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Publié par Lu',
4287 vues, 5 réponses
#1
- Lu'
Nouveau Psycho
- 01 août 2016 à 15:58
Bonjour tout le monde,
Pour ceux qui ne me connaissent pas mon parcours ou moi-même, j'ai posté dans la section opioïdes. Pour résumer, je suis un jeune homme au début de sa vingtaine, j'habite en Suisse et suis traité pour des douleurs chroniques très intenses qui handicapent ma vie de tous les jours.
Mon historique:
Celles-ci sont apparues suite à une chirurgie "ratée" (merci à la chirurgienne * sarcasme *) ayant occasionné des douleurs deux types. Il y a les douleurs dites "standard" (tissus abimés, cicatrisation qui ne se fait pas ou pas bien, inflammation importante, etc.) et des douleurs dites neuropathiques causés par des lésions aux nerfs (ces douleurs sont difficilement traitables).
L'aspect neuropathique est très difficile à gérer car outre les douleurs très particulières qu'il occasionne (ce n'est pas la même douleur que les douleurs standards), il y a tout une série de symptômes et sensations bizarres liées aux nerfs lésés: picotement, sensibilité amoindrie, sensations indescriptibles, etc.
Mon traitement consiste en du Fentanyl 50 µg/h. Dosage actuellement insuffisant mais je suis optimiste pour que le médecin augmente à 75 ces prochains jours. Je suis également traité au Rivotril avec 0.5 mg de clonazépam au coucher pour les douleurs neuropathiques.
Conséquences sur le moral:
Toutes ces douleurs (pas calmées à fond), les conséquences sur ma vie (perte de mon travail, perte d'amis, de vie sociale, vie amoureuse et sexuelle affectées, etc.) ainsi que tous les médicaments à prendre font que mon moral n'est pas au plus fort.
Pour être honnête, je suis très déprimé voire dépressif. Je ne supporte plus ma vie telle qu'elle est. Ma vie ne tourne plus qu'autour des médicaments, des traitements, de mes rendez-vous médicaux et ça me pèse. Le fait de ne plus réussir à sortir, voir du monde, contribue à alimenter mon angoisse et j'en développe une phobie sociale. Inutile de vous parler de ma vie amoureuse ou sexuelle. Mes envies et ce que je recherche sont affectées et je ne vis pas une vie amoureuse et sexuelle épanouie (pour le peu que j'ai eu ces derniers mois).
Bref... je ne me reconnais plus.
Cannabis ?
Je n'ai jamais consommé de cannabis de ma vie (quelle que soit sa forme, même si dans mon entourage on parle de fumette). Mais on m'a dit que le cannabis pourrait m'aider à retrouver un peu de joie de vivre, de "naturel" dans mes relations et m'aiderait à repartir sur de bonnes bases. Certains membres du forum m'ont aussi dit que cela pourrait m'aider dans mes douleurs.
Qu'en pensez-vous ? Est-ce que vous pensez que consommer du cannabis pourrait m'aider à vivre ce que je traverse ces derniers mois et ce que je vais devoir traverser pendant les années à venir ? Ou au contraire pensez-vous que cela ne fera que rajouter une addiction et repousser un problème ?
Je vois un psy pour m'aider suite à cette opération mais bien que les séances soient très intéressantes (très bonnes discussions), cela ne m'aide pas plus que ça. Je n'ai pas envie d'antidépresseur car j'ai déjà assez de médicaments comme ça (outre mes douleurs chroniques, j'ai d'autres soucis de santé)
Autre question: la fumée n'est pas une option possible pour moi. Sous quelle forme le cannabis peut-il être consommé ? Pouvez-vous me faire un topo sur le cannabis ? J'ai vu qu'il y a diverses sortes de cannabis, etc, etc.
Je ne connais RIEN et j'ai beau lire le wiki ou ailleurs, je suis paumé. Je comprends pas tout...
Le cannabis pourrait-il m'aider ? Quel(s) effets a-t-il sur l'anxieté ? Les relations sociales, amicales, amoureuses ?
