Mon amoureux a une addiction pour le "CRACK", j'ai rompu vendredi.

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Dawnind
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Bonjour à  vous tous,

je suis belge habitant une région proche de la capitale. Je cherche un forum pour partager mon expérience et espérer trouver un écho auprès de consommateurs et de proches de consommateurs.

J'ai rompu car vendredi je l'ai vu vendre devant moi à  des amis, des potes à  lui chez lui. Sa promesse était d'arrêter pour 2017, il en a fumer tout le nouvel an avec ses amis, j'étais là . Le jour prédit pour l'arrêt il c'est rué sur la première occasion, devant moi, comme si sa promesse c'était du foin. Je suis partie, je lui ai signifié mon écœurement, en colère. Nous nous sommes retrouvés plus tard dans le temps, quelques jours après, je ne sais plus, il m'a dit que c'était une drogue très difficile a arrêter, qu'il arrêterait pour lui. Mais voilà  que ce vendredi, je le vois en vendre. Et là  se fut pour moi la goutte de trop. Il faut savoir qu'il est sous bracelet électronique depuis tout récemment, je trouve le comportement vraiment risqué, et à  terme pas que pour lui, pour moi aussi. Et pas du tout inscrit dans une logique d'arrêt, j'ai l'impression qu'il veut juste me le faire accepter.

La rupture c'est mal passée, je pense qu'il ne s'y attendait pas vu son expression, j'ai dit qu'il n'était pas possible d'être en couple avec un drogué et encore moins une personne qui vend, j'ai reprise toutes les affaires qu'il y avait à  moi chez lui. Je lui ai signifier qu'il fallait juste attendre que ma mère arrive à  la maison (sur le trajet) et qu'elle vienne me chercher. Je faisais mes sacs. Il a commencer a dire alors tu prends tout et tu te casses maintenant. Je lui ai dit que cela pouvait bien se passer, je prends le temps de faire mes sacs correctement. Je comptais pas reprendre certains trucs, inutiles ou pour la poubelle. Il a commencé a me les jeter dans mon sac n'importe comment. J'ai re-balancer, j'étais pas d'accord qu'il fasse çà  et j'en voulais pas. Il a relancé, j'ai rebalancé. Schéma répétés plusieurs fois. Il m'a dit fait gaffe tu commences a m'énerver, j'ai continuer, il est devenu agressif. Ma chance étant d'être plus grande, approximativement 20kg de plus et son état physique étant amoindri, mais je ne suis pas très aguerrie pour la bagarre. Cependant je n'avais aucunes envies de me laisser faire ni d'être humiliée. Il est devenu agressif, moi aussi. Il a tenter de m'étouffer, de me casser le bras, de me cogner. J'ai riposté. Mais à  un moment donné j'étouffais vraiment. Finalement j'ai appelé la police pour qu'ils nous aide, avant que lui-même ne les appellent. Ils sont venus. J'ai prit mes sacs, j'étais en bas, dehors, en pleure, sous le choc a attendre ma mère. C'était pas la première fois sur trois ans de relation, ponctuée de nombreuses ruptures, que cela était arrivé. Ce n'était plus arrivé depuis longtemps, là  c'était la quatrième fois que nous en venions aux mains sans tout l'aspect des violences psychologiques, venant de lui surtout, ou de moi.

Pourtant je l'aime mais je ne sais plus le supporter, j'ai besoin d'une personne sur qui compter, ici j'ai l'impression d'être un portefeuille pour assurer les autres choses qu'il n'assure pas lui-même, alors que je n'en ai pas les moyens, que je n'avance pas dans ma vie et que j'ai plus de vie alors que nous ne vivons même pas ensemble. Il m'avait proposée de vivre ensemble pour cette année, alors qu'il a depuis récemment son logement et que nous vivons chacun chez nos parents à  27 ans pour moi et 28 pour lui.

