BL : "Qu'est ce que vous en pensez?"
J'en pense qu'il est facile de croire qu'on aide les gens en leur disant "c'est de votre faute", mais qu'il est plus difficile de les aider à comprendre la vraie cause et les accompagner dans la guérison véritable (ne pas confondre
sevrage et guérison). A défaut, un minimum de compassion me semble indiqué. Si ton médecin n'arrive pas à en ressentir pour toi (je ne le blâme pas, il a peut-être un rythme de vie trop difficile pour lui), alors essaye au moins d'avoir toi-même une approche compréhensive de tes difficultés. Tu ne veux pas passer ces semaines d'attente enfermé? Essaye de sortir quand tu peux. Mais si tu ne peux pas, n'en fais pas une montagne, la vie est difficile pour tout le monde, on passe tous par des moments difficiles. La fuite n'est pas toujours un manque de courage, c'est souvent la meilleure option, à condition d'avoir au moins essayé de faire mieux.
Donc essaye de sortir, oui, mais si tu n'y arrive pas, ne t'en accable pas. Nous avons une force à l'intérieur. Parfois elle reste cachée, mais elle est là . Fais lui confiance.