Benzo, il est temps que je vide mon sac.

Jujudu28

Bonsoir, il y a deux ans, j'avais à peine 17 ans, descolarisé pour harcèlement scolaire, j'ai chuté dans les antidepresseurs puis les anxiolytiques (Juin 2016). Le premier que j'ai eu était du lysanxia, puis j'ai décidé de changé. On m'a mis du Xeroquel à la place. puis aout 2016, retour de vacances, j'ai eu le droit à tout. Stilnox, valium, veratran, lexomil, et j'en passe les noms... jusqu'a decembre 2016, j'ai eu une psy compréhensive qui m'a sevré brutalement, d'un coup sec. C'est là que l'enfer à commencé, jamais arrêté d'y penser. Au jour d'aujourd'hui je prends du lysanxia (1 cachet tous les 4j). Je ne suis plus dépendant, mais chaque jour, j'ai comme des flashbacks, des envies d'en reprendre sans symptomes corporels, je suis démoralisé non stop, je suis dans une solitude profonde...
Je sais plus quoi faire..
Désolé si c'est un peu mélangé, j'ai fait du mieux que je peux. Mais c'est vraiment difficile pour moi d'en parler, je n'ai plus confiance en les médecins, si vous pouviez m'aider, me dire si vous avez vécu cette situation...
Merci d'avance, julien. (Pour info j'ai 19 ans)

Massa

Ho mais tu sais, les benzos sont une belle merde aussi. Ils sauvent dans les cas de paniques et d'angoisses extrêmes. Pris pour le plaisir, c'est comme l'alcool, voir dangereux en associant celui ci.
Je me suis fait des trips a 50 Temesta et un jour un salaud qui voulait me baiser ma fait boire alors que j'étais par terre. Je ne saurai jamais ce qui s'est passé après, en tout cas je n'ai pas de maladies.
Je me suis réveillée aux urgences… Et ils m'ont donnés une boite de Xanax !

Les benzos c'est très violent, le sevrage est limite inhumain. Mentale et physique, il peut rendre fou soit bien prudent.

janis

Bonsoir jujudu28,

C est ta psy qui t a conseillé un sevrage brutal de benzo? Si c est le cas, c est une faute médicale grave...et dangereuse.

Les bz ne devraient être arrêtés que très progressivement.

Par ailleurs au delà de la dépendance physique, la dépendance psychologique est forte.

Ne plus ressentir le manque prend du temps. Plus ou moins suivant le temps de la consommation.

Es tu toujours pris en charge psychologiquement ?
Non seulement les bz (et AD d ailleurs ) ne soulagent que les symptômes et pas les causes mais un mauvais sevrage est lui-même, potentiellement vecteur de dépression.

N hésite pas à te faire aider, à t armer de patience et à essayer d égayer tes journées : sport, activités où tu vois du monde, lecture, tout ce qui peut dévier ton esprit de cette envie.

Fais attention à toi.

@massa, je suis désolée de ce qui t est arrivée. Si tu as besoin dans parler, tu peux ouvrir un topic dans "paroles de femmes" par exemple.

Amicalement
Janis

Jujudu28

Merci de vos réponses, c'est un peu compliqué, je suis passé de 20mg de valium à 0 du jour au lendemain et lorsque je suis rentré de l'hopital, grace à une nouvelle psy, on m'a enlevé les 2cp de stilnox pour mettre du phenergan... J'ai l'impression d'être alcoolique qui a besoin de son alcool.... (Désolé du terme, j'ai édit.) d'ailleurs j'en ai fait une fixation sur l'alcool, peur de devenir aloolique
et dire que j'étais un enfant comme les autres, certes timide et sans amis, et du jour au lendemain tout à basculé, quand je suis rentré aux urgences psychiatriques pour ma depression. depuis je vie le calvaire

Traitement 2016:

- Risperdal 2mg x2
- Valium 10 X2
- Deroxat x2
- Veratran 5 x1
- stilnox x2
- xeroquel x2
- Lexomil (si besoin) 1/2 cp

J'ai voulu poursuivre mon ancienne psy, qui a détruit une partie de ma vie... :'(

Dernière modification par Jujudu28 (23 juillet 2018 à 00:35)

Benzo, il est temps que je vide mon sac.

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