Sevrage Du Lexomil

Merci de la réponse.

ce Lexomil a été prescrit est pris depuis 1992.

L'addictologue a conseillé de diminuer progressivement les doses, j'en suis à

1/4 matin
1/4 midi
1/2 soir

L'effet de manque est des douleurs fortes dans les muscles et os.

Je prends flécaïne pour le cœur à midi et du spasmine pour calmer nervosité et trouble du sommeil. (âge 75ans 52kg)

Le terme demi vie, ça veut dire quoi au juste et concrètement il faut prendre une autre drogue pour se débarrasser d'une autre tout aussi addictive comme le valium ?

Le valium dans ce cas de figure serait pris à quelle posologie/durée pour être débarrassé du Lexomil et s'il contient de la drogue, quel est l'intérêt puisque c'est du Benzodiazépine ?

Idéalement j'avais espéré un médicament sain et non addictif pour me sevrer..

Merci

Salut,

Comme ce traitement est ( très ) ancien, pour supprimer cette molécule, j'aurais tendance à penser qu'il serait bon de switcher vers une benzodiazepine à demie vie longue.

La demie vie du Lexomil est de 20 heures, elle est appelée " intermédiaire " par rapport à la demie vie courte du Xanax ( 6/8 heures ) et longue ( de 1,5 à 8 jours ) pour le Valium et le Lysanxia.

Bon, une étude récente sur le Lexomil prétend que cette demie vie serait plus importante que celle notée dans le Vidal, mais ce n'est pas important dans ton cas.

L'avantage de passer à la benzodiazepine à longue demie vie ( Valium ou Lysanxia ), c'est qu'ils existent sous forme de gouttes.

Cette forme permet un arrêt progressif en supprimant goutte par goutte ( avec par exemple 1 goutte par semaine comme protocole ), sans que ton organisme ne soit déséquilibré.

Certes, cela peut prendre du temps, mais l'important est de ne pas déséquilibrer l'organisme pour que les motifs qui t'ont mené à la consommation du Lexomil ne refassent pas surface.

Par contre, au vu de la durée du traitement médical, même si la dose rest thérapeutique ( une barrette de 6 mg par jour ), il est fondamental de ne pas stopper ton traitement d'un seul coup.

Stopper sèchement ton traitement peut amener des conséquences graves, pouvant même aller jusqu'au décès de l'usager.

La baisse progressive des doses par palier est impératif pour se passer de ce genre de molécule.

En se basant sur le tableau d'équivalence des benzodiazepines, une barrette de Lexomil équivaut à 10 mg de Valium.

Ce qui correspond à 30 gouttes.

Le Valium est réputé plus sédatif, la baisse de départ pourra être plus rapide.

Il est possible de baisser d'une goutte tous les deux jours jusqu'à ressentir des petits phénomènes de manque ( crispations des muscles des joues par exemple ).

A ce moment, rajoute une goutte par rapport à la veille et stabilise toi à ce dosage pendant 2 semaines.

Ensuite, supprime une goutte par semaine. Semaine qui peut être doublée si la baisse de dosage est un peu difficile.

Ce n'est pas un 100 mètres, ni même un 800 mètres mais plutôt un marathon pour faire le rapprochement avec la course à pied.

Et l'important, c'est de passer la ligne d'arrivée, pas forcément arriver parmis les premiers.

Prends soin de toi,


Reck.

Tout d'abord merci des réponses et de votre bienveillance même si j'ai un peu de mal à comprendre ce vocabulaire médical (demi vie, longue vie..).

J'ai vu le cardiologue qui a revu le dosage de flécaïne pour le passer de 100 à 150mg.

Certes il faut voir un médecin mais je n'en ai plus (retraite) et ces dernières prescriptions m'ont fait du mal comme le Laroxy 40mg ou même du crestor que j'ai fait arrêter en demandant l'avis d'un autre docteur estimant que le cholesterol LDL était bon..

J'allais aux urgences à chaque douleur muscles et os (crise de manque si je comprends bien) et c'était traité par morphine en perfusion et on repartait avec du tramadol..

J'ai arrêté tout ça voyant que c'était inefficace et dangereux.

Ce qui me gêne dans le Valium ou Lysanxia, c'est qu'il sont également addictifs et le projet est de ne plus être esclave d'un autre nouveau médicament..

La problématique serait de savoir s'il existe une molécule de benzodiazépine moins addictive qu'une autre si je n'ai pas le choix et si j'ai bien compris à longue demie vie comme la valium ..

