l'abilify est-il un frein spirituel?

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ôzailées homme
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Bien le bonjour, bonsoir,

j'ai la trentaine et je suis sous Abilify depuis une dizaine d'années, 30mg everyday, pour traiter une schizophrénie.
Je découvre ce site ce matin en cherchant "codéine abilify" car je me suis réveillé avec un mal de crâne carabiné après avoir pris 3 cachetons codéiné au cours de la journée d'hier (la codéine pour soulager une douleur dentaire), je ne sais toujours pas si c'est lié et de toute façon j'ai repris un cacheton codéiné ce matin pour faire passer toutes ces douleurs et ça a l'air de fonctionner...bon.

Mon traitement abilify est en phase de réduction, je suis depuis quelques jours passé à 25mg (bonne nouvelle).

En terme de drogues qui ne sont pas sur ordonnance, je consomme tabac, cannabis et alcool. Je n'essaye rien d'autre, jamais, la peur de rester perché, trop à y perdre.

Je veux arrêter ces drogues et dépendances.
Je veux avoir une vie spirituelle et être en pleine conscience de soi...
De ce que je lis ici, l'abilify est un frein à une telle volonté et je l'avais bien senti.

J'aimerai avoir un retour de vos expériences, s'il vous plait, concernant ce neuroleptique car s'il m'a permis de me sortir de mes délires et de mon errance, il me semble désormais être un frein à mon épanouissement spirituel...
Qu'est ce que ce neuroleptique semble bloquer chez vous? Qu'est ce qu'il libère?...

Merci de vos retours.

p.s. Je sais que je ne suis pas sur un forum de spiritualité mais les drogues (sans doute pas toutes) sont à mon sens des accélérateurs et intensifications de voyages spirituels (Ayahuasca en référence).

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Yellowtree homme
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Bonjour,

disons que pour parler grossièrement, l'Abilify est un stabilisateur de ces "accélérations et intensifications" que tu décris. Le fait de baisser le dosage peut t'amener à te sentir plus libre, comme tu dis ça se baisse lentement alors laisse le temps faire et ton médecin t'aiguillera. wink

Pierre

Dernière modification par Yellowtree (01 juillet 2018 à  17:26)

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NMDA homme
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La seule fois ou j'ai pris de l'abilify j'ai fais un syndrome malin des neuroleptiques donc je suis bannie physiquement par la molécule mais j'ai pris pendant 1 du risperdal qui et également un antipsychotique sois disant "atypique" et bah sa ma complètement bloquer mais schéma de pensée normaux et ma rendue tebé même pendant plusieurs mois après l'arrêt heureusement haujourdui j'ai complètement récupérer mon ancien moi et ces justement le but de ces molécule freiné l'activité dopaminergiques de ton cerveau pour ralentir l'excitation de ton cerveau et donc theoriquement calmé les crise psychotique type schizophrénique ou autre mais je trouve personnellement et ces que mon avis c'est molécule devrais être prescrit seulement en cas de pathologie grave comme la schizophrénie parce-que ces molécule on vraiment de lourds effet secondaire t'en physique que psuchologique et j'ai vécu un enfer pour rien

Perdre tout espoir, c'était cela la liberté. C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut

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Dextro homme
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Salut Ôzailées!

Je pense que les avis que tu pourras avoir ici ne seront pas d'une grande utilité pour toi s'ils ne viennent pas d'une personne traitée pour de la schizophrénie.
Je m'explique : arrêter un tel traitement aura forcément des conséquences très différentes selon qu'on soit schizophrène ou non.. 

Je vais dire certainement une grosse bêtise (la schizophrénie c'est toujours très complexe), mais ta recherche de spiritualité ne peut-elle pas correspondre à une résurgence d'un délire de type mystique ?
A moins que tu n'ai jamais eu de délire mystique (je sais que selon la personne la schizophrénie peut être plutôt mystique ou paranoïaque ou d'autres style..)

Désolé si je dis une grosse bêtise, mais je cherche à comprendre ce que tu veux dire par "épanouissement spirituel".


