question
Publié par claire_bubulle,
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#1
- claire_bubulle
Nouveau membre - 17 avril 2009 à 01:49
Bonjour,
Voici mon problème. Je suis, depuis pas mal d'années, folle amoureuse d'un homme pas mal plus âgé que moi. Son fils, qui a aussi quelques années de plus que moi, est un ancien toxicomane. Enfin, pour moi il l'est encore vu qu'il se défonce à la méthadone et aux Temestas. Il se fait suivre par deux médecins différents et il en achète encore à droite à gauche.
Depuis un an, sa copine l'ayant larguée, il habite avec nous et j'ai eu du mal à le supporter. Il passe ses journées à comater dans le canapé, la télé à fond 24/24... il geint, rale, gueule tout le temps, il entre dans notre chambre, sans prévenir, n'importe quand la nuit, etc...
Mon ami, je l'adore, mais au vu de la situation j'ai commencé, moi, à déprimer et à développer un caractère de cochon qui nous rend tous malheureux. A une époque je fumais des joints tous les jours et je picolais pas mal. J'ai arrêté quand je l'ai rencontré. Au début ça m'a manqué, puis plus du tout.
Mais quand son fils c'est installé avec nous, tout ça est remonté et j'ai commencé à lui piquer une gélule de métha (30mg) de temps en temps. Cela a commencé il doit bien y avoir 10 mois. Au début j'en prenais peut-être une par semaine. Ça me faisait gerber pas possible, mais je m'en foutais. J'étais bien, calme, cool, gentille pendant 2,3 jours. Depuis quelques mois j'en prends beaucoup plus. Peut-être 1 gélule tous les deux jours, parfois même une deux jours de suite. Ça ne me fais plus vomir, mais, bien sur, ça me fait beaucoup moins d'effet aussi. Je retrouve mon sale caractère et je recommence à déprimer. En plus, je commence à angoisser parce que j'ai peur de devenir accroc. Des fois j'arrête pendant 4,5 jours, pour voir ou je prend des demi gélules... ça ne me manque pas vraiment à part que j'ai une folle envie d'en prendre pour retrouver ma bonne humeur, ma joie de vivre... Et que je commence à avoir de sacrés coup de chaleur et de sueur.
Est-ce que si je continues comme ça, au rythme de 3,4 fois 30mg par semaine ça risque de devenir très hard pour moi le jour ou j'arrêterai? Qu'est ce que je risque pour ma santé? Combien de temps aprés une prise peut-on détecter la métha dans une prise de sang? C'est quoi ces coups de sueurs? Ça risque de durer même si j'arrête?
Voilà , voilà ... certaines de mes question vous paraitrons peut-être bête, mais j'ai jamais pris d'héro ni quoi que ce soit à par du shit et de l'alcool. Je n'y connais pas grand chose et je suis, en plus de tout, d'un naturel angoissé.
Merci de vos réponses.
Amitiés
Claire
Voici mon problème. Je suis, depuis pas mal d'années, folle amoureuse d'un homme pas mal plus âgé que moi. Son fils, qui a aussi quelques années de plus que moi, est un ancien toxicomane. Enfin, pour moi il l'est encore vu qu'il se défonce à la méthadone et aux Temestas. Il se fait suivre par deux médecins différents et il en achète encore à droite à gauche.
Depuis un an, sa copine l'ayant larguée, il habite avec nous et j'ai eu du mal à le supporter. Il passe ses journées à comater dans le canapé, la télé à fond 24/24... il geint, rale, gueule tout le temps, il entre dans notre chambre, sans prévenir, n'importe quand la nuit, etc...
Mon ami, je l'adore, mais au vu de la situation j'ai commencé, moi, à déprimer et à développer un caractère de cochon qui nous rend tous malheureux. A une époque je fumais des joints tous les jours et je picolais pas mal. J'ai arrêté quand je l'ai rencontré. Au début ça m'a manqué, puis plus du tout.
Mais quand son fils c'est installé avec nous, tout ça est remonté et j'ai commencé à lui piquer une gélule de métha (30mg) de temps en temps. Cela a commencé il doit bien y avoir 10 mois. Au début j'en prenais peut-être une par semaine. Ça me faisait gerber pas possible, mais je m'en foutais. J'étais bien, calme, cool, gentille pendant 2,3 jours. Depuis quelques mois j'en prends beaucoup plus. Peut-être 1 gélule tous les deux jours, parfois même une deux jours de suite. Ça ne me fais plus vomir, mais, bien sur, ça me fait beaucoup moins d'effet aussi. Je retrouve mon sale caractère et je recommence à déprimer. En plus, je commence à angoisser parce que j'ai peur de devenir accroc. Des fois j'arrête pendant 4,5 jours, pour voir ou je prend des demi gélules... ça ne me manque pas vraiment à part que j'ai une folle envie d'en prendre pour retrouver ma bonne humeur, ma joie de vivre... Et que je commence à avoir de sacrés coup de chaleur et de sueur.
Est-ce que si je continues comme ça, au rythme de 3,4 fois 30mg par semaine ça risque de devenir très hard pour moi le jour ou j'arrêterai? Qu'est ce que je risque pour ma santé? Combien de temps aprés une prise peut-on détecter la métha dans une prise de sang? C'est quoi ces coups de sueurs? Ça risque de durer même si j'arrête?
Voilà , voilà ... certaines de mes question vous paraitrons peut-être bête, mais j'ai jamais pris d'héro ni quoi que ce soit à par du shit et de l'alcool. Je n'y connais pas grand chose et je suis, en plus de tout, d'un naturel angoissé.
Merci de vos réponses.
Amitiés
Claire
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#2
- Alain Will
ancien Vice-Président
- 17 avril 2009 à 02:40
Bonsoir Claire,
Bienvenue sur le forum...
D'abord il n'y a pas de gélules de méthadone dosées à 30mg en France, mais tu es peut-être dans un autre pays... et ça ne change pas grand chose.
Ce que tu décris, c'est à mon avis une lente addiction progressive que tu développes à la méthadone. Celle-ci est un opiacé, de synthèse, normalement prévue pour la substitution et pas vraiment pour se défoncer, ni être de bonne humeur. Mais tu risques de t'y accoutumer très rapidement et en décrocher peut s'avérer très difficile. Avis perso...
