Bien d'accord avec Maud,
Il faut ajouter que nous avons tous une réceptivité différente aux molécules.
Moi j'ai un cerveau qui adore les
opiacés mais se fout royalement du
valium.
Je prends 10mg tous les soirs de
valium depuis début janvier lorsque j'ai fini mon
sevrage dégressif de la
codéine. Je ne le prends pas du tout pour l'anxiété (un
AD s'en occupe parfaitement et se suffit à lui-même) mais pour des raisons physiques (le manque qui génère chez moi une énorme tension physique et nerveuse, c'est difficile à décrire mais entre la tension musculaire des bras, l'oppression, les douleurs intercostales sans doutes dues à la tension physique et le fait que je suis régulièrement perchée sur le plan nerveux au point que je saoule mon entourage et moi même, c'est épuisant même si j'ai la tension nerveuse joyeuse, mais je ne dors pas à cause de tout cela).
Le
valium ne m'a jamais fait dormir, il a aplani mes difficultés physique mais je n'ai jamais rien ressenti sur le plan mental ni apaisement ni envie de dormir ni plaisir. Qui plus est, je me réveille le matin en pleine forme alors qu'avez la
codéine que je bouffais dans le passé, j'avais le cerveau anesthésié et confus en journée et je dormais comme une marmotte la nuit (je ne la prenais que le soir).
Bref, je n'ai aucune des réactions que certains peuvent décrire avec le
valium et j'ai déjà tenté de le baisser pendant un mois, ça n'a pas été trop compliqué sauf que je suis revenue à 10 car ce n'était pas le bon moment, la chimie de mon cerveau est manifestement toujours calquée sur le mode gavage de
codéine.
Au final, nous sommes tous réceptifs de façon très différente envers les diverses molécules psychoactive au point que je suis souvent fascinée par ce qu'écrivent certains tellement cela peut être différent de ma perception. Il n'y a pas à dire, notre cerveau est une foutue machine !