J'ai pensé au cannabis car c'est quelque chose de léger, connu pour aider avec l'anxieté et plusieurs personnes l'ont recommandé. Je suis ouvert à d'autres substances compte tenu du nombre d'attentes que j'ai.
S'il-vous-plaît, ne me jugez pas trop. J'aborde des sujets qui sont pour moi difficiles... j'essaie de les aborder sans détour et avec franchise. Peut-êtreque certaines questions vous sembleront stupides car vous avez l'habitude mais n'oubliez pas que je ne suis pas un consommateur de substances... que si j'envisage d'en consommer, c'est que je suis désespéré... j'ai besoin d'aide...
Mon but c'est d'aller mieux... les médecins se chargent de mon physique et de mes douleurs mais certains points ne sont pas pris en charge... les drogues ne sont pas une solution, je le sais, mais aujourd'hui, je dois faire avec ce que j'ai.
Merci pour vos retours.. désolé pour ce long pavé.
Pour ceux qui ne me connaissent pas mon parcours ou moi-même, j'ai posté dans la section opioïdes. Pour résumer, je suis un jeune homme au début de sa vingtaine, j'habite en Suisse et suis traité pour des douleurs chroniques très intenses qui handicapent ma vie de tous les jours.
Mon historique:
Celles-ci sont apparues suite à une chirurgie "ratée" (merci à la chirurgienne * sarcasme *) ayant occasionné des douleurs deux types. Il y a les douleurs dites "standard" (tissus abimés, cicatrisation qui ne se fait pas ou pas bien, inflammation importante, etc.) et des douleurs dites neuropathiques causés par des lésions aux nerfs (ces douleurs sont difficilement traitables).
L'aspect neuropathique est très difficile à gérer car outre les douleurs très particulières qu'il occasionne (ce n'est pas la même douleur que les douleurs standards), il y a tout une série de symptômes et sensations bizarres liées aux nerfs lésés: picotement, sensibilité amoindrie, sensations indescriptibles, etc.
Mon traitement consiste en du Fentanyl 50 µg/h. Dosage actuellement insuffisant mais je suis optimiste pour que le médecin augmente à 75 ces prochains jours. Je suis également traité au Rivotril avec 0.5 mg de clonazépam au coucher pour les douleurs neuropathiques.
Conséquences sur le moral:
Toutes ces douleurs (pas calmées à fond), les conséquences sur ma vie (perte de mon travail, perte d'amis, de vie sociale, vie amoureuse et sexuelle affectées, etc.) ainsi que tous les médicaments à prendre font que mon moral n'est pas au plus fort.
Pour être honnête, je suis très déprimé voire dépressif. Je ne supporte plus ma vie telle qu'elle est. Ma vie ne tourne plus qu'autour des médicaments, des traitements, de mes rendez-vous médicaux et ça me pèse. Le fait de ne plus réussir à sortir, voir du monde, contribue à alimenter mon angoisse et j'en développe une phobie sociale. Inutile de vous parler de ma vie amoureuse ou sexuelle. Mes envies et ce que je recherche sont affectées et je ne vis pas une vie amoureuse et sexuelle épanouie (pour le peu que j'ai eu ces derniers mois).
Bref... je ne me reconnais plus.
Cannabis ?
Je n'ai jamais consommé de cannabis de ma vie (quelle que soit sa forme, même si dans mon entourage on parle de fumette). Mais on m'a dit que le cannabis pourrait m'aider à retrouver un peu de joie de vivre, de "naturel" dans mes relations et m'aiderait à repartir sur de bonnes bases. Certains membres du forum m'ont aussi dit que cela pourrait m'aider dans mes douleurs.
Qu'en pensez-vous ? Est-ce que vous pensez que consommer du cannabis pourrait m'aider à vivre ce que je traverse ces derniers mois et ce que je vais devoir traverser pendant les années à venir ? Ou au contraire pensez-vous que cela ne fera que rajouter une addiction et repousser un problème ?
