Bonjour, Je ne demande pas de « plans » et les réponses apportées de type psychiatrique me font beaucoup trop peur.
Je m’explique je me renseigne sur les internements de force et je me rends compte qu’une simple lettre de généraliste suffit.
Quel effroi ça a eu comme effet sur moi vous imaginez surtout moi comme je suis en stress envers la chose.
J’ai horreur qu’on me force à quoi que ce soit comme beaucoup j’imagine.
Qui a été forcé de faire un sevrage en HP ? C’etait de votre gré ou contre ? Ou même pour quelles raisons valable on peut forcer à l’internement de force ?
Ça fait peur d’apprendre que ils ont tous les droits sur nous et nos vies c’est impressionnant ça me fait froid dans le dos.
C’est déjà arriver à quelqu’un ici ?
Mon mari me dit que c’est ridicule cette nouvelle peur mais là je me dis que ça va vraiment trop loin.
Bref,
Merci de vos réponses et je vais éviter tout psychiatre ou psychopathe comme je les appeles sinon je vais passer de fille intelligente, j’ai que mon cerveau pour me donner un peu de valeur déjà car je suis pas Angelina Jolie non plus à légume sur un lit d’HP jamais je veux d’une telle chose j’en ai pas dormi.
Je rêve de l’insouciance que j’avais il y a 4/5 mois.
Bisous
Dernière modification par Lea2108 (04 septembre 2018 à 06:14)
Le vieux papi Mascarpone a envie de te "secouer les bretelles" Tu ne crois pas que ton anxiété naturelle suffit à te compliquer la vie? Il faut encore que tu t'en rajoute en imaginant des "plans tarabiscotés" à dormir debout qui sont à des années lumières de TA réalité et qui, de ce qu'on en sait, ne te concernent pas...
Alors, NON, il ne suffit pas d'une lettre d'1 généraliste pour un internement de force, et encore heureux!
Soit c'est le préfet ou le sous prefet qui demande l'hospitalisation d'office et il faut en plus un certificat d'un médecin neutre.
Soit c'est un membre de la famille qui demande l'hospitalisation et il faut 2 certificats médicaux circonstanciés de médecins neutres.
Et bien sûr, dans les 2 cas, il faut que ce soit pour de graves troubles à l'ordre public ou (et) la mise en danger imminente de la personne elle même ou d'un tiers.
Une addiction costaud à l'héroine ou même à l'alcool (je dis même, car elles sont bien plus nombreuses et souvent plus génératrices, chez certains, de troubles à l'ordre public (sur le nombre, c'est mathématique, plus il y a d'addicts, plus il y a de risque que certains pètent les plombs) finissent extrêmement rarement par une hospi forcée. Alors pour quelques lexomil...C'est vraiment de la science fiction selon moi...
Une amie de ma mère, coiffeuse de mamie à domicile, prend du lexo 3 fois/an, sur 10 mamies, il y en a 9 dont l'armoire est blindée de léxo automatiquement renouvelé par leur MT, et qu'elles ne prennent pas...Cette amie, s'en voit proposé par les mamies qui lui disent de se servir si elle a besoin Comme quoi, c'est pas bien difficile de s'en procurer, à mon avis...
Quant aux psychiatres, j'en ai rencontré une dizaine dans ma vie, et si, 9 étaient des "dingos", le 10eme m'a "sauvé la vie" quand je faisais des attaques de panique à ne plus mettre le nez dehors durant 6 mois...Et ce, sans AUCUN médicament
MAIS, c'est MOI qui dès la 1ere consultation lui ai expliqué que je refusais toute chimie et qu'il allait falloir trouver autre chose, ce qu'il a accepté.
Les médecins ne sont pas tout puissants, c'est à vous, aussi, de rester maitres de vos traitements. Mais il faut aussi savoir se montrer ouvert à toutes propositions et tenter parfois des choses, ne serait ce que pour leurs démontrer parfois, que ça ne marche pas
Bref, arretes donc de te créer de nouvelles angoisses sans objet, on interne pas les gens comme ça pour 1 lexo/jour....Et en 2018, en France, les addictos savent depuis un bail que le sevrage contre la volonté d'un individu est voué à l'échec dans 100% des cas
Amicalement
Le vieux crouton
Dernière modification par Mascarpone (04 septembre 2018 à 07:28)
Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus! Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience! Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!