Ici la problématique est encore plus complexe, dans le sens où quand nous nous étions mit ensemble nous étions dans un état dépressif. Quelque chose se ressemblait mais le vécu et les expériences avait quelque chose de très différent. J'étais loin d'imaginée son passif.

Nous nous sommes rencontrés dans une formation sur la confiance en soi dans ma ville d'une ASBL interculturelle, de trois semaines, à  destination des jeunes de 18 à  25 ans. Nous étions prédestinés a être 5, nous fument surtout 4 a fréquenter la formation tout les jours. Notre formation était donnée par un camerounais très sympathique, qui diffusait une très bonne énergie et une aide ressentie comme vraiment aidante et un coach sportif pour l'après-midi lui aussi très sympathique. Mais la formation avait été vécue comme trop courte par mon amoureux et moi-même. Je m'étais fort isolée à  l'époque, mais j'ai jamais été fort aisée au contact social, satisfaite de ma vie sociale, je restais à  la maison, sur mon pc, a dormir, a me disputer sérieusement avec mes parents, j'avais un peu grossi, j'étais pas très soignée, pas super bien habillée. Je ressortais d'une pseudo-relation amoureuse qui m'avait fait du tord, tout comme lui. Mon passif à  moi était compliqué depuis mes 15 ans, anxiété sociale, décrochage scolaire, idées suicidaires, tentative de suicide médicamenteuse, aide de différentes formes d'organismes psychiatrique, vécu comme très décevant, marginalisant et pas réellement aidant. A 22 ans j'ai du rentrée en catastrophe chez mes parents alors que j'avais quittée le domicile à  mes 18 ans, je voulais pas revenir mais je n'avais pas d'autres choix. Le climat a été pendant 1 à  2 ans très conflictuel avec mes parents, puis j'ai suivis des formations poussée par mon père  conseillée par ma conseillère en formation du système "chômage" de belgique. Des formations qui m'ont faite du bien. Je résume très fort mais j'en donne les grandes lignes. J'étais très affectée par de nombreux déménagements de mes parents et un contexte de conflit entre eux très important durant toute ma vie et une difficulté a trouver a l'extérieur comme dans les amitiés un soutien. Mon père avait des crises terribles, il était persécutant en parole et menaçait de violenter. C'était très oppressant.

Cette relation m'a apportée énormément de choses sur ces trois années, même si elle fut jonchée de plein d'accroc, de ruptures a répétition, de conflits, elle fut aussi parsemée de long moment tendre et amoureux.

Ce petit-amis en question est rwandais, du côté tutsi, il a subit le génocide rwandais qui était d'une barbarie sans nom, a perdu son père. N'a pas beaucoup été au contact de sa mère qui était tout le temps en voyage en Europe, les familles sont très proches et s'entraident là -bas, il était plutôt d'une caste aisée là -bas et pas mal au point. Ça a contrasté avec sa vie d'assisté social et de logements sociaux ici, il s'y est pas bien retrouvé je pense. Sa mère était très autoritaire, la violence physique envers ses enfants parfois extrême étant jugée normale pour l'éducation de ses enfants là -bas, les conséquences n'en sont pas moins néfastes. Il est parti en sucette à  l'adolescence et il avait déjà  un comportement de cancre dans ses écoles là -bas à  l'époque.

A 18 ans, sa mère l'a fait venir en Belgique, je l'ai apprise tout récemment, il avait contrainte "sa bonne de maison" pourtant beaucoup plus âgée a avoir un rapport sexuel avec lui sous la menace de perdre son travail. Il faut se plonger dans une autre réalité, ce n'est pas le même monde, si ici on a des lois qui nous protègent bien, là -bas c'est pas toujours le cas.