Je vois un psy pour m'aider suite à cette opération mais bien que les séances soient très intéressantes (très bonnes discussions), cela ne m'aide pas plus que ça. Je n'ai pas envie d'antidépresseur car j'ai déjà assez de médicaments comme ça (outre mes douleurs chroniques, j'ai d'autres soucis de santé)
Autre question: la fumée n'est pas une option possible pour moi. Sous quelle forme le cannabis peut-il être consommé ? Pouvez-vous me faire un topo sur le cannabis ? J'ai vu qu'il y a diverses sortes de cannabis, etc, etc.
Je ne connais RIEN et j'ai beau lire le wiki ou ailleurs, je suis paumé. Je comprends pas tout...
Le cannabis pourrait-il m'aider ? Quel(s) effets a-t-il sur l'anxieté ? Les relations sociales, amicales, amoureuses ?
J'ai pensé au cannabis car c'est quelque chose de léger, connu pour aider avec l'anxieté et plusieurs personnes l'ont recommandé. Je suis ouvert à d'autres substances compte tenu du nombre d'attentes que j'ai.
S'il-vous-plaît, ne me jugez pas trop. J'aborde des sujets qui sont pour moi difficiles... j'essaie de les aborder sans détour et avec franchise. Peut-êtreque certaines questions vous sembleront stupides car vous avez l'habitude mais n'oubliez pas que je ne suis pas un consommateur de substances... que si j'envisage d'en consommer, c'est que je suis désespéré... j'ai besoin d'aide...
Mon but c'est d'aller mieux... les médecins se chargent de mon physique et de mes douleurs mais certains points ne sont pas pris en charge... les drogues ne sont pas une solution, je le sais, mais aujourd'hui, je dois faire avec ce que j'ai.
Merci pour vos retours.. désolé pour ce long pavé.
Dernière modification par Lu' (01 août 2016 à 22:00)
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#2
- Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
- 01 août 2016 à 20:17
Personnellement (moi) je trouve pas le cannabis addictif. Il est évident qu'il faut pas en faire une généralité, mais je suis quand même persuadé que tu vas pas du tout accrocher au cannabis si tu en prends pour des raisons médicales. Ca a rien à voir en terme de dépendance avec les opiacés *à mon avis*. Lorsque j'en prends pour la douleur je n'y ai AUCUN plaisir (et c'est pas pratique pour bosser ou avoir une activité constructive pour moi ; autrement je trouve ça super chouette mais ces temps-ci je pense pas trop à la défonce).
L'idéal pour avoir des résultats positifs sur la douleur est de choisir des variétés spéciales dont les principes actifs sont équilibrée (avec assez de CBD) et connus par les usagers pour fonctionner (y'a une part empirique encore).
Personnellement je n'ai que des résultats très médiocres avec l'herbe qui se cultive par chez moi (région de production outdoor!) et je prévois un tour en hollande pour essayer sérieusement les variétés recommandées avant de m'avancer plus loin. Ce n'est pas la panacée, certains n'y trouvent pas du tout leur compte (moi on verra). Mais certains sont libérés par cette plante, et vraiment! Je connais un cas qui sombrait dans l'oxycontin à haut dosage pour des douleurs atroces et qui a réussi à stopper l'oxy comme ça en trouvant un soulagement bien plus satisfaisant dans le cannabis - maintenant il cultive.
J'ai signalé ici : https://www.psychoactif.org/forum/t1988 … .html#divx
..que mon médecin (pourtant vieille école proche de la retraite) m'avait promis de me prescrire sans problème le cannabis avant mon voyage (pour le moment je bosse je peux pas partir). Une prescription c'est pas une sécurité absolue bien entendu, mais si un jour ça devait atterrir devant un juge, ça a toutes les chances (sans garantie donc) de donner des circonstances atténuantes et une peine légère ou symbolique. Le fil de discussion ci-dessus pourra t'intéresser pour d'autres infos, mais il y en a eu beaucoup avant lui que tu découvriras.