Je vais recevoir du Cannibidiol (CBD) et j'aurais aimé un médicament sain avec qui je pourrais gérer les angoisses et douleurs consécutifs aux crises de manque..

Le CBD je l'ai essayé en méladol avec la mélatonine et je dors bien c'est déjà ça..

Pendant les crises de manque de lexomil que je réduit, est ce que mon coeur est protégé par la flecaïne ou au contraire il y aurait un risque ?

Je précise que c'est pour ma mère de 75ans, voilà.

Merci

Dernière modification par DELGA (17 janvier 2018 à 19:09)

Elle a pris conscience qu'avec l'âge continuer le Lexomil pouvait lui causer des problèmes et elle veut préserver sa santé mentale surtout.

Oui en effet, c'est exactement ça elle avait d'ailleurs peur de faire un infarctus.

Je pense qu'aux urgences, ils ont vu une personne âgée qui avait mal et n'ont pas cherché plus loin que de soulager des douleurs avec ça car la prise de sang n'indiquait rien du tout.

4 passages aux urgences ayant découlé sur une hospitalisation en gériatrie qui a suivi la prescription des urgences avec le tramadol et voyant que ça empirait, on l'a mis sous morphine + xanax + anti anxiété, on a quitté l'hôpital de suite voyant que ça ne mènerait à rien continuer à être drogué pour soulager/rendre dépendant d'autres choses sans jamais soigner..

Elle voudrait se sevrer vraiment pour vivre longtemps et pense qu'elle vieillira très mal en continuant le lexomil..

C'est peut être un peu tard pour se sevrer mais c'est une démarche positive que j'encourage même si elle est loin d'être simple j'imagine.

Le CBD n'enlève pas les douleurs c'est vrai mais j'ai rien de mieux et naturel pour l'apaiser..

Je souhaite recueillir humblement toutes les informations utiles et en discuter avec un médecin si j'en trouve un afin qu'elle puisse finir sa vie paisiblement et en finir avec le Lexomil et tous médicaments nocifs à long terme.

Elle est rentré à la maison, mange bien, marche, a le moral mais c'est plus comme avant ou elle avait de l’énergie, faisait plein de choses.. C'est quelqu'un d'actif qui n'a jamais été dans un hôpital de sa vie, et le fait que chaque endroit ayant prescrit son médicament ne lui a rien apporté de bon..

le méladol (CBD) l'aide à dormir ou spasmine et elle suit la prescription vidal du lexomil et abandonne Lamaline voyant que ça perturbe les effets..mais ça ne revient pas comme avant comme si tous ces médicaments pris avait perturbé un cycle de réaction à la benzodiazépine.

On a vu une rhumatologue qui lui a refusé tous médicaments sauf son Lexomil et flécaïne et prescrit du repos en voyant ses radios (tassement de vertèbre/micro-Fracture/ostéoporose).

On annule le masseur kiné de peur que ça empire la situation et on voit pour un psy pas parce qu'elle est angoissée ou dépressive, c'est la douleur qui la rend ainsi, quand elle a pas mal, elle a toutes sa lucidité mais juste "qu'elle vide son sac" en disant tout ce qui ne va pas, même à un incompétent, ça soulage et ne peut pas lui faire du mal de parler..

Voilà la situation.

Dernière modification par DELGA (18 janvier 2018 à 00:45)

Merci des explications, je comprends mieux.

Maintenant ce qu'on ne sait pas et probablement un médecin non plus, c'est la quantité de Lexomil à prendre et à quelle heure pour avoir une vie normale avant de penser au sevrage.

Le fait est que chaque douleur appelle le Lexomil mais comment faire si on ne sait pas comment la gérer pour la diminuer au maximum ?

Je n'ai pas de réponse à cette question et j'ai vraiment cherché partout où je pouvais, aucun médecin n'a indiqué une routine à suivre probablement car c'est difficile de prévoir les réactions de
l'organisme en dépendance à un temps donné.

Elle pense mourir comme son père décédé au même âge donc pas de fibromyalgie c'est bien la douleur liée à ce manque qui amène au terrain dépressif.

Est ce que le rendez-vous du centre anti-douleur apportera une réponse, j'en doute fortement tellement ça semble difficile de mesurer une addiction donc prévoir quoique ce soit pour mieux y faire face..

J'ai perdu le moral comme si le destin était joué d'avance et il n'y a plus rien à faire en attendant une mort certaine si à chaque douleur on donne le lexomil pour calmer et ça empire..

Elle a pris 1/2 hier soir à 18h, à minuit les douleurs se sont reveillés donc 1/2 pour que ça s'arrête en espérant dormir autrement on ne vit plus mais non..