Oui je sais que je vais loin dans mes peurs et que ça me poursuit même dans mes rêves enfin plutôt cauchemars pour le coup.
J’ai toujours pensé que j’etais sous traitement pour la colopathie mais il y a une vraie anxiété et une vraie peur de perdre ce que j’ai c’est réel je m’en rends compte au fil du temps que je post ici.
En tout cas merci de ta réponse bien rassurante, comme j’avais vu que la loi avait changé en 2013 et que le médecin pouvait aussi incité à l’internement j’ai flippé quoi comme je suis très réfractaire au sevrage.
Le psychologue je vais tester en csapa bientôt c’est peut être le déclencheur de la peur malgré tout ce que j’ai vécu j’ai jamais vu de psy sauf juge aux affaires familiales à l’adolescence mais plus à cause de ma mère que pour nous.
C’est exactement ce que mon mari m’a dit on enferme pas les gens pour un lexomil par jour il me dit que j’allais trop loin dans mes peurs qu’il fallait que vraiment je fasse un travail sur moi même pour arrêter de me créer des problèmes.
Il a quand même beaucoup ri et m’a dit je me demande ce que ce sera comme nouvelle lubie la semaine prochaine.
C’est vrai que mon père ayant parfois fait de drôles de choses sous emprise de l’alcool + benzos + somnifères n’a jamais été interné en HP mais en cure forcée par la justice oui ( bon il est rentré dans une bijouterie en voiture aussi ça se comprends quand même )
Merci de ton remontage de bretelles !!
Parfois il est nécessaire sur moi...
Merci et bonne journée !!
Dernière modification par Lea2108 (04 septembre 2018 à 08:31)
Mr Wikipedia a bien synthétisé le pb. Il y a en France 11 hospitalisations sous contraintes pour 100 000 habitants et la notion de danger (pour soi ou pour les autres) est indispensable. Et il existe pas mal de sécurités et de possibilités de recours.
Merci prescripteur pour ton lien j’avais pas pensé à Wikipedia ( alors que ça paraît logique )
Oui cela a l’air quand même très encadre dans le cas du deuxième lien oui en effet il y avait menace pour autrui, puis c’est le préfet qui a dû prendre la décision.
Cela me rassure je pensais vraiment qu’un médecin ou un psychiatre détenait ce pouvoir.
Après les notions de risque pour soi même sont assez floues mais ça a l’air de ne pas être courant.
J’ai été internée deux fois : pour scarification à 22ans et pour anorexie cet été.
Choix de ma psychiatre, de l’équipe des urgences psy et de mes parents.
Tu t’angoisses de quoi ? Nous ne sommes pas dans un film dramatique... tu n’as rien fais de mal. Pourquoi (et qui ?) voudrait t’enfermer ? Je capte pas ton inquiétude à ce sujet tout à coup.
Tu ne veux plus te sevrer du lexo, ok ! Tu auras un ttt comme plein d’autres gens (dont moi). C’est quoi le soucis ?
Au pire du pire, comme tu ne veux pas entamer de Thérapie, à la fin le médecin ne te fera plus d’ordonnances. Je trouve même pas que ta place soit en caspa. D’accord tu prends du lexo tous les jours, et ?
Moi je prends du xanax et de l’imovane depuis 10ans. Il faut que tu te détendes car tu vas vraiment finir par perdre ton mari et tes amis. Cet été est un véritable enfer pour toi. Tu te poses tellement de questions depuis qu’on t’a proposé un switch au valium.
Tu as dis non. Le psy aux urgences a dit ok. Tu vas au centre. Tu gardes ton lexomyl. Alors il n’y a plus de problème !
Respire ma belle ou tu vas te noyer dans une flaque d’eau. On dirait que tu es bloquée dans une spirale de terreur. Tu doutes de tout et tout le temps.
Tu sais qu’on est le pays qui consomme le + de benzos ? Il n’y a pas de place pour tout le monde en hp.
D’ailleurs, la maison de repos semble + indiquer pour ce genre de break.
Ton mari a raison de rire et les médecins feraient pareil « cette femme est admise en désintoxication car elle prend 1 lexomyl par jour ». J’ai vu un alcoolique sans jambe, des gars qui venaient se sevrer de la weed et restaient au fumoir, des anorexiques venus reprendre un peu de poids. Bref, des histoires réelles, des contextes dangereux !