Dans mon cas y'a pas d'erreur médicale, peut-être une erreur de fabrication
Pour que j'arrive à fonctionner normalement c'est oxy/skenan. J'essaye sous peu (à l'aide d'une aromathérapeute) les huiles essentielles, mon but à l'heure qu'il est étant d'éviter d'être sous opiacés tout le temps. Je te tiendrai au courant mais j'ai bien conscience que tu fais face à une douleur plus aigüe que moi (10/10 j'ai jamais connu, une fois à l’hôpital quand on m'a demandé combien j'avais mal j'ai répondu entre deux sanglots 9,5 mais je sentais que je m'évanouissais de douleur. Ce que je traverse dans cette pathologie a des pics que *je* place vers 7-8 mais qui réagissent (c'est ma chance et c'est ce que j'aimerais conserver) très bien à la morphine et/ou l'oxycontin selon les douleurs. Si j'avais des chances sérieuses de guérison, j'en prendrais tout le temps et tant pis, mais sachant que c'est peut-être sans issue, je m'efforce tant que c'est possible de ne pas prendre le traitement tous les jours, quitte à traverser une petite déprime (terme pudique on va dire) à ces moments-là . Je sais bien que pour toi c'est une toute autre affaire.
Pour la vie sentimentale ou professionnelle c'est un fiasco ça va sans dire, mais là aussi quand je te lis, je relativise énormément
Amitié Lu'.
L'idéal pour avoir des résultats positifs sur la douleur est de choisir des variétés spéciales dont les principes actifs sont équilibrée (avec assez de CBD) et connus par les usagers pour fonctionner (y'a une part empirique encore).
Personnellement je n'ai que des résultats très médiocres avec l'herbe qui se cultive par chez moi (région de production outdoor!) et je prévois un tour en hollande pour essayer sérieusement les variétés recommandées avant de m'avancer plus loin. Ce n'est pas la panacée, certains n'y trouvent pas du tout leur compte (moi on verra). Mais certains sont libérés par cette plante, et vraiment! Je connais un cas qui sombrait dans l'oxycontin à haut dosage pour des douleurs atroces et qui a réussi à stopper l'oxy comme ça en trouvant un soulagement bien plus satisfaisant dans le cannabis - maintenant il cultive.
J'ai signalé ici : https://www.psychoactif.org/forum/t1988 … .html#divx
..que mon médecin (pourtant vieille école proche de la retraite) m'avait promis de me prescrire sans problème le cannabis avant mon voyage (pour le moment je bosse je peux pas partir). Une prescription c'est pas une sécurité absolue bien entendu, mais si un jour ça devait atterrir devant un juge, ça a toutes les chances (sans garantie donc) de donner des circonstances atténuantes et une peine légère ou symbolique. Le fil de discussion ci-dessus pourra t'intéresser pour d'autres infos, mais il y en a eu beaucoup avant lui que tu découvriras.
Dans mon cas y'a pas d'erreur médicale, peut-être une erreur de fabrication
Pour que j'arrive à fonctionner normalement c'est oxy/skenan. J'essaye sous peu (à l'aide d'une aromathérapeute) les huiles essentielles, mon but à l'heure qu'il est étant d'éviter d'être sous opiacés tout le temps. Je te tiendrai au courant mais j'ai bien conscience que tu fais face à une douleur plus aigüe que moi (10/10 j'ai jamais connu, une fois à l’hôpital quand on m'a demandé combien j'avais mal j'ai répondu entre deux sanglots 9,5 mais je sentais que je m'évanouissais de douleur. Ce que je traverse dans cette pathologie a des pics que *je* place vers 7-8 mais qui réagissent (c'est ma chance et c'est ce que j'aimerais conserver) très bien à la morphine et/ou l'oxycontin selon les douleurs. Si j'avais des chances sérieuses de guérison, j'en prendrais tout le temps et tant pis, mais sachant que c'est peut-être sans issue, je m'efforce tant que c'est possible de ne pas prendre le traitement tous les jours, quitte à traverser une petite déprime (terme pudique on va dire) à ces moments-là . Je sais bien que pour toi c'est une toute autre affaire.Pour la vie sentimentale ou professionnelle c'est un fiasco ça va sans dire, mais là aussi quand je te lis, je relativise énormément
Amitié Lu'.
