Je suis inscrite sur ce site depuis 2015, ca fait plus de 2 ans que je prends de la codeine/tramadol. Tout ca a commencé dans le seul but de soulager ma douleur. Cetait bien, cetait sans ordonnance. Maintenant faut trouver des pretextes pour qu'un ou plusieurs doc nous en prescrivent. En fait, j'aurai souhaité trouver quelqu'un qui est dans le meme cas que moi - je sais qu'on est vraiment beaucoup dans la meme situation sur ce site - Jai perdu mon logement suite au laxisme de mon ancien proprietaire. En 10 jours, jai mis a la poubelle 23 ans de souvenirs et d'affaires pour me retrouver dehors dans une voiture.
La codeine est vraiment ma meilleure alliée pour surmonter un minimum ma douleur. Je ne trouve plus les ressources en moi pour affronter la peine que jai.
Savez vous sil existe d'autres molecules medicamenteuses que je pourrai me faire prescrire et qui m'aideraient à surmonter encore mieux tout ca ?
Je vis dans une culpabilité effroyable d'avoir decidé deuthanasier mon premier chien, a 1 an, malade. Je peux plus vivre comme ca.
Edit modération : la photo à l'envers, c'est un peu wtf !
Si c'est vraiment pour des douleurs, la codéine est un antalgique. Tu devrais jouer franc jeu avec ton médecin en lui expliquant que cette molécule fonctionne bien avec toi. Y'a pas de raisons qu'il refuse, c'est un médicament efficace contre les douleurs, et il était déjà prescrit à cet usage avant. Tu peux aussi te retrouver avec du trama, a ce que je vois ça t'ira aussi
Si c'est pour te sevrer de la codéine, vas voir un addictologue, il te mettra surement sous Suboxone pendant quelque temps. C'est un TSO, il y a pas mal de posts sur le forum à ce sujet.
En tout cas je ne peux que te souhaiter bon courage, encore plus si tu entames un sevrage (TSO ou non)
Je ne comprends pas bien ta situation. Tu dis que tu as commencé pour des douleurs mais tu dis aussi qu'il faut trouver des prétextes pour avoir des prescriptions.... Pourquoi des prétextes ? Si tu souffres, le médecin est là pour t'écouter et te soulager.
Ne mens pas au médecin. Si tu parles de souffrances physiques, il faut lui dire exactement ce que tu ressens. Soulager la douleur n'est qu'une étape, l'essentiel est surtout de trouver et traiter les causes de ces douleurs.
Même chose d'ailleurs pour des douleurs morales.
Pour le sevrage d'opiacés, j'ose à peine imaginer le calvaire que ce doit être en vivant dans ta voiture .
Il existe des moyens de t'aider, tu trouveras toutes les infos sur le site.
Pour ton chien, je ne rentrerai pas dans un débat sur l'euthanasie mais ne cupabilise pas. Perdre un animal peut-être très dur émotionnellement, n'ajoute pas la culpabilité à ton chagrin. Je suppose que tu as pris cette décision pcq ton chien souffrait ?
Courage pour tout, et n'oublie pas que tu as des droits (logement).
Amicalement,
Winter
Dernière modification par Winter (23 août 2017 à 08:14)
“Tout est plus ou moins artificiel. Je ne sais pas où s’arrête l’artificiel et où commence le réel.” Andy Warhol
Les douleurs peuvent etre physiques et morales... Je soulage mes douleurs morales par la codeine. Inutile de vous decrire les effets que ca produit sur le psychologique. Cest mon seul exutoire.
Je ne compte en aucun cas stopper tout ca ni me sevrer.
Vouloir tout stopper, cest pour ceux qui ont envie de s'en sortir pour continuer de voir le jour.
A Snx (Chat Sushi), Le psychowiki précise pour le sevrage de la codéine que le mieux est le sevrage direct de la codéine par elle même (ou le Dicodin) à doses dégressives. Mais que SI ce sevrage n'est pas possible alors continuer une consommation d'opiacés par TSO (Buprenorphine ou Methadone) est plus confortable (effets secondaires, délivrance en pharmacie) que la poursuite de la codéine. Parfois aussi le sevrage de TSO est plus facile que celui de la codéine mais ça se discute. Si l'usager a vainement tenté de se sevrer de la codéine et qu'il pense qu'il n'y arrivera pas, même avec l'appui de l'addictologue, il vaut mieux passer sous TSO et tenter le sevrage de TSO (le + souvent demande plusieurs mois). Donc le passage direct sous Suboxone n'est justifié que si l'usager vient avec un passé deja bien établi d'echec au sevrage direct de la codéine.