Tout va bien se passer je t’assure. Tu devrais sortir pour respirer, tu cogites beaucoup beaucoup trop. Tu es un peu comme les conspirationnistes qui cherchent partout sur internet une raison d’en s’inquiéter.
Méfie toi du trouble de l’anxiété généralisée, en Continuant à te punir pour un minuscule et foutu lexomyl, ta vas te pourrir la vie.
Je sais que toi, mon mari et Mascarpone vous avez raison.
A cause de ces peurs je n’arrive pas à étudier car trop perturbée et toujours en recherche de celui qui m’enverrais en HP en sevrage forcé.
Qui ? Le csapa ? Le médecin traitant ? Je ne sais plus tellement je ne leur fait plus du tout confiance.
Oui moi non plus je pense que je n’ai pas ma place en csapa j’y vais car mon mari m’y force mais c’est tout.
L’internement moi je n’en veux pas du tout avant ce sevrage de lexomil j’ai jamais eu ces peurs infondées.
Personne m’a parlé d’internement.
Mais comme je sais qu’il y a des cures en HP pour ça ben ça a entraîner la peur et les cauchemars.
Je n’en peux plus, dans la vie de tous les jours ça va j’ai plus de symptômes mais je n’arrive plus à faire confiance aux médecins j’ai toujours peur d’un coup fourré de leur part ou pire d’un psy.
Moi je le refuserais l’internement je ne veux pas me sevrer et je maintiens ma position.
Ce sevrage il a tout remis en question dans ma tête quand j’ai vécu la violence des symptômes je veux plus jamais vivre une telle chose.
Oui comme tu le dis cet été à été très difficile, ça va mieux physiquement mentalement aussi mais je me questionne sans cesse sur l’avenir si je n’ai pas le médoc.
Et si je refuse le sevrage le médecin peut se dire ben je la fous en HP.
J’ai même plus envie de consulte personne tellement ils me font peur.
C’est pas très vivable mais c’est comme ça je vois qu’on est quand même pas vraiment libre c’est effrayant.
Mais dédramatiser, me dire personne ne veut te forcer j’ai du mal à me le dire car j’ai été harcelée par un médecin par textos, mails et à chaque consultation.
Cette femme m’apparaît toujours en cauchemar.
Moi j’aimerais comme toi avoir mon ttt et qu’on ne m’emmerde plus c’est tout.
Mais sinon j’irais sur le web.
Si je vois qu’un médecin en parle je vais fuir et ne jamais ni donner mon adresse ni ma carte vitale je vais tout payer pour essayer de me protéger de ces malades et de leurs neuroleptiques ou autres.
Tu dois représenter un danger pour toi même ( et encore c'est délicat) ou pour les autres pour être internée. Et en effet, tu es dans une spirale anxieuse, tu me fais penser à moi dans un sens. Les films ça va très vite, ce sont des obsessions néfastes qui s'accrochent, ta beau essayer de chasser ces idées elles reviennent toujours plus forte, je sais ce que c'est :)
Dernière modification par Massa (04 septembre 2018 à 11:06)
Mais c’est qui ce médecin qui t’envoyait des textos ? Quelle horreur ! Mon médecin traitant, je le connais depuis toute petite donc il rechigne à me faire des ordonnances. Il accepte que l’été, sinon il m’encourage à parler à des psys. Il est contre les somnifères mais jamais il ne se permettrait de sortir de son rôle pour me faire la morale.
Csapa c’est bien pour commencer. Tu as 3 mois d’ordonnances. Donc, pour l’instant tu n’es pas au jour le jour.
Tu dois trouver un moyen d’évacuer les mauvaises pensées : les ecrire, faire des listes, en parler à un pro, discuter avec ton amie, ton mari.
Sache que ta vie n’a rien dont tu puisses avoir honte. Prendre un lexomyl pour que ton humeur soit stable ce n’est pas grave. Ça n’a rien d’un motif d’internement ! Rien !
Tu as tourné la page du sevrage, tu feras pareil avec cette angoisse de l’internement forcée. Mais, à toi de voir si tu auras nouvelle fixation en remplacement.