Bref ce petit mec aux allures d'enfants, j'aurai jamais imaginée tout ce que j'ai apprise de lui. Et pourtant je l'ai aimée au quadruple. Et pourtant encore je ne voulais pas me mettre en couple avec lui non plus, il m'en fit la demande un mois après notre formation, je voulais pas, j'ai vu sa tête et j'ai pas su dire non, j'étais très seule aussi. Et cette relation m'a boostée, je me suis sentie beaucoup mieux, j'ai prise confiance en moi, j'ai redémarré dans ma vie, j'ai décroché un job que j'ai toujours qui est pas du tout mon rêve mais qui me permet d'avancer pour aller plus loin, j'envisage aujourd'hui de reprendre une formation, j'ai des projets... Etc. J'ai relié et je me suis faite de nouvelles amitiés. J'ai regagné un espoir que j'avais du perdre à  mes 15 ans. Même si au début, j'imaginais pas beaucoup de choses de lui et ses amis, en fait, il aurai commencer la prise de crack avant que nous nous connaissions, il en aurait prit très peu de fois, et puis progressivement lui et ses amitiés en ont prit de plus en plus, et sont pour beaucoup tomber dedans. J'en savais rien au début et çà  ne se voyait pas, puis çà  a commencer a se voir, comme son alcoolisme, etc.

On c'est disputer sur les filles, j'étais la femme de sa vie, puis tout à  coup, elle le devenaient toutes... Enfin soit je ne l'ai jamais prise sur le fait, mais je suis peut-être la fille de panam la plus trompée...

Il y a eu beaucoup de conflits et de retrouvailles amoureuses. De ruptures définitives, et de rassemblages. De supplications, plus de mon côté... Puis de je rompt, je suis pas d'accord. Non je suis désolée, excuse-moi, etc. Mais cette fois-ci je ne veux plus de lui si il n'aborde pas une attitude réellement différente dans sa vie qui peut me faire sentir que ya quelque chose qui peut vraiment exister entre lui et moi. Je vois son état physique comme mental sérieusement se dégrader. Et je n'en peux plus, au bout d'un moment je me sens épuisée par tout çà . Ma vie sociale est au point mort, il c'est montré de plus en plus jaloux. Comme moi-même vis à  vis de lui. Enfin pour moi, très vite. Pourtant j'ai eu d'autres rêves, d'autres souhaits, je sais que les sentiments ont été partagé et qu'il n'y avait pas de mensonges sur çà  mais qu'il y en avait pour beaucoup d'autres choses, j'exige de la vérité, de la transparence, de réels engagements. Je ne veux plus du faux, ou je quitte le bateau malgré que quelque part çà  me déchire complètement. Je pense que je ne lui rend pas service en restant avec, car je valide son comportement et même si cela ne le fera pas changer je dois aussi penser à  moi, surtout que la relation bascule sur un schéma beaucoup plus machiste, peut-être bien plus commun en Afrique mais pas du tout commode pour moi. Je sais que les difficultés de l'étranger peuvent être très importantes mais en m'écoutant, avec mon aide et en cherchant aussi l'aide là  où il faut en mettant de la bonne volonté, il peut avoir du soutien. Car beaucoup de personnes le trouve sympathique. Mais dans l'ombre il a aussi une partie de lui viciée, qui parfois s'exprime sur le visage. Alors qu'à  d'autres moments on est devant un enfant candide et innocent, çà  a été très perturbant, tant beaucoup de choses se contrastent chez lui.

Voilà  je cherche de l'écho, car je me sens seule au fond avec cette expérience et ses particularités et j'avais fort envie de partager, d'échanger, de voir ce que les autres peuvent dire.

