[ Arrêt & Sevrage ]

Sevrage Héroïne besoin d'aide !

Tetris68 a écrit

la metha vu comment ça reste longtemps dans le sang je sais pas si c'est le top.

Tout à  fait d'accord!

Du coup, il semblerait d'après ce que tu nous as dit, que la "vraie partie de rigolade" n'ait même pas débuté ...Comprends par là , que tu n'es encore jamais arrivé au pic le plus douloureux du manque.

J'en ai parlé dans un autre sujet, pour les jambes en sevrage.

Si tu arrive à  te faire prescrire de l'adartrel (ropinirole).

C'est apparemment radical

C'est un traitement contre la vrai pathologies des jambes sans repos.

Et un grand ami de Psychoactif l'avais expérimenté pour sa fin de sevrages methadone, il nous en avait dit que du bien.

Après et toujours selon ces mots c'est parfois compliqué de s'en faire prescrire.

Mais moi quand je serai en fin de sevrage je ferrait tout pour m'en faire prescrire, car les jambes qui bouge qu'on les couperait c'est vraiment le pire truc du sevrage "pour moi"

Lloigor

Bien entendu que oui tu repousses le manque! On ne peut pas se sevrer en consommant.

Le sevrage est un passage très difficilement compatible avec tes besoins actuels (études exams etc.), quand l'effet de ta trace sera dissipé, tu te retrouveras exactement au même point, avec tous les symptômes...

C'est pourquoi il t'a été proposé de choisir un traitement de substitution. C'est beaucoup plus fiable pour décrocher efficacement et durablement. Certains arrivent à  se sevrer brutalement, mais manifestement toi tu n'y arrives pas. Il vaudrait mieux regarder les choses en face et pas se bercer d'illusions du genre que le prochain manque sera moins dur... Il sera tout aussi dur sans aucun doute et plus tu continues de consommer des opiacés, plus le manque sera dur et tu continues plus que jamais. En plus tu as des pratiques dangereuses comme d'utiliser la méthadone sans prescription et sans suivi. Ce produit pris de cette façon est dangereux.

Tu es en train de te voiler la face sur ta dépendance. Tu es dépendant et tu n'arrives pas à  te sevrer c'est un fait. Donc fais-toi aider par un suivi professionnel, c'est vraiment plus crédible que tes histoires d'arrêter tout en continuant, et en prenant des risques à  la fois pour tes études (que manifestement tu n'arrives plus à  suivre) et pour ta santé (que tu mets en danger). Un suivi et un traitement TSO permettent d'être dans de bonnes conditions pour les études, de rester autant que possible en bonne santé, de ne pas avoir de manque, et de décrocher doucement avec un peu de volonté.

Je t'assure, en lisant tout ton témoignage depuis le début de ce fil de discussion, tu ne vas nulle part là ! Tu n'es pas DU TOUT en train de décrocher, juste de prendre des risques et de gâcher tes études en paniquant pour rien! (Ou comment rendre hyper compliqué un problème simple juste parce qu'on refuse de se regarder en face).

Dernière modification par Syam (03 juin 2016 à  20:24)

Alex,

Tu ne fais que reculer pour "ne pas mieux sauter". L'explication de Syam est clair et résume très bien ce qu'il va se passer et ton attitude vis à  vis du manque.

Tu te leurres et cherches auprès de nous une réponse qu'on ne te donnera pas. Reprendre de la came a chaque fois, remet les compteurs à  zero. Donc OUI demain ton symptome de jambes agitées sera là  à  nouveaux et OUI c'est un passage obligatoire pendant quelques jours, à  moins que tu n'optes pour un TSO.

Après dis toi bien, qu'une fois que tu as passé 3 jours ce que tu semblais avoir fait (pour finalement craquer), il ne te reste plus que 3 jours encore. Mais si à  chaque fois tu craques, tu tournes en rond.

Vu ton état d'esprit, un rendez vous dans un centre d'addicto me semble l'option la plus sûre et adaptée.

Bien à  toi

J'ai déjà  répondu à  ta question : oui le manque SERA aussi intense, la dépendance ne diminue pas quand on continue de consommer. La méthode des doses dégressives demande un suivi alors que tu es dans l'improvisation avec des alternances de produits qui ne devraient jamais avoir lieu comme la métha, et la méthode dégressive demande longtemps : on baisse doucement chaque jour pendant des mois, pour ça il faut un produit fiable et médical. Ce que tu fais là  ne revient qu'à  reporter le problème voire l'aggraver et te maintenir dans une détresse générale incompatible avec tes études. Tu le constates, tu nous le dis, mais tu n'en tires pas les conclusions pourtant assez limpides en continuant de reporter comme si la prochaine fois allait être plus facile. Tu vois les jours te filer entre les mains les uns après les autres mais tu ne réagis pas...