Moi j’ai une bonne dynamique de sport (footing et balades). J’adore me cuisiner des trucs à venir grignoter pour quand je peux manger... Bref, on a tous des obsessions (enfin j’espère !!) mais il y a des buts « positifs » comme le sport, le travail, la décoration chez toi, la cuisine, faire le ménage, apprendre une langue.
Pour le moment tu es trop angoissée pour étudier mais ta tête ne demande que ca ! Elle peut se remplir de pensées positives et en stimulant tes petites cellules grises, tu retrouveras ta bonne humeur.
Le lexomyl c’est rien dans une vie. Toi tu te figes là dessus mais c’est une goutte d’eau dans l’océan. Recentre toi sur tes études, ton couple.
C’est bon, le sevrage est derrière toi alors avance :)
Exactement Massa une spirale de peurs dès que une se calme une autre apparaît. C’est depuis ce sevrage j’en ai eu tellement peur j’aimerais tant être sous ttt comme Mauddamier et qu’ils me laissent tranquille avec mes choix et mon ttt. J’ai une peur de ce psy même pas descriptible quand on voit ce qu’un psy avait fait de mon mari.
J’aimerais m’en débarrasser je ne sais pas comment car il y a rien qui protège vraiment.
En fait ce qui me fait le plus peur c’est que depuis le sevrage j’ai compris que lexomil = psychiatrie un monde qui me fait particulièrement peur pour des raisons personnelles.
A l’ordre des médecins on me dit d’en changer ok, mais s’il veut plus je change encore bref voilà c’est en boucle ça.
Et je me dis s’il y en a un qui veut vraiment me faire chier il peut me forcer enfin des peurs pas raisonnés mais encourager par le harcèlement de ce médecin.
Je n’en peux plus, je ne sais pas si cela marche comme un sevrage alcoolique ou l’on peut forcer la personne contre son gré.
Je sais que ça a toujours échoué sur mon père et qu’il en ressortait toujours pour boire plus qu’avant.
Je veux pas qu’ils me bourrent de neuroleptiques ect pour faire un sevrage en 3 sem qui ne marche pas. Ou en tout cas les symptômes seront trop durs à gérer pour moi.
Je pense que je vais arrêter de consulter et essayer de trouver un autre moyen.
Je veux garder le contrôle des choses, il a fallu que je sois dépendante à un truc psy j’ai vraiment pas de chance j’aurais préféré l’alcool au moins on dépend de personne.
Bref, personne ne peut m’aider ils ont tous les droits sur nous.
Mauddamier j’ai eu la super bonne idée de sympathiser avec ce médecin bien en dehors du cadre médical, de plus en plus ce médecin s’est introduit dans ma vie, en faisant des réflexions sur des choses qu’elle etait sensée ne pas connaître ( comme par exemple ma mère ) et puis quand j’ai fais ce sevrage j’allais mal comme tous ont pu le voir. Et de là elle a toujours voulu que je sevré le lexomil, elle m’en parlait par mail après comme je lui répondais pas par texto. Je l’ai bloquée partout mais ça m’oppresse son comportement et ça amplifie les peurs. Elle m’a dit qu’elle en parlerait à ses collègues enfin bref elle me harcèle encore aujourd’hui par le biais du téléphone de mon mari. Je ne sais pas comment m’en débarrasser.
Non mais j’ai largement de quoi voir j’ai un an de lexo de côté.
C’est juste j’aimerais retourné au médecin comme avant avec insouciance sans une boule au ventre d’un sevrage.
Je persévère pour mes études car je veux mon bac cette année et être assistante sociale dans le futur pour avoir une meilleure situation avec mon mari niveau financier ma motivation elle est forte. Je fais du sport aussi du hiit tous les matins 1h je l’ai repris il y a à peine 1 semaine car j’allais trop mal avant.
Je veux juste qu’on me prescrive mon traitement et qu’on me foute la paix.
Comme tu le dis le lexo me convient et moi je n’ai pas honte d’en prendre un tu vois c’est juste que c’est eux qui décident ça ça me dérange grandement et ça me fait des peurs.
Franchement si le harcèlement de ton médecin est trop pour toi, DIT LUI!
Dit lui que ça te derange et de te foutre la paix quand tu es à la maison.
C’est ouf franchement comme comportement.