Dernière modification par Syam (01 août 2016 à 20:32)
Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes
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#3
- Lu'
Nouveau Psycho - 01 août 2016 à 21:58
Merci pour ta réponse (comme d'habitude, bien complète 
)
Je t'avoue que ce n'est pas tant le contrôle de la douleur que pour l'aide au niveau du moral que ça m'intéressai, le cannabis. Quand j'en entends parler, les gens en parlent comme d'une bonne béquille pour le moral et je me dis que j'aurais bien besoin d'une béquille. J'ai le sentiment (impression très personnelle) que si le moral est épaulé... beaucoup d'autres choses suivront : la vie sociale, les relations humaines, etc.
J'ai besoin de quelque chose qui m'aide à sortir de ce cycle où je m'enferme dans la douleur, les problèmes médicaux et finalement... la solitude.
Je conçois que le cannabis n'est pas une solution à mes problèmes (aucune substance ne résoudra mes problèmes) mais j'aurais voulu avoir des avis concernant son aide possible sur le moral.
Pour la bonne nouvelle du jour: j'ai eu mon médecin au téléphone il y a environ 2 heures (je l'ai appelé sur son portable après une crise de douleur). Il m'a demandé d'attendre encore 2-3 jours à 50 µg de fenta (ça ne fait pas si longtemps qu'on a repris le fentanyl après les switchs de traitement au fond), il veut attendre que le taux de médicament dans le sang soit bien stable, et si ça ne donnait pas le tour, on augmenterait la dose et on rajouterait un traitement d'appoint. Donc à ce niveau, je suis rassuré. Je m'étais fait beaucoup d'idée mais le médecin semble dans l'optique de me soulager. Ton conseil de simplement "harceler" jusqu'à avoir une solution semble marcher.
Maintenant, peut être qu'une fois la douleur soulagée, le moral ira mieux mais je n'ai pas beaucoup d'espoir là -dessus...
)Je t'avoue que ce n'est pas tant le contrôle de la douleur que pour l'aide au niveau du moral que ça m'intéressai, le cannabis. Quand j'en entends parler, les gens en parlent comme d'une bonne béquille pour le moral et je me dis que j'aurais bien besoin d'une béquille. J'ai le sentiment (impression très personnelle) que si le moral est épaulé... beaucoup d'autres choses suivront : la vie sociale, les relations humaines, etc.
J'ai besoin de quelque chose qui m'aide à sortir de ce cycle où je m'enferme dans la douleur, les problèmes médicaux et finalement... la solitude.
Je conçois que le cannabis n'est pas une solution à mes problèmes (aucune substance ne résoudra mes problèmes) mais j'aurais voulu avoir des avis concernant son aide possible sur le moral.
Pour la bonne nouvelle du jour: j'ai eu mon médecin au téléphone il y a environ 2 heures (je l'ai appelé sur son portable après une crise de douleur). Il m'a demandé d'attendre encore 2-3 jours à 50 µg de fenta (ça ne fait pas si longtemps qu'on a repris le fentanyl après les switchs de traitement au fond), il veut attendre que le taux de médicament dans le sang soit bien stable, et si ça ne donnait pas le tour, on augmenterait la dose et on rajouterait un traitement d'appoint. Donc à ce niveau, je suis rassuré. Je m'étais fait beaucoup d'idée mais le médecin semble dans l'optique de me soulager. Ton conseil de simplement "harceler" jusqu'à avoir une solution semble marcher.
Maintenant, peut être qu'une fois la douleur soulagée, le moral ira mieux mais je n'ai pas beaucoup d'espoir là -dessus...