Par rapport à ce que je dis plus haut, la Méthadone (et parfois le Subutex) a un effet sur la douleur et cela peut donc constituer un "effet secondaire" positif d'un TSO. Avec l'avantage que c'est légal et remboursé.
Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
Par expérience perso l'addicto m'a dirigé vers le suboxone à faible dose, traitement arrêté par ma demande au bout d'un mois et un sevrage beaucoup plus supportable. Après ça dépend de la personne, et de l'addictologue ^^
Mais je suis totalement d'accord, un sevrage progressif est à tenter en priorité !
EDIT: Correction du terme "sevrage à la dure"
Dernière modification par Snx (23 août 2017 à 17:47)
Je comprends, j'ai moi-même utilisé les opiacés pour des raisons personnelles qui n'étaient pas des douleurs physiques. Mais sache qu'un TSO peut t'apporter aussi une aide psychologique. La méthadone a eu pour moi un effet aussi sur mon psychisme. Ça fait 25 ans que je suis sous TSO et mon but n'était pas de m'en sortir, comme tu peux le penser, mais d'éviter de courir après l'hero puis plus tard de faire toutes les pharmacies pour la codéine. Mon but était de vivre sans les sevrages forcés qui ne peuvent qu'ajouter d'autres souffrances morales aux miennes.
Tu ne trouveras pas, sans ordonnance, de molécules semblables à la codeine.
Si tes douleurs sont psy, un médecin peut t'aider aussi en te prescrivant qqch.
Je ne vois pas d'autres solutions malheureusement .
“Tout est plus ou moins artificiel. Je ne sais pas où s’arrête l’artificiel et où commence le réel.” Andy Warhol
Mais je suis totalement d'accord, un sevrage "à la dure" est à tenter en priorité !
Personne n'a dit ça et surtout pas prescripteur , un sevrage à la dur n'est JAMAIS la meilleure solution. Le sevrage dégressif avec la codéine est la 1ere chose à essayer et si ça ne marche pas (ou que c'est compliqué à obtenir) tenter les TSO, pour éventuellement s'en sevrer après de manière dégressive...Mais ça, c'est quand le sevrage est souhaité
Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus! Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience! Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!
Moi, je te comprends parfaitement, car suite à des douleurs, j'ai pris de l'IXPRIM, et depuis j'en suis dépendante, et pour moi c'est comme une béquille pour tenir bon dans la vie.
J'ai vu que tu te culpabilisais car tu as du euthanasier ton chien malade à 1 an. Je sais ce que tu ressents. Moi l'année dernière j'ai fait euthanasier mon chien de 14 ans , car il ne pouvait plus marcher. Ce fut très difficile de prendre la décision car il avait toute sa tete , la joie de vivre , et il n'y avait que ses pattes qui ne "marchaient pas". Mais pour moi, de le voir tomber, qu'il n'arrive plus a se relever augmentait ma douleur et me faisait prendre conscience que la fin arrivait pour lui.
Tu sais , je n'ai pas honte de le dire , mais 2 mois après je continuais à pleurer car il me manquait. Alors , le médecin m'a donné des antidépresseurs et cela m'a beaucoup aidé. Il faut te dire que tu n'avais pas le choix ........... Et si c'est possible pour toi, je te conseille de reprendre un chien de LA SPA , moi c'est ce qui m'a aidé. Rendre la joie à un chien malheureux sans famille, te rendra heureuse aussi.
Mais je suis totalement d'accord, un sevrage "à la dure" est à tenter en priorité !
Avec qui es-tu d'accord ? Et quel sens donne-tu à l'expression"sevrage à la dure" ?
Cette phrase a un côté ambigu. Ce que tu appelles un "sevrage à la dure", pour beaucoup d'entre nous, c'est l'arrêt de la consommation à partir d'un dosage élevé avec bonne crise de manque. Et c'est ce que nous déconseillons partout comme méthode de sevrage opiacé.
Par contre, si tu veux parler d'un sevrage sans passer par un TSO mais par une diminution très progressive de la codéine pour faire l'arrêt à un dosage ridicule, c'est OK.
Sois sympa de préciser ce que tu entends par "sevrage à la dure"
Fil
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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !
Je suis triste pour toi et ton chien... Cest pas une vie pour les animaux ni pour nous qui les aimont tant quand on les voit souffrir ou galerer a marcher. Puis franchement, les frais veterinaires sont exhorbitants. Moi je trouve qu'ils se servent de l'amour qu'on a pour nos animaux pour nous faire payer toujours + et plus cher. En meme pas 1 an, jai depensé 2000 euros pour marius (aussi de ma faute parce que jai fais la connerie de faire mal à mon chien, ca lui a fracturé sa patte... Jetais completement morte d'inquietude parce que depuis bebe il refusait de manger ses croquettes, pourtant je les ai changé X fois, je mettais des choses nouvelles pour lui donner de l'appetit mais a cause de sa maladie inconnue, il chopait une courante affreuse des lors que je changeais son alimentation) les vetos me disaient toujours pareil : faut quil mange QUE des croquettes et les MEME. Sauf quil nen veut PAS de leurs saloperies de croquettes ! Bref, entre inquietude, stress, deprime... jai craqué... jai filé un coup de pied a mon bebe mais pas le genre de coup de pied qui tenvoie de lautre cote de la piece, le genre de coup de pied qui arrive en "douceur" ... mais le pauvre, il mangeait pas grand chose, surement en manque de nutriment et BIM, patte fracturee. Jai hurlé en pleurs, cetait le cauchemar : javais fais une terrible connerie. Et meme si marius navait pas eu la patte fracturee, mon geste est et sera toujours impardonnable.
Quelques jours avant meme de savoir que marius allait mourir, jai voulu un deuxieme chien (a savoir que je ne faisais plus aucun mal a marius depuis lepisode de la fracture). Je lai eu le 30 juillet mon chiot... Et la nuit du 4 aout au 5 aout, jai eu pour la premiere fois de ma vie une veritable hallucination :
Jetais sur un banc avec mon conjoint. Il etait 1h du matin... On avait froid et on sest dit "allez on rentre a la voiture dormir" (je suis sans logement). La, je me baisse, marius etait sous le banc. Je tend la main, je le vois tres nettement. Et malheur ; il ne bouge plus. Il est froid. Il est mort. Et je me met a hurler, hurler, horrifiée, je pars en courant au milieu de la route, je hurle, je pleure, il est mort. Mon conjoint me rejoint vite derriere, mes jambes me lachent, je tombe au sol. Il me dit "qu'est ce que tu dis ?! Marius est la, il est vivant!"
Et en effet, je le vois arriver tout joyeux vers moi.
Le 7 aout, deux jours plus tard, hemorragie diahreique. Le 8 aout, terminé.
Je suis persuadee que tout ca etait une "premonition". Comme toute personne qui aime son animal, je pouvais lire dans ses yeux. Jetais connectee a lui, par lamour qui nous reliait.
Les derniers jours, je devais lhydrater a la seringue... ses yeux me transpercaient le coeur ; il me suppliait de stopper tout ca.
Je comprends bien que tu puisses encore pleurer le depart de ton chien apres 2 mois. Cest normal... Comment tu te sens maintenant ??
A plus tard Illiko.
La photo, cest celle de marius qui etait sur mes genoux dans la voiture, jadore son petit kiko sur la tete... il surveillait bien la route. Il venait de nager dans me lac daix les bains. Pour ceux qui connaissent.
Effectivement le message pouvait mal être compris, j'édite ça.
Pas tapper, je viens d'arriver, j'ai encore un peu de mal avec les différents termes Je parle effectivement d'un sevrage dégressif, puisque je donnais raison à prescripteur dans mon message, qui lui-même parlait de cette méthode.
Ensuite, @DocteurDick même si un arrêt n'est pas envisagé essaie de réduire progressivement, à ton rythme, quitte à te faire aider. Dans ce genre de moment où l'on se sent seul, on est vulnérable et sensible à augmenter les doses, ce qui n'est quand même pas le but :)
Le témoignage de docteur dick n'est pas hors sujet car elle a un mal etre par rapport à la mort de son chien, ce qu'il fait qu'elle pourrait augmenter ses doses de médicaments.
Quand une personne va mal, elle a tendance à prendre plus de dose, et j'en sais quelque chose. Je voulais lui conseillé pourquoi pas d'aller voir un médecin, et lui raconter son chagrin, sa déprime, peut etre lui donnera t elle des anti dépresseurs et cela pourrait l'aider comme cela m'a aider ......
Je pense que c'est très important d'avoir compassion et d'etre à l'écoute d'une personne qui exprime sa souffrance.....par rapport à une situation qu'elle vit mal. Cela fait partie de sa guérison.
Je pense que c'est très important, avant de déterrer un thread avec un OP banni, d'avoir en main toutes les informations sur la situation. Cela fait partie de l'étape "j'arrête de rabâcher sans raisons des trucs qui ont été dit dans la première réponse à ce topic.
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, un sevrage à la dur n'est JAMAIS la meilleure solution.
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