[ Addiction ]
Bilan de 10 ans de politique des drogues (IDPC)

Et appel à une autre politique, plus respectueuse des droits humains mais surtout enfin efficace.

Je précise que si j'emploie ces termes c'est que la critique la plus forte que l'on puisse faire contre les tenants de la ligne dure de la lutte contre les drogues est d'être inefficaces, parce que c'est jugé selon leurs "valeurs" même. Et l'IDPC ne s'en prive pas.
Donc quand la majorité des politiques (mais souvent pas les experts) dit "nous luttons contre la drogue et nous ne céderons pas" , ils ne devraient plus pouvoir ignorer qu'en fait ils favorisent le développement des drogues et, en plus, augmentent inutilement les risques sanitaires et judiciaires des usagers.

S'ils sont rémunérés par la mafia des drogues pour ça ils sont en effet dans leur "droit" mais s'ils ne le sont pas, alors je fais appel pour qu'ils lisent le rapport de l'IDPC.
La meilleure lutte contre les drogues est la lutte contre leurs effets néfastes pas la lutte contre les usagers-citoyens.
Amicalement

prescripteur a écrit

Et appel à une autre politique, plus respectueuse des droits humains

1) Je cite hors contexte une une partie de réponse à la question " Quelle est la place de l'usager dans sa propre prise en charge? "

Cela donne au patient un certain nombre de droits qu'il peut revendiquer. Seulement, ce   n'est pas une construction mentale réfléchie chez l'usager. C'est plutôt une posture sans réelle position citoyenne.
Revue Dépendances Septembre 2018


2) Je participe dans un module "addiction" en HES avec des étudiants en dernière année de ASE (assistant/accompagnant socio-éducatif). J'ai fréquemment ce feedback : " Vous ne ressemblez pas à l'image qu'on nous présente en 1ère année : notre prof nous expliquait que sur la durée, le QI et les habiletés relationnelles des toxicomanes se détérioraient inexorablement "




Les droits des usagers et la dignité humaine sont le fil rouge de la dernière revue Dépendances. Je réalise que dans les structures de prise en charge, ainsi que pour les intervenants auprès des usagers, il n'y a pas ou peu de d'informations de nos droits.

Est-ce que PA, ou toi Prescripteur, êtes abonnés à ce magazine ? Si non je vous en fais volontiers parvenir de suite par courrier ; la version pdf n'est disponible sur le site du GREA qu'après un semestre.

J'ai coécrit un article sur notre vision de la politique des drogues, précisément sur les droits et la dignité humaine des usagers. J'étais un peu énervé par la colère...