prescription methadone etc

cela fait 6 ans que je suis sous metha. J'ai quitté la région Parisienne depuis bientôt 5 ans alors que je commençais la prescription en ville. Je me sentais bien encadrée et donc rassurée : RDV 1 fois par semaine avec Michelle D. au centre. Mais depuis que j'habite dans l'Hérault, plus rien. Bien sur que je peus aller dans les grandes villes de ce département, faire 90 km aller/ret pour aller chez Arc-en-ciel. Bien sur qu'un des membres de "nos organismes préférés" vient en visite 1 fois dans la semaine à  la salle "Ecoute et paroles" ou un truc de ce genre du village, ils disent une ville ici. Mais c'est pas vraiment ça parce que j'ai pas 18, 25, 30 ou 45 ans. C'est pas grave, je connais déjà  tout ces circuits depuis mes 17 ans. Le travail sur soi, les putains d'étapes auxquelles tu t'attendais pas, les désintos avec et sans anti-douleurs selon l'époque, la clinique, l'hopital, Olive, le fric etc... les mots du mec assis en face de moi que je vais voir pour la 1ère fois. C'est normal je sais bien. Mais j'avoue que parfois je me dis qu'il faudrait bien que je diminue ma quantité journalière de métha qui est la même qu' au début. Bien sur ça m'arrive d'oublier 1 journée de la prendre, mais c'esr parce que travaillant de nuit je dors un peu mon 1er jour de repos, mais ça devient vite une obsession après, faut vite nourir, entretenir le someil de ce  démon endormi. Et la galère des prescriptions tout les 14 jours !!!!
N'empêche que ça me permet de vivre socialement presque comme tout ces braves gens dont la compassion pour son prochain est troublante. Qu'est-ce-qu'il faut pas faire en ce bas monde. Enfin, après bien des déboires, des questions, des réponses bonnes ou pas,des instants de grandes peines, DE SOLITUDE, mais aussi de grandes joies, de bonheur, bref la vie dans toute sa splendeur, je sais apprecier la vie et surtout garder confiance. Demain est un autre jour.