Les sueurs dont tu parles existent parfois chez certains ud qui sont substitués à la métha, au cours de leur traitement.
Sans parler du marché noir ou de la magouille auprès des praticiens qui fournissent ces prescriptions pour le fils de ton copain, c'est utiliser à mon avis un produit de substitution pour ce qu'il n'est pas... Toujours avis perso
On ne pratique pas de dosage sanguin de la métha en dehors des suivis de substitution et dans certains cas particuliers. En revanche le dépistage urinaire est plus courant ; on peut retrouver de la métha pendant 2 à 8 jours après une consommation avec un seuil de détection de 300 ng/ml.
Associée à de l'alcool, ses effets opioïdes sont potentialisés dans la plupart des cas.
Je serai toi, je ferai très attention à diminuer ta conso qui est peut-être récréative sous peine de te retrouver dépendante d'un produit dont tu n'a pas forcément besoin. Il y a sûrement d'autres molécules qui te permettraient de gérer la situation que tu vis. Sans créer de dépendance aussi puissante, et surtout sans être un stupéfiant...
Prends soin de toi, bon courage...
Bienvenue sur le forum...
D'abord il n'y a pas de gélules de méthadone dosées à 30mg en France, mais tu es peut-être dans un autre pays... et ça ne change pas grand chose.
Ce que tu décris, c'est à mon avis une lente addiction progressive que tu développes à la méthadone. Celle-ci est un opiacé, de synthèse, normalement prévue pour la substitution et pas vraiment pour se défoncer, ni être de bonne humeur. Mais tu risques de t'y accoutumer très rapidement et en décrocher peut s'avérer très difficile. Avis perso...
Les sueurs dont tu parles existent parfois chez certains ud qui sont substitués à la métha, au cours de leur traitement.
Sans parler du marché noir ou de la magouille auprès des praticiens qui fournissent ces prescriptions pour le fils de ton copain, c'est utiliser à mon avis un produit de substitution pour ce qu'il n'est pas... Toujours avis perso
On ne pratique pas de dosage sanguin de la métha en dehors des suivis de substitution et dans certains cas particuliers. En revanche le dépistage urinaire est plus courant ; on peut retrouver de la métha pendant 2 à 8 jours après une consommation avec un seuil de détection de 300 ng/ml.
Associée à de l'alcool, ses effets opioïdes sont potentialisés dans la plupart des cas.
Je serai toi, je ferai très attention à diminuer ta conso qui est peut-être récréative sous peine de te retrouver dépendante d'un produit dont tu n'a pas forcément besoin. Il y a sûrement d'autres molécules qui te permettraient de gérer la situation que tu vis. Sans créer de dépendance aussi puissante, et surtout sans être un stupéfiant...
Prends soin de toi, bon courage...
Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.
Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade [i](Le ma
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#3
- claire_bubulle
Nouveau membre - 17 avril 2009 à 04:06
Bonjour Alain,
Merci de ta réponse...
Je me rends bien compte que je suis sur la mauvaise pente, je crois que c'est déjà ça, non? Je me doute bien qu'il faut pas "jouer avec ça", d'autant plus qu'avec le shit et l'alcool déjà je me suis bien rendue compte que "j'avais le gout"... et que je dépassais vite "les bornes de limites".
Mais, je sais pas comment faire... Je suis censée avoir des passions dans la vie... En tous cas j'ai des envies et des rêves pat kilos. Je peins bien, je bricole... Je fais de superbes maisons de poupées... Je joues du piano. Mais je sais pas... Depuis des années je traine derrière moi quelque chose qui me fait toujours tout voir en noir. Quelque chose qui fait que dés que je me mets à un truc j'ai envie de tout foute en l'air... "à quoi bon?"... Je suis pessimiste pour tout... J'arrive pas a voir le futur autrement qu'avec la mort de ceux que j'aime, la vieillesse, un cancer pourquoi pas? De toutes façons on meurt tous alors pourquoi pas maintenant?... Tout m'emmerde. J'essaie de pas le montrer, mais ça marche jamais très bien.
Voilà pourquoi je me suis toujours tournée vers ça... Fumer des joints devant la télé... Le film était toujours chouette et je dormais toujours bien. Une bouteille de gin, je partais en live, j'oubliais tout et pendant un temps plus rien ne comptais...
Avec la méthadone, j'avais le gout à être gentille. J'avais envie de faire plaisir, j'étais pas défoncée, mais un petit nuage dans la tête et je me disais "la vie est belle". C'est comme si tout s'éclairait : "Comment j'ai pu être à ce point chiante et casse-couille? Merde, je vies dans une belle maison, mon copain est super, j'ai tout le temps pour faire ce que je veux, un lit pour dormir et à mangé quand j'ai faim..."
Maintenant si j'arrête... je suis repartie à soupirer des qu'il faut faire quelque chose, à avoir envie de m'endormir, comme ça, pour ne plus jamais me réveiller et à m'enfermer dans les chiottes pour qu'on me voit pas pleurer.
Pffff... Fais chier.
Merci de ta réponse...
Je me rends bien compte que je suis sur la mauvaise pente, je crois que c'est déjà ça, non? Je me doute bien qu'il faut pas "jouer avec ça", d'autant plus qu'avec le shit et l'alcool déjà je me suis bien rendue compte que "j'avais le gout"... et que je dépassais vite "les bornes de limites".
Mais, je sais pas comment faire... Je suis censée avoir des passions dans la vie... En tous cas j'ai des envies et des rêves pat kilos. Je peins bien, je bricole... Je fais de superbes maisons de poupées... Je joues du piano. Mais je sais pas... Depuis des années je traine derrière moi quelque chose qui me fait toujours tout voir en noir. Quelque chose qui fait que dés que je me mets à un truc j'ai envie de tout foute en l'air... "à quoi bon?"... Je suis pessimiste pour tout... J'arrive pas a voir le futur autrement qu'avec la mort de ceux que j'aime, la vieillesse, un cancer pourquoi pas? De toutes façons on meurt tous alors pourquoi pas maintenant?... Tout m'emmerde. J'essaie de pas le montrer, mais ça marche jamais très bien.
