Parlez moi de vos rêves!

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Fredfenriz homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Jul 2017
60 messages
Bon, quitte à passer pour un fou, autant y aller franchement. Désolé si un topic similaire existe, je ne l'ai pas trouvé.

Les rêves en tous genres dans mes nuits ou mes siestes sont un des bonheurs de ma vie, avec l'extase musicale. Une drogue que je sécrète moi-même, un plaisir, une joie, des expériences incroyables. Pour moi, la nuit, c'est (c'était?) quasi du non-stop. Une nuit blanche est une nuit de gâchée.

Bref, je souhaite partager ici quelques unes de mes expériences, quelques uns de mes trips. Si vous souhaitez faire pareil, c'est ici. Je comprendrai votre réticence sinon, les rêves étant souvent une part intime de soi-même.

[Je précise que les deux posts qui suivent sont issues d'une conversation en MP avec notre ami Syam. Je me permets car il avait ouvert justement un topic à mon attention. Et je le remercie encore pour ses réponses développées et excellentes. Des posts frais viendront peut-être. Et comme je suis honnête, j'ai tronqué (et corrigé...) certains passages, ne souhaitant pas livrer certaines infos ou réflexions trop personnelles, ainsi qu'un rêve spécifique décrit dans un très long post et demi que je préfère garder privé]

[Salut Syam. Merci pour ton attention. Je me lance]

Depuis tout petit j'ai toujours fait des rêves fantastiques, fous, loufoques, bizarres, très complexes ou simples comme une image.

Je ne vois pas ce que tu entends par pratique dans les rêves. Ça ne se contrôle pas (quoi que...). Je me couche et puis c'est tout. Même dans les siestes diurnes je fais des rêves incroyables. A moins que tu parles de pratique "dedans" les rêves. La j'ai pas mal à te parler.

Pareil pour le rêve lucide. Je ne suis pas tout à fait sûr de comprendre de quoi tu parles. Enfin si, peut-être. Je n'ai jamais rien lu sur les rêves, comment ça marche, ça ne m'intéresse pas. Et je suis sûr qu'en comprenant ne serait ce qu'un peu, ça détruirait ces expériences magnifiques qui font le bonheur de ma vie. Car dans la vie éveillée, je ne suis pas toujours un rêveur. Un idéaliste froid parfois.

Bon, je ne te fais pas attendre plus. C'est parti pour le fond des choses.

Par quoi commencer. En matières de rêves récurrents, je n'en ai fait qu'un, tout petit, une trentaine de fois peut-être. Il s'agissait pour moi de sortir de la seule pièce allumée de la maison remplie de toute la famille pour monter les escaliers faire un besoin. En haut, un personnage bien connu né il y a paraît-il 2017 ans, bourré de stigmates, sanglant. Je redescends les escaliers en courant, rentre dans la pièce familiale, essaye de leur expliquer, personne ne m'entends. Je continue à courir sur place, jusqu'à sentir une main dans mon dos. Réveil, sentiment réel d'avoir eu une main qui me touchait, frissons à l'endroit exact.

Ce rêve [a] certainement contribué [depuis très jeune] à me détourner de tout monothéisme […], à devenir païen. Bref c'est une autre histoire, même si cela a souvent une place dans mes rêves actuels (enfin ceux que je faisais avant que la codéine annihile tout, après les avoir boostés).

Allez je dois faire du vrac. Rêves lucides? Si tu entends par là savoir pertinemment qu'on est dans un rêve, oui, ET avoir le pouvoir (pas toujours efficace) de les stopper quand ça part en vrille POUR MOI, quand je sais que ça va devenir VRAIMENT hideux, oui. Je ne fais plus de vrai cauchemar depuis très longtemps. Quand je rêve lucide, où parfois je me fous carrément de la gueule des humains, êtres, créatures ou ETs présents, je sens quand ça va mal partir, je le sens dans mon dos (de mon rêve ou réel, pouvoir du à mon rêve d'enfance?). J'arrête le rêve c'est tout, je dis non. Parfois je me réveille, parfois je retombe dans un autre rêve, et ça peut durer des heures.

