#1
- tsarazaza
Nouveau Psycho - 17 décembre 2015 à 20:31
Bonsoir les amis,
Je souhaiterais aborder avec vous un sujet d'inquiétude chez moi et pour lequel je n'ai jamais trouvé de réponses à mes questions car peu documenté. Je suis père de deux fils conçus alors que je consommais du cannabis. Je précise que leur mère n'a jamais consommé aucune drogue.
Lors de leurs conceptions, j'étais sous l'emprise du THC.
Sachant que ce dernier est présent dans tous les tissus du corps humain, je ne vois pourquoi il serait absent des spermatozoïdes, ce qui entrainerait forcement une contamination de l'embryon et du fœtus, exposés à ce toxique.
Malgré de nombreuses recherches, je n'ai jamais trouvé aucune étude scientifique consacrée à la question. De nombreux textes traitent de l'exposition in utero et il n'est plus à démontrer son caractère extrêmement nocif, ne pouvant que porter immense préjudice aux enfants.
J'ai interrogé plusieurs médecin à ce sujet qui m'ont assuré de l'absence de conséquence sur les descendants d'un père cannabique. Malheureusement, je n'en crois rien.
J'ai récemment lu dans un livre "drogues et plantes psychoactives", qu' au XIXème siècle, le phénomène dit des "fils du kif" était connu au Maroc. On désignait alors sous cette appellation les enfants de fumeurs de chanvres indiens, caractérisés par un développement chétif, une couleur blanchâtre et des capacités cognitives et d'apprentissage réduites.
Mon fils ainé a été victime pendant 2 mois à l'âge de 4 ans de 3 crises d'épilepsie occipitale bénigne, syndrome de Panayiotopoulos, heureusement disparue aussi soudainement que survenue et officiellement guérie. Je redoute que mon fils de 3 ans ne connaisse le même sort. Je suis en droit de me demander si ma consommation passée (je suis abstinent depuis 2,5 ans) a pu jouer un rôle dans l'apparition de cette maladie?
Par honte et sentiment de culpabilité, je n'ai jamais évoqué ces aspects avec les éminents spécialistes que j'ai pu rencontrer, par peur aussi qu'ils ne corroborent mon postulat.
C'est pourquoi je serais très heureux svp d'obtenir vos avis comme toujours sur la question. D'avance merci bien à vous.
Tsara
Je souhaiterais aborder avec vous un sujet d'inquiétude chez moi et pour lequel je n'ai jamais trouvé de réponses à mes questions car peu documenté. Je suis père de deux fils conçus alors que je consommais du cannabis. Je précise que leur mère n'a jamais consommé aucune drogue.
Lors de leurs conceptions, j'étais sous l'emprise du THC.
Sachant que ce dernier est présent dans tous les tissus du corps humain, je ne vois pourquoi il serait absent des spermatozoïdes, ce qui entrainerait forcement une contamination de l'embryon et du fœtus, exposés à ce toxique.
Malgré de nombreuses recherches, je n'ai jamais trouvé aucune étude scientifique consacrée à la question. De nombreux textes traitent de l'exposition in utero et il n'est plus à démontrer son caractère extrêmement nocif, ne pouvant que porter immense préjudice aux enfants.
J'ai interrogé plusieurs médecin à ce sujet qui m'ont assuré de l'absence de conséquence sur les descendants d'un père cannabique. Malheureusement, je n'en crois rien.
J'ai récemment lu dans un livre "drogues et plantes psychoactives", qu' au XIXème siècle, le phénomène dit des "fils du kif" était connu au Maroc. On désignait alors sous cette appellation les enfants de fumeurs de chanvres indiens, caractérisés par un développement chétif, une couleur blanchâtre et des capacités cognitives et d'apprentissage réduites.
Mon fils ainé a été victime pendant 2 mois à l'âge de 4 ans de 3 crises d'épilepsie occipitale bénigne, syndrome de Panayiotopoulos, heureusement disparue aussi soudainement que survenue et officiellement guérie. Je redoute que mon fils de 3 ans ne connaisse le même sort. Je suis en droit de me demander si ma consommation passée (je suis abstinent depuis 2,5 ans) a pu jouer un rôle dans l'apparition de cette maladie?
Par honte et sentiment de culpabilité, je n'ai jamais évoqué ces aspects avec les éminents spécialistes que j'ai pu rencontrer, par peur aussi qu'ils ne corroborent mon postulat.
C'est pourquoi je serais très heureux svp d'obtenir vos avis comme toujours sur la question. D'avance merci bien à vous.
Tsara
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#2
- pierre
Web-Administrateur - 17 décembre 2015 à 21:24
Je ne connais aucune étude qui montrerait que la fume du père soit nocif pour le fils.
Il faut faire attention de ne pas mettre tout sur le dos du cannabis.
Il faut faire attention de ne pas mettre tout sur le dos du cannabis.
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#3
- tsarazaza
Nouveau Psycho - 17 décembre 2015 à 21:32
merci pierre.