Voilà pourquoi je me suis toujours tournée vers ça... Fumer des joints devant la télé... Le film était toujours chouette et je dormais toujours bien. Une bouteille de gin, je partais en live, j'oubliais tout et pendant un temps plus rien ne comptais...
Avec la méthadone, j'avais le gout à être gentille. J'avais envie de faire plaisir, j'étais pas défoncée, mais un petit nuage dans la tête et je me disais "la vie est belle". C'est comme si tout s'éclairait : "Comment j'ai pu être à ce point chiante et casse-couille? Merde, je vies dans une belle maison, mon copain est super, j'ai tout le temps pour faire ce que je veux, un lit pour dormir et à mangé quand j'ai faim..."
Maintenant si j'arrête... je suis repartie à soupirer des qu'il faut faire quelque chose, à avoir envie de m'endormir, comme ça, pour ne plus jamais me réveiller et à m'enfermer dans les chiottes pour qu'on me voit pas pleurer.
Pffff... Fais chier.
Dernière modification par claire_bubulle (17 avril 2009 à 04:07)
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#4
- LLoigor
Modérateur a la retraite - 17 avril 2009 à 09:46
Bonjour Claire
Sans vouloir t'alarmer , je te conseillerai vraiment d'arreter d'en prendre car la methadonne "accroche" plus que l'heroine.
Un heroinomane qui se seuvre a la dure (sans aucun produit de substitution , juste en arretant du jour au lendeman) , il en a entre 5 et 7 jours a vraiment avoir mal (crise de manque , assez terrible a vivre) mais apres ca passe. Faut il arriver a tenir 7 jours (je dit 4 et 7 jours , mais ca change en fonction des personnes et de la quantité d'hero qu'on prenais avant et pendant combien de temp , etc).
Alors qu'a la methadonne , meme apres 7 jours le mal peu encore durer , et les crises de manque je les trouve pire personnellement et donc si tu prend cette voie il te faudra donc toi aussi suivre un traitement avec diminution progressive.
C'est un traitement qui peu prendre des années selon les personnes.
Apres je comprend tout a fait le bien etre que tu rescend quand tu prend un cachet de methadonne , c'est pour ainsi le pouvoir des opiacés , cette faculté a se sentir bien , a oublier tout les soucis du quotidien , et c'est pourquoi dans l'absolue quand on commence a prendre gout au opiacé on fini tres souvent toxycomane
Je ne suis pas medecin , mais le meilleur conseil que je pourrai te donner c'est de ne plus prendre de methadonne , de voir comment ca se passe , voir si tu n'a pas de manque trop fort (bien souvent il ne fau pas confondre l'organisme qui appelle un peu et une vrai crise de manque) , tu risque au vu de ce que tu a dit d'avoir des sués et de ne pas etre trop bien qqe jours , si ca n'empire pas continue , si tu voit que ca deviens trop dur va voir un medecin.
Et pour tes problemes qui t'ont amené a prendre de la methadone , la encore le seul conseil c'est d'aller voir un psychologue pour simplement parler , allez voir un psy (pour en avoir vu qq'un , comme beaucoup ici) ca peu faire un bien fou , surtout si il est competent , la parole guerit bien des maux , quitte a ce qu'il t"oriente vers un traitement par le biais de ton medecin.
courage
Sans vouloir t'alarmer , je te conseillerai vraiment d'arreter d'en prendre car la methadonne "accroche" plus que l'heroine.
Un heroinomane qui se seuvre a la dure (sans aucun produit de substitution , juste en arretant du jour au lendeman) , il en a entre 5 et 7 jours a vraiment avoir mal (crise de manque , assez terrible a vivre) mais apres ca passe. Faut il arriver a tenir 7 jours (je dit 4 et 7 jours , mais ca change en fonction des personnes et de la quantité d'hero qu'on prenais avant et pendant combien de temp , etc).
Alors qu'a la methadonne , meme apres 7 jours le mal peu encore durer , et les crises de manque je les trouve pire personnellement et donc si tu prend cette voie il te faudra donc toi aussi suivre un traitement avec diminution progressive.
C'est un traitement qui peu prendre des années selon les personnes.
Apres je comprend tout a fait le bien etre que tu rescend quand tu prend un cachet de methadonne , c'est pour ainsi le pouvoir des opiacés , cette faculté a se sentir bien , a oublier tout les soucis du quotidien , et c'est pourquoi dans l'absolue quand on commence a prendre gout au opiacé on fini tres souvent toxycomane
Je ne suis pas medecin , mais le meilleur conseil que je pourrai te donner c'est de ne plus prendre de methadonne , de voir comment ca se passe , voir si tu n'a pas de manque trop fort (bien souvent il ne fau pas confondre l'organisme qui appelle un peu et une vrai crise de manque) , tu risque au vu de ce que tu a dit d'avoir des sués et de ne pas etre trop bien qqe jours , si ca n'empire pas continue , si tu voit que ca deviens trop dur va voir un medecin.
Et pour tes problemes qui t'ont amené a prendre de la methadone , la encore le seul conseil c'est d'aller voir un psychologue pour simplement parler , allez voir un psy (pour en avoir vu qq'un , comme beaucoup ici) ca peu faire un bien fou , surtout si il est competent , la parole guerit bien des maux , quitte a ce qu'il t"oriente vers un traitement par le biais de ton medecin.
courage
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#5
- Alain Will
ancien Vice-Président - 17 avril 2009 à 10:37
Re-bonjour Claire,
D'après tout ce que tu écris, tu "souffres" de morbidité certaine à mon avis. Tu n'es pas la seule dans ce cas. Mais ça se soigne, du moins on peut trouver comment gérer ça au quotidien et améliorer les choses.
Je rejoins ce que t'as dit lloigoir à ce sujet : une aide psychologique pourrait te faire du bien. Il n'y a pas de mal à se faire aider de temps en temps je pense et je crois que tout le monde peut en avoir plus ou moins besoin un jour ou l'autre.
Les psychologues ou les psychiatres ne font pas gérer que les dépressions et il n'est pas question de te diagnostiquer ici quoique ce soit. Mais ça ne t'engage à rien de demander l'avis d'un professionnel en ce qui te concerne.
Bon courage...