J'ai tout fait. Rêves ou je me collais à mon plafond, dans les coins, rampant jusqu'à la porte fermée, la traversant "matériellement" avec des frissons de bonheur indescriptibles, dans une béatitude, un bien-être et une sensation de réel incroyable, visitant mon appartement comme ça, passant au dessus d'un proche regardant la TV... retour dans mon corps pas du tout comme les cas connus de NDE, pas du tout haletant, reprenant son souffle, juste apaisé et heureux.

Rêves d'avant "la faute", historiques, naviguant dans le monde primordial, ou tout était beau, simple, pur (et si naturel sur le plan sexuel), dans une Italie belle et magnifique (mon autre moitié d'origine, je suis vénète de par mon père, Verona ville magnifique) à la manière des peintres du Quatrocentto (et un peu aussi à la manière du dessinateur officiel des Jéhovah). J'ai parlé à Caïus, qui m'a dit qu'il reviendrait sous une autre forme. A Octavius, pour lui dire de ne pas envahir la Judée, ce qui a eu des conséquences énormes comme chacun sait. Sourd comme un pot l'Augustus. Vu les travers de Traianus (rêves moins plaisants que je stoppais parfois), et les délires sadiques et psychopathes de "petites sandales" et de son général équidé.

Rêves dans toutes les époques. Une fois j'étais en l'an 650 à peu près, à l'époque de l'anarchie mérovingienne, dans mon propre village, à l'époque. J'avais pour mission d'aller à Metz (capitale d'Austrasie), prévenir Chilpéric X d'un complot qui se tramait. Rêve en [temps réel], les gens de mon village dans une merde, propre et figuré, tremblants de peur d'un nouveau raid d'un comte taré qui considérait ses terres comme sienne. Mon village étant sur une colline, j'ai descendu à pied celle-ci sur un sentier merdique, pieds nus, habillé seulement d'un truc rêche, [c'était long]. La colline que je descendais dans la vie éveillée en voiture tous les jours, méconnaissable.

Une fois dans la ville en bas, méconnaissable tout autant, je cherche et rentre dans une auberge pour me renseigner. Regards haineux, gens frustes et sales, un moine horrible entre dans le boui-boui et me reconnait tout de suite comme un "gentil" (marqué sur mon front?). Je détalle mais je finis pas bien loin, à deux doigts d'être enfourché sûrement, je le sais et le sens "dans mon dos". Le rêve devient lucide (en plein rêve parfois oui), je dis stop, réveil, clic. Fini.

Le seul rêve que j'ai fait deux fois. J'ai pas été plus loin la fois d'après, je me suis fait traité "de disciple du malin" (la traditionnelle stigmatisation des monothés face au païens) par un charretier au dents pourris à qui j'avais demandé de m'amener à Metz. Je lui ai dit que je me cassais de ce "rêve mission" et que Childéric machin pouvait crever. Il a rien pigé, il connaissait même pas son roi. J'ai décidé de m'envoler devant lui histoire de l'impressionner, il a halluciné. J'ai vogué tranquille jusqu'à ma maison, le temps historique s'accélérant exponentiellement jusqu'en 2002. La seule fois ou je suis vraiment rentré dans mon corps d'ailleurs, la seule fois ou je me suis vu au pieu. Réveil plein de sourires, voir limite hilarant, haha.

Voilà pour des exemples de rêves historiques précis. J'en ai fais de plus complexes, toutes époques, j'ai été chez le Duc de Lorraine en son château du Commercy, vassal de l'Empereur, rentrant victorieusement du siège de Vienne, se plaignant amèrement du mépris du roi soleil, à qui il devait aussi hommage pour une partie de ses terres. Il savait que ses terres finirait annexées, il savait comment, problème de descendance, problème des évêchés, du roi polonais détrôné Stanislas à qui on donnerait une grande part de ses terres en échange de la main de sa fille à Louis XV, juste sa vie durant, [puis] retour à la France ensuite. Bref il savait tout et était incapable de n'y rien faire. Le Duc me reconnaît comme "voyageur" d'un coup et me demande si je pouvais pas aller au XVIII ème pour changer quelque chose. Je lui ai répondu que ça ne marchait pas comme ça [je suis un voyageur des songes, pas du temps…]. Il était d'une tristesse infini, mon Duc. Je l'ai quitté comme ça. J'avais des larmes aux yeux, à mon réveil.