PS : j'ai un oncle schizophrène que je ne connais pas, sa maladie est presque taboue dans la famille, donc j'ai toujours cherché à comprendre cette maladie. D'autant plus depuis que ma toxicomanie est aussi devenue un tabou, c'est pour moi un besoin de comprendre mon oncle.

"Les pommes, les poires, certes... mais... les scoubidou-bidou-wap."

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ôzailées homme
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Bonjour,
Merci de vos retours.

La schizophrénie se traite aux pincettes de prudence pourtant elle fait bien plus de victimes que de coupables. J’entends par là que les personnes schizophrènes sont bien plus souvent victimes de violences qu’elles n’en commettent.

Une précision s’impose : personne n’est schizophrène, la schizophrénie est une maladie psychique et donc ne définit pas une condition humaine, il vaut donc mieux parler de personnes souffrant de schizophrénies (avec un s car il en existe plusieurs types : simple, hébéphrénique, paranoïde, schizoaffective et catatonique (source Wikipédia)).

Il y a une vidéo d’animation qui décrit un peu les méandres de cette maladie :

J’ai eu des remords d’avoir posté mon message, m’exprimer et être réellement en accord avec ce que je dis est difficile pour moi. (Merci donc encore pour ces retours) Ce que j’entends par épanouissement spirituel passe par là, que ma pensée et ma parole s’accorde… J’aimerai être en accord avec moi-même et savoir que rien n’interfère sur ma pensée, qu’elle soit naturelle et non modérée par des molécules chimiques.

Avant je ne me posais pas de questions, j’allais, je faisais, j’étais libre. Aujourd’hui je me pose beaucoup de questions, je ne bouge plus beaucoup et tourne en rond, un peu prisonnier de moi-même. Alors j’espère que la diminution progressive de ce traitement m’aidera à retrouver cette liberté et que par mon expérience et la maturité acquise, je conserve mon appréciation de vie, de rester dans la maîtrise de soi (autant que possible bien sûr, parfois faut bien se laisser aller hé !).

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Fluche femme
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Bonjour ôzailées,
Je suis mariée à une personne atteinte de schizophrénie (tu as bien raison d'insister sur le fait que personne n'est schizophrène, on ne dit pas "je suis mal de doseux quand on a des douleurs chroniques au dos par exemple ...). Il a une forme paranoïde typique, très axée sur les hallucinations visuelles.

Mon mari est sous neuroleptiques par intermittence depuis ses 14 ans, et de manière continue depuis ses 20 ans (il en a 24 aujourd'hui). Il a été traité par Abilify, mais il le supportait assez mal. Il a maintenant du Xeroquel.

Nous avons parlé ensemble de son traitement il y a un petit mois. Je lui demandais ce qu'il en pensait, s'il souhaitait faire une tentative pour le diminuer ou l'arrêter à court ou moyen terme. En plus des effets secondaires physiques habituels (prise de poids, fatigue, sudation, mains qui tremblent), ce qui le gène le plus, et de loin, c'est cette sensation de ralentissement cérébral, d'enfermement de ses pensées, bref, cette camisole chimique qui pèse sur lui au quotidien.

Sa réponse a été qu'il n'envisageait pas du tout d'arrêter, ni même de diminuer. Qu'il ferait tout ce qu'il pourrait pour éviter un autre délire, d'abord pour nous, sa famille, parce qu'il voulait voir son fils grandir chez lui et pas depuis un lit d’hôpital, parce qu'il avait peur de nous faire du mal dans un accès de violence, ou de se suicider par accident (ce qui arrive bien plus souvent qu'on ne le pense en psychiatrie).

Et ensuite pour lui : parce qu'il ne veut plus jamais revivre un épisode psychotique s'il en a la possibilité. Il ne m'a jamais expliqué réellement ce qu'il s'est passé lors de sa première psychose quand il avait 14 ans. Je pense qu'il n'a tout simplement pas les mots pour le décrire.