C'est justement mon problème, je ne trouve pas d'étude non plus, affirmant ou infirmant. Mais connaissant la propension du THC à rester longtemps et partout dans l'organisme, je continue à me réjouir à l'avance des avis des connaisseurs.
C'est justement mon problème, je ne trouve pas d'étude non plus, affirmant ou infirmant. Mais connaissant la propension du THC à rester longtemps et partout dans l'organisme, je continue à me réjouir à l'avance des avis des connaisseurs.
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#4
- sphax
modérateur à la retraite
- 17 décembre 2015 à 22:57
Salut
le THC ne se loge pas dans le noyau des cellules , et franchement la tête du spermatozoïde n'est rien d'autre qu'un noyau , le cytoplasme y est présent en très faible quantité presque négligeable.
En réalité le THC va se fixer comme beaucoup de produit dans les corps graisseux qui sont effectivement par tout dans le corps
mais les gamètes n'en font pas partie
Pour moi tu t’inquiètes donc sans raison
Pour en revenir à des exemples je connais plusieurs père fumeur de cannabis dont les enfants sont en bonne santé.
Un truc me perturbe dans ton histoire des fils du kif: le Maroc est loin d’être le seul lieu où l'on consomme cette plante (et pour tout te dire c'est la première fois que j'entends parlé de cette histoire ... et en cherchant un peut j ai rien trouvé sur cette histoire donc si tu à un lien ), et si le problème existé, il aurai été à mon vis repéré depuis longtemps
;p sphax
le THC ne se loge pas dans le noyau des cellules , et franchement la tête du spermatozoïde n'est rien d'autre qu'un noyau , le cytoplasme y est présent en très faible quantité presque négligeable.
En réalité le THC va se fixer comme beaucoup de produit dans les corps graisseux qui sont effectivement par tout dans le corps
mais les gamètes n'en font pas partiePour moi tu t’inquiètes donc sans raison
Pour en revenir à des exemples je connais plusieurs père fumeur de cannabis dont les enfants sont en bonne santé.
Un truc me perturbe dans ton histoire des fils du kif: le Maroc est loin d’être le seul lieu où l'on consomme cette plante (et pour tout te dire c'est la première fois que j'entends parlé de cette histoire ... et en cherchant un peut j ai rien trouvé sur cette histoire donc si tu à un lien ), et si le problème existé, il aurai été à mon vis repéré depuis longtemps
;p sphax
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#5
- Wizard
☰☰☰☰☰☰☰☰☰☰☰☰☰☰☰☰☠- 17 décembre 2015 à 23:15
Pas d'inquiétude théoriquement,
Durant la meiose, uniquement l'information génétique est dupliqué, non pas les molecules du sang des parents.
C'est lorsque la mère alimente l'enfant que les molecules sont partagés. A ce stade, l'enfant n'est plus QUE de l'ADN l
Ca se saurait ! le nombre d'enfant mis au monde a cause de soirées alcoolisés, laisse a croire que ça n'influe en rien
Après, le THC pourrait peut être aussi jouer sur la qualité des spermatozoides. Mais dans ce cas là , ça aurait un impacte surtout par rapport a la fertilité.
Après cette légende du "fils du kif" peut être un mythe, ou peut être des nourrissons baignés dans de la fumée de cannabis ?
En bref: Aucune raison de culpabilisé selon moi, prend soin de ta famille ! Bonne soirée :)
Durant la meiose, uniquement l'information génétique est dupliqué, non pas les molecules du sang des parents.
C'est lorsque la mère alimente l'enfant que les molecules sont partagés. A ce stade, l'enfant n'est plus QUE de l'ADN l
Ca se saurait ! le nombre d'enfant mis au monde a cause de soirées alcoolisés, laisse a croire que ça n'influe en rien
Après, le THC pourrait peut être aussi jouer sur la qualité des spermatozoides. Mais dans ce cas là , ça aurait un impacte surtout par rapport a la fertilité.
Après cette légende du "fils du kif" peut être un mythe, ou peut être des nourrissons baignés dans de la fumée de cannabis ?
En bref: Aucune raison de culpabilisé selon moi, prend soin de ta famille ! Bonne soirée :)
Dernière modification par Wizard (17 décembre 2015 à 23:16)
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#6
- tsarazaza
Nouveau Psycho - 19 décembre 2015 à 19:00
Un grand merci pour vos réponses rassurantes, qui me permettront de profiter encore mieux de mes enfants en pleine santé sans regretter de les avoir conçus consommateur de cannabis. Je me posais déjà à leur conception la question et ai pris sciemment le risque, que j'estimais moi aussi minime. J'ai toutefois attendu à cette époque plusieurs heures sans fumer avant de m'adonner au coït.
Pour faire avancer le débat, je vous cite néanmoins le passage qui avait éveillé ma curiosité.
PS: mea culpa pour l'ouvrage, il s'agit en fait de l'ouvrage de référence phantastica, une encyclopédie des drogues, de Louis Lewin, aux éditions camion noir (38% sur kindl, je ne connais pas la page en version papier), 1ière édition Payot 1927.
