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Dernière modification par Acid Test (10 novembre 2016 à 15:05)
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Prévenu dans le procès Chirac, le frère de Jean-Louis et fils de Michel, détonne avec sa famille.
Quand il prend la parole, d’une voix faible mais élégante, on croit entendre son frère Bernard. Pas de doutes, et ses traits sont là pour le confirmer, François est bien un Debré. Cette famille qu’il a rejetée, professionnellement, idéologiquement et socialement, mais qu’il n’a jamais pu vraiment quitter.
L’homme qui s’est exprimé à la barre mardi lors du procès Chirac, pour répondre d’un emploi fictif, n’a pas la présence physique de ses frères, les jumeaux Jean-Louis, président du conseil constitutionnel, et Bernard, urologue réputé et député de Paris. Car le deuxième fils de Michel Debré, Premier ministre sous le Général de Gaulle, aujourd’hui âgé de 69 ans, d’une minceur à la limite de la maigreur, que ne parvient pas à cacher son costume gris-sombre, est un homme marqué par la vie.
"Chez nous, on ne parle de rien"
Marqué, surtout, par l’usage de drogues. L’opium et ses dérivés, François Debré les a rencontrés à la fin des années 1960 et lors des années 1970, lors de ses nombreux voyages en Asie du Sud-Est où il couvre les conflits qui déchirent la région. Car au rebours de ses frères et de son père, le fils rebelle des Debré délaisse la chose publique pour le journalisme. Au Cambodge ou au Vietnam, il gagne ses galons de grand reporter. Il remporte même le prix Albert Londres en 1977 pour un essai sur les khmers rouges intitulé Cambodge, du rêve à la réalité.
Mais les honneurs ne sont pas les seules choses qu’il ramène d’Asie fin 70’s. Dans ses valises, François Debré rapporte une addiction aux opiacés, donc, mais aussi des angoisses nées des scènes de guerre auxquelles il a assisté. Le jeune homme qui fréquentait les "gauchistes" du Quartier Latin, alors que son ancien Premier ministre de père est détesté et moqué par ses camarades, est désormais un homme dans la force de l’âge, mais tourmenté. Et il ne peut pas compter sur l’appui de sa famille. "Chez nous, personne ne s’immisce dans les histoires des autres. On ne parle de rien, ni d’argent, ni de sexe, ni de drogue, ni de politique", affirmait-il en 1998 dans Libération, pour décrire une famille de taiseux, menée d’une main de fer par Michel Debré, un père forcément encombrant.
Le loi de 70, c'est un peu son fond de commerce, voire une partie de sa carrière et son engagement politique.
Demandons-lui si la loi de 70 est anticonstitutionnelle ?
Il peut compter sur Nanard pour le mettre à jour sur le deep, ce n'est pas un gag...
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Dernière modification par Acid Test (10 novembre 2016 à 15:17)
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Je ne sais pas,si tu as vu mes deux posts précédents ?
Bien entendu, mais je connaissais les règles du jeu avant. Je tenais juste à souligner qui les édite et qui est nommé au conseil constitutionnel...
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Dernière modification par Acid Test (20 novembre 2016 à 18:02)
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Dernière modification par Acid Test (06 décembre 2016 à 22:05)
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Dernière modification par Acid Test (06 décembre 2016 à 22:24)
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