Encore une fois il existe des programmes médicaux fiables et efficaces -je ne dis pas qu'ils n'ont aucun inconvénient- mais qui permettent de se stabiliser tant physiquement qu'émotionnellement pour pouvoir mener une vie normale et décrocher sans que le manque physique, puis ensuite le manque psychologique (pire car long-terme et il faut que tu saches que le manque physique dont tu te plains maintenant n'est PAS le plus dur dans le sevrage sec que tu essayes de faire) ne viennent ruiner tous les efforts consentis (études boulot etc). Donc consulte un médecin addictologue et explique-lui ce que tu veux exactement pour qu'il te propose une solution adaptée.

Oui Cain, mais vu le comportement et l'état d'esprit de notre ami Alex, je crois que ce n'est même pas la peine d'en parler ici, car selon moi, en plus, ça risquerait de le conforter dans ses erreurs de débutant en croyant que dans son cas c'est jouable....Et vu comment il est parti, NON, pour lui, là , maintenant, c'est pas la solution....

Alexlug a écrit

Je tiens à  dire aussi que je n'ai pas envie d'en reprendre, si j'en ai reprit c'était juste pour mes jambes, d'avoir un peu de répit.

Répis sera le maitre mot durant ton sevrage physique.

mais n'est rien comparé à  la valeur que tu lui donnera 2 lois après quand tu sera clean.

un sevrage opiacé passe par plusieurs phases.
la physique avec la non envie de reprendre, si ce n'est pour ne plus être malade
la vraie partie "merde j'en reveux c'est pas cool ça. le fameux craving.

Que l'on abordera près le sevrage physique car ne vas pas croire que l'arret de ton produit va supprimer l'envie de celui ci.
Non, ça c'est UNIQUEMENT quand tu es au plus mal et que tu penses que c'est une belle merde et que plus jamais.

un dernier verre avant la route.

la derniere gueule de bois, promit !
Puis le vendredi et on remet ça hein       

et si tu te sens l'envie de pécho, viens poster avant et attend 2 ou 3 réponses avant ,)

good luck et courage ou plutôt bonne chance





Courage bonne chance et reviens.
On es là  pour tout conseil.

Si tu pouvais courir , meme quelques metres, oui, tu as échapé au pire.

tu as joué aux dames quand certains jouent aux echecs.

t'as eu du bol, oui, vraiment.


j’imaginais mes jambes sous une tronçonneuse
une image vivante comme jamais.

entre deux rêves de reconso.

fallait-il pouvoir dormir, meme avec le plus gros somni du monde.

mais c'est fini, HEIN ?

Dernière modification par ItsMe (06 juin 2016 à  14:18)

Dans l'ordre je dirais d'abord les jambes puis la déprime a se flinguer, les bras,les nausées et le froid au même niveau.
La chiasse c'était gerable, j'avais le temps d'aller au toilette.
Le plus marquant pour moi c'était les jambes et la déprime,  les fourmis dans les bras et les mains ça pouvait être emmerdant aussi.

J'aimerai bien savoir si notre ami Alex va mieux.

Oui la gorge aussi un peu.
Pour le pif vu que j'ai toujours consommé par cette voie là  il coule tout le temps donc j'ai pris l'habitude en faite mais oui j'ai toujours entendu que nez+bâillement c'est des symptômes récurrents ou quasi.

Samedi j'avais mal a la gorge mais j'ai tapé de 20h a 7h du mat quasi 1g donc j'ai pas mal fumé.

Dans l'énumération des symptômes du keum, j'avais oublié la sudation excessive. ça, j'ai bien connu, surtout en été. Je changeais plusieurs fois de tee-shirts au cours de la nuit, à  chaque fois il était trempé.
Mais bon, c'est très chiant mais pas horrible, enfin sauf si tu dora avec quelqu'un qui se réveille et se demande pourquoi tu es trempé comme si tu sortais de ton bain !

Samedi j'ai attendu au max pour retourner au sub et a la fin je commençais a sentir les sueurs froides et des gouttes qui perlaient un peu partout sur mon visage ça m'a rappelait ce dont tu parles.
Quand je me suis levé et mes cannes avaient du mal a supporter mon poid j'ai su que c'était l'heure.
Quand j'avais pris le sub trop tôt j'étais trempé une heure après,  un peu comme tu le dis.

Et il en est où l'ami Alex?

elle m'amène par exemple en cours étant donné que dans mon état je ne peut pas conduire

C'est pas les vacances ?
Tu as décidé de te sevrer avec l'héro et ton addicto t'appuie, c'est bien surtout que tu as pu trouver le soutien de ta mère, tout devrait aller pour le mieux.
Te bile pas, même si c'est sympa de donner des news, on comprends que tu puisses avoir envie de couper tout rapport avec le produit, pour l'oublier plus facilement.
Je vois que tu es motivé, que tu as du soutien, un filet de secours avec l’accompagnement, c'est une super bonne nouvelle.
Bon courage pour la suite.

Bravo et bon courage à  toi.
Ceci dit, attention aux faux-espoirs, si tu es à  un g/jour et que tu penses être à  "zéro" trace dans deux jours, ça me paraît brutal. Mais bon, avec la volonté tout est jouable.