D'après tout ce que tu écris, tu "souffres" de morbidité certaine à mon avis. Tu n'es pas la seule dans ce cas. Mais ça se soigne, du moins on peut trouver comment gérer ça au quotidien et améliorer les choses.
Je rejoins ce que t'as dit lloigoir à ce sujet : une aide psychologique pourrait te faire du bien. Il n'y a pas de mal à se faire aider de temps en temps je pense et je crois que tout le monde peut en avoir plus ou moins besoin un jour ou l'autre.
Les psychologues ou les psychiatres ne font pas gérer que les dépressions et il n'est pas question de te diagnostiquer ici quoique ce soit. Mais ça ne t'engage à rien de demander l'avis d'un professionnel en ce qui te concerne.
Bon courage...
Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.
Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade [i](Le ma
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#6
- mikykeupon
Modérateur à la retraite - 17 avril 2009 à 11:15
Salut Claire, comme tous ici, je te déconseille ta conso pour "oublié", ça n'aide pas, je trouve, de consommer dans ce sens là .
Le dialogue est la meilleure chose, essaie de parler à ton copain en lui disant ce que tu ressent au fond de toi, sans dire que c la faute de son fils si tu prend de la metha car tu es majeur et responsable....
Pour les psy, ça peut être une bonne alternative si le dialogue entre vous es difficile.
Les psychiatres traitent par médicaments, sans de réel dialogue.
Les psychologues eux, vont tout axé sur le dialogue, savoir pourquoi tu es comme ça, et essayer de te proposer des solution, mais pas de médicaments, ils ne sont pas médecins.
Sinon tu as aussi les psychothérapeutes, qui eux travail le problème de fond, avec des possibilité d'hypnose. Mais il faut ce méfier, car il y'as un très grand nombre de charlatan, car en France, aucun diplôme n'es nécessaire (je pourrais ouvrir un cabinet chez moi).Un vrai psychothérapeute, pour ce former doit suivre une psychothérapie pendant 7 ans dans le but de devenir psychothérapeute.
Voilà , tiens nous au courant, et bon courage.
Le dialogue est la meilleure chose, essaie de parler à ton copain en lui disant ce que tu ressent au fond de toi, sans dire que c la faute de son fils si tu prend de la metha car tu es majeur et responsable....
Pour les psy, ça peut être une bonne alternative si le dialogue entre vous es difficile.
Les psychiatres traitent par médicaments, sans de réel dialogue.
Les psychologues eux, vont tout axé sur le dialogue, savoir pourquoi tu es comme ça, et essayer de te proposer des solution, mais pas de médicaments, ils ne sont pas médecins.
Sinon tu as aussi les psychothérapeutes, qui eux travail le problème de fond, avec des possibilité d'hypnose. Mais il faut ce méfier, car il y'as un très grand nombre de charlatan, car en France, aucun diplôme n'es nécessaire (je pourrais ouvrir un cabinet chez moi).Un vrai psychothérapeute, pour ce former doit suivre une psychothérapie pendant 7 ans dans le but de devenir psychothérapeute.
Voilà , tiens nous au courant, et bon courage.
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#7
claire
je ne vois pas en quoi tu serai "casse couille" ceci parce que tu es de mauvaise humeur à cause de ta difficulté à supporter le fils de ton ami! on dirait que tu as pris de la métha comme on prend un anti dépresseur quoi! tu n'as pas voulu dire que ce mec t'insupportes, que tu préfererais le voir ailleurs, et du coup tu es en train de te bousiller la vie...ce qui au final n'apportera rien de bon pour toi et ta relation avec ton ami!
qu'en penses tu?
je ne vois pas en quoi tu serai "casse couille" ceci parce que tu es de mauvaise humeur à cause de ta difficulté à supporter le fils de ton ami! on dirait que tu as pris de la métha comme on prend un anti dépresseur quoi! tu n'as pas voulu dire que ce mec t'insupportes, que tu préfererais le voir ailleurs, et du coup tu es en train de te bousiller la vie...ce qui au final n'apportera rien de bon pour toi et ta relation avec ton ami!
qu'en penses tu?
l angoisse est le vertige de la liberté
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#8
salut claire !!
comment fais tu pour prendre une demi gellules ??
et des gellules de 30 mg ..; tu dois etre en belgique ou en suisse je pense car en france je ne pense pas ...
je demande car selon le pays la metha n'est pas dosée pareil et 30 mg en suisse ou en bvlegique ne sont pas les même que 30 mg en frnce si je ne me trompe pas
comment fais tu pour prendre une demi gellules ??
et des gellules de 30 mg ..; tu dois etre en belgique ou en suisse je pense car en france je ne pense pas ...
je demande car selon le pays la metha n'est pas dosée pareil et 30 mg en suisse ou en bvlegique ne sont pas les même que 30 mg en frnce si je ne me trompe pas
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#9
- maybe
Psycho junior - 17 avril 2009 à 21:56
Bienvenue Claire, oui suis étonnée moi aussi, 30mg ???????????
La pire drogue, c'est l'amertume, elle empoisonne la vie, mais conserve son homme.
[Pierre Baillargeon]
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#10
- claire_bubulle
Nouveau membre - 18 avril 2009 à 06:33
Bonjour...
Merci à tous pour vos réponses... ça fait très très plaisir de trouver des gens à qui parler de tout ça.
Je suis effectivement dans un joli petit village de Belgique.
Dans quelques semaine son fils par en cure de désintoxication, pendant au moins un mois. Donc, je n'aurai plus aucun moyen d'être fournie... Il "faudra" donc bien que j'arrête...
Des fois je reste 4 jours sans en prendre et sans ressentir aucun effet désagréable, ni physique, ni psychologique. A part "la sueur", et un "retour à la normale" de mes idées noires. Est-ce qu'aprés ces 4 jours ça peut devenir "beaucoup plus difficile"?
Si j'arrête, combien de temps dureront ces sueurs?
Pour les demis gélules, c'est simple, je vide des gélules d'un médicament quelconque et je transverse...
Ah la la... En plus de mon naturel "qui voit tout en noir", depuis que je suis petite, je souffre de grosses migraines, de douleurs aux cou très difficilement supportables. Tout ça aussi disparaissait avec la métha... Pfff... Je savais de toutes façons que c'était "trop facile".