La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents - Gandhi

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BoilingBlood
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Wow... Sacrée histoire ! Je trouve tout ça super touchant, malgré l'histoire de la violence physique qui a pu s'instaurer entre vous, bref, ça semble vraiment complexe.
Malgré tout, certains points me semblent primordiaux à  évoquer, et pas tous forcément en rapport avec la drogue : tout d'abord cette histoire de violence physique justement. Ça me paraît une très mauvaise idée que d'envisager une potentielle suite sans se pencher sur ce problème. Ni lui, ni toi ne devez en arriver à  de tels extrêmes, c'est à  mon sens à  proscrire de toute relation sentimentale, tout peut très vite déraper lorsqu'on adopte un mode de fonctionnement tel que celui ci dans une relation sentimentale. De toute façon, le rapport de force n'y est jamais bon.
Ensuite, je ne peux m'empêcher d'évoquer un point qui sera très certainement soulevé par d'autres, qui est que concernant une addiction, tu ne pourras pas l'en sortir si lui-même ne l'a pas décidé, ce point me semble très important. Tu pourras toujours être là  pour le soutenir, lui faire comprendre ce qui te touche et te blesse par rapport à  sa consommation, mais en aucun cas tu ne peux l'en sortir malgré lui, ou le forcer. C'est voué à  l'échec.
En tout cas, protège toi. Il semble évident que toi aussi tu vis une phase compliquée où tu essaies de t'en sortir. Il ne doit pas être un frein à  ta "guerison".

Voilà , il y a forcément d'autres choses à  dire, je suis un peu pris par le temps mais je voulais tout de même t'écrire mon soutien.
Garde espoir, mais pense à  toi.
Si jamais tu veux sauver ta relation, n'oublie pas qu'il serait  certainement plus sage de l'assainir auparavant.
Bon courage.

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Dawnind
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Merci BoilingBlood pour ta réponse.

Quelle horreur, j'étais en train à  mon tour de répondre et une faute de frappe m'a fait perdre mon texte. Que je ne me décourage pas, je reformulerais les choses autrement.

Je te disais donc que c'était très réconfortant d'avoir un échange, car la drogue est parfois sujet tabou, même si on est pas concerné. Ou du moins comme addiction physique... J'ai la clope, j'ai eu un problème avec les ordinateurs à  un moment donné lorsque j'ai eu quelque chose qui s'apparente fort à  de la phobie sociale. J'ai eu une addiction à  mon amoureux, mais l'amour c'est... L'amour ?!

Bref là  où je voulais en venir, c'est qu'entre les débuts avec lui et aujourd'hui beaucoup de choses se sont passées et j'ai occulté les détails de l'histoire.

(texte copié/collé en cas de perte, je suis sauvée big_smile)

Donc je disais, que cet être qui a occupé mon esprit ces trois dernières années, et je me dis qu'il a finit par vraiment trop le faire car le déroulement de la relation ne se passait plus normalement. Pour moi j'avais mon couple, c'était bon, c'était parti, on pouvait s'entraider malgré nos difficultés et avancer ... Enfin. J'ai eu cette sensation un jour de faire un pas et puis d'avoir l'autre jambe qui ne peut plus suivre pour faire le suivant. En imaginant que deux êtres qui se mettent en couple se lie l'un à  l'autre pour progresser ensemble c'est comme si lui derrière avait stopper sa marche et que par conséquent je ne pouvais plus continuer.

Au début c'était fusionnel, mystique, passionnel. De longs moments passés ensemble, qui par leur affection, des longues heures couchés dans les bras l'un de l'autre, c'était plus efficace qu'un anti-dépresseur. On dit que l'amour crée une chimie dans le corps, et que rompre est aussi violent qu'arrêter la cocaïne. Vu qu'on est dans le crack. Craquants tout çà . ^^

J'aime bien écrire, çà  me fait ma thérapie.

C'était magique et vécu comme un réel premier amour, comme si avant les quelques relations eues avaient été furtives et peu profondes.

Quel enfer çà  a été d'apprendre ses problèmes, un monde qui s'effondre. J'en avais même pas aperçu l'orée, et je n'imaginais pas que ce gars aux allures d'enfant inconscient, pouvait en ses tréfonds en cacher ce paquet.

Il était vulnérable, fragile, peut-être que c'était la première fois de sa vie que cela lui arrivait, je n'en sais rien. Es-je débarquée à  un moment particulier ? J'ai apprise quelques mois après que l'on c'est mit ensemble que je ressemblais à  son ex, celle qui lui avait brisée le cœur. (Aie, j'ai pas aimé.) Lui était une anti-thèse de mon ex à  moi.