Ceci n'est qu'un simple témoignage, mais je trouve qu'il soulève des questions intéressantes :

As-tu envisagé que diminuer, voire arrêter ton traitement augmente de beaucoup les risques de te faire faire une décompensation psychotique? Es-tu prêt à risquer une décompensation pour retrouver ton potentiel cognitif, au vu de ton histoire personnelle de tes précédentes phases psychotiques ?

Pour la partie "réduction des risques du sevrage" : es-tu prêt à réaugmenter ton traitement si tu sens que ça déraille et reporter ton sevrage ? As-tu dans ton entourage des personnes de confiance capables de tirer la sonnette d'alarme si elles voient que tu décompenses ? Comptes-tu te faire accompagner par ton psychiatre, en augmentant la fréquence des rdv par exemple, pour voir si tout se passe bien ?

Pour la codéine, mon mari est migraineux, il a toujours pris de la codéine (à dose thérapeutique) quelque soit son neuroleptique du moment, il n'a jamais senti d'effet bizarre ou de potentialisation.

Je te souhaite le meilleur
Reputation de ce post
 
D excellentes questions et pistes de réflexion
 
Post de qualité, bienveillant et efficace ! FunH.

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ôzailées homme
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Bonjour Fluche,

14 ans c’est jeune… c’est vraiment dur parce qu’à cet âge là c’est encore la vie qui démarre… Content qu’il soit entouré par toi et votre famille désormais !
Pour ma part c’est au début de ma vingtaine que les choses se sont compliquées.

Je ne connais pas le Xeroquel, pour moi l’Abilify a bien fonctionné mais comme tu le dis il s’agit aussi d’une camisole chimique. Je comprends bien la peur de ton mari de revivre un épisode psychotique et je la partage d’une certaine façon car c’est bien l’enfer en soi. Qu’il mette le bien être de sa famille avant le sien est tout à son honneur et à mon humble avis, une preuve d’amour et de bon sens.

Ce qui est important de ne jamais oublier, je crois, c’est que le temps passe et avec le temps on évolue, on apprend à se connaitre, même si cela est plus long lorsque la schizophrénie est présente.
Apprendre à se faire confiance aussi. Ton mari sent qu’il doit continuer le traitement tel quel, moi, pour moi, je sens qu’il est temps de faire la tentative de le diminuer.

Pour répondre à tes questions, oui je suis conscient que diminuer le traitement me fait courir un risque de décompensation psychotique mais je fais en sorte de diminuer ce risque autant que possible… C’est en fait ma psychiatre qui m’a proposé de diminuer le traitement, elle voulait me faire passer de 30 à 20mg par jour il y a un peu plus d’un mois, proposition que par prudence j’ai repoussé à la semaine dernière et je lui demandé de le faire passer à 25mg pas 20, car diminuer d’un tiers le traitement d’un coup m’inquiétait… Je suis donc suivi pour cette diminution de traitement. Le réduire de mon propre chef, sans accord médical m’a conduit à l’HP il y a quelques années donc oui je reste prudent.

Je te remercie chaleureusement pour ta question de l’entourage car je me rends compte que je ne l’ai pas encore informé de cette diminution de traitement et un regard extérieur, attentif et bienveillant est précieux !

Après il y a une chose qui m’a aidé et m’aide encore, même si c’est pénible voire difficile parfois (surtout au début) c’est la psychothérapie. Mettre des mots sur de l’innommable, trouver une juste distance à de l’incompréhensible, dire de la merde parfois et aussi se taire.

Je te souhaite tout autant le meilleur à toi et à ta famille

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Fluche femme
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ôzailées,
Tu sembles en effet avoir bien préparé ta diminution. J'espère que tout va bien se passer pour toi ! N'hésite pas à donner des nouvelles de temps en temps :)

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ôzailées homme
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Votre rencontre m'a réchauffé le coeur et apporté de la clarté, merci à vous autres (; regard schizo gentil :)
Je ferai de mon mieux.

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Massa femme
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Je prend du Zyprexa 10 mg, que ce soit ça ou l'Abilify c'est un atypique. Je me sens en prison avec ça, écrasée dans la normitude. Je ressens un désert au fond de moi, c'est pas vivable. Mais j'ai pris de l'haldol pendant 4 ans et c'est le pire qui soit, il éteint tout.