Mon ami, il est "adorable". Je n'ai jamais connu quelqu'un d'aussi gentil, patient, doux, fragile et tellement fort en même temps. Il a vécu tellement de drames dans sa vie... La polio quand il était petit, une femme qui le séquestrait, puis une autre alcoolique qui l'a abandonné quand il a eu un cancer... Un fils assassiné et cet autre fils qui lui en fait voir de toutes les couleurs et qu'il considère comme "son bébé"... ça lui fait tellement de mal quand je vais pas bien ou quand je suis de mauvaise humeur... Merde quoi... Moi qui ne voulait lui apporter "que tu tout rose".
Bon... De toutes façons, comme je l'ai dit... Dans moins d'un mois son fils par en cure et... Il faudra bien que j'arrête d'une façon ou d'une autre. Peut-être qu'après sa cure la vie avec lui sera plus supportable. Aller voir un psy ou un médecin, je peux pas, sans que je puisse bien expliquer pourquoi... Faudra que je me débrouille par moi même... ON verra bien...
En tous cas, merci les amis, vous êtes bien chouettes.
Grosses bises à tous
Merci à tous pour vos réponses... ça fait très très plaisir de trouver des gens à qui parler de tout ça.
Je suis effectivement dans un joli petit village de Belgique.
Dans quelques semaine son fils par en cure de désintoxication, pendant au moins un mois. Donc, je n'aurai plus aucun moyen d'être fournie... Il "faudra" donc bien que j'arrête...
Des fois je reste 4 jours sans en prendre et sans ressentir aucun effet désagréable, ni physique, ni psychologique. A part "la sueur", et un "retour à la normale" de mes idées noires. Est-ce qu'aprés ces 4 jours ça peut devenir "beaucoup plus difficile"?
Si j'arrête, combien de temps dureront ces sueurs?
Pour les demis gélules, c'est simple, je vide des gélules d'un médicament quelconque et je transverse...
Ah la la... En plus de mon naturel "qui voit tout en noir", depuis que je suis petite, je souffre de grosses migraines, de douleurs aux cou très difficilement supportables. Tout ça aussi disparaissait avec la métha... Pfff... Je savais de toutes façons que c'était "trop facile".
Mon ami, il est "adorable". Je n'ai jamais connu quelqu'un d'aussi gentil, patient, doux, fragile et tellement fort en même temps. Il a vécu tellement de drames dans sa vie... La polio quand il était petit, une femme qui le séquestrait, puis une autre alcoolique qui l'a abandonné quand il a eu un cancer... Un fils assassiné et cet autre fils qui lui en fait voir de toutes les couleurs et qu'il considère comme "son bébé"... ça lui fait tellement de mal quand je vais pas bien ou quand je suis de mauvaise humeur... Merde quoi... Moi qui ne voulait lui apporter "que tu tout rose".
Bon... De toutes façons, comme je l'ai dit... Dans moins d'un mois son fils par en cure et... Il faudra bien que j'arrête d'une façon ou d'une autre. Peut-être qu'après sa cure la vie avec lui sera plus supportable. Aller voir un psy ou un médecin, je peux pas, sans que je puisse bien expliquer pourquoi... Faudra que je me débrouille par moi même... ON verra bien...
En tous cas, merci les amis, vous êtes bien chouettes.
Grosses bises à tous
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#11
- LLoigor
Modérateur a la retraite - 18 avril 2009 à 13:50
Si tu tiens 4 jours sans ressentir autre chose que des sueurs , je pense que tu n'a pas encore franchit la ligne rouge , et c'est justement maintenant que tu doit tout stopper :)
Essaye de voir si tu trouve un psychologue sympa avec qui le courant passe , tu verra sur certaine personne ca fait plus de bien qu'on ne peu l'imaginer
Essaye de voir si tu trouve un psychologue sympa avec qui le courant passe , tu verra sur certaine personne ca fait plus de bien qu'on ne peu l'imaginer
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#12
- claire_bubulle
Nouveau membre - 19 avril 2009 à 11:14
Bonjour Boigor...
Je sais, je devrai sans doute "consulter". Depuis très longtemps des amies me disent ça quand elles voient les états dans lesquels je me mets parfois. Quand j'étais toute jeune ado, je me retrouvais régulièrement aux urgences à cause d'une crise d'angoisse où j'étais persuadée être en train de mourir, ou après une tentative de suicide aux Dramamine
. Le lendemain, je trouvais parfois, dans le coin du buffet, une enveloppe fermée; dans une lettre pour mon médecin de famille, on conseillait à mes parents de m'emmener "consulter". Mais pour eux... Je sais pas... Ils les jetaient toujours à la poubelle.
Comme eux sans doute, je n'ai jamais pu faire le pas d'aller raconter "mes états d'âme" à un médecin ou un psy. Peur de passer pour une conne, une plaignode ou je ne sais quoi... Je sais que c'est con... Si ça tombe il suffirait de presque rien pour que ma vie soit toute jolie comme elle devrait l'être, puisque j'ai tout ce qu'il faut pour ça...
Aujourd'hui, c'est encore plus dur car je suis française, vivant dans un petit village du fin fond de la Belgique, sans existence légale, ni sécu, ni rien... Alors bon... On verra ça plus tard.
En tous cas... Merci à tous...ça me fait un bien fou de pouvoir parler avec vous. Si j'ai pas "franchi la ligne rouge" c'est d'autant plus chouette. Alors, comme dans moins d'un mois, le gros bébé de mon amoureux par en cure et que je pourrai plus en prendre... J'aurai sans doute pas trop de mal à arrêter.
Bisou à tous, et bon courage à vous, car ils y en surement beaucoup parmi vous qui vivent des choses nettement plus difficile que moi, et quand je vois comment je souffre parfois, j'imagine bien vos souffrances. C'est ça qui me fait "supporter" tant que je peux le fils de mon ami, car je sais bien, qu'il est beaucoup plus à plaindre que moi.