Et ce matin rien, pourquoi ? Parce qu'on a pas les connaissances pour avoir une logique faute de connaissance médicale d'une méthode de prise du médicament plus adaptée que les préconisations de base du Vidal..

Tout s'est déréglé définitivement je pense quand elle a arrêté une semaine en août 2017 par peur d'avoir des problèmes à continuer le Lexomil suite à information du médecin généraliste, on espère que c'est récupérable mais j'y crois plus..

Dernière modification par DELGA (18 janvier 2018 à 09:30)

Puisque c'est le manque qui crée ces douleurs, comment détourner sa vocation pour les diminuer en le gérant mieux en quantité et à quelle heure si c'est possible à définir ?

Comme on te la dit le mieux est de changer pour du valium en goutte car la durée d'action est plus longue que le lexomil (donc elle aura pas besoin d'en prendre toute la journée comme elle le fait actuellement)
Elle pourra réduire la dose plus facilement et ça petit à petit (tu vas pas diviser en deux 1/4 de lexomil sachant que c'est pas sécable)

Si le fait de passer d'une molécule à une autre te fais peur dis toi que y'a pas trop le choix... Un arrêt brutal, surtout vu son âge pourrait lui faire encore plus de mal que de changer de benzo....

Après je vois pas pourquoi le lexomil à un rapport avec le coeur, si quelqu'un peut m'expliquer je veux bien :)

Et personnellement je préférais qu'on me laisse tranquille avec mon traitement que de me faire du mal à vouloir l'enlever alors que ma vie était tranquille avant ça (mais bon ce n'est que mon avis, et je ne juge en aucun cas)

Ah oui aussi, le lexomil ne vas pas la rendre la folle enfin "préservé sans santé mental" au contraire, c'est fait pour ça un peu (si je puis dire)

A+

Porygon,

@Delga en toute sincérité je pense que vous vous faites des films. (comme cette histoire d'interaction entre le lamaline et le lexomil)

Ta mère a 75ans, et a des pathologies qui justifient à elles seules ses douleurs.

Sans vouloir être trop direct, je pense que vous cherchez un bouc émissaire médicamenteux pour vous rassurer et croire qu'en éliminant cette cause elle va regaloper comme avant.

Rassure moi, vous ne lui avez pas fait arrêter l'antidepresseur comme ça a l'arrache ? (le laroxyl)
C'est très dangereux.

Bref à vous de voir, mais ne vous amusez pas à faire fluctuer ses traitements dans avis médical, ça risque vraiment de la rendre plus mal qu'autre chose.

Le laroxyl est un ad, son action met plusieurs semaines à s'installer, en deux jours il est impossible de juger.

La caféine ne pose pas de problème avec les benzodiazepines(qui plus est à ce type de dosage)  encore heureux sinon 25% de la France ne boirait plus de café.
Mais elle peut se fait prescrire un autre antidouleurs au pire.

Mais bon on peut tourner en rond comme ça pendant longtemps.

Je pense que vous êtes dans le déni.
Tout les médecins sont incompétents, les médocs sont responsables etc etc...

75 ans est un noble âge, cependant la machine est fatiguée.
Et vu ses pathologies osseuses les douleurs ne viennent pas du lexomil.

A vous de voir...

Dernière modification par yoshinabis (18 janvier 2018 à 14:25)

Bon voilà comment je vais faire, l'Atarax en réduisant le Lexomil va me permettre de me sevrer et en cas de douleur les gélules de Lamaline.

https://eurekasante.vidal.fr/medicament … ALINE.html

Poudre ou extrait d'opium quelle est la différence selon gélule ou supo ?

ATARAX 25MG 1/2 au matin 1/2 au coucher (Non addictive)
LEXOMIL 6MG 1/4 au coucher
ARRÊT DU LAROXYL 40MG
OLIGOSOL SELENIUM 1AMP /J pendant 20J
LAMALINE SI DOULEUR 4 A 6 /J (Paracétamol 300mg Poudre d'Opium 10mg Caféine 30mg moins fort de Supo)
FLECAINE revu de 100 à 150mg par le cardiologue 1/midi
CBD et Spasmine pour détendre si besoin (Aucune addiction ni nocivité)

Par une jeune médecin remplaçante, je pense que la prescription est optimum, et le médecin en retraite a rien proposé de mieux que le Laroxyl et une clinique psychiatrique, MON CHOIX EST FAIT !

Analyse de sang et d'urine Lundi, IRM Addictologue bientôt donc on avance..