Et comme l’a dit les autres tu a tout pour être heureuse Léa, ok tu as une addiction mais notre plus grand ennemie à tous c’est nous meme. Calme ton anxiété, il y a plein de méthode pour ça: Yoga, huiles essentielles, méditation, randonnée dans les bois... et j’en passe.
Dernière modification par Macroscopie (04 septembre 2018 à 13:37)
Mauddamier j’ai eu la super bonne idée de sympathiser avec ce médecin bien en dehors du cadre médical, de plus en plus ce médecin s’est introduit dans ma vie, en faisant des réflexions sur des choses qu’elle etait sensée ne pas connaître ( comme par exemple ma mère ) et puis quand j’ai fais ce sevrage j’allais mal comme tous ont pu le voir. Et de là elle a toujours voulu que je sevré le lexomil, elle m’en parlait par mail après comme je lui répondais pas par texto. Je l’ai bloquée partout mais ça m’oppresse son comportement et ça amplifie les peurs. Elle m’a dit qu’elle en parlerait à ses collègues enfin bref elle me harcèle encore aujourd’hui par le biais du téléphone de mon mari. Je ne sais pas comment m’en débarrasser.
Hein mais c'est surréaliste!! Avec les angoisses que j'ai, je comprends mieux les tiennes là d'un coup....elle fait détonateur par son comportement oppressant! Tu peux porter plainte pour harcélement? Abus de pouvoir ? Fais lui savoir que tu ne la crains pas et avance, droite et rassurée, tu ne risques rien avec ta conso de lexo.
Bisous Janis
J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même
Pour vous répondre à vous deux, déjà merci de me dire que c’est pas normal.
En fait de médecin elle est devenue une amie de la famille du style elle venait chez moi boire le café, on promenait nos chiens ensemble je la laissais seule avec mon mari promener les chiens, on a fait des sorties ensemble et je suis même allee à son mariage.
Mais elle s’est immiscé dans ma vie petit à petit en fait.
Quand j’allais en consultation c’etait bon tu prends quoi ? J’avais qu’à dire ce que je voulais heureusement j’en ai pas abusé.
Et puis d’un coup quand elle m’a vu pas bien quelle m’a mise sous fer et tout elle a commencé d’abord en consultation à me dire mais toute façon c’est à cause de ta mère il va falloir régler tes problèmes avec elle ( mais de quoi je me mêle ? Et ma mère n’a rien à voir avec ma prise de lexo ) c’est il faut sevrer le lexomil maintenant, je dis non elle râle.
Nouvelle consultation rebelotte sur le lexo en me disant ouais mais avec Juan c’est pas comme ça qu’il faut que vous faites pour le chômage ect des choses bien persos quoi mais de quoi je me mêle d’où on parle de ça en consultation ?
Alors je suis allée consulter ailleurs depuis ce sont des mails à me dire de revenir la voir pour faire un sevrage.
Après des textos alors tu as repensé au sevrage ? Ect
Après elle demande à mon mari comment je vais est ce que j’ai arrêter le lexomil ( d’après elle il s’arrete en 4 sem bien le secret médical en passant ).
Je ne me sens pas d’aller en justice cette femme me fait peur je fais des cauchemars ou elle veut me faire du mal de diverses manières dans mes rêves toutes les nuits sans exception.
Le dernier texto date d’il y a 2 sem.
J’ai montré les textos et mail à l’addicto du csapa qui m’a conseillé de couper contact avec cette personne.
Je comprends pas son comportement peut être l’ai-je trop fait entrer dans ma vie elle se permet ce genre de liberté ? Je ne sais pas.
Voilà pourquoi j’ai peur des non prescriptions car elle m’a dit je le dirais à mes collègues ect ( elle remplace tous les médecins de la ville elle n’a pas de cabinet à elle ) quand l’addicto a vu cela elle m’a prescrit 1 an de lexo.
J’ai peur que si je me rebelle justement elle me fasse interner. Je ne sais plus à quoi m’attendre avec cette femme.
Merci en tout cas à tous les deux.
J’essaie de me détendre dans ce climat pas facile.
Merci Janis je ne pense pas non plus le risquer réellement mais son insistance au sevrage me fait penser au pire niveau internement.
Porter plainte j’y ai pensé mais je pense qu’il me recevront même pas pour ça au commissariat.