" Abstraction faite de la bronchite et de la dysenterie provoquées par les éléments irritants de la fumée du chanvre, cette passion peut avoir comme conséquence une déchéance organique générale. De loin déjà , on reconnaît les fumeurs du haschisch à leur visage pâle, à leurs yeux creusés, à leur démarche mal assurée. La descendance du fumeur invétéré peut être, elle aussi, de qualité inférieure si la conception a eu lieu lors de l'ivresse. Chez les pirates du Rif, on désigne les enfants scrofuleux sous le nom d'Uld l'Kif ce qui veut dire fils du Kif. Ce qu'ont peut considérer comme vrai de l'alcool, à ce point de vue, semble être vrai aussi du chanvre, substance d'un tout autre genre. Le sperme subit l'effet nocif des éléments actifs du haschisch et il est porté à cet état sur l'ovule. Je tiens pour vraisemblable que la passion du haschisch peut être héréditaire"
Pour défendre l'hypothèse de l'auteur (car cela ne reste qu'un postulat de sa part), il semble avoir existé un terme tout désigné dans la région du Rif pour désigner un phénomène. N'est-il toutefois pas à comparer à l'expression réunionnaise "Zamalien" qui désigne en fait un délinquant?
Pour la relativiser, cet ouvrage a été écrit dans les années 1920 avec les connaissances de l'époque. Je trouve néanmoins ces connaissances (et vous recommande par la même occasion cet ouvrage) très complètes, car à mon humble avis, la prohibition de toutes les drogues n'était pas encore passé par là . On y découvre des véritables traditions quant à la consommation séculaire de toutes les drogues. Une idée pour Noà«l?
Pour faire avancer le débat, je vous cite néanmoins le passage qui avait éveillé ma curiosité.
PS: mea culpa pour l'ouvrage, il s'agit en fait de l'ouvrage de référence phantastica, une encyclopédie des drogues, de Louis Lewin, aux éditions camion noir (38% sur kindl, je ne connais pas la page en version papier), 1ière édition Payot 1927.
" Abstraction faite de la bronchite et de la dysenterie provoquées par les éléments irritants de la fumée du chanvre, cette passion peut avoir comme conséquence une déchéance organique générale. De loin déjà , on reconnaît les fumeurs du haschisch à leur visage pâle, à leurs yeux creusés, à leur démarche mal assurée. La descendance du fumeur invétéré peut être, elle aussi, de qualité inférieure si la conception a eu lieu lors de l'ivresse. Chez les pirates du Rif, on désigne les enfants scrofuleux sous le nom d'Uld l'Kif ce qui veut dire fils du Kif. Ce qu'ont peut considérer comme vrai de l'alcool, à ce point de vue, semble être vrai aussi du chanvre, substance d'un tout autre genre. Le sperme subit l'effet nocif des éléments actifs du haschisch et il est porté à cet état sur l'ovule. Je tiens pour vraisemblable que la passion du haschisch peut être héréditaire"
Pour défendre l'hypothèse de l'auteur (car cela ne reste qu'un postulat de sa part), il semble avoir existé un terme tout désigné dans la région du Rif pour désigner un phénomène. N'est-il toutefois pas à comparer à l'expression réunionnaise "Zamalien" qui désigne en fait un délinquant?
Pour la relativiser, cet ouvrage a été écrit dans les années 1920 avec les connaissances de l'époque. Je trouve néanmoins ces connaissances (et vous recommande par la même occasion cet ouvrage) très complètes, car à mon humble avis, la prohibition de toutes les drogues n'était pas encore passé par là . On y découvre des véritables traditions quant à la consommation séculaire de toutes les drogues. Une idée pour Noà«l?
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#7
- fenek93
Nouveau membre
- 22 décembre 2015 à 22:33
Aucun problème , et ce que tu as lu dans ton livre ...
Puis tu devrais plutot ne plus croire tout ce que les médias bien-pensants essaye de nous faire gober.
Ils ne pourront jamais sortir ( façon de parler ) des études qui prouvent que le cannabis est belle et bien une plante miracle ( si bien utilisée ) si non les gens se demanderaient pourquoi elle est illégal
Même la consommation de la mère n'a aucun effet , si il est mangé ou vaporisé biensur.
Je t'invite à regarder ce documentaire , il est sous titré mais ca vaut vraiment le coup , on parle justement des grossesses en cas de consommation de cannabis.
=> " Le Scientifique (Dr Raphael Mechoulam), histoire du cannabis et de ses propriétés (2015)
Puis tu devrais plutot ne plus croire tout ce que les médias bien-pensants essaye de nous faire gober.
Ils ne pourront jamais sortir ( façon de parler ) des études qui prouvent que le cannabis est belle et bien une plante miracle ( si bien utilisée ) si non les gens se demanderaient pourquoi elle est illégal
Même la consommation de la mère n'a aucun effet , si il est mangé ou vaporisé biensur.
Je t'invite à regarder ce documentaire , il est sous titré mais ca vaut vraiment le coup , on parle justement des grossesses en cas de consommation de cannabis.
=> " Le Scientifique (Dr Raphael Mechoulam), histoire du cannabis et de ses propriétés (2015)
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