Bref, on est déjà long là, et je ne sais pas si tu peux prendre du plaisir à lire tout ça. Toutes les époques te dis je, ou presque (jamais rien au delà d'avant la WWII, hormis l'époque réelle de mes rêves, ceux-ci jamais historiques, d'un tout autre acabit, tu vas voir). Je vais abréger. Courtisan au Second Empire, juin 1870, je suis à une revue d'Offenbach, je réussis à approcher l'empereur pour lui dire que tout va mal se terminer avec la Prusse. Je commence à développer les évènements d'un futur proche, mais on me pousse, on me jette comme un malpropre, Persigny tout rageux, l'Empereur au loin avec ses éternels yeux mélancoliques et voilés que j'entends me dire gentillement "je sais ce que vous êtes". Clic, bye.

Au XIIIème siècle, Béziers, avec [ce taré d'Amaury], (Dieu reconnaîtra les siens), qui veut qu'on bute tous les Cathares. Aucune envie de faire ça, je respecte bien plus les "Albigeois" que ces malades "officiels". A cheval, je tourne bride en gueulant "allez tous vous faire foutre!!" (expression qu'ils n'ont absolument pas pigé, haha). Poursuite, je m'envole avec mon Pégase, je dis stop et me revoilà dans mon lit bien au chaud, content d'avoir niqué ces fanatiques papistes.

And so on, and on... on arrête là pour les rêves historiques, cher... [Oui, je lis trop de livres d'histoire]…

(...)

Dernière modification par Fredfenriz (28 juillet 2017 à  20:37)


Une nuit sans rêves est une autre vie de perdue.

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Fredfenriz homme
Nouveau Psycho
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60 messages
Chié, je poste le truc et je tombe sur des threads similaires. Désolé. Voici donc encore quelques tranches de vie non éveillée.

[Pour la suite, j'ai aussi tronqué toute la fin. Trop personnel, trop émotionnel. Ainsi que des digressions et certaines inutilités]

[…] Je t'épargne bien sûr les rêves au réveil "poisseux", le genre de rêve ou mon cul était une fontaine à merde remplissant ma chambre, manquant de me noyer. Tu vois le genre, bon. Dire que certains font des rêves où ils tombent dans un trou, perdent leurs dents. Jamais fait ces rêves moi, tellement peu original.

[…] Je ne pourrais t'expliquer la complexité de certains, les rêves dans les rêves, qui se multiplient à la suite, reviennent dans la foulée après un différent, voir deux rêves (ou disons actions) à la fois. J'y renonce. Ça dépasse mon niveau d'écriture […]. Ça a l'air chiant, "technique", mais ça a un côté marrant.

Un rêve dans un rêve (dans un rêve...) très simple alors. Imagine, rêve non lucide à ce moment, je précise, que ton réveil sonne la nuit. Que tu essayes d'éteindre ce vacarme, mais que tu ne peux matériellement pas l'éteindre, ta main traversant ce fichu réveil. Tu réalises alors que tu es dans un rêve, tu dis stop. Tu te réveilles. Pas de bruit. Ouf. Mais ce con recommence à sonner. Pas moyen de l'éteindre. Tu es encore dans le rêve! Et trois, quatre, cinq fois. Quand tu te réveille vraiment, t'es dans un état de parano assez rigolo, je t'assure.

Passons les rêves de ce genre ou je me lève de mon lit, je fais deux pas et je me croûte misérablement, tout simplement parce que je n'ai pas de jambes, de corps matériel, le but étant d'atteindre la porte. Répétitif, aussi.

