lorsque la morsure du vide affectif se fait sentir
Rebonjour le monde Une question qui me taraude sans trouver de réponse malgré diverses techniques, méditations, relaxations, cachetons, fumettes, apéros party en évitant à tout prix de rebasculer dans la défonce ? Quelques bons bouquins m'ont donnés des pistes, relativement efficaces quelques temps ils ne tiennent pas la route face à ce satané manque anxiogène. Y aurait-il d'autres alternatives que je ne connaisse pas ? A tous ceux qui ont des suggestions,
Trouver quelqu'un qui te convient et réciproquement? ^^ Y a pas de solution miracle malheureusement, c'est certes long et difficile de trouver la bonne personne, ça passe par un développement personnel des deux côtés, mais il n'y a que ça qui marche vraiment. Sinon les amis c'est bien aussi, essayer de socialiser un peu c'est pas forcément facile pour les gens timides mais avoir du soutien au moins psychologique ça peut être bien, et il y a aussi des amis tactiles à trouver, c'est top ça en cas de coup de blues (les gens tactiles on vous aimeuuuuh). Collectionne les tous! ^^
En réalité tu cherches à accéder à plus d'équanimité. L'équanimité nous permet d'être avec ce qui existe. C'est l'acceptation totale de ce qui est tel que c'est et non pas tel que tu le perçois. Cela passe par une technique de lâcher prise total.
Tout ce que tu ressens (sans exception) est construit par ton cerveau. En quelques sortes, il forme un filtre maous costaud qui déforme la réalité au point de te la faire percevoir triste et terne, c'est à dire déformée.
Et ton cerveau ce n'est pas toi. Il ne faut pas admettre cette affirmation, ni la comprendre, il faut la ressentir le plus intimement possible et au plus profond de soi. Tu n'es pas ton cerveau. Ce dernier est une machine très performante mais c'est une machine ni plus ni moins. C'est pourtant de cette machine que dépend ton bonheur ou ton mal être.
La réalité est la même pour tout le monde. Elle est...tout simplement.
Ta réalité n'est qu'une illusion construite par 100 milliards de neurones. Elle t'est personnelle, unique et incompréhensible pour les autres.
La souffrance provient de l'ignorance qui consiste à croire que notre perception du réel est la réalité. Autrement dit, la souffrance provient de l'identification de ton soi à ton moi.
Si tu as déjà médité, tu dois sans doute voir ce que je veux dire. En méditation profonde, le mental se tait. C'est ton moi qui disparaît temporairement. Il ne reste plus que ton soi. C'est ce que tu es, ta conscience d'être est reliée au reste de l'univers et la souffrance disparaît.
Tu souffres ? Rien à foutre, ce n'est pas toi. Ce n'est pas la réalité. C'est ton cerveau, ton mental qui fait des siennes. Ignore le et passe à autre chose. Crée un chemin direct entre ton soi et la réalité.
Il n'y a aucune souffrance dans le soi, ni dans la réalité. Il n'y a de souffrances que dans le moi.
J'ai eu des périodes de très grand désespéré au point de me demander s'il ne fallait pas mieux en finir une fois pour toute. Coexister avec mon moi devenait insupportable.
Ma tentative de suicide a été la suivante : jeun et méditation et seule la mort m'arrêtera. Je suis resté une semaine en méditation sans rien manger. Au bout d'une semaine le chant d'un oiseau me paraissait la plus belle chose au monde et manger un hamburger frites le plus beau trip que l'on pouvait concevoir.
Face au danger, à la mort, le moi finit par se taire. Tu es dans l'instant présent. C'est une réaction naturelle et physiologique qui permet de faire face le mieux possible au danger. C'est pour cela que certains recherchent en permanence le danger et c'est malheureusement pour cela que les hommes se font la guerre. Paradoxalement, les hommes se tuent pour échapper à la souffrance.
Après cette semaine de suicide , une vieille musique tant de fois écoutée me paraissait la plus belle musique du monde. J'avais retrouvé un cerveau d'enfant. (Attention, je ne te recommande pas de jeûner. Je n'en ai pas le droit. Je ne fais simplement que relater une expérience)
Et quand tu retrouves le bonheur et la joie de vivre, cela se voit comme le nez au milieu d'un visage. Tu es forcément belle et toute ta vie devient plus facile et notamment au niveau relationnel affectif.