Dernière modification par Lea2108 (04 septembre 2018 à 15:43)
Comme dit précédemment, faut un motif sérieux pour interner une personne contre son gré.
Ensuite arrête de te biler pour cette doc. D'après ce que tu dis ouais t'as commencé à faire copain/copain avec elle et maintenant elle commence à vouloir jouer la grande sœur/confidente.
Si ça va trop loin tu lui dis que t'es suivie en CSAPA, que tu veux rompre les liens avec elle et basta. Elle n'a aucunement le droit d'aller gueuler sur tous les toits que t'es accro au Lexomil et que tu veux pas te sevrer. Ça peut un motif de radiation de l'ordre, n'hésite pas à lui rappeler si elle refuse de te laisser tranquille. Tu peux aussi brandir la menace du dépôt de plainte pour harcèlement si jamais ça va trop loin.
Et elle n'aura aucunement le droit de te faire interner de force. Déjà parce qu'on interne personne pour une conso de Lexomil qui ne met personne en danger ; ensuite parce qu'étant suivie en CSAPA elle risque d'avoir du mal à avoir l'oreille des services préfectoraux pour remplir le dossier d'internement. D'autant plus que tu peux garder une copie de tous les mails et SMS qu'elle t'envoie et les ressortir si ça va trop loin à un moment donné, pour montrer qu'elle sort de son rôle de praticien et que ça vire au harcèlement.
Edit :
Quand tu dis
Je vais sérieusement réfléchir à l’option internet car là c’est vraiment flippant merci beaucoup Prescripteur
tu parles de te fournir en médocs sur le net ?
Si c'est le cas, j'ai qu'une chose à dire :
Mais, meuf, t'es sérieuse ?!
Tu parles d'aller chercher du Lexomil sur le net alors qu'il y moins d'un mois tu disais - à un membre du forum qui envisageait cette possibilité - que c'était des cochonneries et qu'on pouvait terminer à l'hosto voire à la morgue !
Ce membre a eu pas mal de renseignements, dont un rappel sur les risques encourus lorsqu'on achète ses benzos sur le net (coût, qualité, disponibilité, risques judiciaires, problèmes avec les assurances).
Au final il a quand même acheté sur le web et il s'est fait refourguer de la merde qui l'a rendue malade.
Ça devrait servir de leçon.
Donc bon, j'espère que tu parlais d'aller chercher autre chose sur le net...
@ Ile je ne vais même pas perdre mon temps à m’enerver sur une personne comme toi et comme certaines ici qui m’ont déjà traitées même voilé ou à demi mot de menteuse. Je ne prends même plus la peine de répondre à vos commentaires inutiles. Pour que l’addicto au csapa me fasse une ordonnance + une remarque à ce sujet dans mon dossier consultable par tous ses collègues au cas où elle elle serait absente sur une durée d’un an, alors qu’elle m’a bien dit « je ne le fais jamais » c’est que j’ai bien montré ces mails et ces textos. Au début elle a demandé si ce harcèlement était récent puis comme j’ai tout sur mon téléphone je lui ai montré et elle a donc décidé de faire ça. Elle a bien vu qu’elle avait dans l’intention d’en informer ses collègues, que c’etait récurrent. N’ayant rien à te prouver par contre, et des choses étant privées pour moi comme pour elle je ne publierais pas les textos et mails sur PA.
@Noyer Oui voilà exactement on la voyait comme une amie proche on se voyait une fois par semaine en dehors de consultations mais elle ne me parlait jamais ttt à ces moment là c’est en juillet qu’elle a commencé à changé je pense oui voulant peut être un peu se rattraper ou elle s’etait pas rendue compte de mon addiction.
Oui mais cela a cesser depuis le 18 août vers la le dernier message en date sur mon téléphone date de là, et mon mari lui n’a pas répondu à ces messages non plus au départ toujours elle veut organiser une sortie puis ça dérive à ce sujet.
Merci de tes conseils et de ton message rassurant, je sais que je vais très loin dans les peurs que je ressens celle ci je pense est infondée je pense que vous avez tous dans l’ensemble raison qu’on ne peut forcer une personne sans motif grave ou lourd.
Merci beaucoup oui au csapa j’ai tout montré elle est au courant de tout d’ou l’ordonnance spéciale.
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