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#4
- Petit conton
Petit coton - 01 août 2016 à 22:50
Bonsoir Lu, as tu deja esseiller les antidepresseurs tricycliques pour t'es douleur neuropathique ou la gabapentine qui et aussi utilisee comme anti-convulsivant
C'est types de medicament sont utilisee pour traiter les douleurs neuropathiques
C'est types de medicament sont utilisee pour traiter les douleurs neuropathiques
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#5
- Lu'
Nouveau Psycho - 02 août 2016 à 00:04
Petit conton a écrit
Bonsoir Lu, as tu deja esseiller les antidepresseurs tricycliques pour t'es douleur neuropathique ou la gabapentine qui et aussi utilisee comme anti-convulsivant
C'est types de medicament sont utilisee pour traiter les douleurs neuropathiques
Bonsoir,
Non, pas essayé d'antidépresseurs ou de gabapentine (bien que le médecin l'avait mentionné puis on a fini par partir sur autre chose). Les antidépresseurs par refus de ma part (cherchez pas la logique mais je me méfie des antidépresseurs comme de la peste) et le reste parce que le rivotril marche plutôt bien pour les douleurs neuropathiques à une dose minime avec quasi pas d'effet secondaire chez moi. Suis à 0.5 mg par jour + 0.5 mg de réserve et je n'ai utilisé la réserve que 2 fois en six mois...
Encore une fois, mon intérêt pour le cannabis pour la douleur est minime... dans le sens où si ça apporte un bonus et que ça aide, c'est superbe mais en soit, ce qui m'intéresse vraiment (et je le réalise à mesure que j'écris sur le forum), c'est surtout pour l'aide au moral.
Tout ce qui m'arrive m'a foutu KO moralement et je me demandais si le cannabis pourrait aider.
Syam, j'ai lu ton fil de discussion et j'ai découvert que sur dérogation, je peux me faire prescrire du Sativex. De base, ce produit ne peut être prescrit que pour certains troubles mais si le médecin défend le cas et fait une demande justifiée aux autorités médicales, le sativex peut être prescrit (c'est encore plus contrôlé que les opiacés et autres stupéfiants, ce que je trouve paradoxal compte tenu du fait que c'est une "drogue" plus légère, mais c'est faisable)
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#6
- Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे - 02 août 2016 à 08:12
Hésite pas à essayer la version médicale si tu peux!
Pour le moral, c'est à dire en remplacement d'un traitement antidepressif, cependant je trouve le choix du cannabis assez discutable. Je suis pas contre l'essai, mais il faudra bien observer. Certaines personnes réagiront bien mais deviendront dépendantes, d'autres n'auront pas d'amélioration morale du tout avec le cannabis. Et d'autres encore vont même trouver que c'est pire.
Mais tu pourrais avoir une bonne surprise côté gestion de la douleur et te retrouver totalement rassuré ayant un complément au traitement fenta pour arriver à une antalgie vraiment décente sans avoir à monter les doses de fenta toute ta vie.
Dans tous les cas, essaye en restant dans la prudence par rapport à la loi. Une ordonnance de Sativex si elle est possible en Suisse c'est intéressant. Le paradoxe du Sativex plus surveillé que les opiacés touche effectivement au tragi-comique. Mais à l'usage ça va peut-être s'arranger.
Pour le moral, c'est à dire en remplacement d'un traitement antidepressif, cependant je trouve le choix du cannabis assez discutable. Je suis pas contre l'essai, mais il faudra bien observer. Certaines personnes réagiront bien mais deviendront dépendantes, d'autres n'auront pas d'amélioration morale du tout avec le cannabis. Et d'autres encore vont même trouver que c'est pire.
Mais tu pourrais avoir une bonne surprise côté gestion de la douleur et te retrouver totalement rassuré ayant un complément au traitement fenta pour arriver à une antalgie vraiment décente sans avoir à monter les doses de fenta toute ta vie.
Dans tous les cas, essaye en restant dans la prudence par rapport à la loi. Une ordonnance de Sativex si elle est possible en Suisse c'est intéressant. Le paradoxe du Sativex plus surveillé que les opiacés touche effectivement au tragi-comique. Mais à l'usage ça va peut-être s'arranger.
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