Pour paraphraser la phrase de Coluche ("Misère, misère, tu ne t'attaques qu'aux pauvres gens"), "Malheur, malheur, tu ne t'attaques qu'aux gens qui souffrent"
La vie est impitoyable et complètement injuste avec les gens qui souffrent.
La relation aux autres n'apportent pas le bonheur et ne diminue pas la souffrance. C'est le contraire qu'il faut rechercher. Apporte ton bien être aux autres et les autres feront la queue devant chez toi pour te rencontrer et toucher et voir ce phénomène si rare.
amicalement,
Dernière modification par Lecoq (12 avril 2018 à 14:56)
La vérité est l'interprétation par l'esprit de la réalité. Par définition, elle est subjective et éphémère.
Vos conseils sont très judicieux et bien compris même si de les avoir testés, pratiqués en diverses occasions je n'ai pu en ressentir un mieux être. La vie m'a rendue hypersensible aux autres, leurs présences m'indisposent et plus encore les contacts physiques pourtant j'en ai besoin et en même temps je les repousse, de ce fait ne suis satisfaite de rien. L'impression de ne jamais être à ma place, jamais au bon endroit, jamais avec les bonnes personnes, genre asperger sur les bords au milieu c'est vrai que je crains un peu. A croire que ma machine cérébrale a grillé tous ses fusibles. Merci encore les Zouzous
Je vais aller à contre courant de ce que d'autres certainement te conseilleront. (je vais peut-être me faire allumer).
La vie m'a rendue hypersensible aux autres, leurs présences m'indisposent et plus encore les contacts physiques
Reste seule, la plus seule possible en travaillant sur ton mental. Au début les minutes te paraîtront des heures et petit à petit le phénomène va s'inverser. Les heures passeront en 5 minutes.:)
Tu verras alors les autres avec le ressenti que j'ai eu lorsqu'au bout de ma semaine, j'entendais le chant d'un oiseau et ils te le rendront bien.
La vérité est l'interprétation par l'esprit de la réalité. Par définition, elle est subjective et éphémère.
Et voilà le travail ! En ce qui me concerne ce n’est pas en semaines, en mois, en années mais bien en décennies que je compte et là forcément la donne n’est plus la même.
Je n’ai pas encore essayé ça, c’est vendredi 13 hein ! Bz à tous aussi
Goethe a raison. C'est les premiers pas qui comptent. Ils sont difficiles et très ingrats. C'est souvent une remise en question de beaucoup de choses que l'on a apprises. Notamment dans notre culture cartésienne basée sur l'avoir et le paraître et non sur l'être.
Mais une fois ces premiers pas engagés, le mental change ses mauvaises habitudes et le bien être devient une drogue dure à laquelle on a du mal à résister. Le craving est permanent.
L'habitude devient le bien-être et la souffrance une exception.
La perspective s'est déplacée de 180° et le plus marrant dans tout cela est que la réalité observée n'a absolument pas changé. C'est ta réalité qui change.
Ce qui prouve bien que ces outils changent radicalement et en profondeur les structures neuronales et que le bonheur dépend de la connexion de ces 100 milliards de neurones et de rien d'autre.
J'en ai eu expérimentalement la preuve. A une période de ma vie, j'ai subi un des évènements les plus difficiles à supporter (à partir en grosse dépression) et dans le même temps (et heureusement) un évènement qui concrétisait une de mes volontés les plus chères.
Du coup je me réveillais le matin en déprime totale. Une heure après, j'étais dans une euphorie de vainqueur. Ainsi de suite toute la journée. Je changeais radicalement d'état d'esprit 20 fois par jour. Je passais de la plus grande déprime à la plus grande euphorie et ça a duré un bon moment.
Jusqu'au jour ou je me suis rendu compte qu'à l'extérieur, bien entendu, rien ne changeait vraiment. Le réalité n'était ni catastrophique, ni euphorique. Le soleil brillait, le vent soufflait et les oiseaux chantaient comme d'habitude.
J'étais complètement enfermé dans mon moi et dans le moi il n'y a rien de bon à récupérer, il n'y a que des coups à prendre.
amicalement,
La vérité est l'interprétation par l'esprit de la réalité. Par définition, elle est subjective et éphémère.
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, une vieille musique tant de fois écoutée me paraissait la plus belle musique du monde. J'avais retrouvé un cerveau d'enfant.
et petit à petit le phénomène va s'inverser. Les heures passeront en 5 minutes.:)
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