Et celle qui lui a brisé le cœur avait semble-t-il des mœurs, pour moi bizarre, celle de se faire tout les blacks de ma ville ... Estudiantine. Et découvrais-je libertine aussi. Un autre aspect qui dans mon entérinement dans la maison de mes parents m'avait échappée, avant de m’apercevoir un peu tard que c'était une des facettes de ma génération tout simplement. Nous sommes plus libre sexuellement, parfois à  l'excès.

Et j'ai découvert aussi ce jeu entre les blanches et les noirs, des nymphomanes qui sont attirées par les blakos. Ça me fait grimacer car avec l'histoire et les contextes mondiaux, moi çà  me fait penser à  un genre d'esclavagisme sexuel, ou de partie en l'air exotique pas toujours prise très au sérieux. Quoi que, elles cherchent plus a trouver leur blak qu'il n'y parait, pas toujours réputé pour être très fidèle, j'espère ne pas être dans le préjugé, les noires de peau au féminin le confirme. Mais enfin quand on cherche les plans à  5, il y a de quoi se poser des questions quand même. Entre rumeur et vérité pas toujours évident de tirer l'affaire au clair, mais l'histoire c'est bien qu'on sent que tout est trouble. Et que parfois les preuves sont mises à  jour.

Son ex est réapparue, il savait plus choisir entre elle et moi, il y a eu le tripe polygame à  un moment donné. Il y a eu toutes ces filles louches aux photos interrogatives sur son facebook, les sites auxquels il était inscrit et ceux qu'il visitait... Le téléphone qu'il n'a jamais laisser traîner. Les crises entre nous deux. Et de nombreuses choses qui font penser que... Le jour où j'ai apprise qu'avant de se connaitre il avait fréquenter des prostituées alors que je suis contre ce commerce. Et qu'elles baissaient les prix pour que lui et ses amis reviennent aussi.

Enfin dans la période au début où je le connaissais, il me parlait tout le temps, encore et encore, comme pour se vider de son histoire, raconter à  quelqu'un ce qu'il avait vécu, ses moments forts, ses moments difficiles. On s'aidait, on se conseillait. Il voulait changer. Et je comprenais pas trop cette histoire du changer, et puis j'ai comprise que c'est parce qu'il y avait un autre lui qui était pas toujours très bienveillant envers les autres. Je l'ai comme croisé au moment de sa vie, où il brillait dans la splendeur de tout son être, et mon dieu qu'il était rayonnant, qu'il était beau à  l'intérieur de lui. J'ai pas comprise la descente aux enfers.

Tout à  coup je les sentais toutes jalouses a mourir autour de moi. Et je pestais de toutes cette amertume qui m'était réservée, tant vu ma situation, c'était un vrai cadeau dont j'avais besoin. Où était cette empathie féminine, cette solidarité que j'espérais rencontrer ? J'ai croisé que des chiennes égocentriques. Qui préfère encore détruire que de voir ce qu'elle n'ont pas eu la chance d'avoir. Voilà  j'ai découvert les aspects les plus tordu du genre féminin. Et la rencontre avec la nature humaine comme elle est, et le monde comme il est lui aussi.