Donc oui un neuroleptique quelqu"il soir peut être un frein pour la spiritualité, je confirme.

Live and let die

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Néodyme homme
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C'est marrant car, bien que je vous crois tous totalement sur vos ressentis par rapport à ce médicament, je ne ressens pas tellement cela.
Après c'est peut etre une question de dosage, je ne prends que 10mg par jour!

Personnellement quand j'ai commencé abilify je me suis dit que c'était pour trouver qui j'étais dans le fond et me donner une identité (en dehors des raisons du style dépression etc.), en fait ce médoc me sert à me découvrir et même s'il est vrai qu'il "manipule" mes pensées pour faire passer mes idées noires plus rapidement, éviter les angoisses de persécution etc. bah c'est finalement pour que je me libère de toutes ces choses négatives.

Un des rares trucs que je reproche à Abilify et ça rejoint peut être ta définition de l'aspect "spirituel", c'est que je n'ai plus autant d'imagination qu'avant, je dois me forcer alors qu'avant ça venait tout seul comme par flash (ce qui pouvait me faire extremement souffrir si j'imaginais des trucs négatifs) et aussi que je m'en bat encore plus les couilles de tout dans le sens où, à part quand ça me concerne directement, je n'ai plus d'avis sur rien.

Je ne sais pas si ça rejoint ce que tu dis...

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ôzailées homme
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6 messages
Bonjour,
Il y a si longtemps que je prends de l'Abilify et je travaille peu ma mémoire donc je ne peux pas dire si ce que je suis sans traitement se ressent en prison ou plus libéré…

La « normitude » se combat par une attitude ? C’était pour la rime. L’Abilify n’y peut rien je ne me sens pas dans la norme… @Massa je ne comprends pas ce qu’est cette « normitude » que tu dis t’écraser ? Peux tu m’en dire d’avantage à ce sujet ?

De mémoire personnelle (que je travaille peu) je n’ai pas ressenti de désert en moi, peut être étais-je un désert pour les autres mais chez moi flore et faune vivront toujours…

L’extinction de pensées de l’haldol, je veux bien y croire mais en parler je ne peux pas.

Je suis d’accord avec toi qu’un neuroleptique est un frein à la spiritualité, il me semble tout de même important de se demander quelle spiritualité elle freine ?

@Néodyme, les ressentis sont différents par dosage sans doute et car nous sommes des êtres différents. Je reste dubitatif quand à recherche d’identité par ingestion d’un corps étranger car pour moi l’identité est de l’ordre de l’éther intérieure… Je suis d’accord avec toi qu’il a une fonction de régulation des pensées parasites et c’est sans doute une libération.

Je pense que notre pensée se forme des chemins et des routes à travers synapses et neurones et que ces traitements leur ferment des routes, obligent à des détours et/ou raccourcis de pensées améliorant nos capacités d’absorptions qui doivent , ou non, s’imprimer dans notre cartographie de réflexion, de décision et d’action… A mon sens la « guérison » (on ne guérit pas de la vie, on vit avec la vie) passe donc un effort d’adaptation et d’apprentissage qui dépend de nos autres.

Concernant l’imagination, la mienne est vitale. Je ne l’ai pas perdu, elles se modèlent aux possibilités et tolérances du monde humain. J’aime peindre et dessiner et sans imagination cela me serait impossible.

Concernant l’opinion il est vrai que je suis trop dans le doute et le non-réfléchissant pour que ce me soit facile d’en exprimer.

Merci pour vos témoignages et votre présence.

Je partage ici un dessin que j’ai réalisé avec un ami étranger à la psychiatrie sur le « pavillon du non faire », unité psychiatrique qui donne espoir et cogite.

/forum/uploads/images/1534/1534353271100.jpg


Je vous souhaite du bien à vous.