J'ai toujours apprécié les rêves ou ["tu sors"] de ton corps, c'est les plus agréables [en général] au niveau pur plaisir, c'est surtout ceux là que je recherchais à multiplier grâce à la codéine. Parfois ça marchait. Tout ces rêves historiques ou de révélation, pfff, quel plaisir magique de se lover toute une nuit dans le coin au dessus de son armoire. Rien d'autre.

Mais ça peut aussi être les pires. Un rêve que je ne te raconterais pas en détail, du type somnambule, non lucide, dans une sensation de réel unique. Réveil ou j'ai vraiment failli défaillir, mentalement, [au réveil], ne voulant plus [sortir de mon lit] durant une heure, me voyant déjà dans une cellule capitonnée. La raison a pris le dessus, mais sans être un cauchemar, une [rare et] mauvaise expérience, vraiment.

Des rêves "bêtes", concrets et contemporains, malgré tout assez bien scénarisé, des centaines. Je sors ma voiture du garage, je fais 50m. La conne du coin de la rue avait installé un passage à niveau devant sa maison, fermé bien sûr. Je lui dit qu'il n'y a pas de trains qui passent ici, il n'y a même pas de rails, merci de me laisser passer. Elle me répond que je n'en sais rien. Je descends pour la secouer, cette conne s'envole avant. Le passage à niveau s'efface, mais j'ai plus ma caisse non plus. Soudain un train à vapeur énorme qui déboule de la rue transversale et qui me course. Impossible pour moi de tourner à gauche ou à droite, je ne pouvais que courir tout droit.

Des tas comme ça, plus longs, scénarisés, plus complexes. Je ne trouve pas que ce sont les plus intéressants, ni à "vivre", ni à raconter. Une suite de fantaisies dûes à la seule imagination du cerveau, sans plus.

Voler tout autour de la planète, à hauteur raisonnable pour apprécier la beauté de notre Terre, des différentes natures, civilisations, ça c'est plus intéressant. Voler plusieurs fois autour de celle-ci, rien de bien plus à raconter [comme un con de satellite, mais dans le sens inverse, rirn que pour faire chier], mais tellement génial. Google Earth en mieux, et avant la lettre. Tout en ayant dans le dos malgré cette peur du vide noir qu'il y a derrière, bizarre. Malgré tout le genre de rêve ou tu te réveilles avec un grand "whaou".

Rêver d'être un chat, ou plutôt une nature humaine dans le corps d'un chat, donc impossible de me servir de mes dispositions animales. Se croûter [encore] tout les mètres, impossible de maîtriser la marche à quatre pattes. Marrant aussi, au réveil.

Des rêves flous, sans grand sens, malgré ma nature de Vierge, souvent oubliés, comme tout le monde. Debout dans un cocon transparent, peinant à respirer, tout ce qui étant hors de ce cocon étant malgré tout un danger. Dans ce genre de rêves, quand la lucidité revenait, je ne me faisais pas prier. Bye.

[…]Que veux tu d'autre ami Syam […] ? Les plus beaux? Ceux dont on ne veut jamais sortir? Ceux après lesquels au réveil, les larmes aux yeux, tu te dis que t'aimerais crever pour les vivre éternellement? Un avant-goût du paradis? Que te dire sur ces beautés?

[…][…][…]

[…]Honnêtement, si je devais choisir mon éternité, ce ne serai pas l'éternel recommencement […]. Je voudrais juste rester [pour toujours] dans ce genre de rêves. Ou bien rêver à profusion et pour toujours, dans tous les styles de songe. Ça suffira à m'occuper.

[…][…][…]

J'arrête là. J'en pleurerais presque de ces visions. Plus des rêves à ces niveaux là. Que les paradis des 3 religions sont fades à côté. […]. Quel dénouement décevant. Non, décidemment, leurs paradis n'atteignent pas mes rêves...

[…]

Je te souhaite une douce nuit, camarade Syam. Avec peut-être quelques rêves :)

Une nuit sans rêves est une autre vie de perdue.

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