Bref j'avais l'impression qu'on avait la potion magique à  deux pour être heureux, la chance de notre vie et finalement qu'on vit dans un monde où ce bonheur total ne peut jamais être vécu très longtemps a me demander si ce n'est pas pour une dimension supérieure après la mort. Çà  a été jusque là , je vous dis pas comment j'ai eu mal quand j'ai vu la manipulation des autres, et de ses amis. On appelle çà  des amis et bien "chiotte" alors. Oui parce que aujourd'hui c'est tout détruit, pour me protéger j'ai du prendre une telle distance vis à  vis de lui que je crois que je ne la retrouverais jamais cette proximité. J'ai vu ses faiblesses et j'ai vu aussi que quoi que je lui dise il ne comprenait pas à  quoi il devait faire attention. Peut-être que la fusion ne peut se vivre jamais longtemps, et qu'on s'accompagne dans la vie mais qu'on reste seul en soi. Et que ce seul en soi si je peux le trouver pour moi, je ne pense pas que lui l'a encore trouver. Et pour le moment il ne donne pas les signes qu'il veut s'en sortir, il donne les signes de continuer dans quelque chose qui le détruit. Je voulais établir un dialogue sincère où les choses peuvent se dire, mais je n'y suis pas parvenue. Peut-être qu'il a pas envie d'affronter ce que cela va provoquer chez moi. Peut-être qu'il en est pas encore là . Je ne sais pas très bien, mais je sais que de la personne qui voulait tout mon bien, je suis arrivée au moment ou parfois je fréquente un rapace qui n'a que faire des conséquences pour moi. Et tout le problème est là . Sa consommation a fait des choses aussi en lui. Il c'est passé d'autres choses que je ne sais pas. et il y a ce mur qu'il c'est construit entre l'occident et l'afrique et l'effigie d'une nation que je suis qu'il diabolise. La Belgique, comme d'autres pays d'Europe (dont l'allemagne et la france) sont mêlées au Rwanda par la colonisation et il inculpe ses pays d'être responsable du génocide. Malheureusement, c'est tellement plus nuancé et sa position est surtout de se mettre en victime. De l'ouverture il c'est replié sur un nationalisme rwandais que je trouve malsain et inconstructif. Et j'ai vu mon impuissance.

Un jour après deux années de relation, j'ai pleurer une nuit, et je me suis mise a le chercher partout dans ma ville. C'était comme si il était mort. Et d'une manière métaphorique, en vérité il l'était.

Et çà  c'est mon histoire avec lui.

J'ai voyagé au Rwanda sans y avoir mit un pied, j'ai été séduite par toute une culture sans pouvoir vous en exprimer les beautés et puis je me suis sentie arrachée à  cet univers. Comme si j'étais l'envahisseur en fait. J'ai fait une expérience très étrange avec lui. Et l'impression d'être au creux d'un problème d'époque.

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Dawnind
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Inscrit le 16 Jan 2017
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Et pour rajouter aussi, en ce qui concerne la violence c'est un frein irrémédiable à  la relation. Pour moi elle fait partie de tout le reste, des "complications". Çà  n'était plus arrivé depuis longtemps, je nous pensais décidés a ne plus en arriver là . Mais je me suis trompée. Je vois son état, il n'y a plus "ce truc" qui m'avait séduite chez lui. C'est une peine énorme pour moi. Même si je voulais assainir la relation, ce dont je m’aperçois surtout c'est qu'il faut être deux dans ce mécanisme et il a, à  peu près rejeter toutes les tentatives de voir un spécialiste ensemble pour parler. A part son médecin qui voulait bien se prêter au jeu, à  qui il faisait confiance, mais qui n'est même pas au courant pour sa consommation de crack, possible qu'elle est suffisamment aguerrie pour s'en douter cependant, du moins j'espère. Mais l’occasion a été manquée, et je vois assez dans quel processus il est pour le moment, c'est mensonger, c'est pour extraire quelque chose à  l'autre. Il est malheureusement aussi un manipulateur talentueux, je le vois comme la facette d'une pièce, l'autre côté d'une qualité. Là  il est plongé dans ses vices. Et tant qu'il vit intérieurement dans une Afrique qui fait la guerre à  l'Occident, on est dans un dialogue de sourd. La relation a vraiment démarré sur un processus d'ouverture à  l'autre et progressivement il c'est rétracter, replier. En tant que fille blanche d'ici, si il me fait la guerre, cela peut prendre des augures plutôt négatifs. Ce que j'ai eu du mal a comprendre, ce que je l'ai vu pouvoir avoir une pensée très sage et une grandeur d'esprit qui aujourd'hui est tout un inverse, a me demander même si j'ai pas rêver. Je suis face à  quelqu'un qui me semble cruellement limité, immature et médisant et sans bonnes intentions, dont à  mon égard. Ou du moins çà  ressemble plus à  un genre d'emprise qu'il tente de mettre en place sur moi pour que je lui obéisse à  la lettre, voir que je rentre dans son idée du noir persécuté qui doit faire la guerre aux blancs... Alors que je suis blanche.