Dernière modification par ôzailées (27 juillet 2018 à  19:24)

Reputation de ce post
 
tres beau dessin

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annefredvb femme
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Inscrit le 21 Oct 2020
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Je répond 2 ans plus tard mais je trouve important de dire que ce médicament peut donner des problèmes d'impulsions importants (cela a été prouvé dans de nombreuses études internationales européennes, canadiennes et américaines comme des problèmes de hypersexualisation ainsi que des problèmes de jeux pathologiques très important. Pour ma part, j'ai dû arrêter l'abilify et pourtant je n'avais que 5 mg car cela m'a occasionné de très gros problèmes de jeu. J'ai même dû aller faire une cure fermée de 3 semaines (le gouvernement ne paie que 3 semaines au Québec). J'ai réussi a être abstinente que 90 jours à partir de ma cure et j'ai recommencé par la suite mais comme je ne prend plus ce médicament je contrôle mieux mon problème de jeu mais j'ai toujours envie de jouer constamment dans ma tête. Faites attention et restez à l'affût au moindre changement dans vos comportements, moi j'étais beaucoup malade et je ne me suis pas rendu compte que j'avais un problème.

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Zaius homme
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Inscrit le 17 Jul 2021
24 messages
Bonjour, je poste quelques années après mais c'est pas grave si des gens tombent sur mon témoignage j'espère pouvoir les aider.

Première expérience avec un antipsychotique à l'hopital. J'avais alors 18 ans et j'étais très désinhibé je cassais des choses dans la chambre quand la psychiatre et une infirmière sont arrivées. J'étais très délirant mais pourtant j'ai quand même pris ce verre de loxapac sans savoir que c'était un neuroleptique. Je pense qu'ils ont mis la dose ce jour là car j'ai dormi pendant 48 heures. Une fois réveillé j'ai tenté de m'échapperde l'hopital. Une fois récupéré on m'injecte du loxapac et là catastrophe tout mes membres se contractent ma lèvre inférieure gauche tremble et je tombe au sol, le lepticur m'a aidé mais je crois que si les autres patients n'avait pas alerté j'aurais eu de sérieux ennuis.

Une fois calmé au bout de 2 semaines ont décide avec ma psychiatre d'instaurer un traitement de fond qui sera l'abilify. Et là cauchemar je reste cloué au lit complètement incapable d'entreprendre, d'étudier etc... Mon plaisir était de courrir mais de nombreuses douleur musculaires m'en empêche. J'aurais pu arrêter mais ça rasssurait ma famille de me voir prendre mes médicaments. Les raideurs s'accentuaient et je me déplaçais lentement pourtant je n'étais qu'à 10 mg par jours. Bref une réelle traversée des enfers je ne souhaitais qu'une chose c'était d'arrêter.

Trois mois plus tard on décide d'arrêter les neuroleptiques et là je me sens très mal. Très anxieux je prends un nordaz ... Toujours anxieux j'en prends deux, puis trois puis quatre, puis toute la boîte. Je me retrouve aux urgences et suis à nouveau admis à l'hopital pour tentative de suicide, hors il n'en était rien et pourtant on cherche à me faire admettre que je vais mal et que je veux me tuer. On met en place la sertraline et je commence à aller mieux. Enfin je reprends l'abilify toujours à 10 et je me trouve normal avec je dirais même qu'à cette petite dose le neuroleptique me permet un effet relaxant. Je prends du lepticur et mes douleurs et contractions disparaissent aussitôt.

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whatelse13# homme
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8 messages
Ah mais c pour ça que je ressens rien quand je prends du LSD du 1pLSD ou du 1cp-LSD ou du LSA j'ai fait 5 tentatives d'essai à jeun avec un grand verre de lait rien absolument rien du tout que dalle comme sensation même des heures après je prends aussi un neuroleptique : du solian = amisulpride au quotidien j'en ai besoin pour ne pas ruminer et éviter les psychoses . Ok merci maintenant j'ai compris ?????