Je sais, je devrai sans doute "consulter". Depuis très longtemps des amies me disent ça quand elles voient les états dans lesquels je me mets parfois. Quand j'étais toute jeune ado, je me retrouvais régulièrement aux urgences à cause d'une crise d'angoisse où j'étais persuadée être en train de mourir, ou après une tentative de suicide aux Dramamine
. Le lendemain, je trouvais parfois, dans le coin du buffet, une enveloppe fermée; dans une lettre pour mon médecin de famille, on conseillait à mes parents de m'emmener "consulter". Mais pour eux... Je sais pas... Ils les jetaient toujours à la poubelle.Comme eux sans doute, je n'ai jamais pu faire le pas d'aller raconter "mes états d'âme" à un médecin ou un psy. Peur de passer pour une conne, une plaignode ou je ne sais quoi... Je sais que c'est con... Si ça tombe il suffirait de presque rien pour que ma vie soit toute jolie comme elle devrait l'être, puisque j'ai tout ce qu'il faut pour ça...
Aujourd'hui, c'est encore plus dur car je suis française, vivant dans un petit village du fin fond de la Belgique, sans existence légale, ni sécu, ni rien... Alors bon... On verra ça plus tard.
En tous cas... Merci à tous...ça me fait un bien fou de pouvoir parler avec vous. Si j'ai pas "franchi la ligne rouge" c'est d'autant plus chouette. Alors, comme dans moins d'un mois, le gros bébé de mon amoureux par en cure et que je pourrai plus en prendre... J'aurai sans doute pas trop de mal à arrêter.
Bisou à tous, et bon courage à vous, car ils y en surement beaucoup parmi vous qui vivent des choses nettement plus difficile que moi, et quand je vois comment je souffre parfois, j'imagine bien vos souffrances. C'est ça qui me fait "supporter" tant que je peux le fils de mon ami, car je sais bien, qu'il est beaucoup plus à plaindre que moi.
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#13
pourquoi serait il "plus à plaindre " que toi? pour le moment c'est toi qui souffre de sa présence apparemment "envahissante"....
l angoisse est le vertige de la liberté
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#14
- mikykeupon
Modérateur à la retraite - 22 avril 2009 à 09:16
claire_bubulle a écrit
Aujourd'hui, c'est encore plus dur car je suis française, vivant dans un petit village du fin fond de la Belgique, sans existence légale, ni sécu, ni rien...
Sur ce coup je ne te suis pas, comment fais-tu pour être française, résidente en Belgique et pas de sécu ?
Sinon, comme tout le monde te le dit ici, arrête de te culpabiliser, ca ne te sert pas, bien au contraire, n'oublies pas que chacun possède son libre-arbitre, on es tous maitre de ses choix, qu'ils soient plus ou moins dur, mais on es maître de nous.
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#15
je pense qu elle n a pas d exitence legale en belgique ....
mais bon si tu es concubine de ton ami les belges devraient pouvoir te donner des papiers non ?
Et en france ?? tas pas de secu ?
mais bon si tu es concubine de ton ami les belges devraient pouvoir te donner des papiers non ?
Et en france ?? tas pas de secu ?
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#16
- loulou reed
PsychoAddict - 22 avril 2009 à 14:07
sativa67 a écrit
je pense qu elle n a pas d exitence legale en belgique ...
Il faut aller se déclarer au commissariat comme résident avec une adresse fixe.
Sinon ça m'étonne aussi, nous sommes citoyens de notre pays mais de l'UE aussi
A la recherche de l'euphorie perdue
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#17
- franck
Nouveau Psycho - 22 avril 2009 à 15:14
a priori c'est pas si simple, une de nos usagere a le probleme inverse, de nationalité belge, elle a du mal pour avoir droit aux services sociaux...elle se fait ballader de services en services...
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#18
- mikykeupon
Modérateur à la retraite - 22 avril 2009 à 15:29
Il faudrais m'expliquer, j'ai un pote qui es parti en Belgique, pas de probleme (il travail).
Je connais un réfugier espagnol, mis à part le fait qu'il ne comprenne rien à l'administration française, il a droit de se soigner, il se sert de l'anpe, tous les services sociaux,....
Par contre c'est vrai qu'ils on tendance à le baratiner ou l'envoyer un peu n'importe où, c'était moi qui lui indiquait les endroits ou allez, et quoi demander.
Aujourd'hui, il a même réussi à gagner un procès contre le pays-basque pour discrimination.
Mais je ne connais pas du tout la législation Belge, mais en France, avec quelques tour de passe-passe, il es possible d'accéder aux soins "d'urgences".
Franck, j'ai passé 3 ans sans carte d'identité, ni carte vital, ni rien, et pourtant au moins 2-3 fois par mois j'étais aux urgences.
Le problème es que a force, il reconnaissait ma tête et commençais à tenter de me refouler, sur ce coup, heureusement que je n'étais pas seul dans ces moments.
Je connais un réfugier espagnol, mis à part le fait qu'il ne comprenne rien à l'administration française, il a droit de se soigner, il se sert de l'anpe, tous les services sociaux,....
Par contre c'est vrai qu'ils on tendance à le baratiner ou l'envoyer un peu n'importe où, c'était moi qui lui indiquait les endroits ou allez, et quoi demander.
Aujourd'hui, il a même réussi à gagner un procès contre le pays-basque pour discrimination.
Mais je ne connais pas du tout la législation Belge, mais en France, avec quelques tour de passe-passe, il es possible d'accéder aux soins "d'urgences".
Franck, j'ai passé 3 ans sans carte d'identité, ni carte vital, ni rien, et pourtant au moins 2-3 fois par mois j'étais aux urgences.
Le problème es que a force, il reconnaissait ma tête et commençais à tenter de me refouler, sur ce coup, heureusement que je n'étais pas seul dans ces moments.
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#19
- pierre
Web-Administrateur - 22 avril 2009 à 16:55
Avec la méthadone, le manque arrive au bout de 2 à 4 jour. Donc tu ne sais pas vraiment si tu es dépendante ou pas !
De plus, la méthadone restant jusqu'a 3 jours dans le corps, tu peux arreter pendant deux jours tu as toujours de la méthadone dans le sang !
Donc si ça fait longtemps que ça dure, il se pourrait que tu soit dépendante... et il faut te préparer à avoir une crise de manque !
De plus, la méthadone restant jusqu'a 3 jours dans le corps, tu peux arreter pendant deux jours tu as toujours de la méthadone dans le sang !
Donc si ça fait longtemps que ça dure, il se pourrait que tu soit dépendante... et il faut te préparer à avoir une crise de manque !