J'ai même l'impression que les choses sont effacées de sa mémoire, il se drogue très souvent... Qu'il n'est plus clean dans son esprit. Et je me retrouve toute seule avec une histoire qui a pourtant été vécue à  deux. Ma peine est très grande et intérieurement j'ai encore du mal a me dire que cela pourrait être totalement finit, çà  s'apparente fort à  un deuil comme la perte d'un être chère. Sauf qu'il vit encore, qu'il s'en sortira pas vivant ou qu'il s'en sortira mais potentiellement nos routes seront séparées. Je trouve çà  très dur pour moi. J'avais eu la première fois dans ma vie la sensation d'avoir un lien profond avec une autre personne et qu'assez vite la vie me l'a reprit, et que je dois me montrer très forte et ne pas perdre en positivisme.

J'ai l'impression que quoi que je fasse, je l'en sortirai pas. C'est même blessant que ma présence ne suffise pas a lui donner envie d'arrêter. Aurais-je fait quelque chose de mal ? Je ne peux même pas savoir, cette discussion sincère, je ne peux pas l'avoir.

Ce n'est plus face à  un amoureux avec qui je me sens interagir, mais avec un potentiel prédateur. Et j'ai beaucoup de mal alors qu'il s'agit toujours de la même personne mais quelque chose a changer. Et très instable, comme changeant en permanence. Je sais bien que j'ai tellement eu mal, que j'ai tellement pleurer j'ai en image, comme du lui retirer mon cœur de ses mains, tantôt d'une grande tendresse et une autre fois, je te le pique avec des couteaux (vraiment à  des points où j'avais le sentiment que ce qu'il voulait c'était de me pousser à  la mort, çà  a réveillé un esprit assez combatif chez moi, entre vouloir mourir et qu'on veuille me faire mourir, c'est plus la même chose).

Je trouve çà  vraiment dur. Intérieurement. Vous vous liez à  quelqu'un très fort et il faut s'en détacher alors que cette personne signifiait tellement de choses, était tellement importante. Pourquoi de sa bienveillance est-elle passée à  de la malveillance ?

J'aurai peut-être jamais de réponses à  certaines choses ou je prendrai beaucoup de temps pour comprendre ou encore tout simplement me faire une raison à  ce que je ne saisis pas.

Mais tout ce que je sais c'est que je me dois à  moi-même de ne pas finir de croire à  mon propre destin personnel même si je le perds lui et que j'y tenais beaucoup à  lui. Actuellement, je ne me vois pas me remettre en couple. Je ne me vois revenir vers lui que si de par son initiative je le voyais revenir avec l'intention d'être enfin clair, d'expliquer, de s'être sérieusement mit dans une démarche de soin de soi, et de sentir la solidité sans faux-semblants de son attitude. Et je sens que je dois quelque part ne pas trop attendre quelque chose, ou je me ferai du mal. Mais le tout actuellement est d'accepter mon propre choix de le quitter sans plus lui courir après en espérant quelque chose qui n'arrivera peut-être pas et qui va continuer de me faire fort souffrir.

Il y a tellement d'autres choses que j'ai du mal a exprimer, a expliquer. De nuances, de choses incomprises. De scènes vécues avec lui, je garde une certaine pudeur malgré tout ce que je livre. Il y a certaines choses que je ne parviens pas ici a dire. J'ai eu foule d'émotions, j'en ai eu de haine aussi terrible. J'ai finit par m'apaiser l'esprit, a me détacher petit à  petit mais j'ai encore des pics. Fin c'est complexe.

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