais impossible à cause du travail.
Une partie des solutions pour toi sont :
- Prendre rendez-vous avec un addictologue dans du service hospitalier de Nîmes ou d'Alès. (sevrage sec ou induction substitut)
- Prendre rendez-vous dans le
CSAPA du Gard, (je sais qu'à Alès il y en a un) et voir ce qu'ils te proposent comme substitut.
Dans les deux lieux, tu peux voir une psychologue gratutitement, ce qui est très important pour se stabiliser émotionnellement.
- Prendre rendez-vous chez ton médecin avec lequel, tu peux avoir directement accès à un substitut (buprénorphine). C'est une solution rapide, sans trop de contrainte, mais tu te retrouves assez seule.
En fait les deux premières solutions sont rigoureusement les mêmes dans les possibilités, à savoir un personnel soignant disponible pour toi.
Cela peut paraitre étrange d'avoir recours à un autre médicament pour arrêter le
tramadol, mais la problématique majeur, c'est le rapport que nous entretenons avec le produit et tout ce que cela apporte comme plaisir.
Normalement avec le substitut il n'y pas de plaisir, il fonctionne juste pour stabiliser le métabolisme sans déclencher de crise de manque. Ce qui fait qu'une fois le traitement stabilisé, il est possible de descendre tout doucement la posologie et se poser en douceur, évitant ainsi les phases de douleurs importantes.
Enfin voilà Christinaa, pardonnes moi un peu le côté fouillis du message, mais je n'ai pas l'esprit très clair depuis hier, ainsi va la joie du switch des
opiacés.
Bien à toi,
Amarnath