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Kekill-bill femme
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2 messages
Bonjour,

Je viens de m'inscrire suite à la découverte de ce site. J'espère trouver des réponses en répondant ici plutôt qu'en ouvrant un nouveau sujet. Ma question sur le monteur de recherche était "abilify et MDMA". Je suis ensuite tomber sur ce sujet qui concerne l'arrêt de abilify.
Je suis amoureuse disons, c'est le début d'un homme qui dit être probablement schizophrène sans savoir exactement le diag.
Il prend abilify.
Il me dit que sa psychiatre l'autorise à arrêter et reprendre son traitement.
Aujourd'hui il veut arrêter son médicament et ne plus prendre rdv avec sa psy.
Pour la réussite de ses études et parce que j'ai eu peur qu'il fasse une décompensation d'après ce qu'il me disait et ressentais,
je l'ai encourager a le reprendre.

Il décris précisément les effets négatifs de ce traitement et les effets positif quand il ne le prend pas.
Je n'ai pas envi de jouer les infirmières mais depuis que je le connais j'essaie de l'encourager a arrêté la MDMA, me demandant si ça ne viendrais pas le déséquilibrer, sans même savoir sa pathologie.
Je comprend et j'observe mieux sa "dépendance" à celle-ci, plutôt lié à présent que j'ai passé un peu de temps avec.

Je l'encourage à reprendre un thérapeute, pour être moi-même en thérapie sans avoir de prise de médicaments ni de diagnostic. Mais il dit que ça ne l'aide pas, tout en écoutant mes arguments.
Je souhaites l'encourager a réussir ses études et il me semble qu'étant donné que c'était le conseil de son dernier psychiatre arrêter puis de recommencer le traitement, c'est pourquoi je l'ai encourager a le reprendre en argumentant que c'était pas le meilleur moment pour essayer d'arrêter définitivement.

J'ai l'air d'avoir en partie gagné sa confiance bien que notre relation ne soit pas un engagement sur une vie commune mais un leger petit copain/ petite copine parce qu'on a pas les moyens en espace temps matériel de se projeter plus et puis qu'on sait pas si on se plaît tant que ça vu que ça fait qu'un mois et demie, dont un mois a distance.

Tout ça pour dire que cette passion naissante me fait vouloir en savoir un peu plus autant qu'elle me fait peur.
J'aimerais arrêter de faire l'infirmière sachant que je n'y connais rien. J'aimerais aussi être de bon conseil car il semble avoir confiance en moi. C'est aussi souffrant pour moi parce qu'il me "repousse" régulièrement, pour être sûr que la relation est a l'endroit où elle est et pas trop s'attacher, en me disant qu'il n'est pas amoureux ( ce qui me semble normal).
Moi j'essaie d'être aussi juste, de prendre la relation ou elle est.
C'est très fascinant tout ce qu'il exprime et ressens et c'est aussi pourquoi il me plaît.
Je ne sais juste pas vraiment quoi lui conseiller.

Merci

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prescripteur homme
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champi vert82champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, il me parait important de l'aider à definir ce qui le pousse à quitter son psychiatre et son traitement. Ce qui pourrait aider à voir par quoi il pourrait etre remplacé.
Mais si c'est juste une tentative de "laisser aller", rappelons que le "lâcher prise" est souvent benefique mais pas quand on tient une corde au dessus du vide !
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Kekill-bill femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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2 messages
Merci prescripteur.

Il décris qu'avec abilify (la moitié d'un comprimé par jour) il finit par avoir l'impression de ne plus avoir d'émotions au bout de quelques jours. Il dit se sentir plus fatigué et que c'est plus difficile d'aller en cours. Quand il arrête ,il a de l'énergie se lève plus tôt, se sent d'autant plus passionné de ses études pendant les cours: qu'boit les paroles de ses profs.

Quand il m'a dit qu'il avait eu mal dans son corps et qu'il avait réussis à calmé la douleur par la respiration je lui ai dis que j'avais vu quelque part que c'était un des symptômes de skizophrenie que d'avoir l'impression d'avoir "des lames Platées" dans le corps. J'ai dis aussi qu'il pouvait avoir l'impression d'être passionné des ses cours, mais que ça ne lui assurait pas ça réussite d'examen (thèse, stage). Ça l'a convaincu pour cette fois.

A ce moment pour moi l'important c'était qu'il le prenne. Maintenant je pense qu'il faut qu'il trouve un traitement adapté mais pour ça il faut Le bon médecin...

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