Dernière modification par DELGA (19 janvier 2018 à 13:58)

Je commencerais déjà juste à enlever un partie sécable du lexo (3/4 d'une barrette donc)
Juste pour voir comment elle réagit.

Cordialement,
Porygon,

La médecin a décidé 1/4 de Lexomil car elle (pas moi) veut avoir du dynamisme et bouger pour se sentir bien et dynamique en journée. D'où les fioles pour muscles.

Cette nuit on teste 1/2 de Lexomil et on réajustera si ça se passe mal à + et avec le temps - 1/4 (Elle a toujours pris 1/2 x 2 de Lexomil + lamaline depuis 1992)

Convulsion ça veut dire contraction musculaire, crispation ? Même en crise de manque jamais eu de tout ça.

Je parle de moi mais c'est bien elle dont il s'agit.

J'espère qu'on est sur la bonne piste, le centre anti douleur c'est le 24 janvier, le 2 février pour l'addictologue, prise de sang et analyse d'urine 22 janvier, toutes les cartes sont là pour réussir..

On a même un rendez vous avec un psy pour qu'elle vide son sac et dit ce qu'elle a sur le coeur, si ça peut lui enlever des angoisses..déjà avoir vu le cardiologue qui lui a remonté la flecaine à 150mg, elle est rassuré...

Une petite question, on a un appareil pour mesurer la tension et prendre la température..C'est devenu une manie de vérifier sans arrêt et ça..joue sur son moral..

Quand prendre la tension, avant/après le repas et à quelle valeur faut-il s'inquiéter ou être rassuré (tachycardie / arythmie à cause de l'atarax en effet indésirable possible)

Encore merci pour vos réponses qui confirment mes choix comme relever le lexomil, 1/4 c'est trop ambitieux comme objectif.

Un service gériatrique qui pour se venger (on est parti dans la nuit car il avait prévu de la droguer à la morphine 3 fois par jour + anti dépresseur bien addictifs, ils ont même appelé les gendarmes..) écrit un rapport mensonger qu'il transmet au médecin généraliste + urgences (anorexie, malade psychiatrique..), vous conseillez quoi ?

Pour info, la rhumatologue ayant lu ce compte rendu a téléphoné au médecin généraliste pour lui dire de ne pas en tenir compte car entièrement faux et lui en a tenu compte pour la prendre pour une folle et conseiller laroxyl 40mg + clinique psychiatrique..

Cela a grandement motivé notre choix à fuir ce médecin généraliste, mais le centre anti-douleur on hésite à y aller car c'est l'hôpital du fameux service gériatrique soins palliatif..

On les pense capable de manipuler les malades pour forcer une injonction thérapeutique pour l'interner et détruire son cerveau avec leur infirmière slave qui décide des prescriptions sans médecins avec des doses pour cheval, vol au dessus d'un nid de coucou en somme...

Dernière modification par DELGA (19 janvier 2018 à 19:13)

Personnellement je pense qu'il vaudrait mieux éviter de répondre sur des dosages ou autres substitutions de médicaments à présent.

Si @Delga veut continuer dans son objectif de rendre sa mère non dépendante c'est son droit. (car le problème est bien l'addiction de son point de vue)

Si sa mère venait à décéder de ce sevrage sauvage (au bout de 25ans de traitement et à l'âge de 75ans il faut le rappeler), je ne donne pas cher de la peau de ceux qui l' ont conseillés. Car ce ne sera pas sa faute. ^^

A bon entendeur...

Bah Porygon, on a beau lui expliquer que se sevrer d'un benzo est plus que problématique et potentiellement mortel si pas encadré par un protocole duement établi.

On a beau lui expliquer qu'à 75ans et vu ses pathologies les douleurs sont plus que justifiées.

Mais non c'est le lexomil le responsable.

Ca ne sert à rien.

Apparement tous les médecins y compris l'hosto sont des glandouilloux, sauf ceux qui vont dans son sens.

Le service de gériatrie complote contre eux.

Le médecin de famille est un incapable.

Ils veulent droguer sa mère contre son gré. (ou la soulager de ses douleurs, au choix).

Et @Delga nous sort un protocole de réduction des benzos sorti de son chapeau (avec de l'atarax en sus.... Wtf ?) capable d'en faire chier le plus aguerri et le plus en forme d'entre nous alors que sa maman a 75 ans et qu'elle est sous traitement depuis 25 ans.

Après perso vous faites ce que vous voulez, mais moi je cautionne pas les souffrances imposées à cette vieille dame juste parce que sa progéniture a un soucis avec l'idée de dépendance.