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#20
- supersego
Redfish Power - 22 avril 2009 à 23:30
oya Claire!
j'ai habité en Belgique, pour la sécu il faut au départ remplir un formulaire E111 en France, par la suite il faut savoir prouver ta résidence ds le pays avec factures ou attestations sur l'honneur et te rendre dans la mairie de ton village. je pense que si tu n'as pas tout ça c'est que tu ne t'en es sans doute pas occupé, surtout si ça va pas fort.
si tu as besoin d'adresses de centres ou d'autres renseignements, mets moi un MP et je t'enverrai tout ça par mail.
du courage à toi et prends soin de toi.
j'ai habité en Belgique, pour la sécu il faut au départ remplir un formulaire E111 en France, par la suite il faut savoir prouver ta résidence ds le pays avec factures ou attestations sur l'honneur et te rendre dans la mairie de ton village. je pense que si tu n'as pas tout ça c'est que tu ne t'en es sans doute pas occupé, surtout si ça va pas fort.
si tu as besoin d'adresses de centres ou d'autres renseignements, mets moi un MP et je t'enverrai tout ça par mail.
du courage à toi et prends soin de toi.
" Le respect de la loi vient après celui du droit. La seule obligation que j'ai le droit d'adopter, c'est d'agir à tout moment selon ce qui me paraît être juste. " H.D. Thoreau
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#21
- mikykeupon
Modérateur à la retraite - 23 avril 2009 à 10:41
Le formulaire E111 existe toujours ?
Je m'en servait petit, bien avant l'UE, c'était pour pouvoir quitter le territoire en colo.......
Et l'ouverture des frontières ?
Je m'en servait petit, bien avant l'UE, c'était pour pouvoir quitter le territoire en colo.......
Et l'ouverture des frontières ?
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#22
- Mith
Lab Rat - 23 avril 2009 à 15:36
Coucou claire, juste une petite question:
La metha ton beau fils la partage avec toi ou tu lui tire en douce?
Si oui dans le premier cas vous pouvez en parler ensemble non?
Et pour en revenir a ce que dis Pierre, a mon avis pour être sur de pas être dépendant a la metha il faut tenir une bonne dizaine de jours sans crise de banque.
Courage,
Ju.
La metha ton beau fils la partage avec toi ou tu lui tire en douce?
Si oui dans le premier cas vous pouvez en parler ensemble non?
Et pour en revenir a ce que dis Pierre, a mon avis pour être sur de pas être dépendant a la metha il faut tenir une bonne dizaine de jours sans crise de banque.
Courage,
Ju.
"I saw the best minds of my generation destroyed by madness, starving hysterical naked,
dragging themselves through the negro streets at dawn looking for an angry fix" - Allen Ginsberg
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#23
L'ancien formulaire E111 est désormais remplacé par la nouvelle Carte Européenne d'Assurance Maladie.
Cette carte ne remplace pas la carte Vitale.
Elle permet une prise en charge des soins de santé, par l'assurance maladie du pays hôte, dans la plupart des pays de l'Europe. Il ne vous reste à régler que les forfaits en vigueur selon le pays.
Mais attention, les droits et modalités ne sont pas identiques, selon que vous soyez
- touristes en simple séjour,
- salarié détaché ou salarié expatrié,
- étudiants, dans le cadre d'un programme communautaire (type Erasmus, Lingua, etc.) ou que les études conduisent à une qualification officiellement reconnue par un Etat membre de l'EEE,
- stagiaire non rémunéré ou stagiaire rémunéré.
Cette carte ne remplace pas la carte Vitale.
Elle permet une prise en charge des soins de santé, par l'assurance maladie du pays hôte, dans la plupart des pays de l'Europe. Il ne vous reste à régler que les forfaits en vigueur selon le pays.
Mais attention, les droits et modalités ne sont pas identiques, selon que vous soyez
- touristes en simple séjour,
- salarié détaché ou salarié expatrié,
- étudiants, dans le cadre d'un programme communautaire (type Erasmus, Lingua, etc.) ou que les études conduisent à une qualification officiellement reconnue par un Etat membre de l'EEE,
- stagiaire non rémunéré ou stagiaire rémunéré.
l angoisse est le vertige de la liberté
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#24
http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag … ree111.htm
ce lien vous donne toutes les infos sur cette carte européenne
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l angoisse est le vertige de la liberté
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#25
- franck
Nouveau Psycho - 24 avril 2009 à 12:01
pour des "soins d'urgence" ici aussi on peut se débrouiller avec les urgences au chu.
par contre elle galère vraiment pour ouvrir des droits rmi et un acces au logement...tout ce qui est vraiment utile pour stabiliser une situation...
Je pense que certaines personnes laisse pourrir la situation afin qu'elle aille voir dans une autre ville ou qu'elle rentre en belgique...par ex pour le rmi, vu que c'est le conseil général qui le finance ; ça peut paraitre normal à certains de privilégier les locaux et de tout faire ( du coup ne rien faire) pour pousser les demandeurs à retourner "chez eux"...m'enfin j'accuse personne...
qd on a aucun "papier", c'est kafkaien la france : carte d'identité pour un justificatif de domicile mais il faut ce justificatif pour une carte d'identité...etc
bref la belgique est en europe et théoriquement au vu de la libre circulation des personnes, on a pas besoin de grand chose pour avoir des droits...mais dans les faits c'est surtout valable pour ceux qui ont un emploi...et c'est encore mieux si on est près de la frontière où les différents organismes sont habitués à gérer des situations transfrontalières...
par contre elle galère vraiment pour ouvrir des droits rmi et un acces au logement...tout ce qui est vraiment utile pour stabiliser une situation...
Je pense que certaines personnes laisse pourrir la situation afin qu'elle aille voir dans une autre ville ou qu'elle rentre en belgique...par ex pour le rmi, vu que c'est le conseil général qui le finance ; ça peut paraitre normal à certains de privilégier les locaux et de tout faire ( du coup ne rien faire) pour pousser les demandeurs à retourner "chez eux"...m'enfin j'accuse personne...
qd on a aucun "papier", c'est kafkaien la france : carte d'identité pour un justificatif de domicile mais il faut ce justificatif pour une carte d'identité...etc
bref la belgique est en europe et théoriquement au vu de la libre circulation des personnes, on a pas besoin de grand chose pour avoir des droits...mais dans les faits c'est surtout valable pour ceux qui ont un emploi...et c'est encore mieux si on est près de la frontière où les différents organismes sont habitués à gérer des situations transfrontalières...
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#26
- supersego
Redfish Power - 24 avril 2009 à 13:39
contente de voir qu'ils ont changé les procédures, c'était un sacré merdier!!! miky, c'était en 2000 que j'ai fait ce doc qd j'habitais là bas, je suis revenue depuis en France et m'étais pas trop renseignée!! mais c'est vrai y a l'europe maintenant!!!
" Le respect de la loi vient après celui du droit. La seule obligation que j'ai le droit d'adopter, c'est d'agir à tout moment selon ce qui me paraît être juste. " H.D. Thoreau
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#27
- claire_bubulle
Nouveau membre - 04 mai 2009 à 02:56
bonjour,
Cette fois ci, je vais être obligée d'arrêter vite. Le fils de mon ami est parti en cure et il me reste 3 gélules de méthadone.
Comment je fais à votre avis maintenant. Ce soir j'en ai pris une demi. Je n'avais pas de gros symptômes, mais après 4 jours sans et deux nuits blanches à cause d'impatiences dans les jambes j'ai décidé d'en prendre une demi. Maintenant je sais pas, je pense attendre 4 jours et en prendre un quart et ainsi de suite... Enfin, on verra bien. J'avais déjà tendance à avoir des impatiences avant d'en prendre, c'est juste dommage, parce que je m'étais habituée à passer de bonnes nuits.
Si vous pensez que mon idée est con dites le moi, et donnez moi votre avis. Vous semblez tous bien gentils ici.
Sinon, si je suis en Belgique sans sécu, c'est que mon ami ne toucherai plus sa pension si je me domiciliais chez lui. Je reste donc domiciliée chez mes parents. Avant j'avais le RMI, mais je suis désinscrite depuis 2 ans et je n'ai donc plus la CMU non plus. Mais bon, je compte bientôt devenir autoentrepreneuse pour vendre des petits joujoux que je fais, même si ça ne marche pas fort, je devrai récupérer une couverture sociale.
Bises à tous
Claire
Cette fois ci, je vais être obligée d'arrêter vite. Le fils de mon ami est parti en cure et il me reste 3 gélules de méthadone.
Comment je fais à votre avis maintenant. Ce soir j'en ai pris une demi. Je n'avais pas de gros symptômes, mais après 4 jours sans et deux nuits blanches à cause d'impatiences dans les jambes j'ai décidé d'en prendre une demi. Maintenant je sais pas, je pense attendre 4 jours et en prendre un quart et ainsi de suite... Enfin, on verra bien. J'avais déjà tendance à avoir des impatiences avant d'en prendre, c'est juste dommage, parce que je m'étais habituée à passer de bonnes nuits.
Si vous pensez que mon idée est con dites le moi, et donnez moi votre avis. Vous semblez tous bien gentils ici.
Sinon, si je suis en Belgique sans sécu, c'est que mon ami ne toucherai plus sa pension si je me domiciliais chez lui. Je reste donc domiciliée chez mes parents. Avant j'avais le RMI, mais je suis désinscrite depuis 2 ans et je n'ai donc plus la CMU non plus. Mais bon, je compte bientôt devenir autoentrepreneuse pour vendre des petits joujoux que je fais, même si ça ne marche pas fort, je devrai récupérer une couverture sociale.
Bises à tous
Claire
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#28
- sativa67
Banni - 04 mai 2009 à 10:39
bonjour claire
le plus important pour toi mainenant est d' espacer les prises , tout en diminuant les doses , pour finir à zéro
je te conseil de prévoir eventuellement des comprimés codéinés et peut etre un ou deux calmants ou somniferes pour la fin ....
Je te souhaite de réussir à stopper ta conso ...
tiens nous au courant
le plus important pour toi mainenant est d' espacer les prises , tout en diminuant les doses , pour finir à zéro
je te conseil de prévoir eventuellement des comprimés codéinés et peut etre un ou deux calmants ou somniferes pour la fin ....
Je te souhaite de réussir à stopper ta conso ...
tiens nous au courant
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#29
- loulou reed
PsychoAddict - 04 mai 2009 à 13:39
Salut Claire, les impatiences dans les jambes la nuit je les ai eues aussi après 4 jours d'arrêt (10mg). Sauf que j'en avais à disposition donc j'en ai pris une gélule et hop, 15mn après je dormais comme un bébé...
Si ton syndrome de sevrage ne se manifeste que comme ça, tu es sur la bonne voie. Ton sevrage devrait se passer correctement si tu suis les conseils de Sativa
Si ton syndrome de sevrage ne se manifeste que comme ça, tu es sur la bonne voie. Ton sevrage devrait se passer correctement si tu suis les conseils de Sativa
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#30
- synchro
anarchaotique - 04 mai 2009 à 18:40
salut claire,
Je fais juste une remarque quand tu dis qu il passe son temps a se defoncer au medicaments, sur son canap...
Deja pour les substitués stabilsés la metha n a aucun effet psychotope, de plus a l heure actuelle meme pour les gens motivés il n y a pas de travail... En effet de part mon experience professionnelle j ai toujours trouvé du travail en 3jours.. Mais en cemoment les interims comme l ANPE sont a cours d offres..
Il ne fait peut etre pas ca uniquement par contradiction, ou pour te nuir...
Voila jer voulais mettre un pêu d eau dans le vin..
amicalement
Je fais juste une remarque quand tu dis qu il passe son temps a se defoncer au medicaments, sur son canap...
Deja pour les substitués stabilsés la metha n a aucun effet psychotope, de plus a l heure actuelle meme pour les gens motivés il n y a pas de travail... En effet de part mon experience professionnelle j ai toujours trouvé du travail en 3jours.. Mais en cemoment les interims comme l ANPE sont a cours d offres..
Il ne fait peut etre pas ca uniquement par contradiction, ou pour te nuir...
Voila jer voulais mettre un pêu d eau dans le vin..
amicalement
Je ne sais pas où je vais. Oh ça, je ne l'ai jamais bien su.
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus...
(La Rue Ketanou.)
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